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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection ga330  :

Réorganisation de l'organisme social.




DES DÉTAILS SUR LA RÉORGANISATION DE L'ORGANISME SOCIAL

Conférence publique, Stuttgart, vendredi 16 mai 1919

EINZELHEITEN ÜBER DIE NEUGESTALTUNG DES SOZIALEN ORGANISMUS

Öffentlicher Vortrag, Stuttgart, 16. Mai 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 330 194-222 (1983) 16/05/1919

Original





Traducteur: FG   v. 00 non relue -19/04/2020 Éditeur: SITE

J'ai souvent eu l'occasion de parler ici de ce que l'on appelle la tri-articulation de l'organisme social, qui devrait être le chemin pour répondre à l'exigence actuelle, qui s'exprime dans l'appel à la socialisation. - Aujourd'hui, j’aimerais m’autoriser d'ajouter et compléter un certain nombre de détails à ce qui a été dit dans les exposés précédents. Je sais très bien que même ce que je serais en situation dire aujourd'hui ne sera pas encore ce que chacun se représente parmi les différents conseils pratiques demandés. Mais j’aimerais dire, tout de suite cela sera de plus en plus reconnu, que les impulsions qui veulent se placer dans la vie sous le nom de l'organisme social sain tri-articulé, sont absolument au degré et de la façon d’impulsions pratiques, des impulsions très pratiques, et que, comme pour toutes les impulsions réellement pratiques, il faut amener un certain instinct de réalité en vis-à-vis de ce qui est exposé.

Car tout de suite ce qui ne veut pas être un programme préconçu, qui est pensé et ressenti dès le départ comme étant formé à partir de la réalité et de la pensée dans la réalité, ne peut en principe être compris que par celui qui se donne la peine de se transposer dans la situation de comment de telles choses se comportent lorsqu'ils veulent mettre la main à les transposer dans la réalité. Il est plus facile d'avoir un quelque programme de parti préconçu et d'exiger sa réalisation que d'écouter la réalité elle-même et de voir ce qu'elle exige.

L'organisme social tri-articulé veut résoudre le problème de la socialisation ainsi que tout ce qui se passe dans la direction de son impulsion doit d'abord faire ses preuves dans l'application, dans l'orientation immédiate vers la réalité. Pour des impulsions de ce genre, l’époque d'aujourd'hui, est, d'un côté, tout aussi inaccessible qu’elles sont nécessaires pour les défis les plus essentiels de notre époque. Cette impulsion vers l'organisation sociale tri-articulée veut aller au corps de façon honnête et ouverte aux faits qui peuvent être soumis à une socialisation réelle. Elle veut avant toutes choses ne pas rendre impossible tous les fruits de la culture de l’humanité qui se sont donnés à partir des grands progrès du développement des temps modernes. Elle ne veut pas démanteler, elle veut construire. Elle ne veut pas rendre impossible, par exemple, que certaines branches d’exploitation qui ont vu le jour et qui répondent bien certainement à des besoins humains, soient éliminées par la socialisation de façon stéréotypée, sans que cette socialisation se fasse à partir d'une connaissance objective des détails. Si nous avions un autre mot pour désigner un programme aussi réaliste, je ne l'appellerais pas un programme, si on doit toutefois amener la bonne volonté à la compréhension, car il est très facile de se méprendre sur ce qui est en fait pensé avec cet organisme social tri-articulé. Pensé est avant tout de ce qui peut être pensé à partir de notre pratique de vie, tel qu'elle s’est formée par les progrès technique par les industriels, par ce qui a été créer de moyens de production et de connaissances de production.




Mais encore à partir de tout autre chose doit être donnée aujourd'hui une véritable impulsion pratique dans cette direction, elle doit être donnée à partir d’une véritable connaissance de l'entité de l’humain. C'est pourquoi je dois toujours de nouveau souligner qu’il ne s’agit pas avec l'organisme social tri-articulé de l’érection de n’importe quelles nouvelles classes ou d'autres groupes d’humains et de leurs différences, mais il s’agit que purement soit tri-articulé tout ce qui se passe autour de l'humain dans le monde. A l'avenir, nous devrions avoir notre propre administration de l’économie, notre propre administration de droit, notre propre administration de l’esprit/ une administration propre à l’économie, une administration propre aux droits, une administration propre à l’esprit. Mais ce seront les mêmes humains qui sont actifs dans l’organisme économique, dans l'organisme spirituel, dans l'organisme juridique ou étatique. une permanente action vers et en retour de l'humain qui tout de suite pourra établira l'unité nécessaire de la vie sociale humaine dans cet organisme tri-articulé. Qui veut envisager une chose telle qu'elle est vraiment aujourd'hui doit savoir avant tout ce que cela signifie quelque chose quand l'humain est amené d'une sphère de la vie dans l’autre. Les mêmes humains seront actifs dans l'organisme économique, qui aura pour soi sa propre administration, sa propre organisation. Les mêmes humains, évidemment, pas en même temps, seront actives dans l'organisme de droit et aussi dans l'organisme spirituel, au moins par leurs relations à l'organisme spirituel.


Maintenant on pourrait dire, oui, quelle a alors cette articulation comme sigification ? Une telle objection fait seulement celui qui veut fermer les yeux devant la vraie réalité. Je veux vous mentionner une expérience facile à comprendre. Pour ceux qui ont appris à connaître un peu la vie, pour ceux qui, jusqu'à très récemment, des commerçants/marchands étaient complètement différents selon leur type de vie, j’aimerais dire, selon la façon dont ils se présentaient que, disons, des bureaucrates rigides. Maintenant, quelque chose de très étrange s'est passé récemment sous l'influence de l’ainsi-nommée économie de guerre. Des marchands ont été recrutés dans les bureaux/fonctions de la bureaucratie gouvernementale, et voilà que ces marchands sont devenus les plus beaux bureaucrates des bureaux de la bureaucratie gouvernementale. Maintenant, c’est là un exemple indésirable d'adaptation humaine à ce dans quoi l’humain est placé, mais cet exemple peut-être peu sympatique indique un phénomène humain général. L'humain se comporte une fois comme il doit se comporter à partir d'un certain cercle de travail. Si l'ensemble de la vie sociale humaine est réorganisé de telle manière que les trois branches les plus essentielles de la vie ont leur propre administration, disons leur propre représentation, leur propre organisation, ainsi l’humain qui doit vivre dans une telle sphère d'un des membres de l'organisme social agira à partir de l'esprit de cette sphère. Il sera en état de contribuer/d’apporter à l'ensemble de la vie humaine, ce qu'il ne pourra jamais faire/apporter quand, dans la vie sociétale, tout agit l’un à travers l’autre et est mélanger l’un dans l’autre.
Pour créer la clarté dans un tel domaine, cela exige cependant une observation et une pratique dévouées de la vie. Et si cette observation et cette pratique dévouées de la vie ne sont pas la base de ce qui est recherché pour le salut de l'humanité dans l'avenir, nous n'irons que plus loin dans la confusion et le chaos, mais pas hors de ceux-ci. Avant tout, tout de suite lorsque nous voulons créer des choses saines dans le détail, nous devons nous consacrer pleins de dévouement à ce que le présent immédiat peut nous apprendre en ce qui concerne la vie sociale. Nous ne devons pas demander : qu'avons-nous pensé pendant des décennies sur le socialisme, sur des programmes socialistes ? - et ensuite, dans ce penser, ignorer entièrement ce qui nous entoure dans le présent immédiat, mais nous devons avoir la faculté de regarder réellement ce présent immédiat. Ce présent immédiat a fait apparaître quelque chose qui devrait le plus surprendre tous de ceux qui ont déjà pensé au socialisme auparavant.



Qui connaît exactement cette pensée sur le socialisme, aussi chez les socialistes des décennies passées, doit justement dire que les événements du présent doivent être une surprise quand on veut prendre les choses aujourd'hui d'une manière vraiment significative et véridique, ouverte et honnête. Qu’on se demande une fois, quand on regarde pas seulement sur ce qui est extérieur, mais quand on est en état de regarder sur ce qui, dans un phénomène, contient la graine pour le futur, quel est le phénomène le plus frappant, le plus significatif dans la vie des revendications sociales du présent ? Je crois que toute personne qui s'est vraiment et correctement engagée dans ce qui se passe réellement ne peut trouver d'autre réponse à cette question que celle-ci : Le phénomène le plus frappant est le système dit des conseils. Et on devrait, j’aimerais dire, avoir le don de pouvoir prêter attention au phénomène symptomatique extrêmement important du système de conseils de façon appropriée. Car, dans une certaine relation, peut être dit que l'émergence de ce système de conseil est tout de suite ce qui a dû le plus surprendre le socialisme traditionnel. Dans ce système de conseil, le socialiste traditionnel, ancien, a dû écouter attentivement, il a dû se dire que c'est en fait la réfutation d'une grande partie de ce qu'il avait pensé. Le système des conseils est la réfutation de nombreuses vieilles idées sur le socialisme. On a seulement besoin, j’aimerais dire, de se souvenir sommairement de ce qui a été et est encore souligné par le socialisme traditionnel - malheureusement, cela se produit encore aujourd'hui : Les gens ne font pas les bouleversements sociaux, c'est l’évolution qui en fait.

- Il a été parlé de ce que les formes économiques seront transformées de proche en proche, avant tout par la contraction des moyens de production entre les mains de quelques capitalistes, de sorte que l'ancien type de société lui-même se transforme en le nouveau.

Maintenant vint la catastrophe de la guerre mondiale qui ébranla l'humanité, elle s'est déversée d'un côté sur le capitalisme, qui s'enfonce dans sa propre destruction. De l'autre côté, elle s’est aussi déversée sur les efforts qui sont vraiment justifiés par la nature humaine, que l'on appelle le mouvement social. Qu'est-ce qui a réellement émergé de ce mouvement social ? Des gens se sont levés, des gens qui, de diverses manières, en tant que conseils, en tant que conseils d'hommes, veulent maintenant prendre le développement en main, qui veulent intervenir dans le développement à partir de leur propre initiative, de leur détermination humaine, de leur perspicacité humaine, de leur volonté humaine. Si nous avions une capacité suffisamment grande pour distinguer les faits de la réalité d'aujourd'hui, nous trouverions ce qui est indiqué une énorme surprise. Mais il semble presque que dans les milieux qui se sont tellement habitués aux vieilles idées du socialisme, cette capacité de distinction est difficile à réaliser. Les événements de novembre ont eu lieu. Ce qui à l'Est - et j'en parlerai ni avec approbation ni avec mépris - s'est annoncé comme un système de conseils, s'est aussi produit en Europe centrale. On était obligé de penser, par ce qui était là par les événements de novembre, à une quelque chose que l’on pouvait appeler : La réalisation de l'aspiration sociale à laquelle on s'était depuis longtemps consacré et de laquelle on s’était tant promis. Là des phénomènes très étranges sont apparu au jour. Il n'est pas nécessaire de se souvenir de grand-chose dans cette période de transition de notre époque, et on remarquera immédiatement combien les anciennes habitudes de pensée n'ont pas su faire face au nouveau phénomène, qui aurait dû être surprenant.



Je veux vous donner un exemple. Un humain très intelligent, pleine d'enthousiasme pour les idées sociales, a tenu une conférence sur la socialisation à Berlin. Il a discuté de certaines idées très générales sur la socialisation, comme on les avait à l'époque où le socialisme exerçait encore la critique, justifiée, mais justement pure critique, quand il n'était pas encore appelé, comme il l'est depuis novembre, à donner un coup de main aux événements. Là, il s’est fait des représentations générales entièrement déterminées sur ce que devait maintenant intervenir comme socialisation, et je crois - car cela ressort clairement de ce qu'il a dit pour un humain qui sait reconnaître l'âme humaine entre les lignes de l’exposé - l'homme a du se dire à lui-même : Ce que je m’étais représenter là dans des paragraphes généraux de programme, ce n’est pas à faire ! – Quand seulement quelque chose n’est pas à faire, alors on dit aujourd'hui – on l’a aussi dit autrefois, mais aujourd'hui c'est devenu très caractéristique - eh bien, les humains ne sont pas encore assez mûrs pour cela, cela vient plus tard. Oui, plus tard,  selon les façons de voir de cet homme, vient le vrai socialisme. Mais qu'est-ce qui vient jusque là ? Il a maintenant élaboré un vaste programme de socialisation, c'est l'ingénieur Dr. Hermann Beck à Berlin, et il appelle ce qui doit être réalisé dans la période de transition le capitalisme social. Nous l’avons donc heureusement amené à ce que les événements qui ont eu lieu ne nous laissent pas laner devant nous comme idéal, qui a toujours été demandé, un réel dépassement des dégâts causés par le capitalisme, mais que devrait nous planer devant un capitalisme social comme idéal. Toutefois, on doit apprendre à distinguer entre la socialisation réelle et ce qui est souvent recherché aujourd'hui, la transformation du capitalisme privé en capitalisme d'État et municipal/communal. Ce n'est pas de la socialisation, c'est de la fiscalisation ou quelque chose de semblable. La socialisation n’a pas la permission d’être confondue avec la fiscalisation. Ce que nous devons examiner aujourd'hui – quand on a un sens pour la réalités, on le fait aussi -, c'est, comme je l'ai déjà évoqué, le se-dresser-hors des humains qui veulent participer au devenir social, et cela s'exprime dans le système dit des conseils. Mais personne n’en fini avec ce système de conseils qui là veut faire la transition du capitalisme au socialisme à partir de principes abstraits, d'une quelque idéologie, d'une condition préalable utopique.


C’est infaisable aujourd'hui, cela  montre tout de suite l’aspiration après le système des conseils, de faire une quelconque tentative de socialisation d’en haut vers en bas. C'est aujourd'hui le seul chemin de créer un véritable échange d'opinions et d'expériences dans les idées humaines directes, en travaillant ensemble avec ceux qui aspirent au système des conseils. C'est pourquoi, j'ai dit alors que j’ai parlé ici mardi, il est nécessaire qu'aujourd'hui, que nous apprenions à comprendre la réalité de la confiance, que nous apprenion à créer réellement avec ceux qui montent du peuple créant/travaillant et qui s'efforcent d'atteindre certains objectifs. Il est beaucoup plus important aujourd'hui de chercher ce qu’a à dire celui qui vient du travail que de réfléchir à partir de n'importe quelle idée sur la façon dont une quelque loi ou du genre devrait devenir. Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, ce qui doit être une vraie réalité aujourd'hui, c'est de reconnaître que ce qui devrait arriver doit venir du peuple. C’est donc plus important que de tenir en haut des réunions entre soi, d’établir un lien vivant avec les plus larges masses du peuple. Tenir des réunions en haut ne fera que nous conduire à la poursuite des vieux dégâts, car ce qui veut se réalisé aujourd'hui doit venir immédiatement à partir du peuple, et le symptôme pour cela que c'est l'histoire qui veut ça, c'est le système des conseils. Et qui plus est, ce système des conseils a déjà vu le jour, au fond, sous deux formes, et de même que le chemin de souffrance du prolétariat a nécessairement conduit à la tri-articulation de l'organisme social, parce que le prolétariat a connu sa misère dans les trois domaines de la vie, de même l'étrange phénomène du système des conseils indique déjà sur la tri-articulation de l'organisme social. Tout d'abord, ce système de conseils est tel que, d'un côté, ce que l'on appelle les conseils de travailleurs apparaissent/grandissent, mais de l'autre côté, une autre forme de conseils est déjà en train d'émerger, la forme de conseils qui apparaît maintenant comme une demande de conseils d'entreprise.


Qui a un instinct pour ce qui se développe à partir du temps peut déjà savoir aujourd'hui que le système des conseils ouvriers généraux pointe vers le côté politique, le côté de l'Etat, le côté de droit, et peut seulement faire l'expérience de sa formation quand nous pouvons nous diriger vers une vie de droit séparée des vies de l’économie et de l’esprit. De telles choses viennent, en ce qu’elles se détachent à partir de l'humanité, j’aimerais dire, avec l'inévitable ambiguïté historique. Mais doit être demandé comment, sur un terrain sain qui permet une véritable organisation de la société humaine, cela peut être formé, ce qui se fait valoir ainsi ? Tout comme le système des conseils de travailleurs indique vers le sol indépendant de droit, ainsi l'institut des comités d'entreprise indique sur le sol de l’économie indépendant, car c'est là-dedans que devrait être chercher la pratique de l’impulsion pour la tri-articulation de l’organisme social, de sorte que là ne soit pas construit dans l’air avec un programme, mais plutôt une construction sur fond et sol à partir de la réalité historique, qu’on doit seulement observer correctement. Il n'est vraiment pas nécessaire de discuter de la réalité des conseils. Ils le sont en partie, ils le deviendront de plus en plus, personne ne pourra les refouler, ils ressusciteront sous une forme complètement différente de ce qu'ils sont déjà. La pensée basée sur la réalité exige que nous créions le terrain sur lequel pourra être travaillé avec ces conseils.



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Un des sols sur lequel veut travailler l'organisme social tri-articulé est le sol de l’économie. Les chers auditeurs qui ont entendu de précédentes de mes conférences, sauront qu'il s'agit ici de de former ce sol de l'économie ainsi que sur lui disparaisse le rapport de salaire ainsi nommé, que la régulation de la manière et du temps et la sorte de la force humaine de travail sera déplacé du cycle de l'économie et transposée dans l’État de droit, dans lequel sera décidé sur temps, manière et sorte de la force humaine de travail. Sur le sol de l'économie reste encore et toujours ce qui vient à la manifestation dans la réalité comme production de marchandise, circulation de marchandises, consommation de marchandise. Cela aussi vous aurez retiré des conférences précédentes, que pour la vie de l'économie il s'agit d'une telle organisation qui consiste en associations, essentiellement en des associations telles qu’elles règlent en commun les rapports de consommation et les rapports de production. Il a été souvent dit du côté socialiste : à l'avenir ne pourra pas être produit pour profiter, mais il doit être produit pour consommer. Cela est une évidence que ce qui n'a pas jouer de rôle conscient dans le processus de l’économie lui-même jusqu'à présent dans une mesure importante, entre au premier plan du travail économique : l'intérêt de la consommation. Des coopératives devront se former dans lesquelles sont représenté aussi bien l'intérêt de la consommation que le rapport de production en dépendant. Chez ces coopératives il s'agira essentiellement de toujours découvrir à l'intérieur du travail pratique de quelle grandeur doit être une telle coopérative. La grandeur d'une telle coopérative ne peut pas se donner des frontières de la structure d’État, qui sont apparue au cours de l'histoire récente – de la simple raison que ces structures d’État sont apparu de corps d'administration fermé d'encore toutes autres considération que des rapports de production et consommation, et parce que d'autres frontières de donnent aussitôt que les humains se rassemblent socialement en rapport à des conditions de consommation et de production, que par la régulation des rapports de production et de consommation chaque valeur réciproque des marchandises ressort, qui rend possible pour les plus larges couches du peuple une situation saine de vie.





On devra, en ce qu'on se voue à de telles tâches, monter à une véritable science économique, toutefois à une science de l’économie, toutefois à une science qui n'a pas le droit d'être sucer des doigts, aussi pas d'expériences subjectives des humains, mais de l'expérience de la vie commune de l'économie. On devra observer à l'intérieur de cette expérience comment de trop petites coopératives conduisent à ce que les membres de ces coopératives doivent dépérir en rapport à leur situation économique ; de trop grandes coopératives doivent justement ainsi conduire à ce que du dépérissement entre dans la vie économique qui sera soignée/cultivée par la coopérative. Quand une fois sera clairement connue la loi correspondante qui donc repose à la base de la vie de l'économie alors on l'exprimera avec les mots suivants :

de trop petites coopératives favorisent affament les participants à ces coopératives, de trop grosses coopératives favorisent la faim des autres humains liés avec ces coopératives dans la vie de l'économie. C'est pourquoi il s'agira que ce double dépérissement des besoins humains soit évité. Cela sera la ligne directrice, dans laquelle devra être travaillé à partir de tous les membres de l'ensemble du peuple. Car cela ne se laisse pas trouver par un quelque calculer mathématique, comment une telle coopérative doit être grosse, elle doit avoir une certaine grandeur à un endroit, à un autre endroit une autre. Elle doit régler sa grandeur d'après les conditions préalables réelles.
Ces conditions préalables réelles sont maintenant à établir par ceux-là qui se tiennent dans la vie économique. Elles ne se laissent pas régler autrement que quand on s’abstient de toute législation étatique pour la vie de l'économie, laisse à cette vie de l'économie sa propre vivacité ainsi que peut être façonnée cette vie de l'économie par la perpétuelle collaboration vivante des conseils.

D'après les conditions, une des coopératives devra être agrandie à un certain moment, l'autre rapetissée. Car l'organisme social n'est pas quelque chose qui se fixe par une constitution, se laisse déterminer en une fois des lois établies, mais c'est quelque chose qui est en vie perpétuelle comme au fond aussi un organisme naturel. C'est pourquoi ce qui est mesure de la vie de l'économie, peut seulement s'exprimer au plus par des contrats à plus ou moins court ou long terme, lesquels seront conclus, mais jamais en une quelque limitation ou fixation des habilitations des conseils, qui appartiennent à la vie de l'économie. Vous pouvez avec droit dire encore aujourd'hui, il nous raconte de la mesure de la grandeur d'une coopérative, mais où reposent les preuves pour cette chose ?

Oui, cela repose justement dans ce que nous ne l'avons jusqu'à aujourd'hui encore amené à aucune science de l'économie, qui en un sens le plus éminent doit reposer sur expérience économique, qui ne construit pas, ne peut être gagnée, à partir de l'idée, mais seulement à partir de la vie. Je vous dis, que personne, qui adonné désintéressé a vraiment étudié la vie de l'économie vient à un autre avis que celui- que je vous ai exprimé. Car c'est le particulier des lois sociales que jamais elles pourront être prouvées ainsi que des lois naturelles, mais qu'elles doivent être prouvées immédiatement dans l'application, qui ne peut avoir qu’un des sens pour elles, celui qui a un certain sens pour la réalité sociale. Cela est si difficile dans le présent que nous nous tenons devant des faits vis-à-vis desquels cet instinct de réalité est nécessaire, mais que les humains se refusent tant d'amener cet instinct de réalité disponible dans chaque âme humaine à la formation.



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Ce qui comme deuxième tâche se rendra nécessaire dans le futur, ce sera une régulation de prix se donnant des lois de la vie de l'économie, qui représentera la valeur réciproque des marchandises. Car seulement par cela qu’il sera possible que soit réalisée la loi de base de toute socialisation, quand on pourra percevoir une telle régulation de prix dans l'expérience économique. Par cela il sera possible que la loi de base de toute socialisation soit remplie qui au fond consiste quand même en rien d'autre que ce qu'un humain normal peut fournir par le travail humain fondé dans ses dispositions normales équivaut à ce que fournit pour lui la société dans laquelle il se trouve, ainsi que chacun peut avoir la consommation équivalente pour ce qu'il produit, à partir de la société. À cela doit évidemment venir ce qui de la communauté doit être fourni pour ces humains, qui par maladie, âge ou anormalité devront être maintenus par la société.
Cette chose ne sera atteinte par aucun combat salarial ou semblable, mais juste par ce que la circulation de l'économie se déroule ainsi que par une saine formation de prix, des prix ni trop bas et ni trop haut sont là. Les prix en soi, mes très chers présents, on peut aussi dire qu’ils seraient indifférents. Il s'agit seulement toujours de ce qu'on gagne ce que les choses coûtent. Mais cela serait seulement le cas dans des sociétés telles qu’elles élaborent seulement des produits du sol. À l'instant où dans une société devraient en même temps être fabriqué des produits, pour lesquels on aurait à nouveau besoin de produits fabriqués par l'humain il y a un nécessaire prix normal qui n'a pas le droit d'être franchi par-dessus et par-dessous.


Dans cette relation extraordinairement beaucoup pourrait même être appris de l'histoire, quand on pourrait aujourd'hui déjà regarder l'histoire ainsi qu'à cette observation ne reposerait pas à la base des fantasmes de l'économie comme diversement dans l'histoire de l'économie des années écoulées, mais une véritables connaissance des lois économiques. C'est par exemple extraordinairement instructif pour l'humain qui le pense sincèrement sur ce sol que pour les contrées occidentales de l'Europe du centre nous ayons déjà une fois été aussi loin qu’à peu de chose près une sorte de formation normale de prix a été disponible sur de larges territoires. Cela fut environ dans le quinzième, vers le milieu du quinzième siècle. Cette formation normale de prix  – s'il vous plaît, lisez cela dans les histoires, qui au moins donnent quelques indices là dessus -, qui en ce temps-là alla par-dessus une grande partie de l'Europe, elle a seulement été possible par ce que le vieux servage et le demi rapport d'esclavage, la vieille emphytéose (NDT Erbpächterei) et du genre cédèrent progressivement à de meilleures conditions, de meilleures conditions, absolument pas des conditions idéales. Mais alors survint un événement lequel retira le sol à ce développement économique. On ne peut pas du tout dire facilement ce que cela aurait signifié pour l'humanité européenne si cet événement n'était pas survenu. Évidemment, je ne veux pas faire de mauvaises constructions historiques, ne veux m'adonner à aucune critique de l'histoire, mais seulement indiquer vers ces choses pour une meilleure compréhension, car ce qui se passa devait se passer. On ne peut pas du tout inventer quelle évolution économique nous aurions pris vers le favorable, quand ce qui était déjà préparé autour du milieu du quinzième siècle, quand cela aurait trouvé une poursuite en droite ligne. Mais cela a été coupé par la radicale introduction du concept de droit romain ; coupé par ce que tout de suite, à partir du sol du droit, la vie de l'économie a été perturbée.
Qui connaît ce phénomène dans ses fondements a déjà une preuve historique pour la nécessité d'une dés-articulation de la véritable vie étatique de l'économique. De vieilles habitudes de l'humanité conduisirent à une certaine sympathie pour ce concept de droit romain. Dans le pays des baltes, duquel tant de réactionnaire est sorti, se trouvèrent dans le Landtag (NDT : le parlement du pays) des gens qui disaient : D'après les concepts de droit romain que nous devons de nouveau introduire, parce que sont les corrects, les paysans devraient en fait devenir à nouveau des esclaves.

Aujourd'hui, où, comme je disais déjà, nous ne nous tenons pas devant la petite, mais devant la grande addition, au fond de telles choses devront être regardées dans toutes leurs conséquences pour le présent avec des yeux sains de l'âme. Mais on aura besoin d'une véritable organisation, tout de suite le système des conseils, quand on voudra façonner pratique la vie de l'économie autonome d'après ce côté-là et encore maints autres. Il s'agira de mettre sur ses pieds le système des conseils d'entreprise de ce que ce qui aujourd'hui sera envisagé, qui sera espéré, ce que quelques humains ambitionnent déjà à partir d'une certaine compréhension du temps, que cela sera installé dans l'entreprise afin que cela puisse être médiateur entre les travailleurs et les directeurs du travail de l'avenir dans le sens où je l'ai caractérisé ici dans ma dernière conférence et comme je l'ai notamment exposé dans mon livre « Les points fondamentaux de la question sociale. Cela sera la première tâche sur laquelle les conseils d'entreprise devront venir, pouvoir être vraiment médiateurs pour chaque contrat qui doit être conclu sur les prestations entre les travailleurs et les directeurs du travail de l'avenir, qui ne continueront plus à être des capitalistes. Mais toutes ces choses peuvent aujourd'hui déjà être préparées. Tous ces humains qui se tiennent dans de telles compagnies de conseils peuvent aujourd'hui déjà prendre des fonctions même si aussi elle seulement être des fonctions de transition. Le conseil d'entreprise aura avant toutes choses à fournir tout ce qui, à partir de l'entreprise, se fait valoir comme intérêt universel de la vie dans un corps économique fermé. Encore autre chose sera nécessaire pour ce système de conseils d'entreprise quand on ne veut pas plus longtemps individualiser économiquement, avec quoi tout de suite après un court temps la compagnie des travailleurs serait au moins d'accord ; quand on voudra socialiser toute la vie de l'économie, les corps économiques y appartenant, alors on aura besoin de maints autres types de conseils. J'aimerai seulement relever de la sorte des conseils qu’on aura besoin de conseils de circulation et en plus des conseils économiques. Les conseils d'entreprise se tiendront près des conditions de production et des besoins de production de l'humanité travaillant. Les conseils de l'économie se tiendront près des conditions/rapports de consommation.


 Cela donnera un corps de l’économie, lequel représentera avant toutes choses un véritable système de conseil.
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Un tel système de conseils qui n'empêche pas – ce sera ce dont il s'agit lors de la mise en forme pratique -, que l'initiative de l'humain particulier, actif dans la vie de l'économie, puisse être ce qui donne la mesure dans le détail. Mais cela pourra vraiment être organisé quand la confiance règne. Si cette initiative de l'être humain particulier devait quelque peu être minée par le système des conseils, alors toute internationalité de la vie de l'économie serait abolie. Cette internationalité de la vie de l'économie serait donc tout particulièrement abolie –les humains se font à peine aujourd'hui une représentation, à quel degré -, si on laissait entrer une étatisation, c’est-à-dire le capitalisme d’État, à la place de la socialisation, si on rattacherait la vie de l'économie avec la vie de l’État. Si comme maints l'ambitionnent, l’État gérerait l'économie– qui connaît les conditions effectives sait cela -, alors il serait impossible de dominer chaque rapport compliqué que l'internationalité de la vie de l'économie rend nécessaire. Si on articule un véritable système de conseils de l’économie, de conseils de la circulation, de conseil des entreprises et des conseils semblables, qui ne retireraient véritablement pas autant d'humains à la direction de l'humanité laborieuse que ne le fait l'actuelle bureaucratie, alors, quand on arrive encore à ne pas miner l'initiative des humains de l'administration lors de l'exécution pratique, alors tous les appareils subtils de l'internationalisme pourrons être maintenu debout malgré la socialisation. Alors on provoquera, si les conseils sont de véritables conseils, cela signifie des institutions telles qu’elles donneront des orientations à la vie, que ces conseils amèneront, par la vie en commun avec les humains de l'administration, à ce que l'humain de l'administration, doté de leur confiance, puisse, dans le détail, aussi saisir l'initiative dans leur sens. Les grandes lignes des aménagements/des organisations partiront toujours de la compagnie des conseils. Ce qui doit être entrepris jour après jour, cela sera tout de suite pris (NDT : herausheben : comme on prend un enfant de son lit) de la compagnie des conseils. En cette relation, celui qui peut se penser désarticuler de la vie de l'économie, tout de suite par la prise en considération de toutes les conditions qui sont là aujourd'hui, peut s'approcher d'aménagements/d’organisations qui ne défont pas les conquêtes de la vieille culture, mais qui rendent possible qu'à l'intérieur de ces conquêtes sera provoqué un être-là/une existence humainement digne pour tous humains.
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Vous pouvez demander, quel moyen aura alors la vie de l'économie séparée de l’État pour mettre à exécution ce qui sera pris comme mesure, aussi dans un certain sens contre les oppositions de l'humain particulier ? Aujourd'hui on pense toutefois que de telles mises en œuvre sont seulement possibles par des moyens de contrainte. Dans ce rapport on n'a pas encore quitté des vieilles habitudes de penser. Je ne sais pas combien d'humains l'ont remarqué que se poursuivent de telles vieilles habitudes de penser de manière étrange. Quand aujourd'hui par exemple je lis un certain passage d'un certain discours, ainsi maint humain sera étonné. Ce passage – c'est une allocution à un rassemblement des troupes à Dantzig –: « les troupes devraient se tenir à l'homme qui intervient pour leur bien-être et se prononce pour ordre et discipline. Quand l'esprit militaire correct vit dans la troupe, je pourrais récompenser fidélité avec fidélité ». Vous direz, dans quel vieux discours d'empereur avez-vous donc enfourché cela ? - Non, cela est pris du discours que le ministre de la Défense d'Empire Noske a tenu devant les troupes volontaires à Dantzig. Ainsi se nichent les vieilles habitudes de penser. Mais il s'agit de ce que nous sortions des vieilles habitudes de penser. Aujourd'hui les humains ne remarquent encore pas du tout comment ils continuent à bidouiller dans les vieilles habitudes de penser, combien peu ils sont sortis des vieilles choses. Ainsi maint demande naturellement, qui peut seulement se représenter que par une quelque mesure de contrainte militaire de violence que serait exécuté, ce qui sera atteint comme mesure : qu'a le corps de l’économie comme moyen pour amener à exécution ce qui est né de son sein de telle façon que décrit ? - Il a à l'avenir un moyen très efficace, mais en même temps très humain, le boycott. Le boycott qui n’a pas une fois besoin d'être instauré par moyen de contrainte sous de telles conditions préalables comme je l'ai décrit, mais qui se donne simplement de lui-même. Quand une coopérative existe pour une quelque entreprise et branche de consommation et quelqu'un voudra se mettre sur le côté, ainsi il ne pourra pas produire, tout de suite sous la loi qu'alors le cercle à partir duquel il produit, deviendra trop petit. Et de manière semblable, d'autres conditions préalables d'un contrecarrement des mesures économiques par boycott évident pourront être sorties du monde. Quelqu'un voudrait-il quelque peu croire que le rétif pourrait alors venir lui-même à une si grande coopérative qu'il pourrait concourir – celui-là n'a besoin que de réfléchir aux véritables lois de la vie de l'économie et il saura que, jusqu'à ce qu'il viendrait à cette concurrence, qu’il y aurait depuis longtemps passé.



C'est ce que vous devez chercher comme pratique de vie derrière la tri-articulation, que cette tri-articulation compte avec les réalités et veut créer du sol pour ces réalités. Toutefois, vous devrez prendre certaines choses au sérieux, qui, aujourd'hui encore, contredisent  beaucoup les habitudes de pensée humaines. On devra le prendre au sérieux avec ce que j'ai déjà expliqué dans des conférences précédentes, avec l'émancipation de la vie de l’esprit. Avec cette vie spirituelle, on aura quelque chose à réaliser qui a en fait toujours reposé dans l’appel des penseurs socialistes, mais qui est mal compris aujourd'hui. Cela a reposé dedans qu'il fallait que cela vienne à quelque chose de nouveau, mais on n'a jamais eu une pensée claire là-dessus. On a toujours de nouveau dit sur côté socialiste : à la place de la concurrence, du profiter doit venir l’administration objective. – Entièrement exact. Elle doit en particulier intervenir sur le domaine de la vie de l’esprit. Là sera toutefois nécessaire que cette vie de l’esprit puisse se gérer à partir d’elle-même. Purement sur la base des seules observations de l’entité humaine, on sera en état par une pédagogie de masse de créer quelque chose de vraiment fructueux pour l'avenir. Je sais que pour beaucoup aujourd'hui, je dis peut-être même quelque chose de merveilleux quand je dis que si nous voulons socialiser de façon saine, alors nous devons avant tout exprimer la force et le potentiel humains de telle façon que la personne puisse se tenir puissamment dans la réalité tout au long de son temps normal de vie.

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Cela se montrera en particulier dans la libre administration du système d'enseignement. Sur d'autres domaines cela s'est donc déjà montré en peu de manière peu réjouissante, en ce que les rapports de promotion dans le vieil État l'on amené à ce que sur les plus hautes positions de conseil, en règle générale, ont siégé les vieux messieurs, qui alors voulaient le moins possible avoir à faire avec la chose. De l'autogestion de l'esprit se montrera tout de suite dans le futur la nécessité que ces vieux messieurs auront les taches dirigeantes les plus différentes. Mais à cela ils doivent être frais de jeunesse. Notre école d’État enterre cette fraîcheur de jeunesse. Cette fraîcheur de jeunesse on l'a toutefois jamais atteinte dans l'administration impériale du chemin des vieillards, pardon (NDT en français dans le texte, RS joue sur la proximitté du mot « eisen »= « fer » dans chemin de fer et « Greisen »= vieillard) l'administration impériale des chemins de fer – on a dit administration impériale du chemin des vieillards, parce ce que les postes sont généralement occupés par des vieillards. Il sera nécessaire que nous puissions façonner le tout premier niveau de l'enseignement scolaire, qui peut seulement se déployer dans la libre vie de l'esprit, à partir d'une anthropologie fondamentale, afin que, comme cela se passe maintenant, les forces humaines de pensée, sentiment et volonté soient développées ainsi que la vie future n’est pas en état de les maintenir debout, mais les affaiblit. Nous devons dans les années dans lesquelles l'humain a à entraîner le penser, le sentir et le vouloir, de tout façonner ainsi nous créons un support à la vie. Plus jamais ne pourra être rattrapé par l'humain ce qui est à atteindre dans les années de jeunesse. Mais alors seulement quand la vie de l’école sera administrée à partir des propres lois de la vie humaine, pas de la corporation étatique, alors cela peut être possible qu'à travers toute la vie la puissance de sa force ne soit pas affaiblie.
Et pour la vie sociale il sera nécessaire que nous ne nous approprions dans le futur pas purement un savoir par l'établissement scolaire, mais que nous apprenions à apprendre, apprenions à apprendre toujours de la vie. Cela semble encore curieux aujourd'hui quand on dit qu'un cours d'école aménagé correctement nous livre de tous autres vieillards dans le futur que nous n'avons aujourd'hui.
Vous voyez, il est nécessaire que de nouvelles choses apparaissent, des choses auxquelles n’est pas du tout pensé maintenant. Encore aujourd'hui, les gens font des visages déconcertés quand on leur parle de ce qu’on aimerait avoir la vie de l’esprit ainsi qu'elle puisse suivre ses propres lois. Ils ne peuvent pas du tout se représenter autre chose qu'une vie de l’esprit administrée par l'État, car ils n'ont aucun pressentiment de ce qu'est l'humain lui-même dans la société humaine. Les choses sont sérieuses aujourd'hui, et ceux qui veulent prendre les choses petites ne viennent pas ce qui nous est si nécessaire aujourd'hui, à la guérison de l'organisme social. On doit toujours de nouveau le voir comment, étrangement, les gens continuent à penser dans les vieilles habitudes de pensé, comment tout au plus ils se soulèvent à dire une fois, cela nous est si peu clair ce qu'il dit. Certes de telles choses, qui doivent avoir en elles-mêmes la force de donner naissance à une réalité durable, doivent d'abord être acceptées comme quelque chose qui n'est pas clair, car on doit s’habituer à acquérir une nouvelle vision de la vie de manière réaliste en s’occupant d’elles. Aujourd'hui, nous avons le devoir de réfléchir sur nos instincts profonds. Si nous y réfléchissons, nous pourrons voir avec clarté ce qui n'est apparemment pas clair. Quand beaucoup de gens disent aujourd'hui que les impulsions de l'organisme social tri-articulé ne sont pas claires, c'est parce que, dans de nombreux cas, la vieille formation d’école erronée est à l'origine de cela, ce qui a empêché les gens d'arriver à un mode de pensée vraiment concentré, à la conception de pensées conformes à la réalité. Et ainsi on est dans la situation, d'un côté, de devoir dire ce qui est nécessaire, de l'autre côté, de devoir lutter pour empêcher que toutes sortes de préjugés ne créent de nouvelles choses dans le monde à partir de vieilles habitudes de pensée. Quand les gens d'aujourd'hui ne cessent de dire : Quel est le chemin ? Comment on fait ? - J'aimerais savoir ce qui serait un chemin plus clair que celui de l'organisme tri-articulé, si on veut seulement le suivre. Mais pensez une fois à ce qui devra se passer d'abord quand on veut l’emprunter. Il faudra bien dire un jour ce qui continuera en tant que gouvernement à partir du cours des évolutions antèrieures/développements antérieurs : Nous conserverons tous les départements qui ont trait à la vie juridique, à la sécurité publique et semblables. En ce qui concerne la vie de l’esprit, le culte, l'enseignement, les idées techniques d'un côté, en/avec rapport à la vie de l’économie de l'autre côté, à l'industrie, au commerce, profession, et ainsi de suite. Cela notre temps en a besoin comme quelque chose d'immédiatement pratique : la prise de conscience/la vue que les gouvernements qui viennent des anciennes coutumes et habitudes peuvent se soulever à se dire des choses comme est justement indiqué/évoqué ; pour lâcher à gauche et à droite la vie de l’esprit et de l’économie, afin qu'elles puissent se façonner et s'administrer elles-mêmes.
Seulement l'initiative peut reposer chez les gouvernements étant jusqu’à présent, car ils se sont déjà développés à partir des anciennes conditions, mais ils doivent avoir l'altruisme de devenir des gouvernements de liquidation à gauche et à droite. Cela nécessite le grand règlement. Qui appelle cela non-pratique, je peux le comprends, parce qu’il ne peut tout simplement pas repenser ce que des siècles lui ont martelé dans sa tête. Aujourd'hui, cependant, nous sommes confrontés à la nécessité de sortir de nos têtes ce que les siècles ont martelé. Aujourd'hui, nous nous tenons devant la nécessité de prendre les choses avec le plus grand sérieux, car seul ce plus grand sérieux est le vraiment pratique. Ce sérieux, il se combinera alors avec de telles connaissance, comme elles sont nécessaires et que je vous ai exposées en rapport à l'organisation de la vie de l’économie, la grandeur ou la petite taille de telle ou telle coopérative, la fixation des prix, et ainsi de suite. Mais ce sont des tâches concrètes, pratiques, sur lesquelles nous devons nous prononcer, car ce sont les fondements d'une socialisation réelle, les fondements d'une organisation sociale réelle de la vie humaine. C'est ce que veulent les communautés des conseils qui veulent s'élever de la grande communauté du peuple, même s'ils ne peuvent pas encore le dire. C'est pourquoi les humains auraient dû être surpris par les systèmes de conseils, surtout tous ceux qui pensaient avoir déjà atteint un niveau suffisant de ce qu'on appelle la socialisation. Aujourd'hui, on vit des choses étranges.



J'ai dû lire une phrase étrange cet après-midi, car elle m'a été apportée, qui, je dirais, a dû être reçue avec les sentiments les plus étranges en cette période grave. J'y lis la phrase suivante en rapport aux impulsions de cet organisme tri-articulé. On aimerait en fait ne pas vraiment le croire :

« Il ne s’agit dans la lutte actuelle pas du tout de trouver une idée ou de mettre l’homme correct au sommet, mais de comment l'idée socialiste doit être transposée dans la réalité. Il ne s'agit pas de beaux plans, mais de l’application. »

Maintenant je vous demande, mes très chers présents, comment peut-on appliquer un plan quand on a rien à appliquer ? De telles choses sont dites aujourd'hui en toute bonne foi, à partir d’une bonne opinion. Mais elles ne sont rien d’autre qu'un symptôme du peu de sens que les gens ont pour ce qui a à arriver. Quelqu'un a un plan de maison, et quelqu'un s'y oppose : Ce n'est pas le plan de la maison qui compte, c'est l'exécution/l’application. – Là est volontiers permis de demander : Où est votre plan ? Où se montre-t-il ? - Nous resterions silencieux si votre plan se révélait/montrait, car nous parlons vraiment seulement appelés par les faits.
Que de telles choses soient possibles aujourd'hui, qu'une telle pensée soit possible face à la gravité des temps, c'est ce qui fait qui vous laisse être désolé toujours de nouveau et à nouveau quand on pense à la possibilité et à la nécessité de ce qui a à se passer. Nous devons être saisis aujourd'hui, surtout nous, ici en Europe centrale, par la gravité de la situation. Car c'est seulement en nous déshabituant de penser et de parler en dehors des choses - parce que nous ne regardons jamais à l'intérieur des choses - que nous pourrons éviter le grand désastre. Aujourd'hui, on a besoin de la possibilité de créer à partir de la masse la plus large de l'humanité. Si quelqu'un essaie cette possibilité, alors on lui oppose, qu’il suggère quelque chose aux masses, car les masses ne comprendraient pas du tout cela. Les cercles dirigeants ont notamment aucune idée de ce que toutes les masses comprennent déjà aujourd'hui dans leurs cerveaux inutilisés, de ce qu'eux-mêmes ne comprennent pas parce qu'ils ne veulent rien comprendre. Ces choses sont un problème de temps et je ne recule pas d’effroi à en parler, peu importe combien d'objections sont faites au sujet de la suggestion et de telles choses, car je dis au fond que ce qui sortirait des cœurs et des âmes des gens eux-mêmes s'ils arrivaient à clarifier ce qui vit dans ces cœurs et ces âmes. Je veux seulement apporter de la clarté sur ce qui vit dans les cœurs et les âmes. Mais beaucoup de gens aujourd'hui ne veulent rien savoir de cela, parce qu'ils hésitent à vivre avec ceux qui portent clairement les exigences de l'époque dans leur cœur. Toutefois, on en apprend beaucoup sur ce sujet grâce à toutes sortes de voix de l'époque. Par exemple, un monsieur a récemment écrit à partir d'un sentiment très spécifique dans le magazine très lu "Die Hilfe" (L’aide) - et ce n'est donc pas un magazine socialiste, mais il veut être un magazine social, dans les magazines socialistes on peut déjà lire des choses similaires aujourd'hui - : Nous ne pouvons pas socialiser maintenant. - Il ne vient donc pas sur ce qu'il ne sait pas comment on le fait, mais naturellement il n’inscrit/attribue pas la cause à soi/lui-même, mais aux autres, pourquoi il n'a aucune idée de la façon dont la socialisation doit se faire. Il dit tout naïvement dans son article : « Le capitalisme nous a justement corrompu les humains ... Oui, qui disposerait un peuple de gens sains, travailleurs, heureux, au bon cœur, pour qui la fraternité serait un concept vivant et non un simple slogan, comme pour nous, il pouvait l’oser, d’introduire le communisme du jour au lendemain ».

Je vous demande maintenant si quelqu'un dans le monde aurait eu besoin d'introduire le communisme si nous vivions dans un ordre social dans lequel les gens étaient en bonne santé, heureux, joyeux, de bon cœur et dans lequel seule la fraternité vivrait. Voyez-vous, c'est le monde des pensées aujourd'hui. Les gens ne pressentent pas du tout ce qu'ils ont encore dit il y a peu de temps. Ils n'auraient véritablement pas besoin de penser à un idéal de socialisme si les humains étaient comme devrait leur être donné la possibilité de l'être, tout de suite par la socialisation.
Il y a une chose dont les gens ne tiennent toujours pas compte : si l'organisme naturel est sain, alors l’humain ne sentent pas ce qu'est la santé de l'organisme naturel. Alors il doit quand-même d'abord chercher dans la santé, mais il le peut alors, l'harmonie de son âme, la joie de son âme. Mais si l'organisme est malade, alors il sent la douleur, alors la douleur de l'organisme est une partie de son expérience de l’âme. Alors personne n’a la permission de venir et dire : je ne peux pas vous te rendre sain, parce que je pourrais seulement le faire si tout d’abord tu te sentais sain dans ton âme, si tu avais l'harmonie, la joie dans ton âme. - Nous devons nous efforcer d'avoir un organisme social sain. C'est de cela qu'il s'agit. Nous n’avons pas la permission de demander comme le monsieur dont j’ai justement parlé : Mais où pouvons-nous trouver des humains pour faire ça ? L'humanité doit d'abord être éduquée au/pour le socialisme ! - Pensez au héros de Münchhausen qui veut s'élever dans les airs par les cheveux. Non, le socialisme devrait être là pour que les gens puissent être éduqués.
Appeler les humains immatures quand on n'est pas en situation de venir à des impulsions matures soi-même, c'est facile. Notre tâche dans le temps présent n'est pas d'accuser l'humanité, mais de créer les conditions qui conduiront à la situation où nous n'aurons plus besoin d'accuser l'humanité à l'échelle que nous avons aujourd'hui. C'est pourquoi l'impulsion dont est parlé ici est la tâche d'examiner les conditions d'un organisme social sain. On n'arrivera pas plus loin tant que la compréhension n’est pas éveillée pour cet organisme social tri-articulé. Alors, j’aimerais  voir, quand en un nombre suffisamment important d’humains - et c'est ce qui compte aujourd'hui – de la compréhension est disponible pour ce qui devrait se passer, quel gouvernement peut résister à cette compréhension ! Sous d'autres conditions préalables, nous n’arriverons pas plus loin avec toutes les expériences.



Aujourd'hui, la peine doit être prise de créer une compréhension dans les cercles les plus larges. Ça peut aller plus vite qu'on ne le croit. Et cela doit aller plus vite qu'on ne le croit, car les phrases sur l'immaturité des humains prononcent seulement ceux qui sont eux-mêmes immatures. Nous n'avons pas le temps de rêver qu'il faudra beaucoup de temps pour socialiser. Si on envisage la possibilité pratique de se placer sur les trois bases du spirituel, du juridique et de l'économique, alors on reconnaitra qu’on peut exécuter une véritable socialisation sur ces trois bases. Mais on doit se décider de ne pas s’accrocher aux vieux préjugés. On doit se décider de se recycler/réapprendre vraiment. Le même monsieur dont j'ai raconté avant, ajoute la belle phrase : « Tout renouvellement qui essaie de mener ce développement ", il veut dire le développement selon les gens de bon cœur, amicaux, contents, " doit échouer, parce qu'il ne trouve pas de soutien dans les sentiments des gens ». - Dans les sentiments de ce monsieur, il ne trouve toutefois aucun soutien. De tels sentiments doivent, s'ils ne peuvent s’améliorés, simplement être dépassés, car l'humanité ne doit pas être davantage freinée par de vieux préjugés et de vieilles habitudes de pensée. Aujourd'hui, nous avons besoin d'aller au fond de nous-mêmes, de réformer et de révolutionner notre sentir et notre penser. Alors nous trouverons la caisse de résonance chez les humains. Nous n'avons pas besoin de suggérer quoi que ce soit aux humains, nous aons seulement besoin detrouver la clarté pour ce qu'ils veulent de façon légitime. Nous avons seulement besoin de faire le travail de la confiance et ne pas craindre cette coopération/ce travail commun avec les larges masses, alors nous servirons les exigences du temps présent dans le vrai sens du terme.

Aujourd'hui, et je veux le redire cette fois-ci à nouveau, chacun doit se tenir de façon significative à la parole : Je dois apprendre à comprendre ce qui est à faire, à partir des phénomènes de l'époque, des faits qui parlent fortement, avant qu'il ne soit trop tard. Et il pourrait très vite être trop tard, ce qui serait alors regretté surtout par ceux qui ne se sont pas laissé transformer à partir des compétences acquises de telle sorte qu'ils puissent vraiment comprendre ces nouvelles exigences de l'époque et se mettre à leur service. Se placer au service du temps, même si nous devons nous recycler au plus profond de notre intériorité, cela doit devenir la tâche de tous les humains avant qu'il ne soit trop tard !


Mots de conclusion après la discussion
Comme, en fait, presque rien dans la discussion n'a été avancé contre mes remarques, sauf par l'un des vénérés orateurs, il est également inutile que je dise beaucoup et en détail dans les mots de conclusion. J’aimerais donc aussi ne pas revenir sur les remarques de l'orateur contradictoire. Je crois que c'est quand-même une façon certes étrange de dire que l’on devrait réfuter les choses qui sont inexactes absolument par rapport à ce qui se trouve dans mon livre. Après tout, une discussion ne peut pas être menée de telle manière que, pendant la discussion, on expose des inexactitudes ou des incohérences et qu'on oblige ensuite à réfuter ce qu'on n'a jamais pensé dire. J’aimerais seulement indiquer sur une chose. Au fond, il a déjà été dit par M. L., et ma conviction que, tout de suite en ce qui concerne Karl Marx, celui qui connait Karl Marx, connait vraiment, devra dire, Karl Marx s'est déjà toujours laissé enseigner par les faits de l'histoire, de l'histoire contemporaine, qu'il ne fait aucun doute qu'aujourd'hui quelqu'un serait terriblement arriéré et ne pourrait pas se donner la réponse à la question : Que penserait Karl Marx sous les conditions actuelles/rapports actuels ? - Vous voyez, il y a un mot très, très étrange de Karl Marx qui me vient à l'esprit quand quelqu'un comme Monsieur W. fait référence à Karl Marx d'une manière aussi étrange. Marx a trouvé maints contemporains qui étaient ses disciples, qui se sont appelés Marxistes, et le mot étrange vient de Karl Marx, mais il a un sens très profond vis-à-vis de ces Marxistes : En ce qui me concerne, je ne suis pas marxiste. - Un tel mot devrait en fait quand même donner à penser. On doit parfois se demander comment les choses se passent vraiment avec les adeptes d'une certaine façon de voir. Une façon de voir comme celle apportée par Karl Marx, elle est tout de suite pensée par son créateur ainsi de qu'il la laisse s'écouler dans le plein mouvement du temps. Et seul celui la comprendra dans un temps plus tard qui est capable de/parvient à l'absorber de telle manière qu'il soit en situation de la transformer à nouveau pour son propre temps. C'est probablement suffisant sur cette remarque. Maintenant, comme trois questions sont tombées ici, j'aimerais faire quelques commentaires/remarques sur ces trois questions. Ces trois questions ont trait à la politique étrangère. Evidemment, je pourrais y répondre en détail, quand cela ne pourrait pas être quand-même mieux aujourd'hui, s’il vous plaît, ne vous méprenez pas, si je ne réponds pas à ces trois questions sous la forme souhaitée par l'auteur de la question en rapport à des événements qui sont encore en suspens. Il est déjà nécessaire, vis-à-vis de ce qui est en suspens aujourd'hui, d’être prudent même s'il est peu probable que ce dont je parle ici soit dans "Temps" demain. Mais il est déjà préférable que certaines choses ne soient pas gâchées par le fait d'en parler. Mais je veux vous dire ce qui suit à ce sujet, pour que vous ne pensiez pas que l'on puisse facilement retenir quelque chose en ce qui concerne la réponse à cette question. Vous voyez, ce qui est maintenant présenté comme tri-articulation de l'organisme social a d'abord été traité comme une question de politique étrangère pendant la période de guerre terriblement difficile. A une époque où l'on ne pouvait pas penser à s'attaquer à la socialisation au sein de l'Allemagne juste avant la fin de la guerre, où il ne pouvait s'agir que de ce que, par exemple, l'Allemagne opposerait aux « Quatorze points » de Woodrow Wilson si elle aurait aimé mettre un terme possible aux terribles événements ?



 Je suis d'avis aujourd'hui, plus que jamais, qu’à beaucoup de choses aurait pu être aidé si on avait cette fois là amené/apporté de la compréhension  à cette politique étrangère, laquelle, outre/à côté de la socialisation, réside dans cette tri-articulation de l'organisme social sain. C'est donc tout de suite, aimerais-je dire, ce qui ce qui se tient si désolant aujourd'hui devant moi. Cette articulation serait/aurait-été, comme je pense, la seule possibilité de ne pas arriver à une fin de guerre aussi terrible que celle à laquelle on est arrivé. Aimerait quand-même cette non compréhension qu’on montrés les milieux concernés à l'époque, ne devienne pas aussi, celle de ceux dont il s’agit aujourd'hui, les couches les plus larges du peuple. Si quand-même on pouvait plus trouver les cœurs des plus larges couches du peuple que l’on pouvait trouver les cœurs de ceux qui, au lieu de chercher une politique étrangère raisonnable sous l'influence de ces impulsions, ont fait Brest-Litovsk et ce qui a suivi.
Je ne peux pas vous tenir maintenant un deuxième exposé sur la politique étrangère. Mais on va étudier une fois les causes réelles, les causes plus larges et plus proches de ces malheureux événements européens des cinq dernières années. À l'avenir, on étudiera par exemple la toile des soi-disant causes de guerre qui ont conduit au conflit austro-serbe. Des causes économiques et politiques chaotiques sont imbriquées dans ce conflit en tant que politique étrangère. Et qui, comme moi, a passé la moitié de sa vie en Autriche, c'est-à-dire trois décennies, qui connait les rapports/conditions autrichiennes, sait que cela devait venir ainsi de l'évolution malheureuse de ces rapports/conditions autrichiennes, car ces conditions n'auraient pu être maintenues que si les conditions/rapports économiques et politico-juridiques avaient été séparés au bon moment, également en ce qui concerne la politique étrangère. Voyez-vous, j’arrivais une fois à Vienne pendant la guerre. Là diverses personnes sont venues me voir et m'ont dit, en insistant sur un seul côté, le côté économique des causes de la guerre : "Oh, cette guerre avec la Serbie est seulement une guerre de cochons. -- Bien sûr, cela n'exprime la cause économique que dans un domaine, mais c'était à l'intérieur. Ensuite, il y a eu les causes politiques et même culturelles, même si elles étaient dans des langues populaires différentes, dont l'Autriche en compte officiellement treize. Bref, comme je l'ai dit, il faudrait que je fasse de longs discours si je voulais vous montrer comment ces choses ont franchi les anciennes frontières d’Etat, que j'appelle un mélange/secouage-de-dés inorganique et chaotique des trois branches de la vie, qui devront se séparer à l'avenir. Donc aujourd'hui, pour des raisons faciles à comprendre, je ne peux que faire des allusions à tout cela.



Voyez-vous, ce qu'on appelle maintenant la culpabilité de guerre, ce qu'on appelle maintenant les conditions de paix, ce dont il est question ici - oui, est-ce une impossibilité, quand on pense à sa réalisation ? Non, ce n'est pas une impossibilité, mais une pure absurdité, car c'est un peu comme naviguer/faire voile dans une impasse. Il est tout simplement incompréhensible que les gens de Versailles absolument puissent (se) représenter quoi que ce soit à propos de ces choses. Certes, on peut ne pas regarder clairement, pas assez concrètement les circonstances, mais il suffit de penser à une chose. Laissons de côté la culpabilité de la guerre. Supposons que les dettes qui sont nées des anciennes circonstances doivent être réglées à l'intérieur des frontières allemandes elles-mêmes. Laissons donc la dette de guerre de côté pour l'instant, et alors le seul intérêt pour les prochaines années s'élèvera, écoutez, Mesdames et Messieurs, l'intérêt, je crois, à vingt-huit milliards de marks par an. Ce n'est donc pas seulement une impossibilité, mais une véritable absurdité. Des choses qui ne se laissent pas réaliser.
C'est tout de suite le phénomène typique pour le présent,  que nous avons partout navigué/fait voile sous l'influence des anciennes conditions/rapports pour en arriver à quelque chose qui peut seulement se développer plus loin  si nous construisons quelque chose de complètement, complètement nouveau, à partir de fondations complètement nouvelles. Eh bien, très bientôt, les gens seront convaincus qu'ils doivent construire à partir de fondations complètement nouvelles. Ceux qui ne veulent encore rien savoir de la tri-articulation de l'organisme social devront apprendre de la politique étrangère combien il est impossible de sortir des calamités si nous ne sommes pas en mesure d'établir des relations internationales à partir des nécessités de la vie économique à travers toutes les conditions politiques et spirituelles. Naturellement, cela doit être étudié en détail. Si on l'étudie, on verra que la reprise/la guérison peut seulement venir quand nous essayons de construire des rapports économiques internationaux sur le sol qui au moins pour nous tri-articule l'organisme social. Ce n'est pas un empêchement que les États de l'Entente ne tri-articulent pas. Pour nous, cela serait seulement nécessaire pour progresser, pour avoir un peu de répit/recevoir un peu d’air et des possibilités de vivre/vie, afin que vers l'Est, la Russie et l'Ukraine puissent également aller sur la tri-articulation.


Mais qui connaît les intentions de l'âme du peuple russe du plus profond de lui-même sait combien a en fait été brisé par la Paix de Brest Litovsk, et comment il aurait été possible, quand pas tant aurait été renversé, de gagner des partisans avec cet organisme tri-articulée, tout de suite en Russie. C'est une chose pour laquelle, bien sûr, il faut trouver des moyens de compenser. Mais il n'y a qu'un moyen pour ceux qui ne prennent pas les choses selon des programmes, non pas selon des idées préconçues, mais selon la réalité, y compris en politique étrangère, de se renforcer sur une zone suffisamment vaste de l'Europe centrale et orientale pour que nous puissions trouver un moyen d'éviter d'être lésés par le fait qu'à l'Ouest il y a une intention qui s'exprime dans les terribles conditions de paix. C'est justement - et j’aimerais vous le signaler - que l'impulsion de cette tri-articulation au cours de la guerre a d'abord été pensée comme une politique étrangère, et c'est ce qui peut être déprimant/oppressant aujourd'hui : Après ces expériences terribles et sanglantes, devrait-il en être de même maintenant que pendant la guerre ? À l'époque, j'ai essayé de faire comprendre en quoi la réaction aurait été tout à fait différente de la réaction à tout le reste si une manifestation de ce genre, qui bien sûr n'aurait pas été la façon dont nous sommes maintenant censés parler de ces choses selon les exigences de l'époque, mais si une manifestation dans cette direction avait eu lieu. Mais c'est une chose que l'on aimerait souhaiter, que maintenant, une nouvelle ère s'est ouverte, que cette nouvelle ère comprenne mieux ces choses que ces gens qui ont été les derniers traînards de l'ancienne ère et qui, parce qu'ils étaient ces traînards, ont conduit l'humanité européenne dans la terrible catastrophe. Que maintenant le plus grand nombre possible d’humains aimeraient quand-même ouvrir leur cœur, afin qu'elles ne soient pas des traînards, mais des signes avant-coureurs de ce qui seul peut aider, à savoir ce qui guérit réellement l'organisme intérieur. Et l'organisme intérieur sain trouvera également les moyens et les manières de s'affirmer extérieurement de la bonne manière.

Schon öfters durfte ich nun hier sprechen über die sogenannte Dreigliederung des sozialen Organismus, die der Weg sein soll zur Erfüllung der gegenwärtigen Zeitforderung, die sich ausspricht in dem Ruf nach Sozialisierung. — Heute möchte ich mir gestatten, ergänzend und erläuternd zu dem in den vorigen Vorträgen Gesagten einiges einzelne hinzuzufügen. Ich weiß sehr wohl, daß auch das, was ich heute vorzubringen in der Lage sein werde, noch nicht für jeden das sein wird, was er sich vorstellt unter den geforderten einzelnen praktischen Ratschlägen. Aber ich möchte sagen, gerade das wird immer mehr und mehr erkannt werden, daß die Impulse, welche unter dem Namen des dreigliedrigen sozialen gesunden Organismus sich in die Welt setzen wollen, in dem Grade und von der Art durchaus praktische Impulse sind, daß es, wie bei allen wirklich praktischen Impulsen, notwendig ist, dem Vorgebrachten einen gewissen Wirklichkeitsinstinkt entgegenzubringen. Denn gerade das, was nicht ein vorgefaßtes Programm sein will, was von vornherein so gedacht und empfunden ist, daß es aus der Wirklichkeit herausgeformt und in die Wirklichkeit hineingedacht ist, das kann im Grunde genommen nur von demjenigen verstanden werden, der sich die Mühe gibt, sich hineinzuversetzen in die Lage, wie sich solche Dinge ausnehmen, wenn er Hand anlegen will, sie in die Wirklichkeit umzusetzen. Es ist leichter, irgendein vorgefaßtes Parteiprogramm zu haben und dessen Verwirklichung zu fordern, als der Wirklichkeit selbst abzulauschen, was diese Wirklichkeit fordert. Der dreigliedrige soziale Organismus will das Sozialisierungsproblem so zur Lösung bringen, daß alles, was in der Richtung seines Impulses geschieht, sich bewähren muß erst in der Anwendung, in dem unmittelbaren Hineinstellen in die Wirklichkeit. Für Impulse solcher Art ist die heutige Zeit auf der einen Seite ebensowenig zugänglich, wie sie sie auf der anderen Seite gerade aus den wesentlichsten Zeitforderungen heraus notwendig hat. Dieser Impuls zum dreigliedrigen sozialen Organismus will in ehrlicher und offener Weise den Tatsachen zu Leibe gehen, welche einer wirklichen Sozialisierung unterliegen können. Er will vor allen Dingen nicht verunmöglichen alle die Früchte der Menschheitskultur, welche sich ergeben haben aus den großen Entwickelungsfortschritten der neueren Zeit heraus. Er will nicht abbauen, er will aufbauen. Er will zum Beispiel nicht verunmöglichen, daß gewisse Betriebszweige, die entstanden sind und die ganz bestimmt den menschlichen Bedürfnissen entsprechen, dadurch aus der Welt geschafft werden, daß in einer schablonenhaften Weise sozialisiert wird, ohne aus der sachlichen Erkenntnis der Einzelheiten heraus diese Sozialisierung zu bewirken. Für ein solches wirklichkeitsgemäßes Programm, wenn wir ein anderes Wort hätten, würde ich es nicht Programm nennen, muß man allerdings den guten Willen zum Verständnis aufbringen, denn man kann sehr leicht verkennen, was mit diesem dreigliedrigen sozialen Organismus eigentlich gemeint ist. Gemeint ist vor allen Dingen das, was herausgedacht werden kann aus unserer Lebenspraxis, wie sie sich gebildet hat durch die technischen, durch die industriellen Fortschritte, durch das, was an Produktionsmitteln und Produktionserkenntnissen geschaffen worden ist.
Aber noch aus etwas ganz anderem heraus muß heute ein wahrhaft praktischer Impuls nach dieser Richtung gegeben werden, er muß aus einer wirklichen Erkenntnis der Menschenwesenheit heraus gegeben werden. Deshalb muß ich immer wieder betonen, es handelt sich beim dreigliedrigen sozialen Organismus nicht um die Aufrichtung irgendwelcher neuen Klassen oder sonstigen Menschengruppen und ihrer Unterschiede, sondern es handelt sich darum, daß bloß alles dasjenige dreigegliedert wird, was um den Menschen herum in der Welt vorgeht. Wir sollen in der Zukunft eine eigene Wirtschaftsverwaltung, eine eigene Rechtsverwaltung, eine eigene Geistesverwaltung haben. Aber es werden dieselben Menschen sein, die in dein wirtschaftlichen Organismus, die in dem geistigen, die in dem rechtlichen oder staatlichen Organismus drinnen tätig sind. Ein fortwährendes Hinüber- und Herüberwirken durch den Menschen wird gerade in diesem dreigliedrigen Organismus die notwendige Einheit des menschlichen Gesellschaftslebens herstellen können. Wer so etwas, wie es heute wirklichkeitsgemäß ist, einsehen will, der muß vor allen Dingen wissen, daß es etwas bedeutet, wenn der Mensch von einer Sphäre des Lebens in die andere Sphäre gebracht wird. Dieselben Menschen werden tätig sein im wirtschaftlichen Organismus, der für sich seine eigene Verwaltung, seine eigene Organisation haben wird. Dieselben Menschen, selbstverständlich nicht zu gleicher Zeit, werden tätig sein im Rechts- und auch im geistigen Organismus, wenigstens durch ihre Beziehungen zum geistigen Organismus.
Nun könnte man sagen, ja, was hat denn dann diese Gliederung für eine Bedeutung? Solch einen Einwand macht nur derjenige, der die Augen verschließen will vor der wahren Wirklichkeit. Ich will Ihnen eine naheliegende Erfahrung anführen. Für den, der das Leben ein wenig kennengelernt hat, für den waren bis vor sehr kurzer Zeit die Kaufleute ganz andere Menschen nach ihrem Lebenstypus, möchte ich sagen, nach der Art, wie sie sich darlebten, als, sagen wir, steife Bürokraten. Nun ist etwas sehr Merkwürdiges in der letzten Zeit unter dem Einfluß der sogenannten Kriegswirtschaft geschehen. Es wurden Kaufleute zu den bürokratischen Regierungsämtern zugezogen, und siehe da, diese Kaufleute wurden in den bürokratischen Regierungsämtern die schönsten Bürokraten. Nun, das ist ein unwünschenswertes Beispiel menschlicher Anpassung an das, in was der Mensch hineingestellt ist, aber dieses vielleicht unsympathische Beispiel weist auf eine allgemein menschliche Erscheinung hin. Der Mensch verhält sich einmal so, wie er sich aus einem gewissen Arbeitskreis heraus verhalten muß. Schafft man das gesamte menschliche Gesellschaftsleben so um, daß die drei wesentlichsten Lebenszweige ihre eigene Verwaltung, sagen wir ihre eigene Vertretung, ihre eigene Organisation haben, so wird der Mensch, der sich in eine solche Sphäre eines der Glieder des sozialen Organismus hineinzuleben hat, aus dem Geiste dieser Sphäre heraus wirken. Er wird imstande sein, das zum gesamten menschlichen Leben beizutragen, was er nimmermehr beitragen kann, wenn alles im gesellschaftlichen Leben durcheinanderwirkt und durcheinandergemischt ist.
Klarheit auf einem solchen Gebiet zu schaffen, das fordert allerdings hingebungsvolle Lebensbeobachtung und Lebenspraxis. Und wenn auf solcher hingebungsvollen Lebensbeobachtung und Lebenspraxis nicht beruhen wird, was zum Heile der Menschheit für die Zukunft erstrebt wird, so werden wir nur weiter in Wirrnis und Chaos hineinkommen, nicht aber aus denselben heraus. Vor allen Dingen müssen wir gerade dann, wenn wir im einzelnen Gesundes schaffen wollen, uns hingebungsvoll widmen können dem, was eigentlich die unmittelbare Gegenwart mit Bezug auf das soziale Leben uns lehren kann. Wir müssen nicht fragen: Was haben wir seit Jahrzehnten über Sozialismus, über sozialistische Programme gedacht? — und bei diesem Denken dann ganz übersehen, was um uns herum in der unmittelbaren Gegenwart da ist, sondern wir müssen die Fähigkeit haben, wirklich hinzuschauen auf diese unmittelbare Gegenwart. Diese unmittelbare Gegenwart hat etwas heraufgebracht, was am meisten alle diejenigen überraschen sollte, die schon früher über Sozialismus gedacht haben.
Wer dieses Denken über Sozialismus auch bei den Sozialisten der vergangenen Jahrzehnte genau kennt, der muß eben sagen, eine Überraschung müßten die Ereignisse der Gegenwart sein, wenn man die Dinge gerade heute nur wirklich sinngemäß und wahrheitsgemäß, offen und ehrlich nehmen will. Man frage sich einmal, wenn man nicht bloß auf das Äußerliche sieht, sondern wenn man imstande ist, auf das zu sehen, was in einer Erscheinung den Keim für die Zukunft enthält, welches ist denn die auffallendste, die bedeutsamste Erscheinung im Leben der sozialen Forderungen der Gegenwart? Wer wirklich sachgemäß sich eingelassen hat auf das, was eigentlich geschieht, der kann, glaube ich, keine andere Antwort auf diese Frage finden als: Die auffallendste Erscheinung ist das sogenannte Rätesystem. Und man sollte, ich möchte sagen, die Begabung aufbringen, auf die ungeheuer bedeutsame symptomatische Erscheinung des Rätesystems in gehöriger Art aufmerksam sein zu können. Denn in einer gewissen Beziehung kann gesagt werden, die Entstehung dieses Rätesystems ist es gerade, was den hergebrachten Sozialismus am allermeisten überrascht haben müßte. Bei diesem Rätesystem müßte der hergebrachte, der alte Sozialismus aufmerksam aufgehorcht haben, er müßte sich gesagt haben, das ist eigentlich im Grunde genommen die Widerlegung von vielem, was ich mir gedacht habe. Die Widerlegung vieler alter Vorstellungen vom Sozialismus ist das Rätesystem. Man braucht sich nur, ich möchte sagen, skizzenhaft daran zu erinnern, was von seiten des hergebrachten Sozialismus immer wiederum — es geschieht ja leider bis heute — betont wurde und wird: Die Menschen machen die sozialen Umwälzungen nicht, das macht die Entwickelung. — Es ist davon gesprochen worden, daß sich die wirtschaftlichen Formen nach und nach, vor allen Dingen durch die Zusammenziehung der Produktionsmittel in den Händen weniger Kapitalisten, so umgestalten werden, daß gewissermaßen die alte Gesellschaftsart selbst in die neue hineinwächst.
Nun kam die die Menschheit erschütternde Weltkriegskatastrophe. Sie hat sich ergossen auf der einen Seite über den in seine eigene Vernichtung hineintreibenden Kapitalismus. Sie hat sich aber auch ergossen über die aus der Menschennatur heraus wahrhaftig gerechtfertigten Bestrebungen, welche man die soziale Bewegung nennt. Was ist denn eigentlich entstanden aus dieser sozialen Bewegung heraus? Menschen haben sich heraus erhoben, Menschen, die in der verschiedensten Weise als Räte, als Menschenräte, die Weiterentwickelung nun in die Hand nehmen wollen, die von sich aus, von ihrer menschlichen Entschlußkraft, von ihrer menschlichen Einsicht, von ihrem menschlichen Willen aus eingreifen wollen in die Entwickelung. Würde man heute ein genügend großes Unterscheidungsvermögen für die Tatsachen der Wirklichkeit haben, dann würde man das Angedeutete eben als eine ungeheure Überraschung empfinden. Aber es scheint fast, als ob gerade in denjenigen Kreisen, die sich so recht eingelebt haben in die alten Vorstellungen vom Sozialismus, dieses Unterscheidungsvermögen schwer zu erringen wäre. Die Novemberereignisse sind eingetreten. Das, was sich im Osten — ich will darüber weder beifällig noch abfällig sprechen — als Rätesystem angekündigt hat, trat auch in Mitteleuropa auf. Man war genötigt, durch das, was durch die Novemberereignisse da war, an irgend etwas zu denken, was man nennen konnte: Verwirklichung des sozialen Strebens, dem man sich seit langer Zeit hingegeben hat und von dem man sich seit langer Zeit so viel verheißen hat. Da sind ganz merkwürdige Erscheinungen zutage getreten. Man braucht sich nur an weniges zu erinnern in dieser unserer jetzigen so merkwürdigen Übergangszeit, und man wird sogleich aufmerksam werden darauf, wie wenig die alten Denkgewohnheiten gewachsen waren der neuen Erscheinung, die eigentlich hätte überraschen sollen.
Ich will Ihnen ein Beispiel herausheben. Ein ganz kluger Mensch voller Begeisterung für soziale Ideen hat in Berlin einen Vortrag gehalten über Sozialisierung. Er hat gewisse, ganz allgemeine Vorstellungen über Sozialisierung besprochen, wie man sie eben hatte, als der Sozialismus noch Kritik, berechtigte, aber eben bloß Kritik üben konnte, als er noch nicht, wie es seit dem November ist, aufgerufen war, Hand anzulegen an die Ereignisse. Da hat er sich ganz bestimmte allgemeine Vorstellungen über das, was als Sozialisierung nun eintreten sollte, gemacht, und ich glaube — denn das ist seinen Ausführungen für einen Menschen, der die Menschenseele zwischen den Zeilen des Ausgeführten erkennen kann, durchaus zu entnehmen —, der Mann hat sich sagen müssen: Was ich mir da vorgestellt habe in allgemeinen Programmsätzen, das ist nicht zu machen! — Wenn nur irgend etwas nicht zu machen ist, dann sagt man heute — man hat es auch früher gesagt, aber heute ist es sehr charakteristisch geworden —, nun, die Menschen sind noch nicht reif dazu, das kommt später. Ja, später also kommt nach den Anschauungen dieses Mannes der wahre Sozialismus. Was aber kommt bis dahin? Er hat nun ein weites Sozialisierungsprogramm ausgearbeitet, es ist der Ingenieur Dr. Hermann Beck in Berlin, und er nennt dasjenige, was erreicht werden soll in der Übergangszeit, Sozialkapitalismus. Wir haben es also glücklich dahin gebracht, daß uns die Ereignisse, die da eingetreten sind, nicht dasjenige als Ideal vorschweben lassen, was immer gefordert worden war, eine wirkliche Überwindung der Schäden des Kapitalismus, sondern daß uns als Ideal vorschweben soll ein Sozialkapitalismus. Allerdings muß man unterscheiden lernen zwischen wirklicher Sozialisierung und demjenigen, was heute vielfach angestrebt wird, der Überführung des Privatkapitalismus in Staats- und Kommunalkapitalismus. Das ist keine Sozialisierung, das ist Fiskalisierung oder etwas Ähnliches. Es darf nicht verwechselt werden Sozialisierung mit Fiskalisierung. Worauf hingeschaut werden muß heute -- wenn man Sinn für die Wirklichkeit hat, tut man es auch —, das ist, wie ich schon angedeutet habe, das Sich-Herausheben der Menschen, die mittun wollen am sozialen Geschehen, und das spricht sich aus in dem sogenannten Rätesystem. Mit diesem Rätesystem aber wird niemand fertig, der da will aus abstrakten Grundsätzen, aus irgendeiner Ideologie heraus, aus irgendwelcher utopistischen Voraussetzung heraus den Übergang finden vom Kapitalismus zum Sozialismus.
Es ist untunlich heute, das zeigt gerade das Streben nach dem Rätesystem, von oben herab irgendeinen Sozialisierungsversuch zu machen. Es ist heute der einzige Weg, in gemeinsamer Arbeit mit denjenigen, die heraufstreben nach dem Rätesystem, in unmittelbar menschlichen Ideen wirklich Meinungs- und Erfahrungsaustausch zu schaffen. Deshalb sagte ich, als ich am Dienstag hier sprach, notwendig ist heute, daß wir die Realität des Vertrauens verstehen lernen, daß wir lernen, wirklich mit denjenigen zu schaffen, die aus dem schaffenden Volke heraufkommen und nach bestimmten Zielen streben. Viel wichtiger ist es heute, zu suchen, was derjenige zu sagen hat, der von der Arbeit kommt, als aus irgendwelchen Ideen heraus nachzudenken, wie irgendein Gesetz oder dergleichen werden soll. Was wir heute brauchen, was heute wirkliche Realität sein muß, das ist, anzuerkennen, daß aus dem Volke heraus geschehen muß, was geschehen soll. Es ist daher wichtiger als oben untereinander Sitzungen abzuhalten, die lebendige Verbindung mit den breitesten Massen des Volkes herzustellen. Sitzungen oben abzuhalten, das führt uns nur zur Fortsetzung der alten Schäden, denn was sich heute verwirklichen will, das muß unmittelbar aus dem Volke heraus stammen, und das Symptom dafür, daß dies die Geschichte will, das ist das Rätesystem. Und dazu kommt noch, dieses Rätesystem ist im Grunde genommen schon bis jetzt in doppelter Gestalt entstanden, und so wie der Leidensweg des Proletariats notwendigerweise zur Dreigliederung des sozialen Organismus hingeführt hat, weil das Proletariat auf den drei Lebensgebieten an Leib und Seele seine Not erfahren hat, ebenso weist heute schon auf die Dreigliederung des sozialen Organismus die merkwürdige Erscheinung des Rätesystems hin. Zunächst stellt sich dieses Rätesystem so dar, daß auf der einen Seite sogenannte Arbeiterräte erwachsen, auf der anderen Seite aber zeigt sich schon eine andere Räteform, diejenige Räteform, die jetzt auftritt als Forderung nach Betriebsräten.

Wer Instinkt hat für das, was sich aus der Zeit herausbildet, der kann heute schon wissen, das System der allgemeinen Arbeiterräte weist nach der politischen Seite, der Staatsseite, der Rechtsseite hin und kann seine Ausbildung nur dann erfahren, wenn wir entgegengehen können einem vom Wirtschafts- und Geistesleben getrennten Rechtsleben. Solche Dinge kommen, indem sie sich aus der Menschheit heraus loslösen, ich möchte sagen, mit der unvermeidlichen geschichtlichen Unklarheit heraus. Aber gefragt werden muß, wie kann auf einem gesunden Boden, der eine wirkliche Organisation der menschlichen Gesellschaft möglich macht, das gestaltet werden, was in dieser Weise sich geltend macht? Ebenso wie das Arbeiterrätesystem hinweist nach dem selbständigen Rechtsboden, so weist das Institut der Betriebsräte hin auf den selbständigen Wirtschaftsboden, denn darin soll die Praxis der Impulse für den dreigliedrigen sozialen Organismus gesucht werden, daß da nicht in die Luft hinein mit einem Programm gebaut wird, sondern aus der geschichtlichen Wirklichkeit, die man nur richtig beobachten muß, auf Grund und Boden gebaut wird. Es braucht wahrhaftig nicht diskutiert zu werden darüber, ob die Räte eine Wirklichkeit sind oder nicht. Sie sind es zum Teil, sie werden es immer mehr werden, kein Mensch wird sie wieder zurücktreiben können, sie werden in noch ganz anderen Formen auferstehen, als sie schon da sind. Das wirklichkeitsgemäße Denken, das fordert von uns, daß wir den Boden schaffen, auf dem mit diesen Räten gearbeitet werden kann.
Der eine Boden, auf dem schaffen will der dreigliedrige soziale Organismus, ist der Wirtschaftsboden. Die verehrten Zuhörer, welche frühere Vorträge von mir gehört haben, werden wissen, daß es sich hier darum handelt, diesen Wirtschaftsboden so zu gestalten, daß auf ihm selbst verschwindet das sogenannte Lohnverhältnis, daß die Regulierung von Art und Zeit und dergleichen der menschlichen Arbeitskraft aus dem Wirtschaftskreislauf abgeschoben und in den Rechtsstaat hineinversetzt wird, auf dem entschieden wird über Zeit, Art und Maß der menschlichen Arbeitskraft. Auf dem Wirtschaftsboden bleibt fernerhin dasjenige, was zur Offenbarung kommt in der Wirklichkeit als Warenproduktion, Warenzirkulation, Warenkonsumtion. Auch das werden Sie aus den früheren Vorträgen entnommen haben, daß es sich für das Wirtschaftsleben handelt um eine solche Organisierung, die in Assoziationen besteht, hauptsächlich in solchen Assoziationen, welche gemeinsam regeln die Konsumtionsverhältnisse und die Produktionsverhältnisse. Es ist oftmals gesagt worden von sozialistischer Seite: In der Zukunft kann nicht produziert werden, um zu profitieren, sondern es muß produziert werden, um zu konsumieren. Da ist es eine Selbstverständlichkeit, daß das, was keine bewußte Rolle im Wirtschaftsprozeß selbst bisher in erheblichem Maße gespielt hat, in den Vordergrund der wirtschaftlichen Arbeit tritt: das Konsuminteresse. Es werden sich Genossenschaften bilden müssen, in denen vertreten sind ebenso das Konsuminteresse wie das davon abhängige Produktionsverhältnis. Bei diesen Genossenschaften wird es hauptsächlich darauf ankommen, innerhalb der praktischen Arbeit immer herauszufinden, wie groß eine solche Genossenschaft sein muß. Die Größe einer solchen Genossenschaft kann sich nicht aus den Grenzen der Staatsgebilde, welche im Laufe der neueren Geschichte entstanden sind, ergeben — aus dem einfachen Grunde, weil diese Staatsgebilde zu geschlossenen Verwaltungskörpern aus noch ganz anderen Rücksichten heraus entstanden sind als aus den Produktions- und Konsumtionsverhältnissen, und weil andere Grenzen sich ergeben, sobald die Menschen sich in bezug auf Konsumtions- und Produktionsverhältnisse sozial so zusammenschließen, daß durch die Regelung der Produktions- und Konsumtionsverhältnisse jener gegenseitige Wert der Waren herauskommt, der für die breitesten Volksschichten eine gesunde Lebenslage möglich macht.
Man wird, indem man sich solchen Aufgaben widmet, zu einer wirklichen Wirtschaftswissenschaft aufsteigen müssen, allerdings zu einer Wissenschaft, die nicht aus den Fingern gesogen werden darf, auch nicht aus subjektiven Menschenerfahrungen, sondern aus den Erfahrungen des gemeinsamen Wirtschaftslebens heraus. Man wird innerhalb dieser Erfahrungen beobachten müssen, wie zu kleine Genossenschaften dahin führen, daß die Angehörigen dieser Genossenschaften in bezug auf ihre wirtschaftliche Lage verkümmern müssen; zu große Genossenschaften müssen ebenso dazu führen, daß Verkümmerung eintritt in dem wirtschaftlichen Leben, das durch die Genossenschaften versorgt wird. Wenn man einmal das diesbezügliche Gesetz, welches ja dem Wirtschaftsleben zugrunde liegt, klar erkennen wird, dann wird man es mit folgenden Worten aussprechen: Zu kleine Genossenschaften fördern das Verhungern der Teilnehmer dieser Genossenschaften, zu große Genossenschaften fördern das Verhungern der anderen im wirtschaftlichen Leben mit diesen Genossenschaften verbundenen Menschen. Darum wird es sich handeln, daß dieser zweifachen Verkümmerung der menschlichen Bedürfnisse ausgewichen werde. Das wird die Richtlinie sein, in welcher gearbeitet werden muß aus allen Gliedern des Volksganzen heraus. Denn es läßt sich nicht durch irgendein mathematisches Errechnen finden, wie groß eine solche Genossenschaft sein muß, sie muß an dem einen Orte eine bestimmte Größe haben, an einem anderen Orte eine andere. Sie muß ihre Größe regeln nach den tatsächlichen Voraussetzungen. Diese tatsächlichen Voraussetzungen sind nun von denjenigen festzulegen, welche im wirtschaftlichen Leben selbst drinnenstehen. Sie lassen sich nicht anders regeln, als wenn man absieht von einer jeden staatlichen Gesetzgebung für das Wirtschaftsleben, dieses Wirtschaftsleben seiner eigenen Lebendigkeit überläßt, so daß durch das fortwährende lebendige Zusammenwirken der Räte dieses Wirtschaftsleben gestaltet werden kann. Die eine Genossenschaft muß nach den Verhältnissen zu einer gewissen Zeit vergrößert, die andere verkleinert werden. Denn der soziale Organismus ist nicht etwas, das sich durch eine Verfassung festlegen, sich durch einmal feststehende Gesetze bestimmen läßt, sondern er ist etwas, was in fortwährendem Leben ist wie im Grunde genommen auch ein natürlicher Organismus. Daher kann das, was Maßnahme des Wirtschaftslebens ist, sich nur ausdrücken höchstens in mehr oder weniger kurz- oder langfristigen Verträgen, welche geschlossen werden, niemals aber in irgendeiner Begrenzung oder Feststellung der Befugnisse der Räte, die in das Wirtschaftsleben hineingehören.


Sie können mit Recht heute noch sagen, der erzählt uns von dem Maß der Größe einer Genossenschaft, aber wo liegen die Beweise für diese Sache? Ja, das liegt eben darin, daß wir es bis heute noch zu keiner Wirtschaftswissenschaft gebracht haben, die im eminentesten Sinne beruhen muß auf wirtschaftlicher Erfahrung, die nicht konstruiert, nicht aus der Idee heraus gewonnen sein kann, sondern nur aus dem Leben heraus. Ich sage Ihnen, daß niemand, der selbstlos hingebend das Wirtschaftsleben wirklich studiert hat, zu einer anderen Ansicht kommt als derjenigen, die ich Ihnen ausgedrückt habe. Denn es ist das Eigentümliche der sozialen Gesetze, daß sie niemals so bewiesen werden können wie natürliche Gesetze, sondern daß sie bewiesen werden müssen unmittelbar in der Anwendung, daß daher nur der einen Sinn für sie haben kann, der für die soziale Wirklichkeit einen gewissen Realitätsinstinkt hat. Das ist so schwierig in der Gegenwart, daß wir vor Tatsachen stehen, denen gegenüber dieser Realitätsinstinkt notwendig ist, daß die Menschen sich aber so sehr sträuben, diesen in jeder Menschenseele vorhandenen Realitätsinstinkt zur Ausbildung zu bringen.
Was als zweite Aufgabe sich notwendig machen wird in der Zukunft, das wird eine aus den Gesetzen des Wirtschaftslebens heraus sich ergebende Preisregulierung sein, die darstellen wird den gegenseitigen Wert der Waren. Denn nur dadurch wird es möglich sein, daß das Grundgesetz aller Sozialisierung verwirklicht werde, wenn man eine solche Preisregulierung in der wirtschaftlichen Erfahrung wird wahrnehmen können. Dadurch wird es möglich sein, daß das Grundgesetz aller Sozialisierung erfüllt werde, das doch im Grunde genommen in nichts anderem besteht, als daß dasjenige, was ein normaler Mensch durch normale, in seinen Anlagen begründete Menschenarbeit leisten kann, gleichkommt demjenigen, was die Gesellschaft, in der er sich befindet, für ihn leistet, so daß jeder für das, was er produziert, aus der Gesellschaft heraus den äquivalenten Konsum haben kann. Dazu muß selbstverständlich kommen, was aus der Gemeinschaft geleistet werden muß für diejenigen Menschen, die durch Krankheit, Alter oder Unnormalität von der Gesellschaft selbst erhalten werden müssen. Diese Sache wird durch keinerlei Lohnkampf oder ähnliches erreicht, sondern lediglich dadurch, daß sich die Wirtschaftszirkulation so vollzieht, daß eine gesunde Preisbildung, nicht zu niedere und nicht zu hohe Preise da sind. Die Preise an sich, meine sehr verehrten Anwesenden, man kann auch sagen, sie seien gleichgültig. Es kommt nur immer darauf an, daß man dasjenige verdient, was die Dinge kosten. Das wäre aber nur der Fall in solchen Gesellschaften, welche bloß Bodenprodukte erarbeiten. In dem Augenblick, wo in einer Gesellschaft zugleich Produkte fabriziert werden müssen, zu denen man vom Menschen wiederum fabrizierte Produktionsmittel braucht, gibt es einen notwendigen Normalpreis, der nicht über- und nicht unterschritten werden darf.
In dieser Beziehung könnte selbst von der Geschichte außerordentlich viel gelernt werden, wenn man die Geschichte heute schon so betrachten könnte, daß dieser Betrachtung zugrunde lägen nicht Wirtschaftsphantastereien wie vielfach in den Wirtschaftsgeschichten der verflossenen Jahre, sondern wirkliche Erkenntnisse der wirtschaftlichen Gesetze. Es ist zum Beispiel außerordentlich lehrreich für den Menschen, der es auf diesem Boden ehrlich meint, daß wir für die wesentlichsten Gegenden Mitteleuropas schon einmal so weit waren, daß nahezu eine Art Normalpreisbildung über weite Territorien hin vorhanden war. Das war ungefähr im fünfzehnten, gegen die Mitte des fünfzehnten Jahrhunderts. Diese Normalpreisbildung — bitte lesen Sie das in den Geschichten, die wenigstens einige Anhaltspunkte darüber geben, nach —, die dazumal über einen großen Teil von Europa ging, sie war nur dadurch möglich geworden, daß die alte Hörigkeit und halbe Sklavenverhältnisse, die alte Erbpächterei und dergleichen allmählich besseren Zuständen gewichen waren, besseren Zuständen, durchaus keinen idealen Zuständen. Dann aber trat ein Ereignis ein, welches dieser wirtschaftlichen Entwickelung den Boden entzog. Man kann gar nicht leicht sagen, was es für die europäische Menschheit bedeutet hätte, wenn dieses Ereignis nicht eingetreten wäre. Selbstverständlich will ich nicht schlechte Geschichtskonstruktion treiben, will mich keiner Geschichtskritik hingeben, sondern nur auf diese Dinge hinweisen zum besseren Verständnis, denn was geschah, mußte geschehen. Man kann gar nicht ausdenken, welche wirtschaftliche Entwickelung wir genommen hätten nach dem Günstigen hin, wenn dasjenige, was schon vorbereitet war um die Mitte des fünfzehnten Jahrhunderts, wenn das eine geradlinige Fortsetzung gefunden hätte. Aber es ist abgeschnitten worden durch die radikale Einführung der römischen Rechtsbegriffe; abgeschnitten worden dadurch, daß gerade von dem Rechtsboden aus das Wirtschaftsleben gestört worden ist. Wer diese Erscheinung in ihren Fundamenten kennt, der hat schon darin einen ungeheuer starken geschichtlichen Beweis für die Notwendigkeit der Abgliederung des eigentlich staatlichen Lebens von dem wirtschaftlichen. Alte Menschheitsgewohnheiten führten zu einer gewissen Sympathie für diese römischen Rechtsbegriffe. Im Baltenlande, von dem so viel Reaktionäres ausgegangen ist, fanden sich im Landtag Leute, welche sagten: Nach den römischen Rechtsbegriffen, die wir wieder einführen müssen, weil das die richtigen sind, müßten eigentlich die Bauern wiederum Sklaven werden.
Solche Dinge müssen heute, wo wir, wie ich schon sagte, nicht vor der kleinen, sondern vor der großen Abrechnung stehen, im Grunde genommen mit gesundem Seelenauge durchschaut werden, durchschaut werden in all ihrer Konsequenz für die Gegenwart. Man wird aber brauchen, wenn man nach dieser Seite hin und noch nach mancher anderen das selbständige Wirtschaftsleben wird praktisch gestalten wollen, eine wirkliche Organisierung gerade des Rätesystems. Es wird sich darum handeln, daß dasjenige, was heute ersehnt wird, was erhofft wird, was einige Menschen sich schon bestreben aus einem gewissen Zeitverständnis heraus auf seine Füße zu stellen, das System der Betriebsräte, daß das in den Betrieb hineingestellt wird, damit es Vermittler sein kann zwischen den Arbeitern und den Arbeitsleitern der Zukunft in dem Sinne, wie ich das in meinem letzten Vortrag hier charakterisiert und wie ich es namentlich in meinem Buche «Die Kernpunkte der sozialen Frage» dargestellt habe. Das wird die erste Aufgabe sein, auf welche die Betriebsräte werden kommen müssen, wirklich Vermittler sein zu können für jene Verträge, die über die Leistungen abgeschlossen werden müssen zwischen den Arbeitern und Arbeitsleitern der Zukunft, die keine Kapitalisten weiter sein werden. Aber alle diese Dinge können heute schon vorbereitet werden. Alle diese Menschen, die in solcher Räteschaft drinnen stehen, können heute schon Funktionen, wenn es auch nur Übergangsfunktionen sein können, übernehmen. Weiter wird der Betriebsrat vor allen Dingen zu vermitteln haben alles das, was aus dem Betrieb heraus sich als allgemeine Interessen des Lebens in einem geschlossenen Wirtschaftskörper geltend macht. Noch anderes wird aber nötig sein für dieses Betriebsrätesystem, wenn man nicht wirtschaftlich weiter individualisieren will, womit gerade die Arbeiterschaft nach kurzer Zeit am wenigsten einverstanden sein würde; wenn man das ganze Wirtschaftsleben, den zusammengehörigen Wirtschaftskörper wird sozialisieren wollen, dann wird man manche andere Typen von Räten brauchen. Ich möchte nur aus den Arten der Räte herausheben, daß man Verkehrsräte brauchen wird und außerdem Wirtschaftsräte. Nahestehen werden die Betriebsräte den Produktionsverhältnissen und Produktionsbedürfnissen der arbeitenden Menschheit. Nahestehen werden die Wirtschaftsräte den Konsumtionsverhältnissen.

Das wird einen Wirtschaftskörper geben, welcher vor allen Dingen ein wirkliches Rätesystem darstellen wird.

Ein solches Rätesystem, welches nicht verhindert — das wird es sein, worauf es ankommt bei der praktischen Ausgestaltung —, daß im einzelnen maßgebend sein kann die Initiative des einzelnen im Wirtschaftsleben tätigen Menschen. Das kann, wenn Vertrauen herrscht, aber wirklich ausgebaut werden. Würde diese Initiative des einzelnen Menschen etwa durch das Rätesystem untergraben, dann würde alle Internationalität des Wirtschaftslebens aufgehoben. Diese Internationalität des Wirtschaftslebens würde ja ganz besonders aufgehoben — darüber machen sich heute die Menschen kaum éine Vorstellung, in welchem Grade —, wenn man statt der Sozialisierung eine Verstaatlichung, das heißt den Staatskapitalismus eintreten lassen würde, wenn man verquicken würde Wirtschaftsleben mit dem Staatsleben. Wenn der Staat wirtschaften würde, wie es manche anstreben — wer die tatsächlichen Verhältnisse kennt, weiß das —, dann würde es unmöglich sein, jene komplizierten Verhältnisse, welche die Internationalität des Wirtschaftslebens notwendig macht, zu beherrschen. Gliedert man ein wirkliches System von Wirtschafts-, Verkehrs-, Betriebsräten und ähnlichen Räten, die wahrhaftig nicht so viele Menschen zur Leitung aus der arbeitenden Menschheit herausnehmen werden wie die heutige Bürokratie, dann, wenn man bei der praktischen Ausführung noch dazu kommt, die Initiative des Verwaltungsmenschen nicht zu untergraben, dann werden all die feinen Apparate des Internationalismus trotz der Sozialisierung voll aufrecht erhalten werden können. Dann wird man bewirken, wenn die Räte wirkliche Räte sind, das heißt solche Institutionen, die Richtungen des Lebens geben werden, daß diese Räte es durch das Zusammenleben mit den Verwaltungsmenschen dahin bringen werden, daß der von ihnen mit Vertrauen begabte Verwaltungsmensch auch die Initiative in ihrem Sinne im einzelnen ergreifen kann. Die großen Linien der Einrichtungen werden immer von der Räteschaft ausgehen. Dasjenige, was Tag für Tag unternommen werden muß, das wird gerade dadurch aus der Räteschaft herausgehoben werden können. In dieser Beziehung kann derjenige, welcher sich das Wirtschaftsleben abgegliedert denken kann, gerade aus der Berücksichtigung all der Verhältnisse, die heute da sind, an Einrichtungen herangehen, welche die Errungenschaften der alten Kultur nicht abbauen, welche es aber möglich machen, daß innerhalb dieser Errungenschaften für alle Menschen ein menschenwürdiges Dasein herbeigeführt wird.
Sie können fragen, welche Mittel wird denn das vom Staat abgetrennte Wirtschaftsleben haben, um das, was als Maßnahme getroffen wird, auch in einem gewissen Sinne gegen die Widerstände der einzelnen Menschen durchzuführen? Heute denkt man sich allerdings, daß solche Durchführungen nur durch Zwangsmittel möglich sind. In dieser Beziehung ist man ja noch nicht sehr von den alten Denkgewohnheiten abgegangen. Ich weiß nicht, wieviele Menschen es bemerkt haben, daß in merkwürdiger Art sich solche alten Denkgewohnheiten fortsetzen. Wenn ich heute zum Beispiel eine gewisse Stelle aus einer gewissen Rede vorlese, so wird mancher Mensch erstaunt sein. Diese Stelle — sie ist eine Ansprache an einen Truppenbestand in Danzig -- heißt: «Die Truppen sollen den Mann sehen, der für ihr Wohl und Wehe eintritt und für die militärische Zucht und Ordnung sich einsetzt. Wenn der richtige militärische Geist in der Truppe lebt, werde ich Treue mit Treue vergelten.» Sie werden sagen, in welcher alten Kaiserrede haben Sie denn das aufgegabelt? — Nein, das ist aus der Rede, die der Reichswehrminister Noske vor den freiwilligen Truppen in Danzig gehalten hat. So nisten sich die alten Denkgewohnheiten ein. Aber darauf kommt es an, daß wir über die alten Denkgewohnheiten hinauskommen. Heute bemerken die Menschen noch gar nicht, wie sie in den alten Denkgewohnheiten fortwursteln, wie wenig sie aus den alten Dingen herausgekommen sind. So fragt natürlich mancher, der sich nur vorstellen kann, daß durch irgendeine staatliche oder gar militärische Zwangsgewalt das ausgeführt werde, was als Maßnahme getroffen wird: Was hat der Wirtschaftskörper für Mittel, um das zur Durchführung zu bringen, was in solcher Art, wie geschildert, aus seinem Schoß geboren ist? — Er hat in der Zukunft ein sehr wirksames, aber zugleich ein sehr menschliches Mittel, den Boykott. Der Boykott, der noch nicht einmal durch Zwangsmittel unter solchen Voraussetzungen, wie ich es geschildert habe, verhängt zu werden braucht, sondern der sich einfach von selbst ergibt. Wenn eine Genossenschaft für irgendeinen Betrieb und Konsumtionszweig besteht und jemand wird sich auf die Seite stellen wollen, so wird er nicht produzieren können, gerade unter dem Gesetz, daß dann der Kreis, aus dem heraus er produziert, zu klein sein wird. Und in ähnlicher Weise werden andere Voraussetzungen einer Durchkreuzung der wirtschaftlichen Maßnahmen durch den selbstverständlichen Boykott aus der Welt geschafft werden können. Würde etwa jemand glauben, daß der Widerspenstige dann selbst zu einer so großen Genossenschaft kommen könnte, daß er konkurrieren könnte -- jener braucht nur nachzudenken über die wirklichen Gesetze des Wirtschaftslebens und er wird wissen, daß er, bis er zu dieser Konkurrenz kommen würde, längst draufgegangen sein muß.
Das müssen Sie als Lebenspraxis hinter der Dreigliederung suchen, daß diese Dreigliederung rechnet mit den Wirklichkeiten und diesen Wirklichkeiten Boden schaffen will. Allerdings wird man es mit gewissen Dingen ernst nehmen müssen, die heute noch gar sehr den menschlichen Denkgewohnheiten widersprechen. Man wird es ernst nehmen müssen mit dem, was ich in früheren Vorträgen schon ausgeführt habe, mit der Emanzipierung des Geisteslebens. Mit diesem geistigen Leben wird man etwas zu verwirklichen haben, das eigentlich in dem Ruf der sozialistischen Denker immer gelegen hat, aber gerade heute schlecht verstanden wird. Es hat das drinnen gelegen, daß es zu so etwas Neuem kommen muß, aber man hat niemals ein klares Denken darüber gehabt. Man hat immer wieder auf seiten des Sozialismus gesagt: An die Stelle der Konkurrenz, des Profitierens muß die sachliche Verwaltung treten. — Ganz richtig. Sie muß insbesondere auf dem Gebiet des Geisteslebens auftreten. Da wird allerdings notwendig sein, daß dieses Geistesleben aus sich selbst heraus sich wird verwalten können. Rein aus den Beobachtungen über die Menschenwesenheit heraus wird man durch eine Massenpädagogik imstande sein, etwas wirklich Fruchtbares für die Zukunft zu schaffen. Ich weiß, daß ich für sehr viele heute vielleicht sogar etwas Tolles sage, indem ich sage: Wollen wir in gesunder Weise sozialisieren, dann müssen wir vor allen Dingen die menschliche Kraft und Anlage so zum Ausdruck bringen, daß der Mensch durch seine normale Lebenszeit hindurch kraftvoll in der Wirklichkeit drinnen stehen kann.
Das wird sich insbesondere in der freien Verwaltung des Unterrichtswesens zeigen. Auf anderen Gebieten hat es sich ja in wenig erfreulicher Weise schon gezeigt, indem die Beförderungsverhältnisse im alten Staat es dahin gebracht haben, daß auf den höchsten Ratsstellen in der Regel die alten Herren gesessen haben, die dann möglichst wenig mehr mit der Sache wollten zu tun haben. Aus der Selbstverwaltung des Geistes wird sich in der Zukunft gerade die Notwendigkeit ergeben, daß diese alten Herren die verschiedensten führenden Aufgaben haben werden. Dazu müssen sie aber jugendfrisch sein. Unsere Staatsschule untergräbt die Jugendfrische. Diese Jugendfrische hat man allerdings im Reichsgreisenbahnamt, pardon Reichseisenbahnamt — man hat Reichsgreisenbahnamt gesagt, weil die Stellen meistens mit Greisen besetzt sind —, nicht angetroffen. Notwendig wird es sein, daß wir die allererste Stufe des Schulunterrichts, der sich nur im freien Geistesleben entfalten kann, aus einer gründlichen Anthropologie heraus gestalten können, damit nicht, wie es jetzt geschieht, die menschlichen Denk- und Fühl- und Willenskräfte so entwickelt werden, daß das spätere Leben nicht imstande ist, sie aufrecht zu erhalten, sondern sie abschwächt. Wir müssen in den Jahren, in denen der Mensch Denken, Fühlen und Wollen auszubilden hat, das alles so gestalten, daß wir dem Leben eine Unterlage schaffen. Nimmermehr kann nachgeholt werden vom Menschen dasjenige, was in den Jugendjahren zu erreichen ist. Aber nur dann, wenn das Schulleben verwaltet wird aus den eigensten Gesetzen des Menschenlebens heraus, nicht aus der staatlichen Korporation, dann kann es möglich sein, daß durch das ganze Leben hindurch die Stärke seiner Kraft nicht abgeschwächt werde.

Und für das soziale Leben wird es notwendig sein, daß wir künftig nicht bloß ein Wissen uns aneignen durch die Schulanstalten, sondern daß wir lernen zu lernen, vom Leben immer zu lernen lernen. Es sieht heute noch sonderbar aus, wenn man sagt, daß ein wirklich sachgemäß eingerichteter Schulunterricht uns ganz andere Greise liefern wird in der Zukunft, als wir sie heute haben.
Sehen Sie, da ist es notwendig, daß neue Dinge auftreten, Dinge, an die jetzt gar nicht gedacht wird. Die Leute machen heute noch verdutzte Gesichter, wenn man ihnen davon redet, daß man gerne das Geistesleben so hätte, daß es seinen eigenen Gesetzen folgen könnte. Sie können sich gar nichts anderes vorstellen, als ein vom Staate verwaltetes Geistesleben, weil sie gar keine Ahnung haben von dem, was der Mensch selber ist in der menschlichen Gesellschaft. Die Dinge liegen heute ernst, und diejenigen, die die Dinge klein nehmen wollen, die kommen heute nicht zu dem, was uns so notwendig ist, zur Gesundung des sozialen Organismus. Man muß es immer wieder sehen, wie merkwürdig die Leute in den alten Denkgewohnheiten fortmachen, wie sie sich höchstens dazu aufraffen, einmal zu sagen, das ist uns so unklar, was der sagt. Gewiß, solche Dinge, die die Kraft in sich haben müssen, eine langdauernde Wirklichkeit zu gebären, die muß man zunächst als etwas, was einem unklar ist, hinnehmen, denn man muß sich gewöhnen, durch die Beschäftigung mit ihnen sich eine neue Lebensauffassung wirklichkeitsgemäß anzueignen. Heute haben wir die Pflicht, zu reflektieren auf unsere tiefen Instinkte. Wenn wir auf sie reflektieren, dann werden wir in der Lage sein, das, was scheinbar unklar ist, in Klarheit zu erkennen. Wenn heute viele Leute sagen, die Impulse des dreigliedrigen sozialen Organismus seien unklar, so liegt eben vielfach die alte verkehrte Schulbildung zugrunde, welche die Menschen davon abgebracht hat, zu einem wirklich konzentrierten Denken zu kommen, zu der Auffassung von wirklichkeitsgemäßen Gedanken zu kommen. Und so ist man in der Lage, auf der einen Seite dasjenige sagen zu müssen, was notwendig ist, auf der anderen Seite darum kämpfen zu müssen, daß nicht allerlei Vorurteile aus alten Denkgewohnheiten heraus neue Dinge in der Welt schaffen wollen. Wenn heute die Leute immer wieder sagen: Welches ist der Weg? Wie macht man es? — Ich möchte wissen, was ein klarerer Weg wäre, als dieser des dreigliedrigen Organismus, wenn man ihn nur gehen will. Aber denken Sie einmal, was da zunächst wird geschehen müssen, wenn man ihn gehen will. Was sich fortsetzt als Regierung aus den früheren Entwickelungsläuften, wird sich eines Tages sagen müssen: Wir behalten zurück all diejenigen Ressorts, die sich auf das rechtliche Leben, auf die öffentliche Sicherheit und dergleichen beziehen. Mit Bezug auf das Geistesleben, Kultus, Unterricht, technische Ideen auf der einen Seite, mit Bezug auf das Wirtschaftsleben auf der anderen Seite, auf Industrie, Handel, Gewerbe und so weiter, werden wir eine Liquidierungsregierung. Das braucht unsere Zeit als etwas unmittelbar Praktisches: die Einsicht, daß die Regierungen, die aus den alten Usancen und Gewohnheiten kommen, sich aufraffen können, sich solches, wie es eben angedeutet ist, zu sagen; abzuwerfen nach links und rechts das Geistes-und das Wirtschaftsleben, damit diese sich selbst gestalten und verwalten können.
Nur die Initiative kann bei den bisherigen Regierungen liegen, weil sie sich schon einmal aus den alten Verhältnissen heraus entwickelt haben, aber sie müssen die Selbstlosigkeit haben, nach links und nach rechts Liquidierungsregierungen zu werden. Das erfordert die große Abrechnung. Wer das unpraktisch nennt, ich kann ihn begreifen, weil er eben nicht umdenken kann, was Jahrhunderte in seinen Kopf hineingehämmert haben. Heute aber stehen wir vor der Notwendigkeit, hinauszuhämmern aus dem Kopf, was Jahrhunderte hineingehämmert haben. Heute stehen wir vor der Notwendigkeit, die Dinge mit dem allergrößten Ernst zu nehmen, denn nur dieses allergrößte Ernstnehmen ist das wirklich Praktische. Dieser Ernst, er wird sich dann vereinigen mit solchen Erkenntnissen, wie sie notwendig sind, und die ich Ihnen angeführt habe mit Bezug auf die Gestaltung des Wirtschaftslebens, Größe oder Kleinheit dieser oder jener Genossenschaften, Preisfestsetzung und so weiter. Aber das sind Aufgaben, die im Konkreten, im Praktischen bevorstehen, zu denen wir uns entschließen müssen, denn das sind die Grundlagen einer wirklichen Sozialisierung, die Grundlagen für eine wirklich soziale Gestaltung des menschlichen Lebens. Das wollen, wenn sie es auch noch nicht sagen können, die Rätegemeinschaften, die sich erheben wollen aus der großen Gemeinschaft des Volkes heraus. Deshalb hätten überrascht sein sollen die Menschen über die Rätesysteme, besonders alle diejenigen, die glaubten, schon genügend hingekommen zu sein zu dem, was man Sozialisieren nennt. Heute erlebt man merkwürdige Sachen.
Ich mußte heute nachmittag, weil man mir ihn brachte, einen merkwürdigen Satz lesen, der, ich möchte sagen, mit den sonderbarsten Gefühlen von mir aufgenommen werden mußte in dieser ernsten Zeit. Da las ich in Anknüpfung an die Impulse dieses dreigliedrigen Organismus folgenden Satz. Man möchte es eigentlich nicht recht glauben:
«Es handelt sich in dem gegenwärtigen Kampf gar nicht darum, eine Idee zu finden oder den richtigen Mann an die Spitze zu stellen, sondern darum, wie die sozialistische Idee in die Wirklichkeit umgesetzt werden muß. Nicht um schöne Pläne handelt es sich, sondern um die Ausführung.»
Nun frage ich Sie, meine sehr verehrten Anwesenden, wie kann man ausführen, wenn man nichts zum Ausführen hat? Solche Dinge werden heute gesagt im guten Glauben, aus einer guten Meinung heraus. Sie sind aber nichts anderes als ein Symptom dafür, wie wenig Sinn und Verstand die Menschen haben für das, was zu geschehen hat. Jemand weist den Plan eines Hauses auf, und es wendet ihm jemand ein: Nicht auf den Plan des Hauses kommt es an, sondern auf die Ausführung. — Da darf wohl gefragt werden: Wo ist euer Plan? Wo zeigt er sich? — Wir würden schweigen, wenn euer Plan sich zeigte, denn wir sprechen wahrhaftig nur durch die Tatsachen gerufen.
Daß solche Dinge heute möglich sind, daß ein solches Denken gegenüber dem Ernst der Zeit möglich ist, das ist es, was einen immer wieder und wiederum betrübt sein läßt, wenn man an die Möglichkeit und an die Notwendigkeit desjenigen denkt, was zu geschehen hat. Wir müssen heute ergriffen werden, gerade wir hier in Mitteleuropa, von dem Ernst der Lage. Denn nur dadurch, daß wir uns heute abgewöhnen, außerhalb der Dinge — weil wir nie in die Dinge hineinschauen — zu denken und zu reden, nur dadurch werden wir das große Unheil abwenden. Man braucht heute die Möglichkeit, aus der breitesten Masse der Menschheit heraus zu schaffen. Versucht jemand diese Möglichkeit, dann wendet man ihm ein, er suggeriere den Massen etwas, denn die Massen verstünden das gar nicht. Die leitenden Kreise haben nämlich keine Ahnung davon, was alles die Massen heute schon verstehen in den unverbrauchten Gehirnen, wovon sie selber nichts verstehen, weil sie nichts verstehen wollen. Diese Dinge sind ein Zeitproblem, und ich schrecke nicht zurück, von ihnen zu sprechen, wenn noch so viele Einwände gemacht werden über Suggestion und dergleichen, denn ich sage im Grunde nur das, was aus den Herzen und Seelen der Leute dann selber kommen würde, wenn sie darüber, was in diesen Herzen und Seelen lebt, zur Klarheit kommen würden. Ich möchte nur zur Klarheit bringen, was in den Herzen und Seelen lebt. Davon aber wollen viele Leute heute eben ganz und gar nichts wissen, weil sie das Zusammenleben mit denjenigen scheuen, die gerade die Forderungen der Zeit deutlich in ihrem Herzen tragen. Darüber erfährt man allerdings aus allerlei Stimmen der Zeit gar mancherlei. So schrieb neulich ein Herr aus einer ganz bestimmten Empfindung heraus in der viel-gelesenen Zeitschrift «Die Hilfe» — und die ist ja keine sozialistische, aber sie will eine soziale Zeitschrift sein, in sozialistischen Zeitschriften kann man heute schon ähnliches lesen —: Wir können jetzt nicht sozialisieren. — Darauf kommt er nicht, daß er ja nicht weiß, wie man es macht, sondern er schreibt natürlich nicht sich, sondern den anderen die Ursache zu, warum er keine Ahnung hat, wie die Sozialisierung sich vollziehen soll. Da sagt er ganz naiv in seinem Artikel: «Der Kapitalismus hat uns eben die Menschen verdorben ... Ja, wer über ein Volk von gesunden, arbeitsfrohen, fröhlichen, gutherzigen Menschen verfügte, denen die Brüderlichkeit ein lebensvoller Begriff und nicht, wie uns, nur ein Schlagwort wäre, der könnte es wagen, von heute auf morgen den Kommunismus einzuführen.»
Nun frage ich Sie, ob irgendein Mensch in der Welt notwendig hätte, den Kommunismus einzuführen, wenn wir in einer Gesellschaftsordnung lebten, in der die Menschen gesund sind, arbeitsfroh, fröhlich, gutherzig und in der allein die Brüderlichkeit lebte. Sehen Sie, das ist die Gedankenwelt von heute. Die Menschen ahnen gar nicht, was sie vor kurzer Zeit noch gesagt haben. Sie hätten es wahrhaftig nicht nötig, an ein Ideal des Sozialismus zu denken, wenn die Menschen so wären, wie ihnen die Möglichkeit geboten werden soll, zu sein, gerade durch die Sozialisierung.
Eines bedenken die Menschen immer nicht: ist der natürliche Organismus gesund, dann spürt der Mensch das nicht, was Gesundheit des natürlichen Organismus ist. Dann muß er in der Gesundheit doch erst suchen, er kann es aber dann, die Harmonie seiner Seele, meinetwegen die Freude seiner Seele. Ist aber der Organismus krank, dann spürt er den Schmerz, dann ist der Schmerz des Organismus ein Teil seines Seelenerlebnisses. Dann darf niemand kommen und sagen, ich kann dich nicht gesund machen, denn ich könnte das nur, wenn du zuerst in deiner Seele dich gesund fühltest, wenn du Harmonie, Freude in deiner Seele hättest. — Wir haben den gesunden sozialen Organismus anzustreben. Das ist es, worauf es ankommt. Wir dürfen nicht fragen, wie der Herr, von dem ich eben gesprochen habe: Aber wo sollen wir Menschen dazu hernehmen? Die Menschheit muß für den Sozialismus erst erzogen werden! — Denken Sie an den Münchhausenschen Helden, der sich selbst an seinen Haaren in die Luft heben will. Nein, der Sozialismus soll da sein, damit die Menschen erzogen werden können.
Die Menschen unreif zu nennen, wenn man nicht in der Lage ist, selber zu reifen Impulsen zu kommen, das ist leicht. Unsere Aufgabe ist es in der Gegenwart, nicht die Menschheit anzuklagen, sondern Verhältnisse herbeizuführen, die es dahin bringen, daß wir nicht mehr nötig haben, im heutigen Ausmaß die Menschheit anzuklagen. Deshalb setzt sich der Impuls, von dem hier gesprochen wird, die Aufgabe, die Bedingungen des gesunden sozialen Organismus zu untersuchen. Man wird nicht weiterkommen, bis Verständnis erweckt ist für diesen dreigliedrigen sozialen Organismus. Dann möchte ich sehen, wenn in einer genügend großen Anzahl von Menschen — und darauf kommt es heute an — Verständnis vorhanden ist für das, was geschehen soll, welche Regierung solchem Verständnis widerstreben kann! Unter anderen Voraussetzungen kommen wir mit allen Experimenten nicht vorwärts.

Heute muß die Mühe genommen werden, in breitesten Kreisen Verständnis zu erzeugen. Das kann schneller gehen, als man glaubt. Und das muß schneller gehen, als man glaubt, denn die Phrasen von der Unreifheit der Menschen sprechen nur diejenigen aus, die selber unreif sind. Wir haben keine Zeit, davon zu träumen, daß man lange brauchen wird, um zu sozialisieren. Sieht man die praktische Möglichkeit ein, sich auf die drei Grundlagen des Geistigen, des Rechtlichen, des Wirtschaftlichen zu stellen, dann wird man erkennen, daß man auf diesen drei Grundlagen eine wirkliche Sozialisierung durchführen kann. Aber man muß sich entschließen, nicht an den alten Vorurteilen festzuhalten. Man muß sich entschließen, wirklich umzulernen. Derselbe Herr, von dem ich schon erzählt habe, sagt noch den schönen Satz dazu: «Jede Erneuerung, die dieser Entwicklung», er meint die Entwickelung nach gutherzigen, freundlichen, zufriedenen Menschen hin, «vorauszueilen versucht, muß scheitern, weil sie eben im Empfinden des Volkes keinen Rückhalt findet.» — In den Empfindungen dieses Herrn findet sie allerdings keinen Rückhalt. Über solche Empfindungen muß, wenn sie sich nicht bessern können, einfach hinweggeschritten werden, denn die Menschheit darf nicht weiter zurückgehalten werden durch alte Vorurteile und alte Denkgewohnheiten. Wir haben heute nötig, daß wir tief in uns gehen, daß wir innerlich reformieren und revolutionieren unser Empfinden und unser Denken. Dann werden wir bei den Menschen den Resonanzboden finden. Wir brauchen den Menschen nichts zu suggerieren, wir brauchen nur die Klarheit zu finden für dasjenige, was sie in berechtigter Weise wollen. Wir brauchen nur die Arbeit des Vertrauens zu tun und uns nicht vor dieser Zusammenarbeit mit den breiten Massen zu scheuen, dann werden wir im wahren Sinne des Wortes den Forderungen der heutigen Zeit dienen.
Heute muß sich, das will ich auch diesmal wiederum sagen, ein jeder bedeutungsvoll an das Wort halten: Ich muß verstehen lernen, was zu tun ist, aus den Erscheinungen der Zeit, aus den laut sprechenden Tatsachen heraus, bevor es zu spät ist. Und es könnte sehr bald zu spät werden, was dann diejenigen am allermeisten bedauern würden, welche sich nicht herbeigelassen haben, sich aus dem Können heraus, das sie sich angeeignet haben, so umzugestalten, daß sie diese neuen Forderungen der Zeit wirklich verstehen und sich in ihren Dienst stellen können. Sich in den Dienst der Zeit stellen können, auch wenn wir im tiefsten Innern umlernen müssen, das muß die Aufgabe aller Menschen werden, ehe es zu spät ist!

Schlußwort nach der Diskussion
Da ja im Grunde genommen kaum irgend etwas in der Diskussion außer von einem der verehrten Redner vorgebracht worden ist gegen meine Ausführungen, so erübrigt es sich auch für mich, in dem Schlußwort besonders viel und Ausführliches zu sagen. Ich möchte ja auch auf die Ausführungen des widersprechenden Redners nicht zurückkommen. Ich glaube, daß es doch eine gewiß merkwürdige Art ist, zu sagen, man solle die Dinge widerlegen, die durchaus gegenüber dem, was in meinem Buche steht, Unrichtigkeiten sind. So kann ja doch eine Diskussion nicht verlaufen, daß man während dieser Diskussion Unrichtigkeiten oder Schiefheiten aufstellt und einen dann verpflichtet zu widerlegen, was einem niemals eingefallen ist zu behaupten. Ich möchte nur auf das eine hinweisen. Es ist ja im Grunde genommen von Herrn L. schon gesagt worden und auch meine Überzeugung, daß gerade, was Karl Marx betrifft, derjenige, der Karl Marx kennt, wirklich kennt, wird sagen müssen, Karl Marx hat sich schon immer so von den Tatsachen der Geschichte, der zeitgenössischen Geschichte belehren lassen, daß ganz zweifellos heute jemand furchtbar rückständig sein würde, der nicht imstande wäre, sich die Antwort auf die Frage zu geben: Was würde unter den heutigen Verhältnissen gerade Karl Marx denken? — Sehen Sie, es gibt ein sehr, sehr merkwürdiges Wort von Karl Marx, das mir einfällt da, wenn jemand wie Herr W. in so sonderbarer Weise auf Karl Marx hinweist. Marx hat manche Zeitgenossen gefunden, die seine Anhänger waren, die sich Marxisten genannt haben, und von Karl Marx rührt das merkwürdige Wort her, das aber eine sehr tiefe Bedeutung hat gegenüber diesen Marxisten: Was mich anbetrifft, ich bin kein Marxist. — Solch ein Wort sollte einem eigentlich doch zu denken geben. Man muß sich manchmal fragen, wie es sich eigentlich mit den Anhängern einer gewissen Anschauung verhält. Eine Anschauung, wie die von Karl Marx vorgebrachte, sie ist gerade von dem Hervorbringer so gemeint, daß er sie hineinfließen läßt in die volle Zeitbewegung. Und nur derjenige versteht sie in einer späteren Zeit, der sie so aufzunehmen vermag, daß er sie für seine Zeit wiederum umzuwandeln in der Lage ist. Das ist wohl über diese Bemerkung genug. Jetzt möchte ich nur, weil hier drei Fragen gefallen sind, über diese drei Fragen ein paar Bemerkungen machen. Alle drei Fragen beziehen sich nämlich auf die auswärtige Politik. Selbstverständlich könnte ich sie ja im einzelnen beantworten, wenn es nicht vielleicht heute doch besser sein könnte, bitte mißverstehen Sie das nicht, gerade diese drei Fragen nicht so in der Form, wie es der Fragesteller will, gegenüber den noch schwebenden Ereignissen zu beantworten. Es ist schon notwendig, gegenüber dem, was heute schwebende Ereignisse sind, zurückzuhalten, obwohl es nicht gerade wahrscheinlich ist, daß dasjenige, was ich hier spreche, morgen im «Temps» steht. Aber es ist schon besser, wenn gewisse Dinge nicht dadurch verpfuscht werden, daß man in sie hineinredet. Ich will Ihnen aber doch das Folgende darüber sagen, damit Sie nicht glauben, daß etwas leichthin zurückbehalten werden könnte mit Bezug auf die Beantwortung dieser Frage. Sehen Sie, was jetzt dargeboten wird als Dreigliederung des sozialen Organismus ist zunächst in der furchtbar schweren Kriegszeit zuerst gerade als außenpolitische Angelegenheit behandelt worden. In einer Zeit, wo nicht daran gedacht werden konnte, innerhalb Deutschlands die Sozialisierung unmittelbar vor einem Kriegsende in Angriff zu nehmen, wo es sich nur darum handeln konnte, was setzt Deutschland zum Beispiel den «Vierzehn Punkten» Woodrow Wilsons entgegen, wenn es zu einer möglichen Beendigung der furchtbaren Ereignisse kommen möchte? Ich bin heute noch mehr als dazumal der Meinung, daß manches und viel hätte geholfen werden können, wenn man dazumal jener auswärtigen Politik Verständnis entgegengebracht hätte, welche neben der Sozialisierung in dieser Dreigliederung des gesunden sozialen Organismus liegt. Das ist es ja gerade, möchte ich sagen, was heute so betrüblich vor mir steht. Diese Gliederung wäre, wie ich meine, die einzige Möglichkeit gewesen, nicht zu solch einem schreckhaften Kriegsende zu kommen, wie man gekommen ist. Möge doch jenes Nichtverstehen, das dazumal die entsprechenden Kreise gezeigt haben, nicht auch das werden, was heute die, auf die es ankommt, die breitesten Schichten des Volkes, zu dem ihrigen machen. Könnte man doch die Herzen dieser breitesten Schichten des Volkes mehr finden, als man finden konnte die Herzen derjenigen, die statt irgendeine vernünftige Außenpolitik unter dem Einfluß dieser Impulse zu suchen, Brest-Litowsk und was darauf gefolgt ist, angerichtet haben.

Ich kann Ihnen ja nicht jetzt einen zweiten Vortrag über auswärtige Politik halten. Aber man wird einmal die wirklichen Ursachen, die weiteren und näheren, dieser unseligen europäischen Ereignisse der letzten fünf Jahre studieren. Man wird künftighin studieren zum Beispiel jenes Gewebe von sogenannten Kriegsursachen, die zum österreichisch-serbischen Konflikte geführt haben. In diesen Konflikt sind hineinverwoben als auswärtige Politik chaotische wirtschaftliche und politische Ursachen. Und wer wie ich sein halbes Leben, das ist drei Jahrzehnte, in Österreich zugebracht hat, wer die österreichischen Verhältnisse kennt, der weiß, daß das aus der unseligen Entwickelung dieser österreichischen Verhältnisse so kommen mußte, weil diese Verhältnisse nur zu halten gewesen wären, wenn man im richtigen Zeitpunkt hätte auseinanderlösen können die wirtschaftlichen und die politisch-rechtlichen Verhältnisse auch in bezug auf die äußere Politik. Sehen Sie, ich kam dann während des Krieges einmal nach Wien. Da kamen mir verschiedene Leute entgegen und sagten, indem sie nur die eine Seite, die wirtschaftliche Seite der Kriegsursachen hervorhoben: Ach, dieser Krieg mit Serbien ist ja nur ein Schweinekrieg. -- Das drückt ja natürlich nur nach einem Gebiet die wirtschaftliche Ursache aus, aber sie ist drinnen gewesen. Dazu kamen die politischen und sogar die kulturellen Ursachen, wenn sie auch in verschiedenen Volkssprachen lagen, von denen Österreich offiziell dreizehn hatte. Kurz, wie gesagt, ich müßte ausführliche Vorträge halten, wenn ich Ihnen zeigen wollte, wie diese Dinge über die ehemaligen Staatsgrenzen hinübergewirkt haben, die ich eine unorganische, chaotische Durcheinanderwürfelung der drei Lebenszweige nenne, welche in der Zukunft zunächst auseinandertreten müssen. So kann ich heute dies alles aus leicht begreiflichen Gründen ja nur andeuten.
Sehen Sie, dasjenige, was man jetzt Kriegsschuld nennt, was man Friedensbedingungen nennt, von denen hier in der Frage die Rede ist — ja, ist das eine Unmöglichkeit, wenn man an die Verwirklichung denkt? Nein, das ist nicht eine Unmöglichkeit, sondern ein bloßer Unsinn, denn das ist etwas wie das Hineinsegeln in eine Sackgasse. Es ist schlechterdings unbegreiflich, wie sich die Leute in Versailles überhaupt etwas vorstellen können bei diesen Dingen. Gewiß, man schaut vielleicht nicht klar, nicht konkret genug hinein in die Verhältnisse, aber bedenken Sie doch nur das eine. Lassen wir die Kriegsschuld beiseite. Nehmen wir das an, was aus den alten Verhältnissen heraus sich ergeben hat an Schulden, die getilgt werden sollen innerhalb der deutschen Grenzen selber. Also lassen wir die Kriegsschuld vorläufig weg, dann betragen für die nächsten Jahre die bloßen Zinsen, hören Sie wohl, meine sehr verehrten Anwesenden, die Zinsen, wie ich glaube, achtundzwanzig Milliarden Mark jährlich. Also nicht bloß Unmöglichkeit, sondern wirklich Unsinn liegt vor. Dinge, die sich gar nicht realisieren lassen.
Das ist gerade die typische Erscheinung für die Gegenwart, daß wir überall unter dem Einfluß der alten Verhältnisse hineingesegelt sind in etwas, das sich nur dann überhaupt weiter entwickeln kann, wenn wir ganz, ganz neu, aus ganz neuen Fundamenten heraus etwas aufbauen. Nun, davon werden sich sehr bald die Menschen überzeugen, daß sie aus ganz neuen Fundamenten heraus aufbauen müssen. Diejenigen, die heute noch nichts wissen wollen von der Dreigliederung des sozialen Organismus, die werden es gerade an der auswärtigen Politik lernen müssen, wie unmöglich es ist, aus den Kalamitäten herauszukommen, wenn wir nicht in die Lage kommen, über alle politischen und geistigen Verhältnisse hinweg aus den Notwendigkeiten des Wirtschaftslebens internationale Beziehungen herzustellen. Natürlich, das muß im einzelnen studiert werden. Wird es studiert, so zeigt sich eben, daß die Gesundung nur kommen kann, wenn wir den Aufbau der internationalen Wirtschaftsverhältnisse auf dem Boden versuchen, der wenigstens für uns den sozialen Organismus dreigliedert. Das ist gar kein Hindernis, daß die Staaten der Entente nicht dreigliedern. Für uns wäre es nur notwendig, um vorwärts zu kommen, um überhaupt wiederum Luft zu bekommen und Lebensmöglichkeiten, daß nach Osten hin Rußland und die Ukraine auch eingehen könnten auf die Dreigliederung.

Aber wer aus tieferen Gründen heraus die Intentionen der russischen Volksseele kennt, der weiß, wieviel eigentlich verbrochen worden ist durch den Frieden von Brest-Litowsk, und wie es möglich gewesen wäre, wenn nicht so vieles verschüttet worden wäre, in der Tat mit diesem dreigliedrigen Organismus gerade in Rußland am ehesten Anhänger zu gewinnen. Das ist etwas, wofür natürlich Wege gesucht werden müssen, um es nachzuholen. Aber es gibt für den, der die Dinge nicht nach Programmen nimmt, nicht nach vorgefaßten Gedanken, sondern so, wie sie sich in Wirklichkeit darstellen, auch in der Außenpolitik, nur die eine Möglichkeit, so zu erstarken über ein genügend großes Territorium über Ost- und Mitteleuropa hin, daß wir die Möglichkeit finden, keinen Schaden dadurch zu nehmen, daß im Westen jene Absicht besteht, die sich in den schauderhaften Friedensbedingungen zum Ausdruck bringt. Es sind eben — auf diese Tatsache möchte ich Sie hinweisen — die Impulse dieser Dreigliederung während des Kriegsablaufes als auswärtige Politik zuerst gedacht worden, und das ist es, was einen heute bedrücken kann: Soll das auch jetzt nach diesen furchtbaren, blutigen Erfahrungen wiederum so sein, wie es während des Krieges war? Dazumal versuchte ich klarzumachen, wie ganz anders reagiert worden wäre als auf alles übrige, wenn eine Manifestation nach dieser Richtung, die natürlich nicht so gelautet hätte, wie man jetzt über diese Dinge zu sprechen hat nach den Zeitforderungen, aber wenn eine Manifestation nach dieser Richtung geschehen wäre. Aber das ist etwas, was man wünschen möchte, daß jetzt, wo eine neue Zeit angebrochen ist, diese neue Zeit besser verstehen würde diese Dinge, als sie jene Menschen verstanden haben, die die letzten Nachzügler der alten Zeit gewesen sind, und die, weil sie diese Nachzügler gewesen sind, die europäische Menschheit in das furchtbare Unglück hineingeführt haben. Möchten doch jetzt möglichst viele Menschen ihre Herzen auftun, damit sie nicht Nachzügler seien, sondern Vorboten desjenigen, was allein helfen kann, nämlich desjenigen, was den inneren Organismus wirklich gesundet. Und der gesunde innere Organismus, der wird auch die Mittel und Wege finden, sich nach außen in der richtigen Weise geltend zu machen.