La réunion est ouverte par le
président, le Dr Unger, avec les mots
suivants :
Mes très chers présents ! Au nom de la
Commission de travail de la Fédération
pour la tri-articulation de
l'organisme social, j'ouvre
l'Assemblée d'aujourd'hui. Vous me
permettrez peut-être de dire quelques
mots sur l'appel que vous avez trouvé
à vos places. Ceux d'entre vous qui
ont participé à notre réunion d'hier
ont entendu dire que le moment présent
consiste à amener, de manière
puissante, l'impulsion de la
tri-articulation de l'organisme social
à des répercussions. Maintenant que
l'émancipation de la vie de l’économie
de l'État unifié/unitaire est
particulièrement recherchée, nous
devons être clairs, dans l'esprit des
remarques du Dr Steiner, que cette
émancipation de la vie de l’économie
peut seulement avoir une signification
pour la guérison/l’assainissement de
l'organisme social quand en même temps
l'organisme spirituel, le membre
spirituel de l'organisme social, est
libéré de l'État unifié/unitaire. Pour
cela, il faut des impulsions fortes,
qui doivent être vivantes dans chaque
âme humaine comme les impulsions de la
liberté. Ces impulsions sont
nécessaires à l'initiative la plus
indépendante, afin que la vie de
l’esprit puisse être placée sur ses
propres pieds. À cette fin, il faut un
élan révolutionnaire pour la vie
spirituelle, pour la socialisation de
la vie de l’esprit, afin qu'en vérité
tous les cercles puissent et veuillent
participer à la reconstruction
complète absolument nécessaire de la
vie de l’esprit. Dans le prolongement
de ce que le Dr Steiner a dit hier
soir en réponse à une question sur ce
point concernant la création immédiate
d'un Conseil de la culture, nous nous
sommes permis de vous déposer cette
feuille volante. Elle a été produite
d'hier à aujourd'hui, et je veux
seulement résumer en quelques mots
l'impulsion d'hier soir. Vous
trouverez une déclaration d'adhésion
sur la feuille volante, et nous
comptons sur des personnalités qui, de
leur propre initiative, développent la
volonté de s’attaquer à une nouvelle
fondation de la vie de l’esprit. Nous
vous prions de faire usage de cette
déclaration d'adhésion et de remettre
le talon détachable, sur lequel vos
nom, profession, domicile et type de
collaboration doivent être indiqués,
aux personnalités qui seront prêtes à
recevoir ces déclarations d'adhésion
au cours de cette soirée, mais
finalement à la sortie de la salle.
Permettez-moi de signaler qu'au dos de
la carte d’entrée d'aujourd'hui figure
une explication sur les propositions
du Dr Steiner, et en particulier sur
le fait qu'aimerait être accueillir le
travail de collaboration et de
publicité pour la tri-articulation.
Nous prions que soit fait usage de ces
cartes, en particulier par les
personnalités qui n'ont pas encore pu
décider d'adhérer à la Fédération pour
la tri-articulation de l'organisme
social. Je me permettrais de signaler
encore une fois, à la fin de cette
soirée, que la carte et le talon de
l'appel peuvent être remis à la
sortie.
Maintenant, j’ai la permission de
demander au Dr Steiner, l'orateur de
ce soir, de prendre la parole.
DR STEINER : Mes très chers présents !
Quand on parle aujourd'hui ainsi qu’il
se doit de cette attitude qui a été et
est l'impulsion de la tri-articulation
de l'organisme social, alors on sait,
parce qu'il faut avoir suivi les
événements du présent avec une âme
chaleureuse, que l'on parle dans la
tempête. Quand aussi cette tempête est
encore imperceptible pour beaucoup
d’humains aujourd'hui, cette tempête
est cependant là ; et elle a la
permission, en un certain sens, de
nous remplir d'un grand étonnement
quand, comme cela s'est produit, à
partir de l'inconscience sur cette
tempête, résonne alors la réponse
qu’on aurait à affaire avec une
idéologie, avec une utopie. C'est à
partir des événements du temps que
sera cherché ce qui veut se saisir ce
soir du rejet de cette pensée qu’on
aurait à faire à un idéalisme peu
pratique, à une utopie ou à toute
autre idéologie dans l'impulsion pour
l'organisme social tri-articulé.
Puisque cet appel, comme c’est
évident, vient d'abord d'une
expérience personnelle, vous
pardonnerez si l'étonnement dans
lequel on peut tomber face à
l'accusation d'idéologie et d'utopie
conduit à une très brève réflexion
introductive, qui peut être
personnelle. Mais c'est quand même
seulement trop vrai que tout ce qui
est personnel aujourd'hui, qui ne se
limite pas à s'encapsuler en soi-même,
qui comprend vivre avec l'humanité,
être en même temps un être humain très
général en raison de la gravité des
événements de l'époque, et peut-être
tout de suite être symptomatique pour
l’universellement humain dans le
présent si grave aujourd'hui, et
vis-à-vis de l'avenir sans doute
encore beaucoup plus grave.
Ce fut tout d'abord dans l'appel « Au
peuple allemand et au monde de la
culture », où, dans la façon dont
c’est pensé maintenant par la
Fédération pour une tri-articulation,
qu’a été parlé de cette
tri-articulation sociale, puis dans
mon livre « Die Kernpunkte der
sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart
und Zukunft » (Les points fondamentaux
de la question sociale dans les
nécessitées de vie du présent et de
l’avenir). - Ces choses, elles ne sont
pas sans raison stimulées par un homme
qui a d'abord voulu et pu les stimuler
à la fin de sa sixième décennie de
vie. Elles ne sont pas nées de
demandes imaginaires ou ingénieuses.
Elles sont nées d’une vie pleine et de
son observation, et elles ne seraient
peut-être pas encore venues devant le
public aujourd'hui si la personne qui
les a présentées n'était pas parvenue
à la conviction, à partir des
événements de l'époque, que tant de
choses peu pratiques se produisent
aujourd'hui en cette grave période,
que tant de choses idéologiques et
utopiques pénètrent dans l'esprit des
humains, que celui qui a quelque chose
de pratique pour contrer cela a
simplement l'obligation sacrée de
parler de cette pratique de vie. Et
pourtant - l'écho résonne : utopie,
idéologie, idéalisme peu pratique !
Donc, pardonnez quelques remarques
personnelles pour introduction. Ce
n'est pas à partir d’un quelque
stimuli personnel que j'ai ressenti le
besoin/la poussée de me présenter avec
cette chose, après que je me sois
efforcé pendant des décennies de
faire, sur l’un des domaines, qui
vient en considération, le spirituel,
de faire ce qui pouvait se passer par
moi, pour placer ce domaine qui selon
mon opinion a été placé sur la tête
par notre culture contemporaine, à
nouveau sur les jambes. Après que je
me sois efforcé pendant des décennies
dans ce que j'appelle la science de
l’esprit, je n'ai en effet pas cherché
à m'étendre aux deux autres domaines à
partir d’une attirance personnelle,
mais à partir de la nécessité que le
temps actuel impose à l'humain. Cela
se tenait devant moi, menaçant, il y a
des décennies, comme la grande
préoccupation culturelle, tandis que
d'un côté tout de suite à cause de sa
nature particulière, notre vie de
l’esprit a dû célébrer les plus grands
triomphes dans le domaine de la
science de la nature, de l'autre elle
n'est pas capable de saisir la vraie
vie humaine, cette vie qui va au-delà
de ce qui pousse à partir de la nature
seule. Que cette vie de l’esprit doive
donc aussi rester incapable - cela se
tenait comme une menace devant mon œil
spirituel en tant que souci culturel
menaçant – pour la saisie du grand
problème social qui s'impose à
l'humanité à l'heure actuelle. Car le
problème social est en dernière fin un
problème spirituel. Personne n'est en
état de le saisir dans sa vérité qui
ne peut le saisir de l'esprit. Là,
c'est dans la saisie du spirituel, que
j'ai d'abord senti ma patrie, la
patrie dans laquelle je n'ai aussi pas
été entendu non plus, de telle manière
que j'aurais aimé être entendu, afin
que le simple mot soit passé, dans le
fait, dans la transformation de cette
vie de l’esprit qui n'était plus
capable de pénétrer réellement la vie
humaine. Néanmoins, je serais
volontiers resté sur ce terrain si à
partir des événements de ces dernières
années n'avaient grandies ces choses
qui ont tant montré comment l'humanité
court après des utopies et des
idéologies et ne parvient pas à saisir
le très pratique autrement que par de
la théorie grise ou des doctrines de
partis.
Au milieu de la tourmente de la
guerre, quand je crus que le temps
était venu où on avait la permission
de penser que l'humanité commencerait
à réaliser qu'une nouvelle poursuite
des événements guerriers devrait mener
l'Europe de l'Est et l'Europe centrale
à la ruine, j'ai dessiné pour la
première fois ce qui en est maintenant
sorti comme un plan de l’organisme
social tri-articulé. Car je vis une
terrible utopie monter au cours de ces
événements guerriers, une utopie qui
malheureusement œuvrait bien
réellement par les circonstances
particulières de l'époque. Elle
pouvait agir très réelle parce qu'elle
avait deux caractéristiques. Elle
était une pure utopie dans tout ce qui
constituait son contenu, et elle était
par les circonstances
d’accompagnement, quelque chose qui a
été placé dehors dans le monde par
l'intérêt de groupes d’humains et qui
était approprié à ce que les humains,
qui se tenaient pour pratiques,
courent en cela après toutes les
utopies possibles -, à masquer à ces
humains comment cette utopie est
apparue à partir de purs intérêts et
dans ce cas même économiques humains.
On pouvait voir comment cette utopie
s'est élevée dans l'horizon culturel
du présent. On pouvait voir comment
cette utopie n’agissait pas seulement
ainsi sur les humains dans le monde
occidental qu’elle transposait ces
humains dans des ambiances, mais
comment cette utopie - parce qu'elle
coïncidait avec des intérêts bien
réels, mais qui ne venaient pas à
l’expression en elle, dans son contenu
– comment cette utopie pouvait aussi
amener des armées sur pieds et
propulsa des navires par-dessus les
mers. Et les partisans de cette utopie
devinrent de plus en plus nombreux
dans les pays occidentaux.
Cette utopie a finalement pris la
forme de ce qu'on appelle les
"Quatorze points" de Woodrow Wilson.
En Allemagne, ça n’avait à l'époque
aucun but, en Suisse, où pendant la
guerre ce fut nécessaire de dire la
vérité dans cette direction, j'ai
toujours de nouveau mis en avant d'un
côté le caractère utopique et de
l’autre côté le caractère économique,
provenant de rapports économiques
purement occidentaux, de ce programme
de Wilson ainsi nommé. Cette utopie a
œuvré si puissamment qu'à l'automne
1918, la partisanerie pour cette
utopie n’était pas seulement
englobante du côté de l'Entente, mais
qu’à la capitulation militaire
allemande a été ajoutée la
capitulation de l'esprit, la
capitulation devant l'utopie
Wilsonnienne, par l'homme vers lequel
le peuple allemand avait regardé comme
sur un dernier espoir en ses jours
fatidiques. Alors que cette utopie
mondiale n'était pas encore formée en
ce qu'on appelle les "Quatorze
points", mais était saisie d’abord
dans sa levée, j'ai essayé d'écrire
bas ce qui aurait dû être opposé à
cette utopie mondiale en tant que
réalité d'Europe centrale. Chez aucun
de ceux qui auraient dû entendre la
chose, on ne pouvait trouver de la
compréhension pour ce qui devait
combattre une utopie mondiale par son
caractère pratique.
À cette époque, par exemple, on
trouvait très pratique de crier au
monde la parole : le pouvoir et le
droit doivent régner parmi les
humains. Ce sont des hommes d'État qui
amènent seulement les choses jusqu’à
des définitions grises de " pouvoir "
et de " droit ", mais qui ne peuvent
pas aller jusqu'à saisir aussi
vraiment quelque chose de concret, de
réel. Nous ne sortirons jamais de la
confusion et du chaos tant que nous ne
serons pas capables de saisir quelque
chose de vraiment pratique.
Je disais que je ne voulais pas, et
dans une certaine mesure je ne pouvais
pas, amener cette chose devant le
public avant la fin de ma sixième
décennie. Car cette chose regarde en
arrière sur ce que j'avais moi-même
vécu comme enfant de prolétaire parmi
les prolétaires, où il m'est apparu
clairement ce qui ressortait des âmes
et de la résonance des expériences
économiques et des vécus économiques
de l’actuel prolétariat, c'est-à-dire
d’alors dans les années soixante et
soixante-dix du XIXe siècle. J’ai
appris à connaître ce qu'on appelle
aujourd'hui la lutte des classes par
ce que le destin m'a donné amplement
l'occasion de connaître les classes
elles-mêmes. J'ai appris à connaître
le prolétariat en tant que membre de
ce prolétariat. Plus tard, j'ai appris
à connaître tous les mouvements/élans
de la bourgeoisie, avec sa myopie face
aux exigences pratiques réelles de
l'époque, avec son attachement à ses
conditions particulières, avec son
désintérêt pour tout ce qui va au-delà
de ces conditions particulières. J'ai
aussi appris à connaître cette classe
d’humains du commerce immédiat de la
vie qui fait aujourd'hui la haute
politique, et de cette manière s’est
placé devant l'œil de l'âme ce qui vit
dans le temps : la lutte entre les
classes particulières d’humains. Se
sont rapprochés de moi des besoins,
des expériences et des destins de vie
de toutes ces classes dont il doit
être parlé aujourd'hui, car le grand
règlement de comptes commence en
rapport aux différences de classe. Une
seule chose devait rester loin de moi
à cause des circonstances. C'est aussi
quelque chose qui m'est resté
fondamentalement éloigné. Par les
circonstances, toute collaboration
avec un seul quelconque parti devait
rester loin de moi. Je n'ai jamais
appartenu, ma vie durant, à un quelque
parti. J'ai fréquenté d'innombrables
hommes de parti et j'ai fait
connaissance avec d'innombrables
modèles et opinions de parti. Je n'ai
jamais appartenu à un parti. En
Autriche, où je passais ma jeunesse,
je ne pouvais ni voter ni être élu,
pour la simple raison qu'à l'époque,
les personnes qui n'avaient pas de
revenu annuel jusqu'à un certain
niveau n'étaient pas autorisées à
voter et ne pouvaient pas être élues.
Plus tard, je n’ai jamais été à un
endroit où m'aurais été donné la
possibilité de me rendre aux urnes,
pour la simple raison que par ce que
passé par deux autres pays, je n'ai
jamais été naturalisé dans ces pays.
Les rapports de parti, les modèles de
parti ne jouent pas un rôle dans ce
qui se présente aujourd'hui devant le
monde comme l'impulsion pour la
tri-articulation de l'organisme
social. Seul contribue, ce qu'on peut
s’approprier dans une vie qu'on a
utilisée à cela, à travers les
besoins, les exigences, les autres
rapports sinon, de tous les humains
qui se tiennent côte à côte dans les
différentes classes. Lorsqu'un chemin
de vie pratique est tracé aujourd'hui
à partir de ces soubassements, on
entend alors que ce chemin de vie
pratique serait une utopie, serait une
idéologie. Pour moi, c'est un symptôme
culturel que tout de suite aujourd'hui
ce qui lutte contre tout ce qui est
utopique puisse être pris pour une
utopie par les nombreux utopistes qui
se tiennent dans les partis ou dans
d'autres lieux de l'humanité. Je peux
dire que tout a été incorporé dans
l'appel, des besoins de l'épicier, des
besoins du journalier aux besoins de
ceux qui, en tant que grands
capitalistes, ceux qui, il y en a
aussi, ont participé au destin du
monde en tant que diplomates au cours
des dernières décennies. Il est
également inclus tout ce qui peut être
incorporé dans la pratique de la vie
aujourd'hui, depuis les expériences de
l'enseignant du primaire jusqu'aux
expériences de ceux qui appartiennent
au système universitaire. C'est
seulement ainsi qu'il semble et me
semble possible de prendre un point de
départ pour ce qui est aujourd'hui la
grande tâche sociale du présent.
Cette tâche sociale du présent, en
quoi s'exprime-t-elle alors ? Dans ce
que l'épicier inscrit dans son petit
carnet, avec un crayon à peine affûté,
comme ses entrées et ses dépenses
jusqu'à ce qui doit couler comme une
impulsion spirituelle pour donner à
l'humanité une direction et un but.
Dans tout cela, reposent aujourd'hui
de grandes tâches globales, sans
lesquelles rien ne peut être saisi, du
plus petit au plus grand, en rapport à
ce qui nous incombe comme tâche
sociale.
Je parlais auparavant de, oui, appelez
cela un bouleversement, appelez cela
une réforme du système de l'esprit. Je
considérais cela comme ma véritable
patrie et je disais : la se tenait
devant les yeux comme une grande
préoccupation culturelle que cette vie
de l’esprit, telle qu'elle s'est
insinuée dans notre époque de manière
réactionnaire et conservatrice, est
capable de fonder de grandes
connaissances de la nature, mais
qu'elle doit rester complètement
infructueuse pour une réelle
compréhension de l'être social, pour
une réelle production d'une volonté
sociale. C'est aujourd'hui, on
aimerait dire, quelque chose à saisir
avec des mains.
Examinons ce qui a été produit par
l'incapacité de déployer la force de
l’esprit sur le vouloir social.
Lorsque dans les trois ou quatre
derniers siècles, dans lesquels
l'humanité a commencé partant d'états
patriarcaux instinctifs antérieurs à
réfléchir sur l'économie de peuple, là
toutes sortes de façons de voir
montèrent sur comment on devrait
façonner l'économie de peuple, façon
de voir lesquelles je n'ai pas à
parler aujourd'hui, qui sont aussi
dépassées. Mais ils ont abouti à ce
qui, d'un côté, s’est formé par
l'esprit et l'attitude de la science
universitaire envers la théorie de
l'économie de peuple, mais qui n'est
rien d'autre que le précipité des
façons bourgeoises de voir sur
l'économie de peuple. Et de l'autre
côté, elles se sont cristallisées dans
ce qui s'est exprimé le plus
clairement, le plus fortement et le
plus complètement dans le marxisme,
dans la façon sociale de voir de Karl
Marx, mais ce qui n'est rien d'autre
que le reflet de ces impulsions dont
le prolétariat veut voir propulsée
l'économie nationale.
Quelles sont les trains
caractéristiques de ces deux courants
? Si nous les désignons, nous
désignons en même temps ce qui n'est
pas pratique dans le présent, mais le
contraire de toute pratique, ce qui
est idéologie. La science
universitaire, en fin de compte, n'a
fait que considérer toute volonté
sociale à grande échelle comme quelque
chose d'impossible, et tenu les
petites mesures de réforme sociale
pour de grandes actions. Du reste,
cette économie nationale universitaire
s'est déclarée impuissante à faire
autre chose qu'enregistrer ou, comme
on pourrait dire, à enregistrer
historiquement et statistiquement
autre chose que ce qui se joue déjà en
économie, ou, comme on pourrait aussi
dire, pour s'exprimer dans le langage
de cette science elle-même, saisir
historiquement et statistiquement. Par
cette saisie historique et
statistique, rien n’est sorti d'autre
qu'une paralysie complète de toute
volonté sociale. On enregistrait
historiquement ce qui vit dans la
société, c'est-à-dire qu'on
enregistrait ce qui s'est passé. On
l’enregistrait statistiquement,
c'est-à-dire qu'on enregistrait des
chiffres sur tout ce qui se passe, et
on tuait toute impulsion pour une
quelque volonté sociale, de sorte
qu'en pratique toute volonté sociale
s'est épuisée dans des mesquineries.
Mais ce qui apportait réellement la
vie, c’était vide de toute impulsion
réelle de volonté, pendant que le
temps posait depuis longtemps les
grandes tâches sociales. Et cela était
vraiment apporté par la vie, parce que
cela s'écoulait dans le manque de
pensée et de volonté, conduisant
finalement à la catastrophe mondiale,
qui est le grand conduire ad absurdum
de cette non-volonté sociale. De
l'autre côté, le prolétariat, qui
était attelé dans la technique, dans
la fabrique, dans le capitalisme
désertifiant l'âme, s'est tourné
enthousiasmé vers le marxisme, parce
qu'il y voyait la plus brillante, la
plus grande critique qu'il ressentait
dans son cœur contre cet ordre de
société qu’il devait combattre, parce
que cet ordre de société ne lui
donnait aucune part de ses biens
matériels et spirituels.
Ce marxisme, grand, puissant comme
critique de société, quel est son nerf
de vie ? Son nerf de vie est que
l’évolution va d’elle-même. De proche
en proche, ces derniers temps, les
formes économiques se sont développées
de telle sorte que les moyens de
production ont été progressivement
transférés à des trusts ou autres
coopératives sinon. C'est le chemin
sur lequel le prolétariat a été
exproprié, mais c'est aussi le chemin
sur lequel l'expropriation des
expropriateurs doit entièrement aller
de soi. Aussi sur ce que les humains
aimeraient faire pour revendication,
l’évolution doit aller d’elle-même. -
L'aveu le plus impraticable était
exprimé avec cela, l’aveu que
l’évolution doit aller de lui-même,
que l'humain serait attelé dans la
roue de l'histoire, qu'il doit
attendre que les forces économiques
historiques, par leur objectivité
séparée de l'humain, fassent naître de
leur propre chef ce qui devrait alors
devenir le salut des cercles les plus
larges du prolétariat.
Puis vint la catastrophe mondiale.
Elle a montré que tout discours sur
l’évolution allant de soi est
seulement venu de la paralysie de la
volonté humaine. La volonté du
prolétariat, qui était attelé dans la
fabrique, était attelée dans le
capitalisme désertifiant l'âme, était
en même temps paralysée par cet
attelage, elle n'osait pas se conduire
au modelage du monde, elle faisait
l’aveu : Nous aussi, nous devons être
sauvés, nous ne pouvons pas le
provoquer. - Elle se consolait ainsi,
par la confession de foi : " Le salut
nous sera apporté par le développement
objectif de ce salut. - C'est la
non-pratique de la vie et le grand
credo des plus larges masses
prolétariennes. Mais la grande
catastrophe mondiale a montré que
soudain, ce qu’on avait cru,
l'accumulation des moyens de
production ne conduisait pas à ce
qu'on attendait de l’évolution, mais
qu'elle mettait le prolétaire lui-même
sur ses pieds en tant qu'être humain
et exigeait de lui : agis maintenant !
Et cet : Agis maintenant ! Agis
humainement à partir de ta volonté
sociale ! – cela est suspendu
aujourd'hui comme un tableau brillant
alentour devant le prolétariat.
Si l'on ne passait pas par la vie en
dormant et si l'on n'était pas un
théoricien qui dit oui ou non aux
phrases qui lui viennent en vis-à-vis
dans une quelque vision du monde, mais
qui prend ce que les humains disent,
ce que les humains pensent, comme des
épanchements de quelque chose de
beaucoup plus profond, comme un
symptôme des événements qui se passent
au fond de la matière, alors on
pourrait se dire que les humains
naviguent dans le mépris de la
pratique, dans la paralysie de la
volonté pratique. Dans cet état
d'esprit, les grandes questions se
sont posées, auxquelles on ne peut
aujourd'hui répondre que si la
pratique de la vie se conforte à
passer dans la non-pratique. Dans
toutes nos conditions/rapports de vie,
repose une confusion contre nature de
droits, de travail et de ce qui doit
sous-tendre l'appel au façonnement
social dans sa vraie forme. Car,dans
ce qui est combattu aujourd'hui, il y
a beaucoup plus que dans ce que
s’amènent à la conscience ceux qui
mènent le combat. Oui, à chaque point
dans les événements de notre époque si
grave, on remarque le jeu du non
pratique. L'appel à la socialisation
parcourt les rangs les plus larges du
prolétariat, il s'exprime dans des
impulsions très spécifiques, il
s'exprime dans la demande quotidienne
immédiate après des conseils
d'entreprise.
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Si les conseils d'entreprise devaient
déployer une activité dans l'époque de
la socialisation, comme elle est
exigée en réalité, comme la conscience
d'époque l'exige bien qu’aussi encore
souvent inconsciemment, par les plus
larges cercles du prolétariat, là les
conseils d'entreprise doivent résulter
du sol autonome de la vie de
l'économie, qui est séparée de tout le
reste qui est vie politique,
spirituelle dans sa structure
intérieure. Avec ce qui est dit en
fait avec cela, que la compagnie des
conseils d'entreprise doit monter par
choix libre des personnes participant
à la vie de l'économie, afin que
puissent se donner des constitutions
pour l'avenir de la vie de l'économie,
avec l'essence de ce qui tire vers le
haut de profondes bases inconscientes
de l'âme et cherche après des actes -,
avec cela sont si peu familiers
ceux-là qui se nomment aujourd'hui des
praticiens, qu'une loi est projetée
sur les conseils d'entreprises,
laquelle dans tous ses points
particuliers atteint le contraire de
ce que les conseils d'entreprise
devraient devenir, laquelle dans tous
ses points particuliers provient de la
foi qu'on ne devrait pas aller
au-devant d'un nouvel avenir, mais
qu'on devrait pouvoir conserver ce qui
intérieurement est déjà décédé. Il n'y
a pas de symptôme plus clair pour la
non-pratique et l'utopique de notre
temps que l'apparition de ce projet de
loi étranger à la vie. N'est-ce pas
temps là que même ceux qui sinon
ailleurs ont trouvés leur pays natal
spirituel, doivent parler à partir de
leur devoir parce qu'ils voient
combien de choses utopiques le temps
fait aboutir, comment ce temps si
riche en routines de vie est
infiniment éloigné de toute véritable
pratique de vie ?
Nous avons à notre époque, des
impulsions bigarrées jetées comme des
dès les unes parmi les autres, qui
proviennent encore de temps originels
anciens, de cette époque où des masses
de peuples ont déferlées sur des
masses de peuples et ont construit des
dominations, on conquit le sol et sur
la base de la conquête du sol, ont
fondé des droits du sol, dont la
conséquence est alors devenue tout le
droit restant. Nous avons dans nos
concepts de droit et impulsions de
droit les représentations, statuts et
lois les plus anciens et originels, se
rattachant encore à la conquête du
sol. « Du droit, qui est né avec toi
», de celui-là n’est encore jamais la
question dans beaucoup de domaines
malheureusement. Cette époque a laissé
beaucoup derrière elle ; elle a laissé
tout ce qui se rattache au sol dans
l’économie de peuple. Le temps de
l’industrialisme est venu plus tard à
elle, il a conduit à ce que ce qui
sera aujourd’hui si agressivement
combattu dans les plus larges cercles,
au capitalisme.
Que signifie capitalisme ? Capitalisme
ne signifie rien d’autre que la
propriété privée des moyens de
production. Et ainsi se tiennent
vis-à-vis – cela se montre, quand on
est à s’efforcer d’embrasser du regard
l’économie de toute la terre civilisée
– ainsi, se tiennent vis-à-vis, d’un
côté ces conditions qui s’élèvent de
l’exploitation du sol dans le sens
d’une économie humaine de peuple, et
celles qui s’élèvent de la possession
des moyens de production et leur
utilisation au sens de cette économie
de peuple. Cela le moins d’humains le
voient, que jusque dans le plus petit,
jusque dans le cinq Pfennig/centime,
que je prends de mon porte-monnaie
(NDT En français dans le texte), pour
m’acheter un quelconque
d’insignifiant, joue la lutte
d’économie de peuple entre rapports de
sol/fonciers et rapports de moyens de
production. Notre économie entière de
peuple est une constante recherche
après la compensation entre les
rapports fonciers et les rapports de
moyens de production. Là-dedans nous
sommes contraints comme humains de
l’époque moderne avec tout notre
destin de vie sur tous les domaines de
vie. Ce qui en est ressorti, comment
les structures bourgeoises de société
se sont donné des vieilles structures
aristocratiques de société, cela on
peut le décrire avec ce que par ces
structures bourgeoises de société est
apparu le marché actuel, sur lequel
l'offre et la demande règnent de
manière anarchique. Sur le marché
apparaît le capital, qui aujourd’hui
va de main à main, de société en
société. Sous le principe d’offre et
de demande agit la force humaine de
travail, qui se tient dans le rapport
salarial, et circulent de réels biens,
prestations des humains.
Trois choses ont été jetées sur le
marché par l’ordre bourgeois de
société : le capital, le salaire et la
prestation, et sous l’influence de cet
ordre bourgeois de société le capital
est devenu le moyen de substitution
(Ersatzmittel) pour quelque chose, qui
jadis sous le vieil ordre
aristocratique du monde fut
apparemment quelque chose de tout
autre. Sous le vieil ordre
aristocratique du monde, qui reposait
sur la conquête du sol, tout ce qui
était échangé en prestation parmi les
humains était repoussé dans la sphère
de droit. On avait des taxes à fournir
au seigneur ; chaque travailleur avait
le droit de retenir tant et tant. Tout
cela était repoussé dans la sphère du
droit. On avait un droit de consommer
tant et tant soi-même, on avait une
obligation, parce que l’autre avait le
droit, de consommer tant et tant, de
ce que l’on produisait à son service.
Dans l’ordre ancien aristocratique, le
droit réglait, cela signifie le
privilège, le droit de classe réglait
ce qu’étaient les besoins humains.
Beaucoup de cela résonne en écho dans
notre époque et s’agite jusque dans la
pièce de cinq Pfennig, que je sors du
porte-monnaie, pour m’acheter une
quelque chose. Et dans ce son résonne
l’autre dedans, ce qui s’est introduit
à la place de cet ancien ordre de
droit. Dedans résonne, ce qui fait
marchandise le capital, le travail
humain et la prestation, réglée par
l’offre et demande, elle-même réglée
en cela par la rentabilité, par la
concurrence grossière, par le plus
aveugle égoïsme humain, sous
l’influence duquel chacun veut
acquérir autant qu’il peut extraire de
l’ordre sociétal. Et ainsi pénétra, à
la place des anciens droits, ce qui se
jouait par le pouvoir économique et la
contrainte économique. À la place des
privilégiés et des défavorisés
juridiquement des anciennes conditions
patriarcales de domination et de
servitudes, pénétra le rapport
économique de la bourgeoisie, se
fondant sur la lutte de concurrence,
sur la rentabilité, sur le rapport de
contrainte économique entre capital et
salaire, condition dans laquelle est
contraint l’échange de marchandises,
est contrainte toute formation de
prix, qui est dépendante de la lutte
égoïste entre le capital et le
salaire. Et aujourd’hui veut s’en
former vers dehors – c’est le plus
pratique, de voir cela -, comme plus
ou moins inconsciemment, mais dans de
nombreux cercles aujourd’hui déjà
consciemment, veut se former un nouvel
ordre de société, qui devrait être
fondé non plus sur des rapports de
contrainte, non plus sur le rapport
économique de contrainte, qui devrait
être fondé sur prestation et
contre-prestation dans leur échange
correct, qui devrait être fondé dans
cette relation sur une vraie manière
sociale de penser non égoïste à
l’intérieur de la société humaine. Et
seulement celui-là est aujourd’hui un
humain pratique, seulement celui-là ne
travaille pas contre ce qui doit quand
même venir, qui perçoit, comment de
toutes les profondeurs de l’âme
humaine résonne vers le haut l’appel :
à la place des anciens privilèges, à
la place de l’ancien système capital
et salaire doit entrer le système de
prestation.
Combien d’humains comprennent
aujourd’hui déjà toutes les
conséquences de cette grande, nouvelle
impulsion de vie non provoquée par un
arbitraire humain, mais prenant source
de l’évolution historique elle-même,
qui s’est donné un prélude si sanglant
dans la terrible guerre mondiale ?
Toujours encore on peut même entendre
parler de pensants en socialistes, qui
avec toutes les fibres de leur volonté
voudraient combattre le capitalisme, –
c’est un symptôme clair de notre temps
-, que le travailleur devrait recevoir
son juste salaire, le combat contre le
capitalisme devrait résider là-dedans.
Celui qui regarde dans les
conditions/rapports, celui-là sait
qu’il y aura du capital aussi
longtemps qu’il y aura du salaire. Car
dans le monde véritable se tiennent
toujours deux contraires l’un à côté
de l’autre : un pôle Nord et un pôle
Sud, un magnétisme du nord et un
magnétisme du sud ; le positif à le
négatif, le capital à le salaire dans
ses conséquences, et qui regarde dans
le fonctionnement du présent de
l’économie de peuple, celui-là sait,
comment doit être répondu à la
question : d’où sera payé le salaire ?
Le salaire sera payé du capital, et il
doit y avoir du capital aussi
longtemps que du capital devra être
payé du salaire. L’anticapitalisme a
seulement un sens, si en même temps on
sait, qu’avec le capital le système de
salaire doit lui-même disparaître, que
doit s’introduire la libre
sociétarisation des travailleurs des
mains et des travailleurs de l’esprit
dans l’ordre non capitalistique de
l’économie. Une libre sociétarisation,
par laquelle le travailleur des mains
est le libre compagnon du travailleur
de l’esprit, qui n’est plus
capitaliste, liquide le concept de
salaire, le rapport de salaire, et
avec le rapport de salaire le rapport
de capital. C’est pourquoi il peut
seulement être parlé ainsi sur le
capitalisme, comme c’est arrivé du
point de vue des exigences sociales du
présent, qui sont discutées dans mon
livre « Les fondements de la question
sociale dans les nécessités de vie du
présent et de l’avenir ».
Il doit être parti de la grande
vérité, comment nous nous trouvons
dedans dans les combats réciproques de
droits du sol et de droits des moyens
de production. Et il doit être montré,
que pour notre futur ordre économique
le sol n’est pas autre chose qu’un
moyen de production que le moyen de
production a la permission de prendre
en lui de la valeur de travail
seulement jusqu'à ce qu’il soit
terminé, qu’à partir de là il est en
possession de personne, qu’à partir de
là personne n’a en fait un droit
d’héritage dessus, qu’à partir de là
il passe dans la circulation de la
société, comme je l’ai décrit dans mon
livre. Alors, on parvient aussi
immédiatement sur ce que le sol est
dans ce rapport à partir du début, que
toute hypotècarisation du
sol/hypothèque sur le sol est une
aberration, que le sol et le moyen de
production terminé ne sont pas des
marchandises, mais doivent passer
d’humains à humains par d’autres
chemins que par échange contre des
marchandises. Cela se donne
immédiatement de la pratique de vie du
présent.
Que cela se donne à partir de la
pratique de vie du présent est
également évident pour la raison
suivante. Celui qui parvient seulement
à saisir cette vie selon des modèles,
des concepts de parti ou des pensées
abstraites ne voit pas
aujourd'hui dans cette vie avec des
yeux pratiques. Dans le présent, nous
avons pénétré dans un temps où
l'humain s'éveille à la conscience de
soi dans un sens complètement
différent de ce que c’était dans les
temps précédents. Seule une réticence
à l’observation des âmes peut
aujourd'hui rendre les humains
aveugles pour ce que depuis le milieu
du quinzième siècle, nous sommes
entrés dans une ère complètement
nouvelle en rapport à l’évolution de
l'âme humaine, dans l'âge dans lequel
l'âme humaine devient toujours plus
consciente et plus consciente. Cette
classe d'humains dont, du cerveau
inutilisé, résonne le cri :
Laissez-moi, en tant qu'âme, venir à
ma pleine conscience de l’humain ! -
c'est, même si cela vient au jour sous
certains symptômes peu sympathiques,
l'âme de prolétaire. Et le premier
appel après cet état de conscience de
soi dans un être-là digne de
l’humain, c'est celui : le capital n’a
pas la permission d’exercer sur moi
une contrainte économique injustifiée
par le biais du rapport de salaire.
Dans le salaire, le prolétaire actuel
voit ce contre quoi il a à se tourner
s’il veut accéder à la
conscience d'humanité qui est
simplement exigée par le temps dans
lequel nous entrons avec le présent.
Il incombe à ce temps de placer la
prestation en tant que telle dans le
processus d’économie de peuple.
Cette prestation pourra seulement être
placée dans ce processus quand, par
toutes les autres mesures, sera de
nouveau détaché de ce processus
d’économie de peuple, ce qui s’est lié
avec lui, à partir des anciens
rapports aristocratiques et des
anciens rapports bourgeois, quand
seront retirés du cycle de l’économie,
le droit étatique, les rapports
politiques, sera retirée la vie de
l’esprit, qui a vraiment été assez
longtemps asservie par l'État d'un
côté et par l'économie de l'autre
côté. C'est pourquoi l’aspiration à un
ordre social dans lequel la prestation
doit provoquer sa correcte
contre-prestation - dans lequel
l'humain doit travailler pour
l'humain, et non pas purement l'humain
pour soi -, est liée à la
tri-articulation de l'organisme social
en ces trois membres de ce qui
fusionné l’un avec l’autre avait des
intérêts tout à fait autres que des
intérêts généraux de l'humanité,
n'avait et ne pouvait avoir que des
intérêts de classe, de statuts/d’états
sociaux.
Des intérêts individuels, il se donne
alors ce qui s'oppose à vous comme les
intérêts globaux dans les affaires du
monde. Celui qui - comme je l'ai
remarqué au début de mes explications
d'aujourd'hui, qui étaient quelque peu
colorées personnellement -, a utilisé
sa vie à connaître les exigences de la
vie de tous les humains, sans être
influencé par les opinions des partis,
a également eu le regard un peu acéré
pour les rapports internationaux qui
sont provenus de l’amalgame de la vie
de l’économie, de la vie de droit ou
politique et de la vie spirituelle. Si
l'on n'a pas trop dormi sur ce qui
s'est passé, alors maintes choses,
dans ce devenu, sont un symptôme très
clair pour l'impossibilité de
l’amalgame des trois domaines de la
vie dans la vie internationale aussi.
Je vous rappelle à une chose. Lorsque
le Reich allemand a été fondé à partir
de la vie politique, Bismarck a répété
à plusieurs reprises la phrase :
ce Reich est politiquement saturé, ce
Reich n'a besoin d'aucune expansion. -
Cela a d'abord été pensé
politiquement, cela a été pensé à
partir des impulsions politiques à
partir desquelles le Reich a été
fondé. Puis, à mesure que les résidus,
le reste de ce mode de pensée
politique, qui était resté en retrait
chez les dirigeants, s'imbriquaient de
plus en plus avec ces conditions
politiques, les conditions économiques
sont passées au premier plan et ont
pris le dessus, à tel point que si à
une quelque personnalité donnant la
mesure - et j'ai souvent mis cela à
l'épreuve pendant cette guerre
mondiale - on demandait : À quoi
aspire-t-on en Allemagne à partir des
soubassements politiques ? – là-dessus
ne venait aucune réponse. Mais des
réponses ont été données très tôt par
des communautés particulières de
l’économie, c'est-à-dire que les
communautés de l’économie voulaient
décider sur des questions politiques.
On doit seulement être conscient de
ces choses dans le sens d'une façon
vraiment pratique de voir la vie.
Depuis des années, le problème
du chemin de fer de Bagdad ainsi
nommé jouait un rôle fatal, en ce que
s'étaient entremêlés les rapports
nationaux, c'est-à-dire
spirituels-culturels, les rapports
économiques et rapports
politico-internationaux de droit .
Cela était participant sous les causes
qui ont conduit à l'incendie mondial.
Depuis des années, le vrai praticien
de la vie, le vrai observateur de la
vie, a pu voir comment toujours de
nouveau les rapports économiques,
politiques, culturels et politiques se
sont emmêlés en une pelote et se
gênaient dans le problème du chemin de
fer de Bagdad. Comment on a vu monter
ce qui a commencé politiquement avec
les jeunes Turcs qui se sont fixés à
Constantinople, qui ont mis le système
politique du libéralisme à la place de
l'ancien système conservateur turc.
Là, nous avions d'abord eu des points
de vue politiques. Ils se sont
mélangés avec de purs points de vue
économiques dans le problème du chemin
de fer du Sandzak et le problème des
Dardanelles. Avec cela vinrent les
rapports culturels de la question
slave, des rapports spirituels
nationaux culturels. Rien n'avait
travaillé par avance pour intégrer ces
domaines de la vie s’induisant en
erreur dans la vie internationale de
l'époque moderne, dans une structure
internationale telle qu'ils ne se
perturbent pas les uns les autres,
mais qu'au contraire, ils auraient pu
œuvrer en compensation les uns sur les
autres. Celui qui, à partir de la
nationalité particulière, a orienté le
coup d’œil sur l'international avec
une réelle expérience de vie a vu le
terrible crépuscule des peuples
européens sortir de cette combinaison
des trois domaines de la vie dans
toutes les grandes questions de
politique mondiale des temps modernes.
À lui se posait sur l’âme comme un
cauchemar : quand envisagera-t-on une
fois que, de la source de la véritable
manière sociale de penser de peuple,
doit provenir l’articulation/le
membrement de ce qui, non
membré/articulé, conduit l'humanité
dans des crises et dans le malheur ?
Notre diplomatie était non-pratique,
était utopie, était idéologie. Quel
miracle qu’aussi de ce côté, ce qui
doit lui être reproché soit considéré
comme utopie, comme idéologie,
comme pur idéalisme ! Cela a
finalement fait remonter des rapports
vis-à-vis desquelles on se dit et se
redit dans le présent : va-t-on enfin
se ressaisir pour la gravité du temps,
va-t-on enfin voir que la pire des
utopies dans le présent est celle qui
ne peut pas voir qu'il s'agit de
grands règlements de comptes et non de
petits ? Et que l'on pèche contre
l'esprit de ce temps, quant à partir
de ce qu'on comprend justement encore
d’un quelque angle, quand de ce point
de vue ce qu’on doit évidemment
appeler d'expérience de la vie, de
bonne volonté à faire l'expérience de
la vie, quand on appelle cela non
pratique, quand on l'on appelle pur
idéalisme ?
Quand pourra-t-on se relever à voir
enfin dans cet idéalisme la vraie
pratique de la vie ? Quand voudra-t-on
voir qu'il s’agit aujourd'hui de ne
pas dire : je ne comprends pas
ça, mais de ressentir à partir du fond
de la vie, quand quelque part on ne
parle pas de grise théorie, mais
d'observation fidèle à partir de cette
vie elle-même ? Sinon, nous ferrons
toujours l’expérience pour le malheur
du temps, que sur ce domaine social se
répète ce qu’est la caractéristique de
l’authentique petit-bourge et du règne
des Philistins. Lorsque le premier
chemin de fer allemand devait être
construit, là on a demandé à un
collège de médecine, c'est-à-dire des
gens pratiques, des commissions, si on
devait construire un chemin de fer.
Mais ils ont dit qu’on ne devrait pas
construire de chemin de fer, parce que
si les gens devaient y monter, cela
serait nocif pour leur santé, ou si
des humains se trouvait déjà,
tels qu’ils voudraient y voyager,
alors au moins un haut mur de planches
devrait être érigé à gauche et à
droite du chemin de fer, afin que les
humains auprès desquels il passe ne
subissent pas une commotion cérébrale
à cause du mouvement rapide. -
Aujourd'hui aussi, les humains ont
peur du mouvement social qui mugit en
passant. Ils aimeraient ériger de
hauts murs de bois parce qu'ils ont
peur d'avoir une commotion cérébrale.
Malheur aux faibles qui aimeraient
ériger de tels murs de planches, qui
ont peur de la réalité qui pourrait
leur amener une commotion du cerveau.
C'est pourquoi l'observation du temps
suggère toujours de parler toujours de
nouveau ainsi que ce parler soit
conscient de ce qu’aujourd'hui on
parle dans la tempête. Même si cette
tempête aimerait encore encore
imperceptible pour beaucoup, elle est
là. Qu'elle devienne perceptible par
le plus grand nombre d’humains
possible, par un nombre suffisamment
important, avant qu'il ne soit trop
tard.
Mots de conclusion après la
discussion
PRÉSIDENT : Très chers présents, par
vos applaudissements tempétueux vous
avez exprimé votre remerciement pour
les explications des chers orateurs.
Je vous place désormais les
interventions d'aujourd'hui, la
question de la tri-articulation de
l'organisme social et en particulier,
l’appel que vous avez reçu, à
discussion et je vous prie de me faire
passer les noms des orateurs sur des
morceaux de papier.
J’ai peut-être la permission de
remarquer que les appels qui ont été
distribués aujourd'hui l'ont été par
la Fédération pour la tri-articulation
de l'organisme social. C'est la
Fédération qui est responsable, qui a
signé. Il en va de même pour l'appel
de ce soir.
Des discours de trois orateurs
suivirent.
DR. STEINER : Très chers
présents. Après tout ce qui a été dit
par mes distingués orateurs de
discussion, je n'ai naturellement pas
grand-chose à ajouter ce soir. Je
n’aimerais pas corriger, mais juste
pour qu'il n'y ait pas de malentendu,
que lorsque j'ai dit "capitulation
devant l'utopie de Wilson", je ne
pensais rien d'autre que ce que
l'orateur, Monsieur S., a dit
lui-même. J’ai seulement voulu
souligner ce qui est important, et
cela consiste d’après mon opinion que
c'est dans cette proposition
occidentale, en termes de contenu,
comme je l'ai dit, que nous avons
devant nous une utopie. L'utopie a, je
pense, déjà été suffisamment démontrée
aujourd'hui. Une utopie est ce qui
parle de belles paroles et des paroles
idéales qui n'ont pas de base pour
leur réalisation. En ce sens, tout ce
qui figurait dans ces "Quatorze
points", dans la mesure où c’était
censé amener des états/contextes
idéaux, était utopique. Je pense tout
comme le cher orateur, mais qu'il y a
quelque chose de tout à fait différent
derrière cela, et je l'ai exprimé dans
mon exposé : il y a un intérêt
occidental très réel derrière cela.
Nous avons donc affaire à une utopie
qui dissimule habilement une
non-utopie, un intérêt bien réel. Et
parce qu'en octobre 1918, en
Allemagne, on a aussi succombé à cette
utopie, je voulais exprimer qu’en ces
jours, on a cru - enfin, du moins on
l’a cru dans certains cercles - que
ces points ne sont pas une utopie,
mais quelque chose qui devrait être
pris comme une non-utopie. J'aimerais
savoir pourquoi, sinon, nous nous
serions dans une certaine mesure
livrés à cette utopie. En tout cas, on
n'a pas dit que nous faisons appel aux
intérêts égoïstes très réels qui se
tiennent derrière les quatorze points
et que nous livrons à ceux-ci, mais on
a dit que nous nous abandonnons aux
quatorze points et que nous appelons à
leur réalisation. Je pense donc que
dans ce qui est réellement venu au
jour, la véritable capitulation devant
une véritable utopie est absolument à
ressentir. Je suis évidemment d’une
même opinion que l'honorable orateur
que derrière cette utopie se tenait
tout à fait autre chose. Je pense
aussi que ce que j'ai dit dans mon
exposé est tout à fait conforme à ce
qu'il a dit lui-même.
04330233243198331051919 suite
Si je devais dire quelques mots sur la
question soulevée des conseils
d'entreprise, ainsi j'indique vers la
courte remarque que j'ai déjà faite
dans la conférence que la compagnie
des conseils d'entreprise doit
provenir du pur corps de l’économie
ainsi que simplement dans les
entreprises, les conseils d'entreprise
doivent tout d'abord être mis sur
pieds à partir de personnalité
travaillant spirituellement ou
manuellement, par sinon rien d’autre
que de la pure confiance fondée dans
le travail en commun. Alors, les
conseils d'entreprise sont là qui ont
la confiance de leurs collaborateurs
dans les entreprises. Là-dedans réside
justement le non pratique de ce projet
de loi sur les conseils d'entreprise,
qui est véritablement éloignée de
toute socialisation. Le vraiment
pratique consistera en ce que de ses
conseils d'entreprises apparaissent
les institutions interentreprises qui
doivent apparaître par ce que les
conseils d'entreprise qui sont choisis
(NDT ou élus, mais R. Steiner dit
ailleurs que le vote n'est pas
forcément ce qui fait une relation de
confiance) des entreprises
particulières forment une compagnie de
conseils d'entreprises par-dessus un
système économique fermé et eux-mêmes
en une sorte de rassemblement originel
se donnent premièrement une
constitution, indiquent en plus de
cela les lignes directrices sur
comment alors les conseils
d'entreprises particulières ont à
nouveau à agir dans les entreprises de
l'administration commune de la
compagnie des conseils d'entreprise. À
partir des forces de la vie de
l'économie elle-même, de la vie de
l'économie placée sur elle-même, doit
provenir ce qui devrait marcher à
partir de soubassements humains
sociaux, pas de bureaucratiques
maximes de gouvernement étrangères à
la vie, devraient marcher aujourd'hui–
maintenant, on le nomme ainsi «
marcher »dans la langue de
fonctionnaire, bien que ce marcher
semble encore actuellement bien peu
semblable au vieux marcher militaire,
semble plus tôt un gigoter ou peut
être un se-cacher.
Ce qui a été présenté dans les
domaines les plus divers par les
distingués orateurs m'amène à ajouter
à ce que je viens de dire qu’au cours
de l'évolution historique des temps
modernes, nous sommes entrés dans
l'ère qui nous a fixé la grande tâche
de réunir les humains faisant des
prestations spirituelles et manuelles,
lesquels peuvent utiliser leurs
prestations ainsi qu'ils arrivent à
leurs droits dans toute la communauté
sociale dans laquelle ils se tiennent.
Pour cela, il est nécessaire que, nous
devons prendre profondément au sérieux
la grande exigence du temps, pour
arriver vraiment enfin à appeler les
humains à se mettre d’accord d’humain
à humain sur les domaines économique,
juridique et spirituel.
Que ces trois domaines vis-à-vis de la
véritable pratique de vie œuvrent le
plus avantageusement de la séparation,
cela se montre là où aujourd'hui
l'humain doit les laisser œuvrer
ensemble à partir de sources très
différentes, dans la famille isolée.
Oui, qu’on pense ce qui arriverait
d’une famille isolée d'aujourd'hui si
les vies juridique, spirituelle et
économique étaient jetées ensemble de
façon chaotique, tels des dés. Pour
l'avenir, et même pour le
présent déjà, nous devons être
capables d'appliquer aux grandes
conditions sociales ce qui va de soi
dans la famille. Là, le coup d’œil
s’égare, là nous ne voyons alors pas
la forêt malgré les arbres : quand on
parle de la tri-articulation de
l'organisme social, on nous accuse de
vouloir le diviser/l’éclater en trois
parties, alors que tout pourrait
seulement vivre dans une unité. C'est
tout de suite pour rendre cette unité
vraiment vivante que l'organisme
social doit être placé sur ses trois
bases correctes. Je ne veux pas
découper le canasson de façon peu
pratique ; je veux seulement que ceux
qui disent que seul le canasson qui a
une jambe, et non quatre, est
uniforme, reviennent à la raison.
Ainsi m’arrivent ceux qui prétendent
qu’il veut couper l'organisme social
en trois parties, celui qui veut le
tri-articuler. Non, je veux fondé
l'unité de l'organisme social afin que
cet organisme social puisse se tenir
sur ses trois jambes saines, la
légale, la spirituelle, l'économique.
Mais aujourd'hui, quand on parle du
canasson à quatre pattes, on nous
décrie déjà comme utopiste, et les
praticiens sont aujourd'hui ceux qui
prétendent qu'un vrai canasson n'est
un canasson unifié que s'il se tient
sur une seule patte. Aujourd'hui, nous
avons besoin de mettre beaucoup de
choses qui se tiennent sur un pied sur
leur nombre sain de pieds. Oui, nous
avons même besoin de placer maintes
choses qui se tiennent sur la tête par
les utopistes, sur leurs pieds
corrects.
|
Die Versammlung
wird durch den Vorsitzenden, Herrn
Dr. Unger, mit folgenden Worten
eröffnet:
Sehr verehrte Anwesende! Ich eröffne
im Auftrage des Arbeitsausschusses
des Bundes für Dreigliederung des
sozialen Organismus die heutige
Versammlung. Vielleicht gestatten
Sie mir, wenige Worte zu dem Aufruf
zu sagen, den Sie auf Ihren Plätzen
gefunden haben. Diejenigen der
verehrten Anwesenden, die auch
gestern unserer Veranstaltung
beigewohnt haben, haben gehört, daß
es sich im gegenwärtigen Augenblick
darum handelt, in starker Weise die
Impulse zur Dreigliederung des
sozialen Organismus zur Auswirkung
zu bringen. Nachdem nun vorzugsweise
die Emanzipation des
Wirtschaftslebens aus dem
Einheitsstaate heraus besonders
betrieben wird, müssen wir uns im
Sinne der Ausführungen des Herrn Dr.
Steiner darüber klar sein, daß diese
Emanzipation des Wirtschaftslebens
nur dann für die Gesundung des
sozialen Organismus eine Bedeutung
haben kann, wenn zugleich aus dem
Einheitsstaate heraus gelöst wird
der geistige Organismus, das
geistige Glied des sozialen
Organismus. Hierzu sind die starken
Impulse notwendig, die in jeder
einzelnen Menschenseele lebendig
sein sollten als die Impulse der
Freiheit. Diese Impulse sind
notwendig zur eigensten Initiative,
daß das Geistesleben auf seine
eigenen Füße gestellt werden kann.
Dazu ist notwendig ein
revolutionärer Impuls für das
Geistesleben, zur Sozialisierung des
Geisteslebens, daß in Wahrheit alle
Kreise teilnehmen können und
teilnehmen wollen an dem unbedingt
notwendigen völligen Neuaufbau des
Geisteslebens. Im Anschluß an
dasjenige, was zur Fragebeantwortung
des gestrigen Abends über diesen
Punkt gesagt worden ist von Herrn
Dr. Steiner zur sofortigen Gründung
eines Kulturrates, haben wir uns
erlaubt, Ihnen dieses Flugblatt
vorzulegen. Es ist von gestern auf
heute entstanden, und ich will nur
in wenigen Worten zusammenfassen,
was eben der Impuls des gestrigen
Abends war. Sie finden an dem
Flugblatt eine Beitrittserklärung,
und wir rechnen damit auf
Persönlichkeiten, die in eigener
Initiative den Willen entwickeln,
eine Neubegründung des Geisteslebens
in Angriff zu nehmen. Wir bitten,
von dieser Beitrittserklärung
Gebrauch zu machen und den Abriß,
auf dem Name, Beruf, Wohnung und Art
der Mitarbeit angegeben werden
sollen, denjenigen Persönlichkeiten
zu übergeben, die im Laufe des
heutigen Abends, letzten Endes aber
am Saalausgange bereit sein werden,
diese Beitrittserklärungen
entgegenzunehmen. Gestatten Sie mir,
noch darauf hinzuweisen, daß auf der
Rückseite der heutigen
Eintrittskarte eine Erklärung steht
zu den Vorschlägen des Herrn Dr.
Steiner, und daß insbesondere die
Mitarbeit und die Werbearbeit für
die Dreigliederung aufgenommen
werden möge. Wir bitten, auch von
diesen Karten Gebrauch zu machen,
insbesondere von seiten solcher
Persönlichkeiten, die noch nicht den
Entschluß fassen konnten, dem Bunde
für Dreigliederung des sozialen
Organismus beizutreten. Ich werde
mir erlauben, zum Schlusse des
heutigen Abends noch einmal darauf
hinzuweisen, daß die Karte sowohl
wie der Abriß des Aufrufs am Ausgang
abgegeben werden können.
Nun darf ich wohl Herrn Dr. Steiner,
den Redner des heutigen Abends,
bitten, das Wort zu nehmen.
DR. STEINER: Meine sehr verehrten
Anwesenden! Wenn man heute so redet,
wie es aus jener Gesinnung heraus
geschehen muß, die zugrunde lag und
liegt dem Impuls zur Dreigliederung
des sozialen Organismus, dann weiß
man, weil man mit warmer Seele
verfolgt haben muß die Ereignisse
der Gegenwart, daß man in den Sturm
hinein redet. Wenn auch dieser Sturm
heute für viele Menschen noch
unwahrnehmbar ist, dieser Sturm ist
dennoch da; und es darf in einem
gewissen Sinne mit großer
Verwunderung erfüllen, wenn, wie es
geschehen ist, aus der Unbewußtheit
über diesen Sturm heraus dann die
Antwort ertönt, man habe es zu tun
mit einer Ideologie, mit einer
Utopie. Aus den Zeitereignissen
heraus wird dasjenige geholt sein,
was sich am heutigen Abend befassen
will mit der Zurückweisung dieses
Gedankens, daß man es beim Impuls
für den dreigliedrigen sozialen
Organismus mit unpraktischem
Idealismus, mit Utopie oder aber mit
irgendeiner Ideologie zu tun habe.
Da dieser Aufruf, wie ja
selbstverständlich ist, zunächst von
einer persönlichen Erfahrung her
kommt, so werden Sie verzeihen, wenn
das Erstaunen, in das man geraten
kann gegenüber dem Vorwurf der
Ideologie und der Utopie, zu einer
ganz kurzen einleitenden Betrachtung
führt, welche vielleicht persönlich
befunden werden kann. Allein, es ist
doch nur allzu wahr, daß heute alles
Persönliche, das sich nicht darauf
beschränkt, sich in sich selber
einzukapseln, das versteht, mit der
Menschheit zu leben, durch den Ernst
der Zeitereignisse zugleich ein sehr
Allgemein-Menschliches sein kann und
vielleicht gerade symptomatisch sein
kann für das Allgemein-Menschliche
in der heute so ernsten Gegenwart
und gegenüber der zweifellos noch
viel ernsteren Zukunft.
Zuerst war es im Aufruf «An das
deutsche Volk und an die
Kulturwelt», wo in der Art, wie es
jetzt gemeint ist vom Bund für
soziale Dreigliederung, von dieser
sozialen Dreigliederung gesprochen
wurde, und dann in meinem Buche «Die
Kernpunkte der sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart
und Zukunft». — Diese Dinge, sie
sind nicht ohne Grund durch einen
Mann angeregt, der sie erst anregen
wollte und anregen konnte am Ende
seines sechsten Lebensjahrzehnts.
Sie sind durchaus nicht aus
irgendwelchen ausgedachten oder
ausgeklügelten Forderungen heraus
entstanden. Sie sind heraus
entstanden aus dem vollen Leben und
seiner Beobachtung, und sie wären
vielleicht auch heute noch nicht vor
die Öffentlichkeit getreten, wenn
derjenige, der sie der
Öffentlichkeit vorgeführt hat, nicht
aus den Zeitereignissen heraus zu
der Überzeugung gekommen wäre, es
geschieht heute in dieser ernsten
Zeit so viel Unpraktisches, es
dringt in die Menschenköpfe so viel
Ideologisches und Utopistisches ein,
daß derjenige, welcher dem etwas
Praktisches entgegenzusetzen hat,
einfach die heilige Verpflichtung
hat, von dieser Lebenspraxis zu
sprechen. Und doch — das Echo tönt:
Utopie, Ideologie, unpraktischer
Idealismus!
Also, verzeihen Sie ein paar
persönliche Bemerkungen zur
Einleitung. Nicht habe ich aus
irgendeinem persönlichen Reiz heraus
den Drang gefühlt, mit dieser Sache
aufzutreten, nachdem ich mich
jahrzehntelang bemüht hatte, auf dem
einen Gebiet, das in Betracht kommt,
dem geistigen, was von mir geschehen
konnte, zu tun, um dieses eine
Gebiet, nachdem es meiner Meinung
nach von unserer Zeitkultur auf den
Kopf gestellt worden ist, wiederum
auf die Beine zu stellen. Nachdem
ich mich bemüht hatte, in dem, was
ich Geisteswissenschaft nenne, durch
Jahrzehnte hindurch zu arbeiten, bin
ich wahrhaftig nicht aus
persönlichem Reiz heraus zu einer
Erweiterung über die beiden anderen
Gebiete gedrungen, sondern aus der
Notwendigkeit heraus, welche die
heutige Zeit dem Menschen auferlegt.
Das stand drohend als die große
Kultursorge vor Jahrzehnten vor mir,
daß unser Geistesleben, während es
auf der einen Seite gerade durch
seine besondere Art auf dem Gebiete
der Naturwissenschaft die größten
Triumphe feiern mußte, nicht fähig
ist, das wirkliche menschliche Leben
zu ergreifen, dieses Leben, das über
das hinausgeht, was allein aus der
Natur heraus wächst. Daß dieses
Geistesleben daher auch unfähig
bleiben müsse — das stand als eine
drohende Kultursorge vor meinem
Geistesauge — für die Erfassung des
großen sozialen Problems, das der
Menschheit gerade in der Gegenwart
auferlegt ist. Denn das soziale
Problem ist letzten Endes ein
geistiges. Niemand ist imstande, es
in seiner Wahrheit zu erfassen, der
es nicht aus dem Geiste heraus
erfassen kann. Da, im Erfassen des
Geistigen, fühlte ich zunächst meine
Heimat, die Heimat, in der ich auch
nicht gehört wurde in einer solchen
Weise, wie ich gern gehört worden
wäre, so daß übergegangen wäre das,
was bloßes Wort war, in die Tat, in
die Umgestaltung jenes
Geisteslebens, das nicht mehr fähig
war, das menschliche Leben wirklich
zu durchdringen. Dennoch, ich wäre
gern auf diesem Boden stehen
geblieben, wenn nicht aus den
Ereignissen der letzten Jahre
diejenigen Dinge herausgewachsen
wären, die so sehr gezeigt haben,
wie die Menschheit Utopien und
Ideologien nachjagt und nicht dazu
kommt, das allernächste Praktische
anders als aus grauer Theorie oder
Parteidoktrinen heraus zu fassen.
Mitten im Kriegsgewühl, als ich die
Zeit gekommen glaubte, wo man meinen
durfte, die Menschheit beginne jetzt
einzusehen, daß eine weitere
Fortsetzung der kriegerischen
Ereignisse Ost- und Mitteleuropa in
den Ruin hineinführen müsse, da
zeichnete ich zum ersten Male auf,
was jetzt herausgekommen ist als der
Entwurf für einen Plan des
dreigegliederten sozialen
Organismus. Denn ich sah während
dieser kriegerischen Ereignisse
heraufkommen eine furchtbare Utopie,
eine Utopie, welche leider durch die
besonderen Verhältnisse der Zeit
sehr real wirkte. Sie konnte sehr
real wirken, weil sie zwei
Eigenschaften hatte. Sie war in
alledem, was ihren Inhalt bildet,
eine reine Utopie, und sie war durch
die Begleitumstände etwas, was aus
dem Interesse von Menschengruppen
heraus in die Welt gesetzt wurde und
was geeignet war, die Menschen, die
sich für praktisch halten, dabei
aber allen möglichen Utopien
nachlaufen —, diese Menschen darüber
hinwegzutäuschen, wie aus bloßen und
in diesem Falle sogar
wirtschaftlichen menschlichen
Interessen heraus diese Utopie
entstanden ist. Sehen konnte man,
wie diese Utopie aufstieg an dem
Kulturhorizont der Gegenwart. Sehen
konnte man, wie diese Utopie in der
westlichen Welt nicht nur so wirkte
auf die Menschen, daß sie diese
Menschen in Stimmungen versetzte,
sondern wie diese Utopie — weil sie
zusammentraf mit recht realen
Interessen, die aber nicht in ihr,
in ihrem Inhalt zum Ausdruck kamen
—, wie diese Utopie auch Heere auf
die Beine bringen konnte und Schiffe
über die Meere trieb. Und immer
größer und größer wurde in
westlichen Ländern die
Anhängerschaft für diese Utopie.
Diese Utopie nahm zuletzt die
Gestalt der sogenannten «Vierzehn
Punkte» des Woodrow Wilson an. In
Deutschland hatte es damals keinen
Zweck, in der Schweiz, wo es während
des Krieges notwendig war, nach
dieser Richtung hin die Wahrheit zu
sprechen, habe ich immer wieder auf
der einen Seite den utopistischen
Charakter und auf der anderen Seite
den aus rein westlichen
Wirtschaftsverhältnissen
hervorgehenden wirtschaftlichen
Charakter dieses sogenannten
Wilson-Programms hervorgehoben.
Diese Utopie hat so stark gewirkt,
daß im Herbst 1918 nicht nur auf der
Seite der Entente die Anhängerschaft
für diese Utopie umfassend war,
sondern daß zu der militärischen
deutschen Kapitulation die
Kapitulation des Geistes, die
Kapitulation vor der Wilsonschen
Utopie durch den Mann hinzugefügt
worden ist, auf den wie auf eine
letzte Hoffnung das deutsche Volk in
seinen Schicksalstagen hingeblickt
hat. Als diese Weltutopie noch nicht
zu den sogenannten «Vierzehn
Punkten» geformt, sondern erst im
Aufgehen begriffen war, da versuchte
ich niederzuschreiben, was als
mitteleuropäische Wirklichkeit hätte
entgegengesetzt werden müssen dieser
Weltutopie. Bei niemand von denen,
die die Sache hätten hören müssen,
konnte man Verständnis finden für
das, was durch seinen praktischen
Charakter eine Weltutopie bekämpfen
sollte.
Damals fand man es zum Beispiel sehr
praktisch, in die Welt hinauszurufen
das Wort: Herrschen muß unter den
Menschen Macht und Recht. Das sind
Staatsmänner, welche es nur bis zu
den grauen Definitionen von «Macht»
und «Recht» bringen, die aber nicht
dahin kommen können, etwas
Konkretes, etwas Wirkliches auch
wirklich anzufassen. Nimmer kommen
wir aus Wirrnis und Chaos heraus,
ehe wir nicht fähig werden, etwas
wirklich Praktisches praktisch
anzufassen.
Ich sagte, ich
wollte nicht und konnte
gewissermaßen auch nicht vor dem
Ablauf meines sechsten
Lebensjahrzehnts diese Sache vor die
Öffentlichkeit bringen. Denn diese
Sache blickt zurück auf das, was ich
selbst erlebt hatte als
Proletarierkind unter Proletariern,
wo mir klar wurde, was aus den
Seelen und aus der Resonanz der
Wirtschaftserfahrungen und
Wirtschaftserlebnisse des heutigen,
das heißt des damaligen
Proletariertums in den sechziger und
siebziger Jahren des neunzehnten
Jahrhunderts herauftönte. Ich lernte
das, was man heute Klassenkämpfe
nennt, dadurch kennen, daß mir das
Schicksal reichlich Gelegenheit gab,
die Klassen selbst kennenzulernen.
Ich lernte kennen das Proletariertum
als Mitglied dieses Proletariertums.
Ich lernte später alle Regungen des
Bürgertums kennen mit seiner
Kurzsichtigkeit gegenüber den
wirklichen praktischen Forderungen
der Zeit, mit seiner
Eingeschnürtheit in seine besonderen
Verhältnisse, mit seiner
Uninteressiertheit an all
demjenigen, was über diese
besonderen Verhältnisse hinausgeht.
Ich lernte auch diejenige Klasse von
Menschen aus unmittelbarem
Lebensverkehr kennen, die heute die
hohe Politik macht, und auf diese
Weise stellte sich mir vor das
Seelenauge, was in der Zeit lebt:
der Kampf zwischen den einzelnen
Menschenklassen. Nahegetreten sind
mir Bedürfnisse, Erfahrungen und
Lebensschicksale all derjenigen
Klassen, von denen heute gesprochen
werden muß, weil die große
Abrechnung mit Bezug auf die
Klassenunterschiede beginnt. Fern
bleiben mußte mir durch die
Verhältnisse nur eins. Das ist mir
auch gründlich ferngeblieben. Fern
bleiben mußte mir durch die
Verhältnisse jede Mitarbeiterschaft
mit irgend einer einzelnen Partei.
Niemals gehörte ich in meinem Leben
irgend einer Partei an. Mit
unzähligen Parteimännern habe ich
verkehrt, unzählige Parteischablonen
und Parteimeinungen lernte ich
kennen. Niemals gehörte ich einer
Partei an. In Österreich, wo ich
meine Jugend zubrachte, konnte ich
weder wählen noch gewählt werden,
aus dem einfachen Grunde, weil
dazumal solche Menschen nicht wählen
durften und nicht gewählt werden
konnten, die nicht ein bis zu einer
gewissen Höhe gehendes jährliches
Einkommen hatten. Später war ich
niemals an einem Orte, wo mir die
Möglichkeit gegeben worden wäre, an
die Wahlurne heranzutreten, aus dem
einfachen Grunde, weil ich bei
meinem Durchgehen durch zwei andere
Länder niemals in diesen Ländern
heimatberechtigt geworden bin.
Parteiverhältnisse, Parteischablonen
wirken nicht mit in demjenigen, was
heute als der Impuls für den
dreigliedrigen sozialen Organismus
vor die Welt tritt. Das allein wirkt
mit, was man sich in einem Leben,
das man dazu benützt hat, aneignen
kann über die Bedürfnisse, die
Forderungen, die sonstigen
Verhältnisse aller in den
verschiedenen Klassen
nebeneinanderstehenden Menschen.
Wenn dann aus solchen Untergründen
heraus heute ein praktischer
Lebensweg gezeichnet wird, dann hört
man diesem praktischen Lebenswege
gegenüber, er sei eine Utopie, er
sei eine Ideologie. Für mich ist
dies ein Kultursymptom, daß heute
gerade das, was alles Utopistische
bekämpft, für eine Utopie gehalten
werden kann von den mancherlei
Utopisten, die in Parteien oder an
sonstigen Stellen der Menschheit
stehen. Ich darf sagen, von den
Bedürfnissen des Gewürzkrämers, von
den Bedürfnissen des Tagelöhners an
bis zu den Bedürfnissen derjenigen
hin, die als Großkapitalisten,
derjenigen, die, es gibt solche
Leute auch, als Diplomaten in den
letzten Jahrzehnten an den
Weltgeschicken Anteil gehabt haben,
ist alles eingeflossen in dasjenige,
was in dem Aufruf selbstverständlich
zunächst in ein paar Sätze
zusammengefaßt werden mußte.
Eingeflossen ist auch das, was von
den Erfahrungen des
Volksschullehrers bis hinauf zu den
Erfahrungen des dem Hochschulwesen
Angehörigen heute in die
Lebenspraxis einfließen kann.
Dadurch allein scheint und schien es
mir möglich, einen Ausgangspunkt zu
gewinnen für das, was uns heute als
die große soziale Aufgabe der
Gegenwart gestellt ist.
Diese soziale Aufgabe der Gegenwart,
worin drückt sie sich denn aus? In
dem, was in sein kleines
Handbüchlein mit kaum abschleifendem
Stift der Gewürzkrämer einzeichnet
als seine Einnahmen und Ausgaben bis
hinauf zu demjenigen, was als
geistiger Impuls einfließen soll, um
der Menschheit eine Richtung und ein
Ziel zu geben. In alledem liegen
heute große, umfassende Aufgaben,
ohne deren Berücksichtigung nichts
angefaßt werden kann vom Kleinsten
bis zum Größten hin in bezug auf
das, was uns als soziale Aufgabe
obliegt.
Ich sprach vorhin von, ja, nennen
Sie es Umwälzung, nennen Sie es
Reform des Geisteswesens. Das
betrachtete ich als meine
eigentliche Heimat, und ich sagte:
Da stand mir als eine große
Kultursorge vor Augen, daß dieses
Geistesleben, wie es sich reaktionär
und konservativ in unsere Zeit
hineingeschlichen hat, geeignet ist,
große Naturerkenntnisse zu
begründen, daß es aber ganz
unfruchtbar bleiben muß für eine
wirkliche Erfassung des sozialen
Wesens, für eine wirkliche Erzeugung
eines sozialen Wollens. Das ist
heute, man möchte sagen, mit Händen
zu greifen.
Schauen wir hin, was erzeugt worden
ist durch das Unvermögen, die
Geisteskraft auszudehnen auf das
soziale Wollen. Als in den letzten
drei bis vier Jahrhunderten, in
denen die Menschheit angefangen hat,
aus früher instinktiven
patriarchalischen Zuständen
herausgehend, nachzudenken über
Volkswirtschaft, da kamen zuerst
allerlei Anschauungen herauf, wie
man die Volkswirtschaft gestalten
müsse, Anschauungen, über die ich
Ihnen heute nicht zu sprechen habe,
die auch überholt sind. Sie liefen
aber zuletzt aus in dasjenige, was
auf der einen Seite aus dem Geist
und der Gesinnung der
Universitätswissenschaft heraus zur
Volkswirtschaftslehre sich gestaltet
hat, was aber nichts anderes ist,
als der Niederschlag bürgerlicher
Anschauungen über die
Volkswirtschaft. Und sie
kristallisierten sich auf der
anderen Seite zu dem, was am
klarsten, am stärksten, am
umfassendsten in dem Marxismus zum
Ausdruck gekommen ist, in der
sozialen Anschauung von Karl Marx,
was aber nichts anderes ist als das
Spiegelbild derjenigen Impulse, aus
denen heraus das Proletariat
Volkswirtschaft getrieben wissen
will.
Was sind die charakteristischen Züge
dieser beiden Strömungen? Weisen wir
auf sie hin, so weisen wir zu
gleicher Zeit auf dasjenige hin, was
in der Gegenwart nicht praktisch,
sondern das Gegenteil aller Praxis,
was Ideologie ist. Die
Universitätswissenschaft, sie hat es
zuletzt zu nichts anderem gebracht
als dazu, überhaupt alles soziale
Wollen großen Stils wie etwas
Unmögliches anzuschauen, und kleine
sozialreformatorische Maßnahmen für
große Taten zu halten. Im übrigen
hat sich diese
Universitäts-Nationalökonomie für
impotent erklärt, irgend etwas
anderes zu tun als das, was schon in
der Volkswirtschaft spielt, zu
registrieren oder, wie man auch
sagen kann, um sich in der Sprache
dieser Wissenschaft selber
auszudrücken, historisch und
statistisch zu erfassen. Durch diese
historische und statistische
Erfassung kam nichts anderes heraus
als eine vollständige Lähmung alles
sozialen Wollens. Man nahm, was in
der Gesellschaft lebt, historisch
auf, das heißt man verzeichnete, was
geschah. Man nahm es statistisch
auf, das heißt registrierte Zahlen
über das, was geschieht, und tötete
damit jeden Impuls für irgendein
soziales Wollen, so daß alles
soziale Wollen in der Praxis in
Kleinlichkeiten sich erschöpfte. Was
aber das Leben wirklich brachte, das
war leer von allem wirklichen
Willensimpuls, während die Zeit
schon lange die großen sozialen
Aufgaben stellte. Und dieses
wirklich vom Leben Gebrachte
mündete, weil es dahinströmte in
Gedanken- und Willenlosigkeit,
zuletzt in die Weltkatastrophe ein,
die das große Ad-absurdum-Führen
dieses sozialen Nichtwollens ist.
Auf der anderen Seite wandte sich
das in die Technik, in die Fabrik,
in den seelenverödenden Kapitalismus
eingespannte Proletariat begeistert
zum Marxismus, denn es sah in diesem
die glänzendste, die großartigste
Kritik, die es selber in seinem
Herzen fühlte gegen diejenige
Gesellschaftsordnung, welche es
bekämpfen mußte, weil ihm diese
Gesellschaftsordnung keinen Anteil
gab an ihren materiellen und
geistigen Gütern.
Dieser Marxismus, großartig,
gewaltig als Gesellschaftskritik,
was ist sein Lebensnerv? Sein
Lebensnerv ist: Die Entwickelung
geht von selbst. Nach und nach haben
sich in neuerer Zeit die
Wirtschaftsformen so gestaltet, daß
die Produktionsmittel nach und nach
übergegangen sind an Trusts oder
sonstige Genossenschaften. Das ist
der Weg, auf dem das Proletariat
expropriiert worden ist, das ist
aber auch der Weg, auf dem ganz von
selbst geschehen muß die
Expropriation der Expropriateure.
Was auch die Menschen zur Förderung
tun mögen, die Entwickelung muß von
selbst gehen. — Das unpraktischste
Bekenntnis war damit ausgesprochen,
das Bekenntnis, daß die Entwickelung
von selber gehen müsse, daß der
Mensch eingespannt sei in das Rad
der Geschichte, daß er abwarten muß,
bis die geschichtlichen
wirtschaftlichen Kräfte durch ihre
vom Menschen abgesonderte
Objektivität von selbst
hervorbringen, was dann den
weitesten Kreisen des Proletariats
zum Heile werden sollte.
Da kam die Weltkatastrophe. Sie
zeigte, alles Gerede von
Selbstentwickelung ist nur
entsprungen aus der Lähmung des
menschlichen Willens. Der
Proletarierwille, der eingespannt
war in die Fabrik, eingespannt war
in den seelenverödenden
Kapitalismus, war durch diese
Einspannung zugleich gelähmt, er
mutete sich nicht zu, Weltgestaltung
herbeizuführen, er legte sich das
Bekenntnis ab: Auch uns muß Heil
werden, wir können es nicht
herbeiführen. — Damit tröstete er
sich, mit dem Glaubensbekenntnis: Es
wird uns durch die objektive
Entwickelung dieses Heil
herbeigeführt. --Das ist die
Lebensunpraxis und das große
Glaubensbekenntnis der breitesten
Proletariermassen. Die große
Weltkatastrophe aber zeigte, daß nun
plötzlich, was man geglaubt hatte,
die Zusammenschoppung der
Produktionsmittel nicht zu dem
führte, was man von der Entwickelung
erwartete, sondern daß sie den
Proletarier selbst als Menschen auf
die Beine stellte und an ihn die
Forderung richtete: Jetzt handle!
Und dieses: Jetzt handle! Handle
menschlich aus deinem sozialen
Wollen heraus! — das hängt heute als
eine weithin leuchtende Tafel vor
dem Proletariat.
Wenn man nicht schlafend durchs
Leben ging und wenn man nicht
Theoretiker war, der zu den Sätzen,
die ihm entgegentreten in
irgendeiner Weltanschauung, ja oder
nein sagt, sondern der das, was die
Menschen sagen, was die Menschen
denken, als Ausflüsse eines viel
Tieferen nimmt, als Symptom für die
Ereignisse, die tief im Innern der
Sache vor sich gehen, dann konnte
man sich sagen, die Menschen segeln
hinein in die Verachtung der Praxis,
in die Lähmung des praktischen
Wollens. In dieser Stimmung sind die
großen Fragen heraufgezogen, die
heute nur beantwortet werden können,
wenn Lebenspraxis in die Unpraxis
einzuziehen sich bequemt. In allen
unseren Lebensverhältnissen liegt
drinnen ein unnatürliches
Durcheinanderfügen von Rechten, von
Arbeit und von dem, was zugrunde
liegen muß dem Rufe nach sozialer
Gestaltung in seiner wahren Form. In
dem, was heute bekämpft wird, liegt
nämlich noch viel mehr als
dasjenige, was sich die zum
Bewußtsein bringen, welche den Kampf
aufführen. Ja, an jedem Punkt in dem
Geschehen unserer so ernsten Zeit
merkt man das Hereinspielen des
Unpraktischen. Der Ruf nach
Sozialisierung durchzieht die
weitesten Reihen des Proletariats,
er drückt sich in ganz bestimmten
Impulsen aus, er drückt sich in der
unmittelbaren Tagesforderung nach
Betriebsräten aus.
Sollen die Betriebsräte eine
Tätigkeit entfalten in dem Zeitalter
der Sozialisierung, so wie sie
gefordert wird in Wahrheit, wie das
Zeitbewußtsein sie, wenn auch noch
vielfach unbewußt, durch die
weitesten Kreise des Proletariats
fordert, da müssen diese
Betriebsräte erwachsen auf dem
selbständigen Boden des
Wirtschaftslebens, das von allem
übrigen, was politisches, was
geistiges Leben ist, in seiner
innerlichen Struktur abgetrennt ist.
Mit dem, was damit eigentlich gesagt
ist, daß die Betriebsräteschaft
aufsteigen muß durch freie Wahl der
am Wirtschaftsleben beteiligten
Personen, damit sie sich
Konstitutionen für die Zukunft des
Wirtschaftslebens geben kann, mit
dem Wesen dessen, was aus tiefen
unterbewußten Seelengründen
heraufzieht und nach Taten sucht —,
mit dem sind diejenigen, welche
heute sich Lebenspraktiker nennen,
so unbekannt, daß ein Gesetz
projektiert ist über die
Betriebsräte, welches in allen
seinen einzelnen Punkten das
Gegenteil von dem trifft, was die
Betriebsräte werden sollen, welches
in allen seinen einzelnen Punkten
hervorgeht aus dem Glauben, daß man
nicht einer neuen Zukunft
entgegengehen solle, sondern daß man
konservieren könne, was innerlich
schon abgestorben ist. Es gibt kein
deutlicheres Symptom für die
Unpraxis und das Utopistische
unserer Zeit als die Erscheinung
dieses lebensfremden Gesetzentwurfs.
Ist es da nicht an der Zeit, daß
selbst diejenigen, die sonst
anderswo ihre geistige Heimat
gefunden haben, aus ihrer Pflicht
heraus sprechen müssen, weil sie
sehen, wieviel Utopistisches die
Zeit durchsetzt, wie unendlich
entfernt diese an Lebensroutine so
reiche Zeit von aller wirklichen
Lebenspraxis ist?
Wir haben in unserer Zeit, bunt
durcheinandergewürfelt, Impulse, die
noch aus urältester Zeit herstammen,
aus derjenigen Zeit, wo Völkermassen
über Völkermassen hereingebrochen
sind und Herrschaften aufgebaut
haben, den Boden erobert haben und
auf Grundlage der Eroberung des
Bodens Bodenrechte gegründet haben,
deren weitere Folge dann alles
übrige Recht geworden ist. Wir haben
in unseren Rechtsbegriffen und
Rechtsimpulsen die urältesten, an
die Eroberung des Bodens noch sich
anschließenden Vorstellungen,
Satzungen und Gesetze. «Von dem
Rechte, das mit dir geboren ist»,
von dem ist auf vielen Gebieten
leider noch immer nicht die Frage.
Diese Zeit hat vieles bei uns
zurückgelassen; sie hat alles das
zurückgelassen, was sich in der
Volkswirtschaft an den Boden knüpft.
Zu ihr ist später die Zeit des
Industrialismus gekommen, sie hat zu
dem geführt, was heute von den
weitesten Kreisen so scharf bekämpft
wird, zu dem Kapitalismus.
Was heißt Kapitalismus? Kapitalismus
heißt nichts anderes, als der
Privatbesitz an Produktionsmitteln.
Und so stehen sich gegenüber -- es
zeigt sich dies, wenn man die
Volkswirtschaft der ganzen
zivilisierten Erde zu überschauen
bemüht ist —, so stehen sich
gegenüber auf der einen Seite
diejenigen Verhältnisse, die
aufsteigen aus der Verwertung des
Bodens im Sinne menschlicher
Volkswirtschaft, und die aufsteigen
aus dem Besitze der
Produktionsmittel und ihrer
Verwertung im Sinne dieser
Volkswirtschaft. Das sehen die
wenigsten Menschen ein, daß bis ins
kleinste, bis in die fünf Pfennig
hinein, die ich aus meinem
Portemonnaie entnehme, um mir irgend
etwas Geringfügiges zu kaufen, der
volkswirtschaftliche Kampf spielt
zwischen Bodenverhältnissen und
Produktionsmittelverhältnissen.
Unsere ganze Volkswirtschaft ist ein
fortwährendes Suchen nach Ausgleich
zwischen den Bodenverhältnissen und
den Produktionsmittelverhältnissen.
Da hinein sind wir gezwängt als
Menschen der neueren Zeit mit
unserem ganzen Lebensschicksal auf
allen Lebensgebieten. Was dabei
herausgekommen ist, als aus den
alten aristokratischen
Gesellschaftsstrukturen die
bürgerlichen Gesellschaftsstrukturen
sich ergeben haben, das kann man
damit bezeichnen, daß durch diese
bürgerlichen Gesellschaftsstrukturen
der heutige Markt entstanden ist,
auf dem Angebot und Nachfrage in
anarchischer Weise herrschen. Auf
dem Markt erscheint das Kapital, das
heute von Hand zu Hand geht, von
Gesellschaft zu Gesellschaft. Unter
dem Prinzip von Angebot und
Nachfrage wirkt menschliche
Arbeitskraft, die im Lohnverhältnis
steht, und zirkulieren eigentliche
Güter, Leistungen der Menschen.
Dreierlei ist auf den Markt geworfen
worden durch die bürgerliche
Gesellschaftsordnung: Kapital, Lohn
und Leistung, und unter dem Einfluß
dieser bürgerlichen
Gesellschaftsordnung ist das Kapital
zu dem Ersatzmittel für etwas
geworden, was früher unter der alten
aristokratischen Weltordnung
scheinbar etwas ganz anderes war.
Unter der alten aristokratischen
Weltordnung, die auf der Eroberung
des Bodens beruhte, war alles
dasjenige, was an Leistungen unter
den Menschen ausgetauscht wurde, in
die Rechtssphäre gerückt. Abgaben
hatte man zu leisten an den
Gutsherrn; zurückbehalten durfte man
als Arbeiter soundsoviel. Das alles
war in die Rechtssphäre gerückt. Ein
Recht hatte man, soundsoviel selbst
zu verzehren, eine Pflicht hatte
man, weil der andere das Recht
hatte, soundsoviel von dem zu
verzehren, was man hervorbrachte in
seinem Dienste. Recht regelte in der
alten aristokratischen Ordnung, das
heißt Vorrecht, Klassenrecht
regelte, was menschliche Bedürfnisse
waren. Vieles von dem tönt im
Nachklang in unsere Zeit herein und
schwingt fort bis zu dem
Zehnpfennigstück, das ich aus dem
Portemonnaie nehme, um mir irgend
etwas zu kaufen. Und in dieses Getön
tönt das andere hinein, was an die
Stelle dieser alten Rechtsordnung
getreten ist. Es tönt hinein, was
Kapital, Menschenarbeit und Leistung
zur Ware machte, geregelt durch
Angebot und Nachfrage, sich selbst
regelnd dadurch nach der
Rentabilität, nach der wüsten
Konkurrenz, nach dem blindesten
menschlichen Egoismus, unter dessen
Einfluß jeder so viel erwerben will,
als er aus der gesellschaftlichen
Ordnung herauspressen kann. Und so
trat an die Stelle der alten Rechte
das, was sich abspielte durch die
wirtschaftliche Macht und den
wirtschaftlichen Zwang. An die
Stelle der Bevorrechteten und der
rechtlich Benachteiligten des alten
patriarchalischen Herrschafts- und
Dienerverhältnisses trat das
wirtschaftliche Verhältnis des
Bürgertums, sich gründend auf den
Konkurrenzkampf, auf die
Rentabilität, auf das
wirtschaftliche Zwangsverhältnis
zwischen Kapital und Lohn, in
welches Verhältnis eingezwängt ist
der Warenaustausch, eingezwängt ist
alle Preisgestaltung, die abhängig
ist von dem egoistischen Kapital-und
Lohnkampf. Und heute will sich
herausgestalten — das ist das
Praktischste, das zu sehen —, wie
mehr oder weniger unbewußt, aber in
vielen Kreisen heute schon bewußt
sich eine neue Gesellschaftsordnung
bilden will, die gegründet sein soll
nicht mehr auf das Zwangsverhältnis,
nicht mehr auf das wirtschaftliche
Zwangsverhältnis, die gegründet sein
soll auf Leistung und Gegenleistung
in ihrem gerechten Austausch, die
gegründet sein soll in dieser
Beziehung auf wahre unegoistische
soziale Denkweise innerhalb der
menschlichen Gesellschaft. Und nur
derjenige ist heute ein praktischer
Mensch, nur derjenige arbeitet nicht
entgegen dem, was doch kommen muß,
der vernimmt, wie aus allen Tiefen
der Menschenseele herauf der Ruf
ertönt: An die Stelle der alten
Vorrechte, an die Stelle des alten
Kapital- und Lohnsystems muß das
Leistungssystem treten.
Wie viele Menschen verstehen heute
schon alle Konsequenzen dieses
großen, nicht durch menschliche
Willkür heraufbeschworenen, sondern
aus der geschichtlichen Entwickelung
selber aufquellenden neuen
Lebensimpulses, der sich ein so
blutiges Vorspiel gegeben hat in dem
furchtbaren Weltkriege? Noch immer
kann man selbst von sozialistisch
Denkenden, die mit allen Fasern
ihres Wollens den Kapitalismus
bekämpfen möchten, davon sprechen
hören — das ist ein deutliches
Symptom unserer Zeit —, der Arbeiter
müsse seinen gerechten Lohn
erhalten, darin werde die Bekämpfung
des Kapitalismus bestehen.
Derjenige, der in die Verhältnisse
hineinsieht, der weiß, daß es so
lange Kapital geben wird, solange es
Lohn geben wird. Denn in der
wirklichen Welt stehen immer zwei
Gegensätze nebeneinander: ein
Nordpol und ein Südpol, ein
Nordmagnetismus und ein
Südmagnetismus; Positives hat
Negatives, Kapital hat Lohn in
seinem Gefolge, und wer in den
volkswirtschaftlichen Betrieb der
Gegenwart hineinsieht, der weiß, wie
die Frage beantwortet werden muß:
Woher wird der Lohn bezahlt?
Der Lohn wird aus dem Kapital
bezahlt, und es muß so lange Kapital
geben, als Lohn aus dem Kapital
bezahlt werden muß. Antikapitalismus
hat nur einen Sinn, wenn man zu
gleicher Zeit weiß, daß mit dem
Kapital das Lohnsystem selber
verschwinden muß, daß eintreten muß
die freie Vergesellschaftung des
Handarbeiters und des
Geistesarbeiters in der nicht
kapitalistischen Wirtschaftsordnung.
Eine freie Vergesellschaftung, durch
die der Handarbeiter der freie
Kompagnon ist des Geistesarbeiters,
der nicht mehr Kapitalist ist,
vertilgt den Lohnbegriff, das
Lohnverhältnis, und mit dem
Lohnverhältnis das
Kapitalverhältnis. Daher kann nur
über den Kapitalismus so gesprochen
werden, wie es geschehen ist vom
Standpunkte der sozialen Forderungen
der Gegenwart, die besprochen sind
in meinem Buche «Die Kernpunkte der
sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart
und Zukunft». Es muß ausgegangen
werden von der großen Wahrheit, wie
wir drinnenstehen in dem
gegenseitigen Kampfe der Bodenrechte
und der Produktionsmittelrechte. Und
es muß gezeigt werden, daß für
unsere künftige wirtschaftliche
Ordnung der Boden nichts anderes ist
als ein Produktionsmittel, daß das
Produktionsmittel nur so lange
Arbeitswert in sich aufnehmen darf,
bis es fertig ist, daß es von da an
in niemandes Besitz ist, daß von da
an niemand ein eigentliches Erbrecht
darauf hat, daß es von da an in die
Zirkulation der Gesellschaft
übergeht, wie ich das in meinem
Buche beschrieben habe. Dann kommt
man auch unmittelbar darauf, daß der
Boden von Anfang an in diesem
Verhältnis ist, daß alle
Hypothekarisierung des Bodens ein
Unding ist, daß Boden und fertiges
Produktionsmittel keine Waren sind,
sondern auf einem anderen Wege als
durch Eintausch gegen Waren von
Mensch zu Mensch übergehen müssen.
Das ergibt sich unmittelbar aus der
Lebenspraxis der Gegenwart heraus.
Daß es sich aus der Lebenspraxis der
Gegenwart heraus ergibt, ist auch
ersichtlich aus dem folgenden
Grunde. Derjenige sieht heute nicht
mit praktischem Auge in das Leben
hinein, der dieses Leben nur nach
Schablonen, nach Parteibegriffen
oder nach abstrakten Gedanken zu
erfassen vermag. In der Gegenwart
sind wir in die Zeit eingerückt, wo
der Mensch in einem ganz anderen
Sinne noch, als das jemals in einer
früheren Zeit der Fall war, zur
Selbstbewußtheit erwacht. Nur die
Abgeneigtheit gegen
Seelenbeobachtung kann die Menschen
heute blind machen dafür, daß wir
seit der Mitte des fünfzehnten
Jahrhunderts in bezug auf
menschliche Seelenentwickelung in
ein ganz neues Zeitalter eingetreten
sind, in das Zeitalter, in dem die
Menschenseele immer bewußter und
bewußter wird. Diejenige
Menschenklasse, aus deren
unverbrauchtem Gehirn herauf tönt
der Ruf: Lasset mich als Seele zu
meinem vollen Menschenbewußtsein
kommen! -- das ist, wenn es auch
unter mancherlei unsympathischen
Symptomen zutage tritt, die
Proletarierseele. Und der erste Ruf
nach dieser Selbstbewußtheit in
einem menschenwürdigen Dasein, das
ist der: Es darf ferner nicht
Kapital über mich durch das
Lohnverhältnis eine unberechtigte
wirtschaftliche Zwangsmacht ausüben.
In dem Lohn sieht der heutige
Proletarier das, wogegen er sich zu
wenden hat, wenn er aufrücken will
zu dem Menschheitsbewußtsein, das
einfach durch die Zeit gefordert
ist, in die wir mit der Gegenwart
eintreten. Dieser Zeit ist es
auferlegt, die Leistung als solche
hineinzustellen in den
volkswirtschaftlichen Prozeß. Diese
Leistung kann nur in diesen Prozeß
hineingestellt werden, wenn durch
alle anderen Maßnahmen dasjenige
wieder losgelöst wird aus diesem
volkswirtschaftlichen Prozeß, was
sich mit ihm verbunden hat aus den
alten aristokratischen und aus den
alten bürgerlichen Verhältnissen
heraus, wenn herausgehoben werden
aus dem Wirtschaftskreislauf das
staatliche Recht, die politischen
Verhältnisse, herausgehoben wird das
Geistesleben, das wahrhaftig lange
genug geknechtet war von dem Staat
auf der einen und der Wirtschaft auf
der anderen Seite. Deshalb ist mit
dem Erstreben einer sozialen
Ordnung, in der die Leistung ihre
gerechte Gegenleistung hervorrufen
muß — in der Mensch für Mensch
arbeiten muß, nicht bloß Menschen
für sich —, verbunden die Gliederung
des sozialen Organismus in
diejenigen drei Glieder, die
miteinander verschmolzen hat
dasjenige, was ganz andere
Interessen hatte als allgemeine
Menschheitsinteressen, was lediglich
Standesinteressen, Klasseninteressen
hatte und nur haben konnte.
Aus den Einzelinteressen ergibt sich
dann das, was einem als die
Gesamtinteressen in den
Weltangelegenheiten entgegentritt.
Wer — wie ich im Beginn meiner
heutigen Ausführungen, die etwas
persönlich gefärbt waren, bemerkte —
sein Leben dazu benützt hat, um
unbeeinflußt von der Parteien
Meinungen die Lebensforderungen
aller Menschen kennenzulernen, dem
wurde auch der Blick etwas geschärft
für die internationalen
Verhältnisse, die aus der
Verquickung von Wirtschaftsleben,
von Rechts- oder politischem Leben
und von geistigem Leben
hervorgegangen sind. Wenn man nicht
verschlafen hat, was geschehen ist,
dann bietet sich so mancherlei dar
in diesem Geschehenen als ein sehr
deutliches Symptom für die
Unmöglichkeit der Verquickung der
drei Lebensgebiete auch im
internationalen Leben.
Ich erinnere an eins. Wie ist, als
aus politischem Leben heraus das
Deutsche Reich gegründet worden ist,
von Bismarck immer wieder der Satz
geprägt worden: Dieses Reich ist
politisch saturiert, dieses Reich
bedarf keiner Ausdehnung. — Das war
zunächst politisch gedacht, das war
gedacht aus den politischen Impulsen
heraus, aus denen das Reich
gegründet worden ist. Dann traten,
indem die Residuen, der Rest dieser
politischen Denkweise bei den
Machthabern zurückgeblieben war,
immer mehr sich verquickend mit
diesen politischen Verhältnissen,
die wirtschaftlichen Verhältnisse
hervor und gewannen die Oberhand, so
sehr, daß man, wenn man irgendeine
maßgebende Persönlichkeit -- und ich
habe oft die Probe gemacht während
dieses Weltkrieges — fragte: Nach
was strebt man in Deutschland aus
politischen Untergründen heraus? —
darauf keine Antwort bekam. Aber
Antworten wurden schon sehr früh von
besonderen Wirtschaftsgemeinschaften
gegeben, das heißt es wollten
Wirtschaftsgemeinschaften über
Politisches entscheiden. Solche
Dinge muß man nur im Sinne einer
wirklich praktischen
Lebensauffassung gewahr werden. Seit
Jahren spielte — indem sich in einem
Knäuel zusammenzogen nationale, das
heißt geistig-kulturelle
Verhältnisse, wirtschaftliche
Verhältnisse und
politisch-internationale
Rechtsverhältnisse — das sogenannte
Bagdadbahn-Problem eine
verhängnisvolle Rolle. Es war
mitwirkend unter den Ursachen,
welche zu dem Weltbrande geführt
haben. Seit Jahren konnte der
wirkliche Lebenspraktiker, der
wirkliche Beobachter des Lebens
sehen, wie in einen Knäuel immer
wieder sich verflochten und sich
störten wirtschaftliche, politische,
kulturelle Verhältnisse im
Bagdadbahn-Problem. Wie sah man
heraufziehen, was politisch begann
mit den Jungtürken, die sich in
Konstantinopel festsetzten, die das
politische System des Liberalismus
an die Stelle des alten
konservativen türkischen Systems
setzten.
Da hatten wir zunächst politische
Gesichtspunkte. Sie vermischten sich
mit rein wirtschaftlichen
Gesichtspunkten in dem Problem der
Sandschak-Bahn und in dem
Dardanellen-Problem. Dazu kamen die
kulturellen Verhältnisse der
Slawenfrage, völkisch-kulturelle
geistige Verhältnisse. Nichts hatte
vorgearbeitet, diese auch im
internationalen Leben der neueren
Zeit sich verwirrenden Lebensgebiete
in eine solche internationale
Struktur zu bringen, daß sie sich
nicht störten, sondern im Gegenteil
ausgleichend aufeinander hätten
wirken können. Derjenige, der von
der einzelnen Nationalität ab den
Blick mit wirklicher Lebenserfahrung
in das Internationale
hineinrichtete, der sah die
furchtbare Völkerdämmerung Europas
aus dieser Verquickung der drei
Lebensgebiete in allen großen
weltpolitischen Fragen der neueren
Zeit heraufkommen. Dem legte es sich
auf die Seele wie ein Alp: Wann wird
man einmal einsehen, daß aus dem
Quell wirklicher sozialer
Volksdenkweise die Gliederung
desjenigen hervorgehen muß, was
ungegliedert die Menschheit in
Krisen und in Unheil hineinführt?
Unsere Diplomatie war Unpraxis, war
Utopie, war Ideologie. Was Wunder,
daß auch von dieser Seite das, was
ihr entgegengehalten werden muß, als
Utopie, als Ideologie, als bloßer
Idealismus angesehen wird! Das hat
endlich Verhältnisse heraufgebracht,
denen gegenüber man sich in der
Gegenwart immer wieder sagt: Wird
man sich endlich aufraffen für den
Ernst der Zeit, wird man endlich
sehen, daß die schlimmste Utopie in
der Gegenwart diejenige ist, welche
nicht einzusehen vermag, daß es sich
um große Abrechnungen und nicht um
kleine handelt? Und daß man sündigt
wider den Geist dieser Zeit, wenn
man von dem aus, was man aus
irgendeinem Winkel heraus eben noch
versteht, wenn man von diesem
Gesichtspunkte aus das, was
selbstverständlich appellieren muß
an Lebenserfahrung, an den guten
Willen zur Lebenserfahrung, wenn man
das unpraktisch, wenn man es bloßen
Idealismus nennt?
Wann wird man sich dazu aufraffen,
in diesem Idealismus endlich die
wahre Lebenspraxis zu sehen? Wann
wird man sehen wollen, daß es heute
darauf ankommt, nicht zu sagen: Das
verstehe ich nicht —, sondern aus
den Untergründen des Lebens heraus
zu empfinden, wenn irgendwo
gesprochen wird nicht aus grauer
Theorie, sondern aus der treulichen
Beobachtung dieses Lebens selbst
heraus? Sonst werden wir es immer
wieder zum Unheil der Zeit erfahren,
daß sich auf diesem sozialen Gebiete
wiederholt, was das Charakteristikon
des echten Spießer- und
Philistertums ist. Als die erste
deutsche Eisenbahn gebaut werden
sollte, da fragte man ein
Medizinalkollegium, also praktische
Leute, Kommissionen, ob man eine
Eisenbahn bauen sollte. Sie aber
sagten, man solle keine Eisenbahn
bauen, denn wenn die Leute drinnen
fahren werden, werde das
gesundheitsschädlich sein, oder wenn
schon solche Menschen sich fänden,
die darinnen fahren wollen, so solle
man wenigstens links und rechts von
der Eisenbahn eine hohe Bretterwand
aufrichten, damit die Menschen, an
denen sie vorbeifährt, durch die
schnelle Bewegung nicht
Gehirnerschütterung kriegen. — Auch
heute fürchten sich die Menschen vor
dem Vorbeisausen der sozialen
Bewegung. Sie möchten hohe
Bretterwände aufrichten, weil sie
sich fürchten, Gehirnerschütterung
zu bekommen. Wehe den Schwachen, die
solche Bretterwand aufrichten
möchten, die sich fürchten vor der
Wirklichkeit, daß sie ihnen eine
Erschütterung des Gehirns bringen
könnte. Darum legt es einem die
Beobachtung der Zeit immer wieder
nahe, so zu sprechen, daß sich
dieses Sprechen dessen bewußt ist:
Heute spricht man in den Sturm
hinein. Mag dieser Sturm auch noch
für viele unwahrnehmbar sein, er ist
da. Möge er wahrnehmbar werden für
eine möglichst große, genügend große
Anzahl von Menschen, bevor es zu
spät ist.
Schlußwort nach der Diskussion
VORSITZENDER: Verehrte Anwesende,
Sie haben durch Ihren stürmischen
Beifall den Dank ausgesprochen für
die Ausführungen des verehrten
Redners. Ich stelle nunmehr die
heutigen Ausführungen, die Frage der
Dreigliederung des sozialen
Organismus und insbesondere auch den
Ihnen übergebenen Aufruf zur
Diskussion und bitte, mir die Namen
der Diskussionsredner auf Zetteln zu
übergeben.
Vielleicht darf ich bemerken, daß
die Aufrufe, die heute verteilt
worden sind, vom Bund für die
Dreigliederung des sozialen
Organismus verbreitet worden sind.
Verantwortlich ist der Bund, der
unterzeichnet hat. Ebenso ist es mit
dem Aufruf des heutigen Abends.
Es folgten Ausführungen von drei
Rednern.
DR. STEINER: Sehr verehrte
Anwesende! Ich habe nach alledem,
was meine verehrten
Diskussionsredner gesprochen haben,
ja natürlich am heutigen Abend nicht
mehr sehr viel hinzuzufügen. Ich
möchte nicht etwa berichtigend,
sondern nur damit kein
Mißverständnis entstehe, darauf
aufmerksam machen, daß ich mit der
Kapitulation vor der Wilson-Utopie
nichts anderes gemeint habe, als der
Diskussionsredner, Herr S., selbst
gesagt hat. Ich habe nur auf das
Bedeutsame hinweisen wollen, und das
besteht nach meiner Meinung darin,
daß wir in diesem westlichen
Vorschlag, dem Inhalte nach, wie ich
gesagt habe, eine Utopie vor uns
haben. Das Utopistische hat sich ja,
wie ich denke, heute schon
hinlänglich gezeigt. Eine Utopie ist
dasjenige, was schöne Worte und
ideal sein sollende Worte
hinspricht, für deren Verwirklichung
kein Boden da ist. In diesem Sinne
war alles, was in diesen «Vierzehn
Punkten» erschienen ist, insofern es
ideale Zustände heraufbringen
sollte, utopistisch. Ich meine
geradeso wie der verehrte
Diskussionsredner, daß aber etwas
ganz anderes dahintersteht, und ich
habe es in meinem Vortrage selbst
zum Ausdruck gebracht: Es steht
dahinter höchst reales westliches
Interesse. So haben wir es zu tun
mit einer Utopie, welche in
geschickter Weise eine Nichtutopie,
ein ganz reales Interesse verdeckt.
Und daß man auch in Deutschland im
Oktober 1918 dieser Utopie erlegen
ist, damit wollte ich ausdrücken,
daß man in diesen Tagen geglaubt hat
— nun, man hat es doch wohl
wenigstens in gewissen Kreisen
geglaubt —, daß es sich bei diesen
Punkten nicht um eine Utopie,
sondern um irgend etwas, was als
Nichtutopie genommen werden sollte,
handelt. Ich möchte wissen, warum
man sich sonst gewissermaßen
ausgeliefert hätte dieser Utopie.
Jedenfalls hat man nicht gesagt: Wir
appellieren an die höchst realen
selbstsüchtigen Interessen, die
hinter den vierzehn Punkten stehen,
und liefern uns denen aus, sondern
man hat gesagt, man liefert sich den
vierzehn Punkten aus, man appelliert
an deren Verwirklichung. Also ich
meine, in dem, was real zutage
getreten ist, ist das wirkliche
Kapitulieren vor einer wirklichen
Utopie durchaus zu verspüren. Daß
hinter dieser Utopie etwas ganz
anderes gestanden hat, darin bin ich
selbstverständlich mit dem verehrten
Diskussionsredner einer gleichen
Meinung. Auch dasjenige, was ich im
Vortrage gesagt habe, stimmt meiner
Auffassung nach mit demjenigen, was
er selber gesagt hat, vollständig
überein.
Wenn ich ein paar Worte sagen soll
über die aufgeworfene Frage der
Betriebsräte, so weise ich auf die
kurze Bemerkung hin, die ich schon
in dem Vortrage gemacht habe, daß
die Betriebsräteschaft hervorgehen
muß aus dem bloßen
Wirtschaftskörper, so daß einfach in
den Betrieben aus geistig- und
handarbeitenden Persönlichkeiten
heraus, ohne irgendwie durch sonst
etwas als durch das bloße im
Zusammenarbeiten begründete
Vertrauen zunächst die Betriebsräte
auf die Beine gestellt werden
müssen. Dann sind die Betriebsräte
da, welche das Vertrauen ihrer
Mitarbeiter in den Betrieben haben.
Sozialisieren kann man nicht in den
einzelnen Betrieben. Darin besteht
eben gerade das Unpraktische dieses
Gesetzentwurfs über die
Betriebsräte, der von allem
Sozialisieren wahrhaftig weit genug
entfernt ist. Das wirklich
Praktische wird darin bestehen, daß
aus diesen Betriebsräten die
zwischenbetrieblichen Einrichtungen
entstehen, die entstehen müssen
dadurch, daß die Betriebsräte,
welche gewählt sind aus den
einzelnen Betrieben, eine
Betriebsräteschaft über ein
geschlossenes Wirtschaftssystem hin
bilden und sich selbst erst in einer
Art Urversammlung eine Konstitution
geben, außerdem die Richtlinien
angeben, wie aus der gemeinsamen
sozialen Verwaltung der
Betriebsräteschaft dann die
einzelnen Betriebsräte wiederum in
den Betrieben zu wirken haben. Aus
den Kräften des Wirtschaftslebens
selbst heraus, des auf sich selbst
gestellten Wirtschaftslebens, muß
hervorgehen, was aus menschlich
sozialen Untergründen heraus, nicht
aus bürokratischen, lebensfremden
Regierungsmaximen heute — nun, man
nennt es in der Amtssprache
«marschieren» soll, obwohl dieses
Marschieren gegenwärtig noch dem
alten militärischen Marschieren
recht unähnlich sieht, eher einem
Zappeln oder vielleicht einem
Sich-Verstecken ähnlich sieht.
Was vorgebracht worden ist auf den
verschiedensten Gebieten von den
verehrten Diskussionsrednern,
veranlaßt mich, nur noch zu dem, was
ich gesagt habe, hinzuzufügen, daß
wir im Verlaufe der geschichtlichen
Entwickelung der neueren Zeit
eingetreten sind in das Zeitalter,
das uns die große Aufgabe stellt,
Geistiges und Handarbeitliches
leistende Menschen zusammenzufassen,
welche ihre Leistungen so verwerten
können, daß sie sozial zu ihrem
Rechte kommen in der ganzen sozialen
Gemeinschaft, in der sie
drinnenstehen. Dazu ist notwendig,
daß wir tiefernst auffassen die
große Forderung der Zeit, um
wirklich endlich dahin zu kommen,
den Menschen aufzurufen zum
gegenseitigen Sich-Verständigen von
Mensch zu Mensch auf
wirtschaftlichem, auf rechtlichem,
auf geistigem Gebiete.
Daß diese drei Gebiete der
wirklichen Lebenspraxis gegenüber,
aus der Trennung am günstigsten
wirken, das zeigt sich da, wo heute
der Mensch sie aus sehr
verschiedenen Quellen her
zusammenwirken lassen muß, in der
einzelnen Familie. Ja, man denke
sich, was aus der heutigen einzelnen
Familie würde, wenn in ihr chaotisch
durcheinander-gewürfelt wäre das
rechtliche, das Geistesleben und das
Wirtschaftsleben. Es bedarf für die
Zukunft, ja schon für die Gegenwart
das, daß wir imstande sind,
dasjenige, was selbstverständlich in
der Familie wirkt, auch anzuwenden
auf die großen sozialen
Verhältnisse. Da verwirrt sich uns
der Blick, da sehen wir dann den
Wald vor lauter Bäumen nicht: Da
wird uns dann vorgeworfen, wenn wir
von der Dreigliederung des sozialen
Organismus sprechen, wir wollten
diesen sozialen Organismus in drei
Teile spalten, während doch alles
nur in einer Einheit leben könne.
Gerade um die Einheit richtig
lebendig zu machen, muß der soziale
Organismus auf seine drei richtigen
Grundlagen gestellt werden. Ich will
nicht unpraktisch den Gaul
zerschneiden; ich will nur, daß
diejenigen zur Besinnung kommen,
welche behaupten, nur der Gaul sei
einheitlich, der nicht vier, sondern
ein Bein hat. So kommen mir
diejenigen vor, welche behaupten,
der will den sozialen Organismus in
drei Teile zerschneiden, der ihn
dreigliedern will. Nein, ich will
die Einheit des sozialen Organismus
begründen, damit dieser soziale
Organismus auf seinen gesunden drei
Beinen, dem rechtlichen, dem
geistigen, dem wirtschaftlichen
stehe. Aber man wird heute schon als
Utopist verschrien, wenn man davon
redet, daß der Gaul auf vier Beinen
steht, und diejenigen gelten heute
für die Praktiker, die behaupten,
ein richtiger Gaul, ein
einheitlicher Gaul sei nur
derjenige, der auch auf einem Bein
steht. Wir haben nötig, heute
manches, was auf einem Beine steht,
auf seine gesunde Zahl von Beinen zu
stellen. Ja, wir haben sogar nötig,
manches, was auf dem Kopfe steht
durch die Utopisten, auf seine
richtigen Beine zu stellen.
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