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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga330  :

Réorganisation de l'organisme social.




L'IMPULSION VERS L’ORGANISME TRI-ARTICULE N'EST PAS UN « PUR IDÉALISME », MAIS UNE EXIGENCE PRATIQUE IMMÉDIATE DE L’INSTANT

Conférence pour l'Assemblée de la Fédération pour la tri-articulation de l'organisme social
Stuttgart, samedi 31 mai 1919

DER IMPULS ZUM DREIGLIEDRIGEN ORGANISMUS KEIN „BLOSSER IDEALISMUS“, SONDERN UNMITTELBAR PRAKTISCHE FORDERUNG DES AUGENBLICKS

Vortrag für die Versammlung des Bundes für Dreigliederung des sozialen Organismus
Stuttgart, 31. Mai 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 330 223-244 (1983) 31/05/1919

Original





Traducteur: FG   v.  01 - 08/06/2020 Éditeur: SITE

La réunion est ouverte par le président, le Dr Unger, avec les mots suivants :
Mes très chers présents ! Au nom de la Commission de travail de la Fédération pour la tri-articulation de l'organisme social, j'ouvre l'Assemblée d'aujourd'hui. Vous me permettrez peut-être de dire quelques mots sur l'appel que vous avez trouvé à vos places. Ceux d'entre vous qui ont participé à notre réunion d'hier ont entendu dire que le moment présent consiste à amener, de manière puissante, l'impulsion de la tri-articulation de l'organisme social à des répercussions. Maintenant que l'émancipation de la vie de l’économie de l'État unifié/unitaire est particulièrement recherchée, nous devons être clairs, dans l'esprit des remarques du Dr Steiner, que cette émancipation de la vie de l’économie peut seulement avoir une signification pour la guérison/l’assainissement de l'organisme social quand en même temps l'organisme spirituel, le membre spirituel de l'organisme social, est libéré de l'État unifié/unitaire. Pour cela, il faut des impulsions fortes, qui doivent être vivantes dans chaque âme humaine comme les impulsions de la liberté. Ces impulsions sont nécessaires à l'initiative la plus indépendante, afin que la vie de l’esprit puisse être placée sur ses propres pieds. À cette fin, il faut un élan révolutionnaire pour la vie spirituelle, pour la socialisation de la vie de l’esprit, afin qu'en vérité tous les cercles puissent et veuillent participer à la reconstruction complète absolument nécessaire de la vie de l’esprit. Dans le prolongement de ce que le Dr Steiner a dit hier soir en réponse à une question sur ce point concernant la création immédiate d'un Conseil de la culture, nous nous sommes permis de vous déposer cette feuille volante. Elle a été produite d'hier à aujourd'hui, et je veux seulement résumer en quelques mots l'impulsion d'hier soir. Vous trouverez une déclaration d'adhésion sur la feuille volante, et nous comptons sur des personnalités qui, de leur propre initiative, développent la volonté de s’attaquer à une nouvelle fondation de la vie de l’esprit. Nous vous prions de faire usage de cette déclaration d'adhésion et de remettre le talon détachable, sur lequel vos nom, profession, domicile et type de collaboration doivent être indiqués, aux personnalités qui seront prêtes à recevoir ces déclarations d'adhésion au cours de cette soirée, mais finalement à la sortie de la salle. Permettez-moi de signaler qu'au dos de la carte d’entrée d'aujourd'hui figure une explication sur les propositions du Dr Steiner, et en particulier sur le fait qu'aimerait être accueillir le travail de collaboration et de publicité pour la tri-articulation. Nous prions que soit fait usage de ces cartes, en particulier par les personnalités qui n'ont pas encore pu décider d'adhérer à la Fédération pour la tri-articulation de l'organisme social. Je me permettrais de signaler encore une fois, à la fin de cette soirée, que la carte et le talon de l'appel peuvent être remis à la sortie.
Maintenant, j’ai la permission de demander au Dr Steiner, l'orateur de ce soir, de prendre la parole.





DR STEINER : Mes très chers présents ! Quand on parle aujourd'hui ainsi qu’il se doit de cette attitude qui a été et est l'impulsion de la tri-articulation de l'organisme social, alors on sait, parce qu'il faut avoir suivi les événements du présent avec une âme chaleureuse, que l'on parle dans la tempête. Quand aussi cette tempête est encore imperceptible pour beaucoup d’humains aujourd'hui, cette tempête est cependant là ; et elle a la permission, en un certain sens, de nous remplir d'un grand étonnement quand, comme cela s'est produit, à partir de l'inconscience sur cette tempête, résonne alors la réponse qu’on aurait à affaire avec une idéologie, avec une utopie. C'est à partir des événements du temps que sera cherché ce qui veut se saisir ce soir du rejet de cette pensée qu’on aurait à faire à un idéalisme peu pratique, à une utopie ou à toute autre idéologie dans l'impulsion pour l'organisme social tri-articulé.
Puisque cet appel, comme c’est évident, vient d'abord d'une expérience personnelle, vous pardonnerez si l'étonnement dans lequel on peut tomber face à l'accusation d'idéologie et d'utopie conduit à une très brève réflexion introductive, qui peut être personnelle. Mais c'est quand même seulement trop vrai que tout ce qui est personnel aujourd'hui, qui ne se limite pas à s'encapsuler en soi-même, qui comprend vivre avec l'humanité, être en même temps un être humain très général en raison de la gravité des événements de l'époque, et peut-être tout de suite être symptomatique pour l’universellement humain dans le présent si grave aujourd'hui, et vis-à-vis de l'avenir sans doute encore beaucoup plus grave.
Ce fut tout d'abord dans l'appel « Au peuple allemand et au monde de la culture », où, dans la façon dont c’est pensé maintenant par la Fédération pour une tri-articulation, qu’a été parlé de cette tri-articulation sociale, puis dans mon livre « Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft » (Les points fondamentaux de la question sociale dans les nécessitées de vie du présent et de l’avenir). - Ces choses, elles ne sont pas sans raison stimulées par un homme qui a d'abord voulu et pu les stimuler à la fin de sa sixième décennie de vie. Elles ne sont pas nées de demandes imaginaires ou ingénieuses. Elles sont nées d’une vie pleine et de son observation, et elles ne seraient peut-être pas encore venues devant le public aujourd'hui si la personne qui les a présentées n'était pas parvenue à la conviction, à partir des événements de l'époque, que tant de choses peu pratiques se produisent aujourd'hui en cette grave période, que tant de choses idéologiques et utopiques pénètrent dans l'esprit des humains, que celui qui a quelque chose de pratique pour contrer cela a simplement l'obligation sacrée de parler de cette pratique de vie. Et pourtant - l'écho résonne : utopie, idéologie, idéalisme peu pratique !
Donc, pardonnez quelques remarques personnelles pour introduction. Ce n'est pas à partir d’un quelque stimuli personnel que j'ai ressenti le besoin/la poussée de me présenter avec cette chose, après que je me sois efforcé pendant des décennies de faire, sur l’un des domaines, qui vient en considération, le spirituel, de faire ce qui pouvait se passer par moi, pour placer ce domaine qui selon mon opinion a été placé sur la tête par notre culture contemporaine, à nouveau sur les jambes. Après que je me sois efforcé pendant des décennies dans ce que j'appelle la science de l’esprit, je n'ai en effet pas cherché à m'étendre aux deux autres domaines à partir d’une attirance personnelle, mais à partir de la nécessité que le temps actuel impose à l'humain. Cela se tenait devant moi, menaçant, il y a des décennies, comme la grande préoccupation culturelle, tandis que d'un côté tout de suite à cause de sa nature particulière, notre vie de l’esprit a dû célébrer les plus grands triomphes dans le domaine de la science de la nature, de l'autre elle n'est pas capable de saisir la vraie vie humaine, cette vie qui va au-delà de ce qui pousse à partir de la nature seule. Que cette vie de l’esprit doive donc aussi rester incapable - cela se tenait comme une menace devant mon œil spirituel en tant que souci culturel menaçant – pour la saisie du grand problème social qui s'impose à l'humanité à l'heure actuelle. Car le problème social est en dernière fin un problème spirituel. Personne n'est en état de le saisir dans sa vérité qui ne peut le saisir de l'esprit. Là, c'est dans la saisie du spirituel, que j'ai d'abord senti ma patrie, la patrie dans laquelle je n'ai aussi pas été entendu non plus, de telle manière que j'aurais aimé être entendu, afin que le simple mot soit passé, dans le fait, dans la transformation de cette vie de l’esprit qui n'était plus capable de pénétrer réellement la vie humaine. Néanmoins, je serais volontiers resté sur ce terrain si à partir des événements de ces dernières années n'avaient grandies ces choses qui ont tant montré comment l'humanité court après des utopies et des idéologies et ne parvient pas à saisir le très pratique autrement que par de la théorie grise ou des doctrines de partis.






Au milieu de la tourmente de la guerre, quand je crus que le temps était venu où on avait la permission de penser que l'humanité commencerait à réaliser qu'une nouvelle poursuite des événements guerriers devrait mener l'Europe de l'Est et l'Europe centrale à la ruine, j'ai dessiné pour la première fois ce qui en est maintenant sorti comme un plan de l’organisme social tri-articulé. Car je vis une terrible utopie monter au cours de ces événements guerriers, une utopie qui malheureusement œuvrait bien réellement par les circonstances particulières de l'époque. Elle pouvait agir très réelle parce qu'elle avait deux caractéristiques. Elle était une pure utopie dans tout ce qui constituait son contenu, et elle était par les circonstances d’accompagnement, quelque chose qui a été placé dehors dans le monde par l'intérêt de groupes d’humains et qui était approprié à ce que les humains, qui se tenaient pour pratiques, courent en cela après toutes les utopies possibles -, à masquer à ces humains comment cette utopie est apparue à partir de purs intérêts et dans ce cas même économiques humains. On pouvait voir comment cette utopie s'est élevée dans l'horizon culturel du présent. On pouvait voir comment cette utopie n’agissait pas seulement ainsi sur les humains dans le monde occidental qu’elle transposait ces humains dans des ambiances, mais comment cette utopie - parce qu'elle coïncidait avec des intérêts bien réels, mais qui ne venaient pas à l’expression en elle, dans son contenu – comment cette utopie pouvait aussi amener des armées sur pieds et propulsa des navires par-dessus les mers. Et les partisans de cette utopie devinrent de plus en plus nombreux dans les pays occidentaux.
Cette utopie a finalement pris la forme de ce qu'on appelle les "Quatorze points" de Woodrow Wilson. En Allemagne, ça n’avait à l'époque aucun but, en Suisse, où pendant la guerre ce fut nécessaire de dire la vérité dans cette direction, j'ai toujours de nouveau mis en avant d'un côté le caractère utopique et de l’autre côté le caractère économique, provenant de rapports économiques purement occidentaux, de ce programme de Wilson ainsi nommé. Cette utopie a œuvré si puissamment qu'à l'automne 1918, la partisanerie pour cette utopie n’était pas seulement englobante du côté de l'Entente, mais qu’à la capitulation militaire allemande a été ajoutée la capitulation de l'esprit, la capitulation devant l'utopie Wilsonnienne, par l'homme vers lequel le peuple allemand avait regardé comme sur un dernier espoir en ses jours fatidiques. Alors que cette utopie mondiale n'était pas encore formée en ce qu'on appelle les "Quatorze points", mais était saisie d’abord dans sa levée, j'ai essayé d'écrire bas ce qui aurait dû être opposé à cette utopie mondiale en tant que réalité d'Europe centrale. Chez aucun de ceux qui auraient dû entendre la chose, on ne pouvait trouver de la compréhension pour ce qui devait combattre une utopie mondiale par son caractère pratique.



À cette époque, par exemple, on trouvait très pratique de crier au monde la parole : le pouvoir et le droit doivent régner parmi les humains. Ce sont des hommes d'État qui amènent seulement les choses jusqu’à des définitions grises de " pouvoir " et de " droit ", mais qui ne peuvent pas aller jusqu'à saisir aussi vraiment quelque chose de concret, de réel. Nous ne sortirons jamais de la confusion et du chaos tant que nous ne serons pas capables de saisir quelque chose de vraiment pratique.
Je disais que je ne voulais pas, et dans une certaine mesure je ne pouvais pas, amener cette chose devant le public avant la fin de ma sixième décennie. Car cette chose regarde en arrière sur ce que j'avais moi-même vécu comme enfant de prolétaire parmi les prolétaires, où il m'est apparu clairement ce qui ressortait des âmes et de la résonance des expériences économiques et des vécus économiques de l’actuel prolétariat, c'est-à-dire d’alors dans les années soixante et soixante-dix du XIXe siècle. J’ai appris à connaître ce qu'on appelle aujourd'hui la lutte des classes par ce que le destin m'a donné amplement l'occasion de connaître les classes elles-mêmes. J'ai appris à connaître le prolétariat en tant que membre de ce prolétariat. Plus tard, j'ai appris à connaître tous les mouvements/élans de la bourgeoisie, avec sa myopie face aux exigences pratiques réelles de l'époque, avec son attachement à ses conditions particulières, avec son désintérêt pour tout ce qui va au-delà de ces conditions particulières. J'ai aussi appris à connaître cette classe d’humains du commerce immédiat de la vie qui fait aujourd'hui la haute politique, et de cette manière s’est placé devant l'œil de l'âme ce qui vit dans le temps : la lutte entre les classes particulières d’humains. Se sont rapprochés de moi des besoins, des expériences et des destins de vie de toutes ces classes dont il doit être parlé aujourd'hui, car le grand règlement de comptes commence en rapport aux différences de classe. Une seule chose devait rester loin de moi à cause des circonstances. C'est aussi quelque chose qui m'est resté fondamentalement éloigné. Par les circonstances, toute collaboration avec un seul quelconque parti devait rester loin de moi. Je n'ai jamais appartenu, ma vie durant, à un quelque parti. J'ai fréquenté d'innombrables hommes de parti et j'ai fait connaissance avec d'innombrables modèles et opinions de parti. Je n'ai jamais appartenu à un parti. En Autriche, où je passais ma jeunesse, je ne pouvais ni voter ni être élu, pour la simple raison qu'à l'époque, les personnes qui n'avaient pas de revenu annuel jusqu'à un certain niveau n'étaient pas autorisées à voter et ne pouvaient pas être élues. Plus tard, je n’ai jamais été à un endroit où m'aurais été donné la possibilité de me rendre aux urnes, pour la simple raison que par ce que passé par deux autres pays, je n'ai jamais été naturalisé dans ces pays.


Les rapports de parti, les modèles de parti ne jouent pas un rôle dans ce qui se présente aujourd'hui devant le monde comme l'impulsion pour la tri-articulation de l'organisme social. Seul contribue, ce qu'on peut s’approprier dans une vie qu'on a utilisée à cela, à travers les besoins, les exigences, les autres rapports sinon, de tous les humains qui se tiennent côte à côte dans les différentes classes. Lorsqu'un chemin de vie pratique est tracé aujourd'hui à partir de ces soubassements, on entend alors que ce chemin de vie pratique serait une utopie, serait une idéologie. Pour moi, c'est un symptôme culturel que tout de suite aujourd'hui ce qui lutte contre tout ce qui est utopique puisse être pris pour une utopie par les nombreux utopistes qui se tiennent dans les partis ou dans d'autres lieux de l'humanité. Je peux dire que tout a été incorporé dans l'appel, des besoins de l'épicier, des besoins du journalier aux besoins de ceux qui, en tant que grands capitalistes, ceux qui, il y en a aussi, ont participé au destin du monde en tant que diplomates au cours des dernières décennies. Il est également inclus tout ce qui peut être incorporé dans la pratique de la vie aujourd'hui, depuis les expériences de l'enseignant du primaire jusqu'aux expériences de ceux qui appartiennent au système universitaire. C'est seulement ainsi qu'il semble et me semble possible de prendre un point de départ pour ce qui est aujourd'hui la grande tâche sociale du présent.




Cette tâche sociale du présent, en quoi s'exprime-t-elle alors ? Dans ce que l'épicier inscrit dans son petit carnet, avec un crayon à peine affûté, comme ses entrées et ses dépenses jusqu'à ce qui doit couler comme une impulsion spirituelle pour donner à l'humanité une direction et un but. Dans tout cela, reposent aujourd'hui de grandes tâches globales, sans lesquelles rien ne peut être saisi, du plus petit au plus grand, en rapport à ce qui nous incombe comme tâche sociale.
Je parlais auparavant de, oui, appelez cela un bouleversement, appelez cela une réforme du système de l'esprit. Je considérais cela comme ma véritable patrie et je disais : la se tenait devant les yeux comme une grande préoccupation culturelle que cette vie de l’esprit, telle qu'elle s'est insinuée dans notre époque de manière réactionnaire et conservatrice, est capable de fonder de grandes connaissances de la nature, mais qu'elle doit rester complètement infructueuse pour une réelle compréhension de l'être social, pour une réelle production d'une volonté sociale. C'est aujourd'hui, on aimerait dire, quelque chose à saisir avec des mains.
Examinons ce qui a été produit par l'incapacité de déployer la force de l’esprit sur le vouloir social. Lorsque dans les trois ou quatre derniers siècles, dans lesquels l'humanité a commencé partant d'états patriarcaux instinctifs antérieurs à réfléchir sur l'économie de peuple, là toutes sortes de façons de voir montèrent sur comment on devrait façonner l'économie de peuple, façon de voir lesquelles je n'ai pas à parler aujourd'hui, qui sont aussi dépassées. Mais ils ont abouti à ce qui, d'un côté, s’est formé par l'esprit et l'attitude de la science universitaire envers la théorie de l'économie de peuple, mais qui n'est rien d'autre que le précipité des façons bourgeoises de voir sur l'économie de peuple. Et de l'autre côté, elles se sont cristallisées dans ce qui s'est exprimé le plus clairement, le plus fortement et le plus complètement dans le marxisme, dans la façon sociale de voir de Karl Marx, mais ce qui n'est rien d'autre que le reflet de ces impulsions dont le prolétariat veut voir propulsée l'économie nationale.



Quelles sont les trains caractéristiques de ces deux courants ? Si nous les désignons, nous désignons en même temps ce qui n'est pas pratique dans le présent, mais le contraire de toute pratique, ce qui est idéologie. La science universitaire, en fin de compte, n'a fait que considérer toute volonté sociale à grande échelle comme quelque chose d'impossible, et tenu les petites mesures de réforme sociale pour de grandes actions. Du reste, cette économie nationale universitaire s'est déclarée impuissante à faire autre chose qu'enregistrer ou, comme on pourrait dire, à enregistrer historiquement et statistiquement autre chose que ce qui se joue déjà en économie, ou, comme on pourrait aussi dire, pour s'exprimer dans le langage de cette science elle-même, saisir historiquement et statistiquement. Par cette saisie historique et statistique, rien n’est sorti d'autre qu'une paralysie complète de toute volonté sociale. On enregistrait historiquement ce qui vit dans la société, c'est-à-dire qu'on enregistrait ce qui s'est passé. On l’enregistrait statistiquement, c'est-à-dire qu'on enregistrait des chiffres sur tout ce qui se passe, et on tuait toute impulsion pour une quelque volonté sociale, de sorte qu'en pratique toute volonté sociale s'est épuisée dans des mesquineries. Mais ce qui apportait réellement la vie, c’était vide de toute impulsion réelle de volonté, pendant que le temps posait depuis longtemps les grandes tâches sociales. Et cela était vraiment apporté par la vie, parce que cela s'écoulait dans le manque de pensée et de volonté, conduisant finalement à la catastrophe mondiale, qui est le grand conduire ad absurdum de cette non-volonté sociale. De l'autre côté, le prolétariat, qui était attelé dans la technique, dans la fabrique, dans le capitalisme désertifiant l'âme, s'est tourné enthousiasmé vers le marxisme, parce qu'il y voyait la plus brillante, la plus grande critique qu'il ressentait dans son cœur contre cet ordre de société qu’il devait combattre, parce que cet ordre de société ne lui donnait aucune part de ses biens matériels et spirituels.

Ce marxisme, grand, puissant comme critique de société, quel est son nerf de vie ? Son nerf de vie est que l’évolution va d’elle-même. De proche en proche, ces derniers temps, les formes économiques se sont développées de telle sorte que les moyens de production ont été progressivement transférés à des trusts ou autres coopératives sinon. C'est le chemin sur lequel le prolétariat a été exproprié, mais c'est aussi le chemin sur lequel l'expropriation des expropriateurs doit entièrement aller de soi. Aussi sur ce que les humains aimeraient faire pour revendication, l’évolution doit aller d’elle-même. - L'aveu le plus impraticable était exprimé avec cela, l’aveu que l’évolution doit aller de lui-même, que l'humain serait attelé dans la roue de l'histoire, qu'il doit attendre que les forces économiques historiques, par leur objectivité séparée de l'humain, fassent naître de leur propre chef ce qui devrait alors devenir le salut des cercles les plus larges du prolétariat.
Puis vint la catastrophe mondiale. Elle a montré que tout discours sur l’évolution allant de soi est seulement venu de la paralysie de la volonté humaine. La volonté du prolétariat, qui était attelé dans la fabrique, était attelée dans le capitalisme désertifiant l'âme, était en même temps paralysée par cet attelage, elle n'osait pas se conduire au modelage du monde, elle faisait l’aveu : Nous aussi, nous devons être sauvés, nous ne pouvons pas le provoquer. - Elle se consolait ainsi, par la confession de foi : " Le salut nous sera apporté par le développement objectif de ce salut. - C'est la non-pratique de la vie et le grand credo des plus larges masses prolétariennes. Mais la grande catastrophe mondiale a montré que soudain, ce qu’on avait cru, l'accumulation des moyens de production ne conduisait pas à ce qu'on attendait de l’évolution, mais qu'elle mettait le prolétaire lui-même sur ses pieds en tant qu'être humain et exigeait de lui : agis maintenant ! Et cet : Agis maintenant ! Agis humainement à partir de ta volonté sociale ! – cela est suspendu aujourd'hui comme un tableau brillant alentour devant le prolétariat.


Si l'on ne passait pas par la vie en dormant et si l'on n'était pas un théoricien qui dit oui ou non aux phrases qui lui viennent en vis-à-vis dans une quelque vision du monde, mais qui prend ce que les humains disent, ce que les humains pensent, comme des épanchements de quelque chose de beaucoup plus profond, comme un symptôme des événements qui se passent au fond de la matière, alors on pourrait se dire que les humains naviguent dans le mépris de la pratique, dans la paralysie de la volonté pratique. Dans cet état d'esprit, les grandes questions se sont posées, auxquelles on ne peut aujourd'hui répondre que si la pratique de la vie se conforte à passer dans la non-pratique. Dans toutes nos conditions/rapports de vie, repose une confusion contre nature de droits, de travail et de ce qui doit sous-tendre l'appel au façonnement social dans sa vraie forme. Car,dans ce qui est combattu aujourd'hui, il y a beaucoup plus que dans ce que s’amènent à la conscience ceux qui mènent le combat. Oui, à chaque point dans les événements de notre époque si grave, on remarque le jeu du non pratique. L'appel à la socialisation parcourt les rangs les plus larges du prolétariat, il s'exprime dans des impulsions très spécifiques, il s'exprime dans la demande quotidienne immédiate après des conseils d'entreprise.

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Si les conseils d'entreprise devaient déployer une activité dans l'époque de la socialisation, comme elle est exigée en réalité, comme la conscience d'époque l'exige bien qu’aussi encore souvent inconsciemment, par les plus larges cercles du prolétariat, là les conseils d'entreprise doivent résulter du sol autonome de la vie de l'économie, qui est séparée de tout le reste qui est vie politique, spirituelle dans sa structure intérieure. Avec ce qui est dit en fait avec cela, que la compagnie des conseils d'entreprise doit monter par choix libre des personnes participant à la vie de l'économie, afin que puissent se donner des constitutions pour l'avenir de la vie de l'économie, avec l'essence de ce qui tire vers le haut de profondes bases inconscientes de l'âme et cherche après des actes -, avec cela sont si peu familiers ceux-là qui se nomment aujourd'hui des praticiens, qu'une loi est projetée sur les conseils d'entreprises, laquelle dans tous ses points particuliers atteint le contraire de ce que les conseils d'entreprise devraient devenir, laquelle dans tous ses points particuliers provient de la foi qu'on ne devrait pas aller au-devant d'un nouvel avenir, mais qu'on devrait pouvoir conserver ce qui intérieurement est déjà décédé. Il n'y a pas de symptôme plus clair pour la non-pratique et l'utopique de notre temps que l'apparition de ce projet de loi étranger à la vie. N'est-ce pas temps là que même ceux qui sinon ailleurs ont trouvés leur pays natal spirituel, doivent parler à partir de leur devoir parce qu'ils voient combien de choses utopiques le temps fait aboutir, comment ce temps si riche en routines de vie est infiniment éloigné de toute véritable pratique de vie ?


Nous avons à notre époque, des impulsions bigarrées jetées comme des dès les unes parmi les autres, qui proviennent encore de temps originels anciens, de cette époque où des masses de peuples ont déferlées sur des masses de peuples et ont construit des dominations, on conquit le sol et sur la base de la conquête du sol, ont fondé des droits du sol, dont la conséquence est alors devenue tout le droit restant. Nous avons dans nos concepts de droit et impulsions de droit les représentations, statuts et lois les plus anciens et originels, se rattachant encore à la conquête du sol. « Du droit, qui est né avec toi », de celui-là n’est encore jamais la question dans beaucoup de domaines malheureusement. Cette époque a laissé beaucoup derrière elle ; elle a laissé tout ce qui se rattache au sol dans l’économie de peuple. Le temps de l’industrialisme est venu plus tard à elle, il a conduit à ce que ce qui sera aujourd’hui si agressivement combattu dans les plus larges cercles, au capitalisme.
Que signifie capitalisme ? Capitalisme ne signifie rien d’autre que la propriété privée des moyens de production. Et ainsi se tiennent vis-à-vis – cela se montre, quand on est à s’efforcer d’embrasser du regard l’économie de toute la terre civilisée – ainsi, se tiennent vis-à-vis, d’un côté ces conditions qui s’élèvent de l’exploitation du sol dans le sens d’une économie humaine de peuple, et celles qui s’élèvent de la possession des moyens de production et leur utilisation au sens de cette économie de peuple. Cela le moins d’humains le voient, que jusque dans le plus petit, jusque dans le cinq Pfennig/centime, que je prends de mon porte-monnaie (NDT En français dans le texte), pour m’acheter un quelconque d’insignifiant, joue la lutte d’économie de peuple entre rapports de sol/fonciers et rapports de moyens de production. Notre économie entière de peuple est une constante recherche après la compensation entre les rapports fonciers et les rapports de moyens de production. Là-dedans nous sommes contraints comme humains de l’époque moderne avec tout notre destin de vie sur tous les domaines de vie. Ce qui en est ressorti, comment les structures bourgeoises de société se sont donné des vieilles structures aristocratiques de société, cela on peut le décrire avec ce que par ces structures bourgeoises de société est apparu le marché actuel, sur lequel l'offre et la demande règnent de manière anarchique. Sur le marché apparaît le capital, qui aujourd’hui va de main à main, de société en société. Sous le principe d’offre et de demande agit la force humaine de travail, qui se tient dans le rapport salarial, et circulent de réels biens, prestations des humains.


Trois choses ont été jetées sur le marché par l’ordre bourgeois de société : le capital, le salaire et la prestation, et sous l’influence de cet ordre bourgeois de société le capital est devenu le moyen de substitution (Ersatzmittel) pour quelque chose, qui jadis sous le vieil ordre aristocratique du monde fut apparemment quelque chose de tout autre. Sous le vieil ordre aristocratique du monde, qui reposait sur la conquête du sol, tout ce qui était échangé en prestation parmi les humains était repoussé dans la sphère de droit. On avait des taxes à fournir au seigneur ; chaque travailleur avait le droit de retenir tant et tant. Tout cela était repoussé dans la sphère du droit. On avait un droit de consommer tant et tant soi-même, on avait une obligation, parce que l’autre avait le droit, de consommer tant et tant, de ce que l’on produisait à son service. Dans l’ordre ancien aristocratique, le droit réglait, cela signifie le privilège, le droit de classe réglait ce qu’étaient les besoins humains. Beaucoup de cela résonne en écho dans notre époque et s’agite jusque dans la pièce de cinq Pfennig, que je sors du porte-monnaie, pour m’acheter une quelque chose. Et dans ce son résonne l’autre dedans, ce qui s’est introduit à la place de cet ancien ordre de droit. Dedans résonne, ce qui fait marchandise le capital, le travail humain et la prestation, réglée par l’offre et demande, elle-même réglée en cela par la rentabilité, par la concurrence grossière, par le plus aveugle égoïsme humain, sous l’influence duquel chacun veut acquérir autant qu’il peut extraire de l’ordre sociétal. Et ainsi pénétra, à la place des anciens droits, ce qui se jouait par le pouvoir économique et la contrainte économique. À la place des privilégiés et des défavorisés juridiquement des anciennes conditions patriarcales de domination et de servitudes, pénétra le rapport économique de la bourgeoisie, se fondant sur la lutte de concurrence, sur la rentabilité, sur le rapport de contrainte économique entre capital et salaire, condition dans laquelle est contraint l’échange de marchandises, est contrainte toute formation de prix, qui est dépendante de la lutte égoïste entre le capital et le salaire. Et aujourd’hui veut s’en former vers dehors – c’est le plus pratique, de voir cela -, comme plus ou moins inconsciemment, mais dans de nombreux cercles aujourd’hui déjà consciemment, veut se former un nouvel ordre de société, qui devrait être fondé non plus sur des rapports de contrainte, non plus sur le rapport économique de contrainte, qui devrait être fondé sur prestation et contre-prestation dans leur échange correct, qui devrait être fondé dans cette relation sur une vraie manière sociale de penser non égoïste à l’intérieur de la société humaine. Et seulement celui-là est aujourd’hui un humain pratique, seulement celui-là ne travaille pas contre ce qui doit quand même venir, qui perçoit, comment de toutes les profondeurs de l’âme humaine résonne vers le haut l’appel : à la place des anciens privilèges, à la place de l’ancien système capital et salaire doit entrer le système de prestation.



Combien d’humains comprennent aujourd’hui déjà toutes les conséquences de cette grande, nouvelle impulsion de vie non provoquée par un arbitraire humain, mais prenant source de l’évolution historique elle-même, qui s’est donné un prélude si sanglant dans la terrible guerre mondiale ? Toujours encore on peut même entendre parler de pensants en socialistes, qui avec toutes les fibres de leur volonté voudraient combattre le capitalisme, – c’est un symptôme clair de notre temps -, que le travailleur devrait recevoir son juste salaire, le combat contre le capitalisme devrait résider là-dedans. Celui qui regarde dans les conditions/rapports, celui-là sait qu’il y aura du capital aussi longtemps qu’il y aura du salaire. Car dans le monde véritable se tiennent toujours deux contraires l’un à côté de l’autre : un pôle Nord et un pôle Sud, un magnétisme du nord et un magnétisme du sud ; le positif à le négatif, le capital à le salaire dans ses conséquences, et qui regarde dans le fonctionnement du présent de l’économie de peuple, celui-là sait, comment doit être répondu à la question : d’où sera payé le salaire ?


Le salaire sera payé du capital, et il doit y avoir du capital aussi longtemps que du capital devra être payé du salaire. L’anticapitalisme a seulement un sens, si en même temps on sait, qu’avec le capital le système de salaire doit lui-même disparaître, que doit s’introduire la libre sociétarisation des travailleurs des mains et des travailleurs de l’esprit dans l’ordre non capitalistique de l’économie. Une libre sociétarisation, par laquelle le travailleur des mains est le libre compagnon du travailleur de l’esprit, qui n’est plus capitaliste, liquide le concept de salaire, le rapport de salaire, et avec le rapport de salaire le rapport de capital. C’est pourquoi il peut seulement être parlé ainsi sur le capitalisme, comme c’est arrivé du point de vue des exigences sociales du présent, qui sont discutées dans mon livre « Les fondements de la question sociale dans les nécessités de vie du présent et de l’avenir ».
Il doit être parti de la grande vérité, comment nous nous trouvons dedans dans les combats réciproques de droits du sol et de droits des moyens de production. Et il doit être montré, que pour notre futur ordre économique le sol n’est pas autre chose qu’un moyen de production que le moyen de production a la permission de prendre en lui de la valeur de travail seulement jusqu'à ce qu’il soit terminé, qu’à partir de là il est en possession de personne, qu’à partir de là personne n’a en fait un droit d’héritage dessus, qu’à partir de là il passe dans la circulation de la société, comme je l’ai décrit dans mon livre. Alors, on parvient aussi immédiatement sur ce que le sol est dans ce rapport à partir du début, que toute hypotècarisation du sol/hypothèque sur le sol est une aberration, que le sol et le moyen de production terminé ne sont pas des marchandises, mais doivent passer d’humains à humains par d’autres chemins que par échange contre des marchandises. Cela se donne immédiatement de la pratique de vie du présent.


Que cela se donne à partir de la pratique de vie du présent est également évident pour la raison suivante. Celui qui parvient seulement à saisir cette vie selon des modèles, des concepts de parti ou des pensées abstraites  ne voit pas aujourd'hui dans cette vie avec des yeux pratiques. Dans le présent, nous avons pénétré dans un temps où l'humain s'éveille à la conscience de soi dans un sens complètement différent de ce que c’était dans les temps précédents. Seule une réticence à l’observation des âmes peut aujourd'hui rendre les humains aveugles pour ce que depuis le milieu du quinzième siècle, nous sommes entrés dans une ère complètement nouvelle en rapport à l’évolution de l'âme humaine, dans l'âge dans lequel l'âme humaine devient toujours plus consciente et plus consciente. Cette classe d'humains dont, du cerveau inutilisé, résonne le cri : Laissez-moi, en tant qu'âme, venir à ma pleine conscience de l’humain ! - c'est, même si cela vient au jour sous certains symptômes peu sympathiques, l'âme de prolétaire. Et le premier appel après cet état de conscience de soi dans un être-là digne de  l’humain, c'est celui : le capital n’a pas la permission d’exercer sur moi une contrainte économique injustifiée par le biais du rapport de salaire. Dans le salaire, le prolétaire actuel voit ce contre quoi il a à se tourner s’il veut accéder  à la conscience d'humanité qui est simplement exigée par le temps dans lequel nous entrons avec le présent. Il incombe à ce temps de placer la prestation en tant que telle dans le processus d’économie de peuple.
Cette prestation pourra seulement être placée dans ce processus quand, par toutes les autres mesures, sera de nouveau détaché de ce processus d’économie de peuple, ce qui s’est lié avec lui, à partir des anciens rapports aristocratiques et des anciens rapports bourgeois, quand seront retirés du cycle de l’économie, le droit étatique, les rapports politiques, sera retirée la vie de l’esprit, qui a vraiment été assez longtemps asservie par l'État d'un côté et par l'économie de l'autre côté. C'est pourquoi l’aspiration à un ordre social dans lequel la prestation doit provoquer sa correcte contre-prestation - dans lequel l'humain doit travailler pour l'humain, et non pas purement l'humain pour soi -, est liée à la tri-articulation de l'organisme social en ces trois membres de ce qui fusionné l’un avec l’autre avait des intérêts tout à fait autres que des intérêts généraux de l'humanité, n'avait et ne pouvait avoir que des intérêts de classe, de statuts/d’états sociaux.



Des intérêts individuels, il se donne alors ce qui s'oppose à vous comme les intérêts globaux dans les affaires du monde. Celui qui - comme je l'ai remarqué au début de mes explications d'aujourd'hui, qui étaient quelque peu colorées personnellement -, a utilisé sa vie à connaître les exigences de la vie de tous les humains, sans être influencé par les opinions des partis, a également eu le regard un peu acéré pour les rapports internationaux qui sont provenus de l’amalgame de la vie de l’économie, de la vie de droit ou politique et de la vie spirituelle. Si l'on n'a pas trop dormi sur ce qui s'est passé, alors maintes choses, dans ce devenu, sont un symptôme très clair pour l'impossibilité de l’amalgame des trois domaines de la vie dans la vie internationale aussi.


Je vous rappelle à une chose. Lorsque le Reich allemand a été fondé à partir de la vie politique, Bismarck a répété à plusieurs reprises la phrase : ce Reich est politiquement saturé, ce Reich n'a besoin d'aucune expansion. - Cela a d'abord été pensé politiquement, cela a été pensé à partir des impulsions politiques à partir desquelles le Reich a été fondé. Puis, à mesure que les résidus, le reste de ce mode de pensée politique, qui était resté en retrait chez les dirigeants, s'imbriquaient de plus en plus avec ces conditions politiques, les conditions économiques sont passées au premier plan et ont pris le dessus, à tel point que si à une quelque personnalité donnant la mesure - et j'ai souvent mis cela à l'épreuve pendant cette guerre mondiale - on demandait : À quoi aspire-t-on en Allemagne à partir des soubassements politiques ? – là-dessus ne venait aucune réponse. Mais des réponses ont été données très tôt par des communautés particulières de l’économie, c'est-à-dire que les communautés de l’économie voulaient décider sur des questions politiques. On doit seulement être conscient de ces choses dans le sens d'une façon vraiment pratique de voir la vie. Depuis des années, le problème du  chemin de fer de Bagdad ainsi nommé jouait un rôle fatal, en ce que s'étaient entremêlés les rapports nationaux, c'est-à-dire spirituels-culturels, les rapports économiques et rapports politico-internationaux de droit . Cela était participant sous les causes qui ont conduit à l'incendie mondial. Depuis des années, le vrai praticien de la vie, le vrai observateur de la vie, a pu voir comment toujours de nouveau les rapports économiques, politiques, culturels et politiques se sont emmêlés en une pelote et se gênaient dans le problème du chemin de fer de Bagdad. Comment on a vu monter ce qui a commencé politiquement avec les jeunes Turcs qui se sont fixés à Constantinople, qui ont mis le système politique du libéralisme à la place de l'ancien système conservateur turc.
Là, nous avions d'abord eu des points de vue politiques. Ils se sont mélangés avec de purs points de vue économiques dans le problème du chemin de fer du Sandzak et le problème des Dardanelles. Avec cela vinrent les rapports culturels de la question slave, des rapports spirituels nationaux culturels. Rien n'avait travaillé par avance pour intégrer ces domaines de la vie s’induisant en erreur dans la vie internationale de l'époque moderne, dans une structure internationale telle qu'ils ne se perturbent pas les uns les autres, mais qu'au contraire, ils auraient pu œuvrer en compensation les uns sur les autres. Celui qui, à partir de la nationalité particulière, a orienté le coup d’œil sur l'international avec une réelle expérience de vie a vu le terrible crépuscule des peuples européens sortir de cette combinaison des trois domaines de la vie dans toutes les grandes questions de politique mondiale des temps modernes. À lui se posait sur l’âme comme un cauchemar : quand envisagera-t-on une fois que, de la source de la véritable manière sociale de penser de peuple, doit provenir l’articulation/le membrement de ce qui, non membré/articulé, conduit l'humanité dans des crises et dans le malheur ? Notre diplomatie était non-pratique, était utopie, était idéologie. Quel miracle qu’aussi de ce côté, ce qui doit lui être reproché soit considéré comme utopie, comme  idéologie, comme pur idéalisme ! Cela a finalement fait remonter des rapports vis-à-vis desquelles on se dit et se redit dans le présent : va-t-on enfin se ressaisir pour la gravité du temps, va-t-on enfin voir que la pire des utopies dans le présent est celle qui ne peut pas voir qu'il s'agit de grands règlements de comptes et non de petits ? Et que l'on pèche contre l'esprit de ce temps, quant à partir de ce qu'on comprend justement encore d’un quelque angle, quand de ce point de vue ce qu’on doit évidemment appeler d'expérience de la vie, de bonne volonté à faire l'expérience de la vie, quand on appelle cela non pratique, quand on l'on appelle pur idéalisme ?

Quand pourra-t-on se relever à voir enfin dans cet idéalisme la vraie pratique de la vie ? Quand voudra-t-on voir qu'il s’agit aujourd'hui de ne pas dire : je ne comprends pas ça, mais de ressentir à partir du fond de la vie, quand quelque part on ne parle pas de grise théorie, mais d'observation fidèle à partir de cette vie elle-même ? Sinon, nous ferrons toujours l’expérience pour le malheur du temps, que sur ce domaine social se répète ce qu’est la caractéristique de l’authentique petit-bourge et du règne des Philistins. Lorsque le premier chemin de fer allemand devait être construit, là on a demandé à un collège de médecine, c'est-à-dire des gens pratiques, des commissions, si on devait construire un chemin de fer. Mais ils ont dit qu’on ne devrait pas construire de chemin de fer, parce que si les gens devaient y monter, cela serait nocif pour leur santé, ou si des humains se trouvait déjà,  tels qu’ils voudraient y voyager, alors au moins un haut mur de planches devrait être érigé à gauche et à droite du chemin de fer, afin que les humains auprès desquels il passe ne subissent pas une commotion cérébrale à cause du mouvement rapide. - Aujourd'hui aussi, les humains ont peur du mouvement social qui mugit en passant. Ils aimeraient ériger de hauts murs de bois parce qu'ils ont peur d'avoir une commotion cérébrale. Malheur aux faibles qui aimeraient ériger de tels murs de planches, qui ont peur de la réalité qui pourrait leur amener une commotion du cerveau. C'est pourquoi l'observation du temps suggère toujours de parler toujours de nouveau ainsi que ce parler soit conscient de ce qu’aujourd'hui on parle dans la tempête. Même si cette tempête aimerait encore encore imperceptible pour beaucoup, elle est là. Qu'elle devienne perceptible par le plus grand nombre d’humains possible, par un nombre suffisamment important, avant qu'il ne soit trop tard.



Mots de conclusion après la discussion
PRÉSIDENT : Très chers présents, par vos applaudissements tempétueux vous avez exprimé votre remerciement pour les explications des chers orateurs. Je vous place désormais les interventions d'aujourd'hui, la question de la tri-articulation de l'organisme social et en particulier, l’appel que vous avez reçu, à discussion et je vous prie de me faire passer les noms des orateurs sur des morceaux de papier.

J’ai peut-être la permission de remarquer que les appels qui ont été distribués aujourd'hui l'ont été par la Fédération pour la tri-articulation de l'organisme social. C'est la Fédération qui est responsable, qui a signé. Il en va de même pour l'appel de ce soir.
Des discours de trois orateurs suivirent.



DR. STEINER : Très chers présents. Après tout ce qui a été dit par mes distingués orateurs de discussion, je n'ai naturellement pas grand-chose à ajouter ce soir. Je n’aimerais pas corriger, mais juste pour qu'il n'y ait pas de malentendu, que lorsque j'ai dit "capitulation devant l'utopie de Wilson", je ne pensais rien d'autre que ce que l'orateur, Monsieur S., a dit lui-même. J’ai seulement voulu souligner ce qui est important, et cela consiste d’après mon opinion que c'est dans cette proposition occidentale, en termes de contenu, comme je l'ai dit, que nous avons devant nous une utopie. L'utopie a, je pense, déjà été suffisamment démontrée aujourd'hui. Une utopie est ce qui parle de belles paroles et des paroles idéales qui n'ont pas de base pour leur réalisation. En ce sens, tout ce qui figurait dans ces "Quatorze points", dans la mesure où c’était censé amener des états/contextes idéaux, était utopique. Je pense tout comme le cher orateur, mais qu'il y a quelque chose de tout à fait différent derrière cela, et je l'ai exprimé dans mon exposé : il y a un intérêt occidental très réel derrière cela. Nous avons donc affaire à une utopie qui dissimule habilement une non-utopie, un intérêt bien réel. Et parce qu'en octobre 1918, en Allemagne, on a aussi succombé à cette utopie, je voulais exprimer qu’en ces jours, on a cru - enfin, du moins on l’a cru dans certains cercles - que ces points ne sont pas une utopie, mais quelque chose qui devrait être pris comme une non-utopie. J'aimerais savoir pourquoi, sinon, nous nous serions dans une certaine mesure livrés à cette utopie. En tout cas, on n'a pas dit que nous faisons appel aux intérêts égoïstes très réels qui se tiennent derrière les quatorze points et que nous livrons à ceux-ci, mais on a dit que nous nous abandonnons aux quatorze points et que nous appelons à leur réalisation. Je pense donc que dans ce qui est réellement venu au jour, la véritable capitulation devant une véritable utopie est absolument à ressentir. Je suis évidemment d’une même opinion que l'honorable orateur que derrière cette utopie se tenait tout à fait autre chose. Je pense aussi que ce que j'ai dit dans mon exposé est tout à fait conforme à ce qu'il a dit lui-même.







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Si je devais dire quelques mots sur la question soulevée des conseils d'entreprise, ainsi j'indique vers la courte remarque que j'ai déjà faite dans la conférence que la compagnie des conseils d'entreprise doit provenir du pur corps de l’économie ainsi que simplement dans les entreprises, les conseils d'entreprise doivent tout d'abord être mis sur pieds à partir de personnalité travaillant spirituellement ou manuellement, par sinon rien d’autre que de la pure confiance fondée dans le travail en commun. Alors, les conseils d'entreprise sont là qui ont la confiance de leurs collaborateurs dans les entreprises. Là-dedans réside justement le non pratique de ce projet de loi sur les conseils d'entreprise, qui est véritablement éloignée de toute socialisation. Le vraiment pratique consistera en ce que de ses conseils d'entreprises apparaissent les institutions interentreprises qui doivent apparaître par ce que les conseils d'entreprise qui sont choisis (NDT ou élus, mais R. Steiner dit ailleurs que le vote n'est pas forcément ce qui fait une relation de confiance) des entreprises particulières forment une compagnie de conseils d'entreprises par-dessus un système économique fermé et eux-mêmes en une sorte de rassemblement originel se donnent premièrement une constitution, indiquent en plus de cela les lignes directrices sur comment alors les conseils d'entreprises particulières ont à nouveau à agir dans les entreprises de l'administration commune de la compagnie des conseils d'entreprise. À partir des forces de la vie de l'économie elle-même, de la vie de l'économie placée sur elle-même, doit provenir ce qui devrait marcher à partir de soubassements humains sociaux, pas de bureaucratiques maximes de gouvernement étrangères à la vie, devraient marcher aujourd'hui– maintenant, on le nomme ainsi « marcher »dans la langue de fonctionnaire, bien que ce marcher semble encore actuellement bien peu semblable au vieux marcher militaire, semble plus tôt un gigoter ou peut être un se-cacher.

Ce qui a été présenté dans les domaines les plus divers par les distingués orateurs m'amène à ajouter à ce que je viens de dire qu’au cours de l'évolution historique des temps modernes, nous sommes entrés dans l'ère qui nous a fixé la grande tâche de réunir les humains faisant des prestations spirituelles et manuelles, lesquels peuvent utiliser leurs prestations ainsi qu'ils arrivent à leurs droits dans toute la communauté sociale dans laquelle ils se tiennent. Pour cela, il est nécessaire que, nous devons prendre profondément au sérieux la grande exigence du temps, pour arriver vraiment enfin à appeler les humains à se mettre d’accord d’humain à humain sur les domaines économique, juridique et spirituel.


Que ces trois domaines vis-à-vis de la véritable pratique de vie œuvrent le plus avantageusement de la séparation, cela se montre là où aujourd'hui l'humain doit les laisser œuvrer ensemble à partir de sources très différentes, dans la famille isolée. Oui, qu’on pense ce qui arriverait d’une famille isolée d'aujourd'hui si les vies juridique, spirituelle et économique étaient jetées ensemble de façon chaotique, tels des dés. Pour l'avenir, et même  pour le présent déjà, nous devons être capables d'appliquer aux grandes conditions sociales ce qui va de soi dans la famille. Là, le coup d’œil s’égare, là nous ne voyons alors pas la forêt malgré les arbres : quand on parle de la tri-articulation de l'organisme social, on nous accuse de vouloir le diviser/l’éclater en trois parties, alors que tout pourrait seulement vivre dans une unité. C'est tout de suite pour rendre cette unité vraiment vivante que l'organisme social doit être placé sur ses trois bases correctes. Je ne veux pas découper le canasson de façon peu pratique ; je veux seulement que ceux qui disent que seul le canasson qui a une jambe, et non quatre, est uniforme, reviennent à la raison. Ainsi m’arrivent ceux qui prétendent qu’il veut couper l'organisme social en trois parties, celui qui veut le tri-articuler. Non, je veux fondé l'unité de l'organisme social afin que cet organisme social puisse se tenir sur ses trois jambes saines, la légale, la spirituelle, l'économique. Mais aujourd'hui, quand on parle du canasson à quatre pattes, on nous décrie déjà comme utopiste, et les praticiens sont aujourd'hui ceux qui prétendent qu'un vrai canasson n'est un canasson unifié que s'il se tient sur une seule patte. Aujourd'hui, nous avons besoin de mettre beaucoup de choses qui se tiennent sur un pied sur leur nombre sain de pieds. Oui, nous avons même besoin de placer maintes choses qui se tiennent sur la tête par les utopistes, sur leurs pieds corrects.

Die Versammlung wird durch den Vorsitzenden, Herrn Dr. Unger, mit folgenden Worten eröffnet:
Sehr verehrte Anwesende! Ich eröffne im Auftrage des Arbeitsausschusses des Bundes für Dreigliederung des sozialen Organismus die heutige Versammlung. Vielleicht gestatten Sie mir, wenige Worte zu dem Aufruf zu sagen, den Sie auf Ihren Plätzen gefunden haben. Diejenigen der verehrten Anwesenden, die auch gestern unserer Veranstaltung beigewohnt haben, haben gehört, daß es sich im gegenwärtigen Augenblick darum handelt, in starker Weise die Impulse zur Dreigliederung des sozialen Organismus zur Auswirkung zu bringen. Nachdem nun vorzugsweise die Emanzipation des Wirtschaftslebens aus dem Einheitsstaate heraus besonders betrieben wird, müssen wir uns im Sinne der Ausführungen des Herrn Dr. Steiner darüber klar sein, daß diese Emanzipation des Wirtschaftslebens nur dann für die Gesundung des sozialen Organismus eine Bedeutung haben kann, wenn zugleich aus dem Einheitsstaate heraus gelöst wird der geistige Organismus, das geistige Glied des sozialen Organismus. Hierzu sind die starken Impulse notwendig, die in jeder einzelnen Menschenseele lebendig sein sollten als die Impulse der Freiheit. Diese Impulse sind notwendig zur eigensten Initiative, daß das Geistesleben auf seine eigenen Füße gestellt werden kann. Dazu ist notwendig ein revolutionärer Impuls für das Geistesleben, zur Sozialisierung des Geisteslebens, daß in Wahrheit alle Kreise teilnehmen können und teilnehmen wollen an dem unbedingt notwendigen völligen Neuaufbau des Geisteslebens. Im Anschluß an dasjenige, was zur Fragebeantwortung des gestrigen Abends über diesen Punkt gesagt worden ist von Herrn Dr. Steiner zur sofortigen Gründung eines Kulturrates, haben wir uns erlaubt, Ihnen dieses Flugblatt vorzulegen. Es ist von gestern auf heute entstanden, und ich will nur in wenigen Worten zusammenfassen, was eben der Impuls des gestrigen Abends war. Sie finden an dem Flugblatt eine Beitrittserklärung, und wir rechnen damit auf Persönlichkeiten, die in eigener Initiative den Willen entwickeln, eine Neubegründung des Geisteslebens in Angriff zu nehmen. Wir bitten, von dieser Beitrittserklärung Gebrauch zu machen und den Abriß, auf dem Name, Beruf, Wohnung und Art der Mitarbeit angegeben werden sollen, denjenigen Persönlichkeiten zu übergeben, die im Laufe des heutigen Abends, letzten Endes aber am Saalausgange bereit sein werden, diese Beitrittserklärungen entgegenzunehmen. Gestatten Sie mir, noch darauf hinzuweisen, daß auf der Rückseite der heutigen Eintrittskarte eine Erklärung steht zu den Vorschlägen des Herrn Dr. Steiner, und daß insbesondere die Mitarbeit und die Werbearbeit für die Dreigliederung aufgenommen werden möge. Wir bitten, auch von diesen Karten Gebrauch zu machen, insbesondere von seiten solcher Persönlichkeiten, die noch nicht den Entschluß fassen konnten, dem Bunde für Dreigliederung des sozialen Organismus beizutreten. Ich werde mir erlauben, zum Schlusse des heutigen Abends noch einmal darauf hinzuweisen, daß die Karte sowohl wie der Abriß des Aufrufs am Ausgang abgegeben werden können.
Nun darf ich wohl Herrn Dr. Steiner, den Redner des heutigen Abends, bitten, das Wort zu nehmen.
DR. STEINER: Meine sehr verehrten Anwesenden! Wenn man heute so redet, wie es aus jener Gesinnung heraus geschehen muß, die zugrunde lag und liegt dem Impuls zur Dreigliederung des sozialen Organismus, dann weiß man, weil man mit warmer Seele verfolgt haben muß die Ereignisse der Gegenwart, daß man in den Sturm hinein redet. Wenn auch dieser Sturm heute für viele Menschen noch unwahrnehmbar ist, dieser Sturm ist dennoch da; und es darf in einem gewissen Sinne mit großer Verwunderung erfüllen, wenn, wie es geschehen ist, aus der Unbewußtheit über diesen Sturm heraus dann die Antwort ertönt, man habe es zu tun mit einer Ideologie, mit einer Utopie. Aus den Zeitereignissen heraus wird dasjenige geholt sein, was sich am heutigen Abend befassen will mit der Zurückweisung dieses Gedankens, daß man es beim Impuls für den dreigliedrigen sozialen Organismus mit unpraktischem Idealismus, mit Utopie oder aber mit irgendeiner Ideologie zu tun habe.
Da dieser Aufruf, wie ja selbstverständlich ist, zunächst von einer persönlichen Erfahrung her kommt, so werden Sie verzeihen, wenn das Erstaunen, in das man geraten kann gegenüber dem Vorwurf der Ideologie und der Utopie, zu einer ganz kurzen einleitenden Betrachtung führt, welche vielleicht persönlich befunden werden kann. Allein, es ist doch nur allzu wahr, daß heute alles Persönliche, das sich nicht darauf beschränkt, sich in sich selber einzukapseln, das versteht, mit der Menschheit zu leben, durch den Ernst der Zeitereignisse zugleich ein sehr Allgemein-Menschliches sein kann und vielleicht gerade symptomatisch sein kann für das Allgemein-Menschliche in der heute so ernsten Gegenwart und gegenüber der zweifellos noch viel ernsteren Zukunft.
Zuerst war es im Aufruf «An das deutsche Volk und an die Kulturwelt», wo in der Art, wie es jetzt gemeint ist vom Bund für soziale Dreigliederung, von dieser sozialen Dreigliederung gesprochen wurde, und dann in meinem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft». — Diese Dinge, sie sind nicht ohne Grund durch einen Mann angeregt, der sie erst anregen wollte und anregen konnte am Ende seines sechsten Lebensjahrzehnts. Sie sind durchaus nicht aus irgendwelchen ausgedachten oder ausgeklügelten Forderungen heraus entstanden. Sie sind heraus entstanden aus dem vollen Leben und seiner Beobachtung, und sie wären vielleicht auch heute noch nicht vor die Öffentlichkeit getreten, wenn derjenige, der sie der Öffentlichkeit vorgeführt hat, nicht aus den Zeitereignissen heraus zu der Überzeugung gekommen wäre, es geschieht heute in dieser ernsten Zeit so viel Unpraktisches, es dringt in die Menschenköpfe so viel Ideologisches und Utopistisches ein, daß derjenige, welcher dem etwas Praktisches entgegenzusetzen hat, einfach die heilige Verpflichtung hat, von dieser Lebenspraxis zu sprechen. Und doch — das Echo tönt: Utopie, Ideologie, unpraktischer Idealismus!
Also, verzeihen Sie ein paar persönliche Bemerkungen zur Einleitung. Nicht habe ich aus irgendeinem persönlichen Reiz heraus den Drang gefühlt, mit dieser Sache aufzutreten, nachdem ich mich jahrzehntelang bemüht hatte, auf dem einen Gebiet, das in Betracht kommt, dem geistigen, was von mir geschehen konnte, zu tun, um dieses eine Gebiet, nachdem es meiner Meinung nach von unserer Zeitkultur auf den Kopf gestellt worden ist, wiederum auf die Beine zu stellen. Nachdem ich mich bemüht hatte, in dem, was ich Geisteswissenschaft nenne, durch Jahrzehnte hindurch zu arbeiten, bin ich wahrhaftig nicht aus persönlichem Reiz heraus zu einer Erweiterung über die beiden anderen Gebiete gedrungen, sondern aus der Notwendigkeit heraus, welche die heutige Zeit dem Menschen auferlegt. Das stand drohend als die große Kultursorge vor Jahrzehnten vor mir, daß unser Geistesleben, während es auf der einen Seite gerade durch seine besondere Art auf dem Gebiete der Naturwissenschaft die größten Triumphe feiern mußte, nicht fähig ist, das wirkliche menschliche Leben zu ergreifen, dieses Leben, das über das hinausgeht, was allein aus der Natur heraus wächst. Daß dieses Geistesleben daher auch unfähig bleiben müsse — das stand als eine drohende Kultursorge vor meinem Geistesauge — für die Erfassung des großen sozialen Problems, das der Menschheit gerade in der Gegenwart auferlegt ist. Denn das soziale Problem ist letzten Endes ein geistiges. Niemand ist imstande, es in seiner Wahrheit zu erfassen, der es nicht aus dem Geiste heraus erfassen kann. Da, im Erfassen des Geistigen, fühlte ich zunächst meine Heimat, die Heimat, in der ich auch nicht gehört wurde in einer solchen Weise, wie ich gern gehört worden wäre, so daß übergegangen wäre das, was bloßes Wort war, in die Tat, in die Umgestaltung jenes Geisteslebens, das nicht mehr fähig war, das menschliche Leben wirklich zu durchdringen. Dennoch, ich wäre gern auf diesem Boden stehen geblieben, wenn nicht aus den Ereignissen der letzten Jahre diejenigen Dinge herausgewachsen wären, die so sehr gezeigt haben, wie die Menschheit Utopien und Ideologien nachjagt und nicht dazu kommt, das allernächste Praktische anders als aus grauer Theorie oder Parteidoktrinen heraus zu fassen.
Mitten im Kriegsgewühl, als ich die Zeit gekommen glaubte, wo man meinen durfte, die Menschheit beginne jetzt einzusehen, daß eine weitere Fortsetzung der kriegerischen Ereignisse Ost- und Mitteleuropa in den Ruin hineinführen müsse, da zeichnete ich zum ersten Male auf, was jetzt herausgekommen ist als der Entwurf für einen Plan des dreigegliederten sozialen Organismus. Denn ich sah während dieser kriegerischen Ereignisse heraufkommen eine furchtbare Utopie, eine Utopie, welche leider durch die besonderen Verhältnisse der Zeit sehr real wirkte. Sie konnte sehr real wirken, weil sie zwei Eigenschaften hatte. Sie war in alledem, was ihren Inhalt bildet, eine reine Utopie, und sie war durch die Begleitumstände etwas, was aus dem Interesse von Menschengruppen heraus in die Welt gesetzt wurde und was geeignet war, die Menschen, die sich für praktisch halten, dabei aber allen möglichen Utopien nachlaufen —, diese Menschen darüber hinwegzutäuschen, wie aus bloßen und in diesem Falle sogar wirtschaftlichen menschlichen Interessen heraus diese Utopie entstanden ist. Sehen konnte man, wie diese Utopie aufstieg an dem Kulturhorizont der Gegenwart. Sehen konnte man, wie diese Utopie in der westlichen Welt nicht nur so wirkte auf die Menschen, daß sie diese Menschen in Stimmungen versetzte, sondern wie diese Utopie — weil sie zusammentraf mit recht realen Interessen, die aber nicht in ihr, in ihrem Inhalt zum Ausdruck kamen —, wie diese Utopie auch Heere auf die Beine bringen konnte und Schiffe über die Meere trieb. Und immer größer und größer wurde in westlichen Ländern die Anhängerschaft für diese Utopie.

Diese Utopie nahm zuletzt die Gestalt der sogenannten «Vierzehn Punkte» des Woodrow Wilson an. In Deutschland hatte es damals keinen Zweck, in der Schweiz, wo es während des Krieges notwendig war, nach dieser Richtung hin die Wahrheit zu sprechen, habe ich immer wieder auf der einen Seite den utopistischen Charakter und auf der anderen Seite den aus rein westlichen Wirtschaftsverhältnissen hervorgehenden wirtschaftlichen Charakter dieses sogenannten Wilson-Programms hervorgehoben. Diese Utopie hat so stark gewirkt, daß im Herbst 1918 nicht nur auf der Seite der Entente die Anhängerschaft für diese Utopie umfassend war, sondern daß zu der militärischen deutschen Kapitulation die Kapitulation des Geistes, die Kapitulation vor der Wilsonschen Utopie durch den Mann hinzugefügt worden ist, auf den wie auf eine letzte Hoffnung das deutsche Volk in seinen Schicksalstagen hingeblickt hat. Als diese Weltutopie noch nicht zu den sogenannten «Vierzehn Punkten» geformt, sondern erst im Aufgehen begriffen war, da versuchte ich niederzuschreiben, was als mitteleuropäische Wirklichkeit hätte entgegengesetzt werden müssen dieser Weltutopie. Bei niemand von denen, die die Sache hätten hören müssen, konnte man Verständnis finden für das, was durch seinen praktischen Charakter eine Weltutopie bekämpfen sollte.
Damals fand man es zum Beispiel sehr praktisch, in die Welt hinauszurufen das Wort: Herrschen muß unter den Menschen Macht und Recht. Das sind Staatsmänner, welche es nur bis zu den grauen Definitionen von «Macht» und «Recht» bringen, die aber nicht dahin kommen können, etwas Konkretes, etwas Wirkliches auch wirklich anzufassen. Nimmer kommen wir aus Wirrnis und Chaos heraus, ehe wir nicht fähig werden, etwas wirklich Praktisches praktisch anzufassen.

Ich sagte, ich wollte nicht und konnte gewissermaßen auch nicht vor dem Ablauf meines sechsten Lebensjahrzehnts diese Sache vor die Öffentlichkeit bringen. Denn diese Sache blickt zurück auf das, was ich selbst erlebt hatte als Proletarierkind unter Proletariern, wo mir klar wurde, was aus den Seelen und aus der Resonanz der Wirtschaftserfahrungen und Wirtschaftserlebnisse des heutigen, das heißt des damaligen Proletariertums in den sechziger und siebziger Jahren des neunzehnten Jahrhunderts herauftönte. Ich lernte das, was man heute Klassenkämpfe nennt, dadurch kennen, daß mir das Schicksal reichlich Gelegenheit gab, die Klassen selbst kennenzulernen. Ich lernte kennen das Proletariertum als Mitglied dieses Proletariertums. Ich lernte später alle Regungen des Bürgertums kennen mit seiner Kurzsichtigkeit gegenüber den wirklichen praktischen Forderungen der Zeit, mit seiner Eingeschnürtheit in seine besonderen Verhältnisse, mit seiner Uninteressiertheit an all demjenigen, was über diese besonderen Verhältnisse hinausgeht. Ich lernte auch diejenige Klasse von Menschen aus unmittelbarem Lebensverkehr kennen, die heute die hohe Politik macht, und auf diese Weise stellte sich mir vor das Seelenauge, was in der Zeit lebt: der Kampf zwischen den einzelnen Menschenklassen. Nahegetreten sind mir Bedürfnisse, Erfahrungen und Lebensschicksale all derjenigen Klassen, von denen heute gesprochen werden muß, weil die große Abrechnung mit Bezug auf die Klassenunterschiede beginnt. Fern bleiben mußte mir durch die Verhältnisse nur eins. Das ist mir auch gründlich ferngeblieben. Fern bleiben mußte mir durch die Verhältnisse jede Mitarbeiterschaft mit irgend einer einzelnen Partei. Niemals gehörte ich in meinem Leben irgend einer Partei an. Mit unzähligen Parteimännern habe ich verkehrt, unzählige Parteischablonen und Parteimeinungen lernte ich kennen. Niemals gehörte ich einer Partei an. In Österreich, wo ich meine Jugend zubrachte, konnte ich weder wählen noch gewählt werden, aus dem einfachen Grunde, weil dazumal solche Menschen nicht wählen durften und nicht gewählt werden konnten, die nicht ein bis zu einer gewissen Höhe gehendes jährliches Einkommen hatten. Später war ich niemals an einem Orte, wo mir die Möglichkeit gegeben worden wäre, an die Wahlurne heranzutreten, aus dem einfachen Grunde, weil ich bei meinem Durchgehen durch zwei andere Länder niemals in diesen Ländern heimatberechtigt geworden bin.
Parteiverhältnisse, Parteischablonen wirken nicht mit in demjenigen, was heute als der Impuls für den dreigliedrigen sozialen Organismus vor die Welt tritt. Das allein wirkt mit, was man sich in einem Leben, das man dazu benützt hat, aneignen kann über die Bedürfnisse, die Forderungen, die sonstigen Verhältnisse aller in den verschiedenen Klassen nebeneinanderstehenden Menschen. Wenn dann aus solchen Untergründen heraus heute ein praktischer Lebensweg gezeichnet wird, dann hört man diesem praktischen Lebenswege gegenüber, er sei eine Utopie, er sei eine Ideologie. Für mich ist dies ein Kultursymptom, daß heute gerade das, was alles Utopistische bekämpft, für eine Utopie gehalten werden kann von den mancherlei Utopisten, die in Parteien oder an sonstigen Stellen der Menschheit stehen. Ich darf sagen, von den Bedürfnissen des Gewürzkrämers, von den Bedürfnissen des Tagelöhners an bis zu den Bedürfnissen derjenigen hin, die als Großkapitalisten, derjenigen, die, es gibt solche Leute auch, als Diplomaten in den letzten Jahrzehnten an den Weltgeschicken Anteil gehabt haben, ist alles eingeflossen in dasjenige, was in dem Aufruf selbstverständlich zunächst in ein paar Sätze zusammengefaßt werden mußte. Eingeflossen ist auch das, was von den Erfahrungen des Volksschullehrers bis hinauf zu den Erfahrungen des dem Hochschulwesen Angehörigen heute in die Lebenspraxis einfließen kann. Dadurch allein scheint und schien es mir möglich, einen Ausgangspunkt zu gewinnen für das, was uns heute als die große soziale Aufgabe der Gegenwart gestellt ist.
Diese soziale Aufgabe der Gegenwart, worin drückt sie sich denn aus? In dem, was in sein kleines Handbüchlein mit kaum abschleifendem Stift der Gewürzkrämer einzeichnet als seine Einnahmen und Ausgaben bis hinauf zu demjenigen, was als geistiger Impuls einfließen soll, um der Menschheit eine Richtung und ein Ziel zu geben. In alledem liegen heute große, umfassende Aufgaben, ohne deren Berücksichtigung nichts angefaßt werden kann vom Kleinsten bis zum Größten hin in bezug auf das, was uns als soziale Aufgabe obliegt.
Ich sprach vorhin von, ja, nennen Sie es Umwälzung, nennen Sie es Reform des Geisteswesens. Das betrachtete ich als meine eigentliche Heimat, und ich sagte: Da stand mir als eine große Kultursorge vor Augen, daß dieses Geistesleben, wie es sich reaktionär und konservativ in unsere Zeit hineingeschlichen hat, geeignet ist, große Naturerkenntnisse zu begründen, daß es aber ganz unfruchtbar bleiben muß für eine wirkliche Erfassung des sozialen Wesens, für eine wirkliche Erzeugung eines sozialen Wollens. Das ist heute, man möchte sagen, mit Händen zu greifen.
Schauen wir hin, was erzeugt worden ist durch das Unvermögen, die Geisteskraft auszudehnen auf das soziale Wollen. Als in den letzten drei bis vier Jahrhunderten, in denen die Menschheit angefangen hat, aus früher instinktiven patriarchalischen Zuständen herausgehend, nachzudenken über Volkswirtschaft, da kamen zuerst allerlei Anschauungen herauf, wie man die Volkswirtschaft gestalten müsse, Anschauungen, über die ich Ihnen heute nicht zu sprechen habe, die auch überholt sind. Sie liefen aber zuletzt aus in dasjenige, was auf der einen Seite aus dem Geist und der Gesinnung der Universitätswissenschaft heraus zur Volkswirtschaftslehre sich gestaltet hat, was aber nichts anderes ist, als der Niederschlag bürgerlicher Anschauungen über die Volkswirtschaft. Und sie kristallisierten sich auf der anderen Seite zu dem, was am klarsten, am stärksten, am umfassendsten in dem Marxismus zum Ausdruck gekommen ist, in der sozialen Anschauung von Karl Marx, was aber nichts anderes ist als das Spiegelbild derjenigen Impulse, aus denen heraus das Proletariat Volkswirtschaft getrieben wissen will.
Was sind die charakteristischen Züge dieser beiden Strömungen? Weisen wir auf sie hin, so weisen wir zu gleicher Zeit auf dasjenige hin, was in der Gegenwart nicht praktisch, sondern das Gegenteil aller Praxis, was Ideologie ist. Die Universitätswissenschaft, sie hat es zuletzt zu nichts anderem gebracht als dazu, überhaupt alles soziale Wollen großen Stils wie etwas Unmögliches anzuschauen, und kleine sozialreformatorische Maßnahmen für große Taten zu halten. Im übrigen hat sich diese Universitäts-Nationalökonomie für impotent erklärt, irgend etwas anderes zu tun als das, was schon in der Volkswirtschaft spielt, zu registrieren oder, wie man auch sagen kann, um sich in der Sprache dieser Wissenschaft selber auszudrücken, historisch und statistisch zu erfassen. Durch diese historische und statistische Erfassung kam nichts anderes heraus als eine vollständige Lähmung alles sozialen Wollens. Man nahm, was in der Gesellschaft lebt, historisch auf, das heißt man verzeichnete, was geschah. Man nahm es statistisch auf, das heißt registrierte Zahlen über das, was geschieht, und tötete damit jeden Impuls für irgendein soziales Wollen, so daß alles soziale Wollen in der Praxis in Kleinlichkeiten sich erschöpfte. Was aber das Leben wirklich brachte, das war leer von allem wirklichen Willensimpuls, während die Zeit schon lange die großen sozialen Aufgaben stellte. Und dieses wirklich vom Leben Gebrachte mündete, weil es dahinströmte in Gedanken- und Willenlosigkeit, zuletzt in die Weltkatastrophe ein, die das große Ad-absurdum-Führen dieses sozialen Nichtwollens ist. Auf der anderen Seite wandte sich das in die Technik, in die Fabrik, in den seelenverödenden Kapitalismus eingespannte Proletariat begeistert zum Marxismus, denn es sah in diesem die glänzendste, die großartigste Kritik, die es selber in seinem Herzen fühlte gegen diejenige Gesellschaftsordnung, welche es bekämpfen mußte, weil ihm diese Gesellschaftsordnung keinen Anteil gab an ihren materiellen und geistigen Gütern.

Dieser Marxismus, großartig, gewaltig als Gesellschaftskritik, was ist sein Lebensnerv? Sein Lebensnerv ist: Die Entwickelung geht von selbst. Nach und nach haben sich in neuerer Zeit die Wirtschaftsformen so gestaltet, daß die Produktionsmittel nach und nach übergegangen sind an Trusts oder sonstige Genossenschaften. Das ist der Weg, auf dem das Proletariat expropriiert worden ist, das ist aber auch der Weg, auf dem ganz von selbst geschehen muß die Expropriation der Expropriateure. Was auch die Menschen zur Förderung tun mögen, die Entwickelung muß von selbst gehen. — Das unpraktischste Bekenntnis war damit ausgesprochen, das Bekenntnis, daß die Entwickelung von selber gehen müsse, daß der Mensch eingespannt sei in das Rad der Geschichte, daß er abwarten muß, bis die geschichtlichen wirtschaftlichen Kräfte durch ihre vom Menschen abgesonderte Objektivität von selbst hervorbringen, was dann den weitesten Kreisen des Proletariats zum Heile werden sollte.
Da kam die Weltkatastrophe. Sie zeigte, alles Gerede von Selbstentwickelung ist nur entsprungen aus der Lähmung des menschlichen Willens. Der Proletarierwille, der eingespannt war in die Fabrik, eingespannt war in den seelenverödenden Kapitalismus, war durch diese Einspannung zugleich gelähmt, er mutete sich nicht zu, Weltgestaltung herbeizuführen, er legte sich das Bekenntnis ab: Auch uns muß Heil werden, wir können es nicht herbeiführen. — Damit tröstete er sich, mit dem Glaubensbekenntnis: Es wird uns durch die objektive Entwickelung dieses Heil herbeigeführt. --Das ist die Lebensunpraxis und das große Glaubensbekenntnis der breitesten Proletariermassen. Die große Weltkatastrophe aber zeigte, daß nun plötzlich, was man geglaubt hatte, die Zusammenschoppung der Produktionsmittel nicht zu dem führte, was man von der Entwickelung erwartete, sondern daß sie den Proletarier selbst als Menschen auf die Beine stellte und an ihn die Forderung richtete: Jetzt handle! Und dieses: Jetzt handle! Handle menschlich aus deinem sozialen Wollen heraus! — das hängt heute als eine weithin leuchtende Tafel vor dem Proletariat.
Wenn man nicht schlafend durchs Leben ging und wenn man nicht Theoretiker war, der zu den Sätzen, die ihm entgegentreten in irgendeiner Weltanschauung, ja oder nein sagt, sondern der das, was die Menschen sagen, was die Menschen denken, als Ausflüsse eines viel Tieferen nimmt, als Symptom für die Ereignisse, die tief im Innern der Sache vor sich gehen, dann konnte man sich sagen, die Menschen segeln hinein in die Verachtung der Praxis, in die Lähmung des praktischen Wollens. In dieser Stimmung sind die großen Fragen heraufgezogen, die heute nur beantwortet werden können, wenn Lebenspraxis in die Unpraxis einzuziehen sich bequemt. In allen unseren Lebensverhältnissen liegt drinnen ein unnatürliches Durcheinanderfügen von Rechten, von Arbeit und von dem, was zugrunde liegen muß dem Rufe nach sozialer Gestaltung in seiner wahren Form. In dem, was heute bekämpft wird, liegt nämlich noch viel mehr als dasjenige, was sich die zum Bewußtsein bringen, welche den Kampf aufführen. Ja, an jedem Punkt in dem Geschehen unserer so ernsten Zeit merkt man das Hereinspielen des Unpraktischen. Der Ruf nach Sozialisierung durchzieht die weitesten Reihen des Proletariats, er drückt sich in ganz bestimmten Impulsen aus, er drückt sich in der unmittelbaren Tagesforderung nach Betriebsräten aus.
Sollen die Betriebsräte eine Tätigkeit entfalten in dem Zeitalter der Sozialisierung, so wie sie gefordert wird in Wahrheit, wie das Zeitbewußtsein sie, wenn auch noch vielfach unbewußt, durch die weitesten Kreise des Proletariats fordert, da müssen diese Betriebsräte erwachsen auf dem selbständigen Boden des Wirtschaftslebens, das von allem übrigen, was politisches, was geistiges Leben ist, in seiner innerlichen Struktur abgetrennt ist. Mit dem, was damit eigentlich gesagt ist, daß die Betriebsräteschaft aufsteigen muß durch freie Wahl der am Wirtschaftsleben beteiligten Personen, damit sie sich Konstitutionen für die Zukunft des Wirtschaftslebens geben kann, mit dem Wesen dessen, was aus tiefen unterbewußten Seelengründen heraufzieht und nach Taten sucht —, mit dem sind diejenigen, welche heute sich Lebenspraktiker nennen, so unbekannt, daß ein Gesetz projektiert ist über die Betriebsräte, welches in allen seinen einzelnen Punkten das Gegenteil von dem trifft, was die Betriebsräte werden sollen, welches in allen seinen einzelnen Punkten hervorgeht aus dem Glauben, daß man nicht einer neuen Zukunft entgegengehen solle, sondern daß man konservieren könne, was innerlich schon abgestorben ist. Es gibt kein deutlicheres Symptom für die Unpraxis und das Utopistische unserer Zeit als die Erscheinung dieses lebensfremden Gesetzentwurfs. Ist es da nicht an der Zeit, daß selbst diejenigen, die sonst anderswo ihre geistige Heimat gefunden haben, aus ihrer Pflicht heraus sprechen müssen, weil sie sehen, wieviel Utopistisches die Zeit durchsetzt, wie unendlich entfernt diese an Lebensroutine so reiche Zeit von aller wirklichen Lebenspraxis ist?

Wir haben in unserer Zeit, bunt durcheinandergewürfelt, Impulse, die noch aus urältester Zeit herstammen, aus derjenigen Zeit, wo Völkermassen über Völkermassen hereingebrochen sind und Herrschaften aufgebaut haben, den Boden erobert haben und auf Grundlage der Eroberung des Bodens Bodenrechte gegründet haben, deren weitere Folge dann alles übrige Recht geworden ist. Wir haben in unseren Rechtsbegriffen und Rechtsimpulsen die urältesten, an die Eroberung des Bodens noch sich anschließenden Vorstellungen, Satzungen und Gesetze. «Von dem Rechte, das mit dir geboren ist», von dem ist auf vielen Gebieten leider noch immer nicht die Frage. Diese Zeit hat vieles bei uns zurückgelassen; sie hat alles das zurückgelassen, was sich in der Volkswirtschaft an den Boden knüpft. Zu ihr ist später die Zeit des Industrialismus gekommen, sie hat zu dem geführt, was heute von den weitesten Kreisen so scharf bekämpft wird, zu dem Kapitalismus.
Was heißt Kapitalismus? Kapitalismus heißt nichts anderes, als der Privatbesitz an Produktionsmitteln. Und so stehen sich gegenüber -- es zeigt sich dies, wenn man die Volkswirtschaft der ganzen zivilisierten Erde zu überschauen bemüht ist —, so stehen sich gegenüber auf der einen Seite diejenigen Verhältnisse, die aufsteigen aus der Verwertung des Bodens im Sinne menschlicher Volkswirtschaft, und die aufsteigen aus dem Besitze der Produktionsmittel und ihrer Verwertung im Sinne dieser Volkswirtschaft. Das sehen die wenigsten Menschen ein, daß bis ins kleinste, bis in die fünf Pfennig hinein, die ich aus meinem Portemonnaie entnehme, um mir irgend etwas Geringfügiges zu kaufen, der volkswirtschaftliche Kampf spielt zwischen Bodenverhältnissen und Produktionsmittelverhältnissen. Unsere ganze Volkswirtschaft ist ein fortwährendes Suchen nach Ausgleich zwischen den Bodenverhältnissen und den Produktionsmittelverhältnissen. Da hinein sind wir gezwängt als Menschen der neueren Zeit mit unserem ganzen Lebensschicksal auf allen Lebensgebieten. Was dabei herausgekommen ist, als aus den alten aristokratischen Gesellschaftsstrukturen die bürgerlichen Gesellschaftsstrukturen sich ergeben haben, das kann man damit bezeichnen, daß durch diese bürgerlichen Gesellschaftsstrukturen der heutige Markt entstanden ist, auf dem Angebot und Nachfrage in anarchischer Weise herrschen. Auf dem Markt erscheint das Kapital, das heute von Hand zu Hand geht, von Gesellschaft zu Gesellschaft. Unter dem Prinzip von Angebot und Nachfrage wirkt menschliche Arbeitskraft, die im Lohnverhältnis steht, und zirkulieren eigentliche Güter, Leistungen der Menschen.
Dreierlei ist auf den Markt geworfen worden durch die bürgerliche Gesellschaftsordnung: Kapital, Lohn und Leistung, und unter dem Einfluß dieser bürgerlichen Gesellschaftsordnung ist das Kapital zu dem Ersatzmittel für etwas geworden, was früher unter der alten aristokratischen Weltordnung scheinbar etwas ganz anderes war. Unter der alten aristokratischen Weltordnung, die auf der Eroberung des Bodens beruhte, war alles dasjenige, was an Leistungen unter den Menschen ausgetauscht wurde, in die Rechtssphäre gerückt. Abgaben hatte man zu leisten an den Gutsherrn; zurückbehalten durfte man als Arbeiter soundsoviel. Das alles war in die Rechtssphäre gerückt. Ein Recht hatte man, soundsoviel selbst zu verzehren, eine Pflicht hatte man, weil der andere das Recht hatte, soundsoviel von dem zu verzehren, was man hervorbrachte in seinem Dienste. Recht regelte in der alten aristokratischen Ordnung, das heißt Vorrecht, Klassenrecht regelte, was menschliche Bedürfnisse waren. Vieles von dem tönt im Nachklang in unsere Zeit herein und schwingt fort bis zu dem Zehnpfennigstück, das ich aus dem Portemonnaie nehme, um mir irgend etwas zu kaufen. Und in dieses Getön tönt das andere hinein, was an die Stelle dieser alten Rechtsordnung getreten ist. Es tönt hinein, was Kapital, Menschenarbeit und Leistung zur Ware machte, geregelt durch Angebot und Nachfrage, sich selbst regelnd dadurch nach der Rentabilität, nach der wüsten Konkurrenz, nach dem blindesten menschlichen Egoismus, unter dessen Einfluß jeder so viel erwerben will, als er aus der gesellschaftlichen Ordnung herauspressen kann. Und so trat an die Stelle der alten Rechte das, was sich abspielte durch die wirtschaftliche Macht und den wirtschaftlichen Zwang. An die Stelle der Bevorrechteten und der rechtlich Benachteiligten des alten patriarchalischen Herrschafts- und Dienerverhältnisses trat das wirtschaftliche Verhältnis des Bürgertums, sich gründend auf den Konkurrenzkampf, auf die Rentabilität, auf das wirtschaftliche Zwangsverhältnis zwischen Kapital und Lohn, in welches Verhältnis eingezwängt ist der Warenaustausch, eingezwängt ist alle Preisgestaltung, die abhängig ist von dem egoistischen Kapital-und Lohnkampf. Und heute will sich herausgestalten — das ist das Praktischste, das zu sehen —, wie mehr oder weniger unbewußt, aber in vielen Kreisen heute schon bewußt sich eine neue Gesellschaftsordnung bilden will, die gegründet sein soll nicht mehr auf das Zwangsverhältnis, nicht mehr auf das wirtschaftliche Zwangsverhältnis, die gegründet sein soll auf Leistung und Gegenleistung in ihrem gerechten Austausch, die gegründet sein soll in dieser Beziehung auf wahre unegoistische soziale Denkweise innerhalb der menschlichen Gesellschaft. Und nur derjenige ist heute ein praktischer Mensch, nur derjenige arbeitet nicht entgegen dem, was doch kommen muß, der vernimmt, wie aus allen Tiefen der Menschenseele herauf der Ruf ertönt: An die Stelle der alten Vorrechte, an die Stelle des alten Kapital- und Lohnsystems muß das Leistungssystem treten.
Wie viele Menschen verstehen heute schon alle Konsequenzen dieses großen, nicht durch menschliche Willkür heraufbeschworenen, sondern aus der geschichtlichen Entwickelung selber aufquellenden neuen Lebensimpulses, der sich ein so blutiges Vorspiel gegeben hat in dem furchtbaren Weltkriege? Noch immer kann man selbst von sozialistisch Denkenden, die mit allen Fasern ihres Wollens den Kapitalismus bekämpfen möchten, davon sprechen hören — das ist ein deutliches Symptom unserer Zeit —, der Arbeiter müsse seinen gerechten Lohn erhalten, darin werde die Bekämpfung des Kapitalismus bestehen. Derjenige, der in die Verhältnisse hineinsieht, der weiß, daß es so lange Kapital geben wird, solange es Lohn geben wird. Denn in der wirklichen Welt stehen immer zwei Gegensätze nebeneinander: ein Nordpol und ein Südpol, ein Nordmagnetismus und ein Südmagnetismus; Positives hat Negatives, Kapital hat Lohn in seinem Gefolge, und wer in den volkswirtschaftlichen Betrieb der Gegenwart hineinsieht, der weiß, wie die Frage beantwortet werden muß: Woher wird der Lohn bezahlt?

Der Lohn wird aus dem Kapital bezahlt, und es muß so lange Kapital geben, als Lohn aus dem Kapital bezahlt werden muß. Antikapitalismus hat nur einen Sinn, wenn man zu gleicher Zeit weiß, daß mit dem Kapital das Lohnsystem selber verschwinden muß, daß eintreten muß die freie Vergesellschaftung des Handarbeiters und des Geistesarbeiters in der nicht kapitalistischen Wirtschaftsordnung. Eine freie Vergesellschaftung, durch die der Handarbeiter der freie Kompagnon ist des Geistesarbeiters, der nicht mehr Kapitalist ist, vertilgt den Lohnbegriff, das Lohnverhältnis, und mit dem Lohnverhältnis das Kapitalverhältnis. Daher kann nur über den Kapitalismus so gesprochen werden, wie es geschehen ist vom Standpunkte der sozialen Forderungen der Gegenwart, die besprochen sind in meinem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage in den Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart und Zukunft». Es muß ausgegangen werden von der großen Wahrheit, wie wir drinnenstehen in dem gegenseitigen Kampfe der Bodenrechte und der Produktionsmittelrechte. Und es muß gezeigt werden, daß für unsere künftige wirtschaftliche Ordnung der Boden nichts anderes ist als ein Produktionsmittel, daß das Produktionsmittel nur so lange Arbeitswert in sich aufnehmen darf, bis es fertig ist, daß es von da an in niemandes Besitz ist, daß von da an niemand ein eigentliches Erbrecht darauf hat, daß es von da an in die Zirkulation der Gesellschaft übergeht, wie ich das in meinem Buche beschrieben habe. Dann kommt man auch unmittelbar darauf, daß der Boden von Anfang an in diesem Verhältnis ist, daß alle Hypothekarisierung des Bodens ein Unding ist, daß Boden und fertiges Produktionsmittel keine Waren sind, sondern auf einem anderen Wege als durch Eintausch gegen Waren von Mensch zu Mensch übergehen müssen. Das ergibt sich unmittelbar aus der Lebenspraxis der Gegenwart heraus.


Daß es sich aus der Lebenspraxis der Gegenwart heraus ergibt, ist auch ersichtlich aus dem folgenden Grunde. Derjenige sieht heute nicht mit praktischem Auge in das Leben hinein, der dieses Leben nur nach Schablonen, nach Parteibegriffen oder nach abstrakten Gedanken zu erfassen vermag. In der Gegenwart sind wir in die Zeit eingerückt, wo der Mensch in einem ganz anderen Sinne noch, als das jemals in einer früheren Zeit der Fall war, zur Selbstbewußtheit erwacht. Nur die Abgeneigtheit gegen Seelenbeobachtung kann die Menschen heute blind machen dafür, daß wir seit der Mitte des fünfzehnten Jahrhunderts in bezug auf menschliche Seelenentwickelung in ein ganz neues Zeitalter eingetreten sind, in das Zeitalter, in dem die Menschenseele immer bewußter und bewußter wird. Diejenige Menschenklasse, aus deren unverbrauchtem Gehirn herauf tönt der Ruf: Lasset mich als Seele zu meinem vollen Menschenbewußtsein kommen! -- das ist, wenn es auch unter mancherlei unsympathischen Symptomen zutage tritt, die Proletarierseele. Und der erste Ruf nach dieser Selbstbewußtheit in einem menschenwürdigen Dasein, das ist der: Es darf ferner nicht Kapital über mich durch das Lohnverhältnis eine unberechtigte wirtschaftliche Zwangsmacht ausüben. In dem Lohn sieht der heutige Proletarier das, wogegen er sich zu wenden hat, wenn er aufrücken will zu dem Menschheitsbewußtsein, das einfach durch die Zeit gefordert ist, in die wir mit der Gegenwart eintreten. Dieser Zeit ist es auferlegt, die Leistung als solche hineinzustellen in den volkswirtschaftlichen Prozeß. Diese Leistung kann nur in diesen Prozeß hineingestellt werden, wenn durch alle anderen Maßnahmen dasjenige wieder losgelöst wird aus diesem volkswirtschaftlichen Prozeß, was sich mit ihm verbunden hat aus den alten aristokratischen und aus den alten bürgerlichen Verhältnissen heraus, wenn herausgehoben werden aus dem Wirtschaftskreislauf das staatliche Recht, die politischen Verhältnisse, herausgehoben wird das Geistesleben, das wahrhaftig lange genug geknechtet war von dem Staat auf der einen und der Wirtschaft auf der anderen Seite. Deshalb ist mit dem Erstreben einer sozialen Ordnung, in der die Leistung ihre gerechte Gegenleistung hervorrufen muß — in der Mensch für Mensch arbeiten muß, nicht bloß Menschen für sich —, verbunden die Gliederung des sozialen Organismus in diejenigen drei Glieder, die miteinander verschmolzen hat dasjenige, was ganz andere Interessen hatte als allgemeine Menschheitsinteressen, was lediglich Standesinteressen, Klasseninteressen hatte und nur haben konnte.
Aus den Einzelinteressen ergibt sich dann das, was einem als die Gesamtinteressen in den Weltangelegenheiten entgegentritt. Wer — wie ich im Beginn meiner heutigen Ausführungen, die etwas persönlich gefärbt waren, bemerkte — sein Leben dazu benützt hat, um unbeeinflußt von der Parteien Meinungen die Lebensforderungen aller Menschen kennenzulernen, dem wurde auch der Blick etwas geschärft für die internationalen Verhältnisse, die aus der Verquickung von Wirtschaftsleben, von Rechts- oder politischem Leben und von geistigem Leben hervorgegangen sind. Wenn man nicht verschlafen hat, was geschehen ist, dann bietet sich so mancherlei dar in diesem Geschehenen als ein sehr deutliches Symptom für die Unmöglichkeit der Verquickung der drei Lebensgebiete auch im internationalen Leben.
Ich erinnere an eins. Wie ist, als aus politischem Leben heraus das Deutsche Reich gegründet worden ist, von Bismarck immer wieder der Satz geprägt worden: Dieses Reich ist politisch saturiert, dieses Reich bedarf keiner Ausdehnung. — Das war zunächst politisch gedacht, das war gedacht aus den politischen Impulsen heraus, aus denen das Reich gegründet worden ist. Dann traten, indem die Residuen, der Rest dieser politischen Denkweise bei den Machthabern zurückgeblieben war, immer mehr sich verquickend mit diesen politischen Verhältnissen, die wirtschaftlichen Verhältnisse hervor und gewannen die Oberhand, so sehr, daß man, wenn man irgendeine maßgebende Persönlichkeit -- und ich habe oft die Probe gemacht während dieses Weltkrieges — fragte: Nach was strebt man in Deutschland aus politischen Untergründen heraus? — darauf keine Antwort bekam. Aber Antworten wurden schon sehr früh von besonderen Wirtschaftsgemeinschaften gegeben, das heißt es wollten Wirtschaftsgemeinschaften über Politisches entscheiden. Solche Dinge muß man nur im Sinne einer wirklich praktischen Lebensauffassung gewahr werden. Seit Jahren spielte — indem sich in einem Knäuel zusammenzogen nationale, das heißt geistig-kulturelle Verhältnisse, wirtschaftliche Verhältnisse und politisch-internationale Rechtsverhältnisse — das sogenannte Bagdadbahn-Problem eine verhängnisvolle Rolle. Es war mitwirkend unter den Ursachen, welche zu dem Weltbrande geführt haben. Seit Jahren konnte der wirkliche Lebenspraktiker, der wirkliche Beobachter des Lebens sehen, wie in einen Knäuel immer wieder sich verflochten und sich störten wirtschaftliche, politische, kulturelle Verhältnisse im Bagdadbahn-Problem. Wie sah man heraufziehen, was politisch begann mit den Jungtürken, die sich in Konstantinopel festsetzten, die das politische System des Liberalismus an die Stelle des alten konservativen türkischen Systems setzten.
Da hatten wir zunächst politische Gesichtspunkte. Sie vermischten sich mit rein wirtschaftlichen Gesichtspunkten in dem Problem der Sandschak-Bahn und in dem Dardanellen-Problem. Dazu kamen die kulturellen Verhältnisse der Slawenfrage, völkisch-kulturelle geistige Verhältnisse. Nichts hatte vorgearbeitet, diese auch im internationalen Leben der neueren Zeit sich verwirrenden Lebensgebiete in eine solche internationale Struktur zu bringen, daß sie sich nicht störten, sondern im Gegenteil ausgleichend aufeinander hätten wirken können. Derjenige, der von der einzelnen Nationalität ab den Blick mit wirklicher Lebenserfahrung in das Internationale hineinrichtete, der sah die furchtbare Völkerdämmerung Europas aus dieser Verquickung der drei Lebensgebiete in allen großen weltpolitischen Fragen der neueren Zeit heraufkommen. Dem legte es sich auf die Seele wie ein Alp: Wann wird man einmal einsehen, daß aus dem Quell wirklicher sozialer Volksdenkweise die Gliederung desjenigen hervorgehen muß, was ungegliedert die Menschheit in Krisen und in Unheil hineinführt? Unsere Diplomatie war Unpraxis, war Utopie, war Ideologie. Was Wunder, daß auch von dieser Seite das, was ihr entgegengehalten werden muß, als Utopie, als Ideologie, als bloßer Idealismus angesehen wird! Das hat endlich Verhältnisse heraufgebracht, denen gegenüber man sich in der Gegenwart immer wieder sagt: Wird man sich endlich aufraffen für den Ernst der Zeit, wird man endlich sehen, daß die schlimmste Utopie in der Gegenwart diejenige ist, welche nicht einzusehen vermag, daß es sich um große Abrechnungen und nicht um kleine handelt? Und daß man sündigt wider den Geist dieser Zeit, wenn man von dem aus, was man aus irgendeinem Winkel heraus eben noch versteht, wenn man von diesem Gesichtspunkte aus das, was selbstverständlich appellieren muß an Lebenserfahrung, an den guten Willen zur Lebenserfahrung, wenn man das unpraktisch, wenn man es bloßen Idealismus nennt?
Wann wird man sich dazu aufraffen, in diesem Idealismus endlich die wahre Lebenspraxis zu sehen? Wann wird man sehen wollen, daß es heute darauf ankommt, nicht zu sagen: Das verstehe ich nicht —, sondern aus den Untergründen des Lebens heraus zu empfinden, wenn irgendwo gesprochen wird nicht aus grauer Theorie, sondern aus der treulichen Beobachtung dieses Lebens selbst heraus? Sonst werden wir es immer wieder zum Unheil der Zeit erfahren, daß sich auf diesem sozialen Gebiete wiederholt, was das Charakteristikon des echten Spießer- und Philistertums ist. Als die erste deutsche Eisenbahn gebaut werden sollte, da fragte man ein Medizinalkollegium, also praktische Leute, Kommissionen, ob man eine Eisenbahn bauen sollte. Sie aber sagten, man solle keine Eisenbahn bauen, denn wenn die Leute drinnen fahren werden, werde das gesundheitsschädlich sein, oder wenn schon solche Menschen sich fänden, die darinnen fahren wollen, so solle man wenigstens links und rechts von der Eisenbahn eine hohe Bretterwand aufrichten, damit die Menschen, an denen sie vorbeifährt, durch die schnelle Bewegung nicht Gehirnerschütterung kriegen. — Auch heute fürchten sich die Menschen vor dem Vorbeisausen der sozialen Bewegung. Sie möchten hohe Bretterwände aufrichten, weil sie sich fürchten, Gehirnerschütterung zu bekommen. Wehe den Schwachen, die solche Bretterwand aufrichten möchten, die sich fürchten vor der Wirklichkeit, daß sie ihnen eine Erschütterung des Gehirns bringen könnte. Darum legt es einem die Beobachtung der Zeit immer wieder nahe, so zu sprechen, daß sich dieses Sprechen dessen bewußt ist: Heute spricht man in den Sturm hinein. Mag dieser Sturm auch noch für viele unwahrnehmbar sein, er ist da. Möge er wahrnehmbar werden für eine möglichst große, genügend große Anzahl von Menschen, bevor es zu spät ist.


Schlußwort nach der Diskussion
VORSITZENDER: Verehrte Anwesende, Sie haben durch Ihren stürmischen Beifall den Dank ausgesprochen für die Ausführungen des verehrten Redners. Ich stelle nunmehr die heutigen Ausführungen, die Frage der Dreigliederung des sozialen Organismus und insbesondere auch den Ihnen übergebenen Aufruf zur Diskussion und bitte, mir die Namen der Diskussionsredner auf Zetteln zu übergeben.

Vielleicht darf ich bemerken, daß die Aufrufe, die heute verteilt worden sind, vom Bund für die Dreigliederung des sozialen Organismus verbreitet worden sind. Verantwortlich ist der Bund, der unterzeichnet hat. Ebenso ist es mit dem Aufruf des heutigen Abends.
Es folgten Ausführungen von drei Rednern.


DR. STEINER: Sehr verehrte Anwesende! Ich habe nach alledem, was meine verehrten Diskussionsredner gesprochen haben, ja natürlich am heutigen Abend nicht mehr sehr viel hinzuzufügen. Ich möchte nicht etwa berichtigend, sondern nur damit kein Mißverständnis entstehe, darauf aufmerksam machen, daß ich mit der Kapitulation vor der Wilson-Utopie nichts anderes gemeint habe, als der Diskussionsredner, Herr S., selbst gesagt hat. Ich habe nur auf das Bedeutsame hinweisen wollen, und das besteht nach meiner Meinung darin, daß wir in diesem westlichen Vorschlag, dem Inhalte nach, wie ich gesagt habe, eine Utopie vor uns haben. Das Utopistische hat sich ja, wie ich denke, heute schon hinlänglich gezeigt. Eine Utopie ist dasjenige, was schöne Worte und ideal sein sollende Worte hinspricht, für deren Verwirklichung kein Boden da ist. In diesem Sinne war alles, was in diesen «Vierzehn Punkten» erschienen ist, insofern es ideale Zustände heraufbringen sollte, utopistisch. Ich meine geradeso wie der verehrte Diskussionsredner, daß aber etwas ganz anderes dahintersteht, und ich habe es in meinem Vortrage selbst zum Ausdruck gebracht: Es steht dahinter höchst reales westliches Interesse. So haben wir es zu tun mit einer Utopie, welche in geschickter Weise eine Nichtutopie, ein ganz reales Interesse verdeckt. Und daß man auch in Deutschland im Oktober 1918 dieser Utopie erlegen ist, damit wollte ich ausdrücken, daß man in diesen Tagen geglaubt hat — nun, man hat es doch wohl wenigstens in gewissen Kreisen geglaubt —, daß es sich bei diesen Punkten nicht um eine Utopie, sondern um irgend etwas, was als Nichtutopie genommen werden sollte, handelt. Ich möchte wissen, warum man sich sonst gewissermaßen ausgeliefert hätte dieser Utopie. Jedenfalls hat man nicht gesagt: Wir appellieren an die höchst realen selbstsüchtigen Interessen, die hinter den vierzehn Punkten stehen, und liefern uns denen aus, sondern man hat gesagt, man liefert sich den vierzehn Punkten aus, man appelliert an deren Verwirklichung. Also ich meine, in dem, was real zutage getreten ist, ist das wirkliche Kapitulieren vor einer wirklichen Utopie durchaus zu verspüren. Daß hinter dieser Utopie etwas ganz anderes gestanden hat, darin bin ich selbstverständlich mit dem verehrten Diskussionsredner einer gleichen Meinung. Auch dasjenige, was ich im Vortrage gesagt habe, stimmt meiner Auffassung nach mit demjenigen, was er selber gesagt hat, vollständig überein.
Wenn ich ein paar Worte sagen soll über die aufgeworfene Frage der Betriebsräte, so weise ich auf die kurze Bemerkung hin, die ich schon in dem Vortrage gemacht habe, daß die Betriebsräteschaft hervorgehen muß aus dem bloßen Wirtschaftskörper, so daß einfach in den Betrieben aus geistig- und handarbeitenden Persönlichkeiten heraus, ohne irgendwie durch sonst etwas als durch das bloße im Zusammenarbeiten begründete Vertrauen zunächst die Betriebsräte auf die Beine gestellt werden müssen. Dann sind die Betriebsräte da, welche das Vertrauen ihrer Mitarbeiter in den Betrieben haben. Sozialisieren kann man nicht in den einzelnen Betrieben. Darin besteht eben gerade das Unpraktische dieses Gesetzentwurfs über die Betriebsräte, der von allem Sozialisieren wahrhaftig weit genug entfernt ist. Das wirklich Praktische wird darin bestehen, daß aus diesen Betriebsräten die zwischenbetrieblichen Einrichtungen entstehen, die entstehen müssen dadurch, daß die Betriebsräte, welche gewählt sind aus den einzelnen Betrieben, eine Betriebsräteschaft über ein geschlossenes Wirtschaftssystem hin bilden und sich selbst erst in einer Art Urversammlung eine Konstitution geben, außerdem die Richtlinien angeben, wie aus der gemeinsamen sozialen Verwaltung der Betriebsräteschaft dann die einzelnen Betriebsräte wiederum in den Betrieben zu wirken haben. Aus den Kräften des Wirtschaftslebens selbst heraus, des auf sich selbst gestellten Wirtschaftslebens, muß hervorgehen, was aus menschlich sozialen Untergründen heraus, nicht aus bürokratischen, lebensfremden Regierungsmaximen heute — nun, man nennt es in der Amtssprache «marschieren» soll, obwohl dieses Marschieren gegenwärtig noch dem alten militärischen Marschieren recht unähnlich sieht, eher einem Zappeln oder vielleicht einem Sich-Verstecken ähnlich sieht.

Was vorgebracht worden ist auf den verschiedensten Gebieten von den verehrten Diskussionsrednern, veranlaßt mich, nur noch zu dem, was ich gesagt habe, hinzuzufügen, daß wir im Verlaufe der geschichtlichen Entwickelung der neueren Zeit eingetreten sind in das Zeitalter, das uns die große Aufgabe stellt, Geistiges und Handarbeitliches leistende Menschen zusammenzufassen, welche ihre Leistungen so verwerten können, daß sie sozial zu ihrem Rechte kommen in der ganzen sozialen Gemeinschaft, in der sie drinnenstehen. Dazu ist notwendig, daß wir tiefernst auffassen die große Forderung der Zeit, um wirklich endlich dahin zu kommen, den Menschen aufzurufen zum gegenseitigen Sich-Verständigen von Mensch zu Mensch auf wirtschaftlichem, auf rechtlichem, auf geistigem Gebiete.
Daß diese drei Gebiete der wirklichen Lebenspraxis gegenüber, aus der Trennung am günstigsten wirken, das zeigt sich da, wo heute der Mensch sie aus sehr verschiedenen Quellen her zusammenwirken lassen muß, in der einzelnen Familie. Ja, man denke sich, was aus der heutigen einzelnen Familie würde, wenn in ihr chaotisch durcheinander-gewürfelt wäre das rechtliche, das Geistesleben und das Wirtschaftsleben. Es bedarf für die Zukunft, ja schon für die Gegenwart das, daß wir imstande sind, dasjenige, was selbstverständlich in der Familie wirkt, auch anzuwenden auf die großen sozialen Verhältnisse. Da verwirrt sich uns der Blick, da sehen wir dann den Wald vor lauter Bäumen nicht: Da wird uns dann vorgeworfen, wenn wir von der Dreigliederung des sozialen Organismus sprechen, wir wollten diesen sozialen Organismus in drei Teile spalten, während doch alles nur in einer Einheit leben könne. Gerade um die Einheit richtig lebendig zu machen, muß der soziale Organismus auf seine drei richtigen Grundlagen gestellt werden. Ich will nicht unpraktisch den Gaul zerschneiden; ich will nur, daß diejenigen zur Besinnung kommen, welche behaupten, nur der Gaul sei einheitlich, der nicht vier, sondern ein Bein hat. So kommen mir diejenigen vor, welche behaupten, der will den sozialen Organismus in drei Teile zerschneiden, der ihn dreigliedern will. Nein, ich will die Einheit des sozialen Organismus begründen, damit dieser soziale Organismus auf seinen gesunden drei Beinen, dem rechtlichen, dem geistigen, dem wirtschaftlichen stehe. Aber man wird heute schon als Utopist verschrien, wenn man davon redet, daß der Gaul auf vier Beinen steht, und diejenigen gelten heute für die Praktiker, die behaupten, ein richtiger Gaul, ein einheitlicher Gaul sei nur derjenige, der auch auf einem Bein steht. Wir haben nötig, heute manches, was auf einem Beine steht, auf seine gesunde Zahl von Beinen zu stellen. Ja, wir haben sogar nötig, manches, was auf dem Kopfe steht durch die Utopisten, auf seine richtigen Beine zu stellen.