Collection
ga330
:
Réorganisation
de l'organisme social.
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L'AVENIR
DU CAPITAL ET DE LA FORCE
HUMAINE DE TRAVAIL
Conférence publique, Stuttgart,
13 mai 1919
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DIE ZUKUNFT VON KAPITAL UND
MENSCHLICHER ARBEITSKRAFT
Öffentlicher Vortrag, Stuttgart,
13. Mai 1919 |
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 330 164-193 (1983)
13/05/1919 |
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Traducteur:
FG v.01 - 22/02/2021 |
Il
pourrait sembler que dans les
processus de la grande
catastrophe mondiale, qui se
situe maintenant au niveau «
Versailles », le thème de
l'avenir du capital et de la
force humaine de travail
apparaît comme quelque chose
de pas tout à fait fondé. Mais
on a peut-être la permission,
poursuivant les événements
dans leur profondeur, de
peut-être quand même indiqué
que ces deux thèmes : la
catastrophe mondiale et ce à
quoi la considération
d'aujourd'hui devrait être
consacrée, sont intimement
liés. Car en fait, il doit
être plus ou moins clair à
chacun qui a observé les
événements de ces dernières
années avec des sens de l’âme
ouverts, éveillés, que quelque
chose de ce que l'on pourrait
appeler en grand style le
capitalisme mondial, a
débouché dans cette ainsi
nommée guerre mondiale, que ce
capitalisme mondial se
comporte de la manière, comme
cela vous est douloureusement
devenu familier aujourd'hui,
dans sa façon à l’intérieur
des conditions dites de paix,
et que, dans une grande partie
du monde civilisé,
aujourd'hui, va comme une
puissante opposition
historique, ce que l'on
pourrait appeler la
revendication qui se dirige
tout de suite contre le
capitalisme. Ainsi, dans
l’opposition entre le capital
et la force humaine de
travail, repose en fait
peut-être caché le problème le
plus profond et le plus
significatif de notre époque.
Le capitalisme s’élance
finalement à ce qui pourra
être appelé, et a souvent
aussi été appelé,
l'impérialisme. La force
humaine de travail était
haletante sous la domination
de cet impérialisme. Et si
nous examinons un peu plus
exactement la caractéristique
la plus significative du
capitalisme, ainsi on trouve
tout de suite qu'il a dans une
certaine mesure trouvé son
espace/son écoulement/son
débouché dans la terrible
catastrophe mondiale.
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01
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Es
könnte scheinen, als ob in den
Vorgängen der großen
Weltkatastrophe, die heute auf
der Stufe «Versailles» steht,
wie etwas nicht ganz
Begründetes erschiene das
Thema: Die Zukunft des
Kapitals und der menschlichen
Arbeitskraft. Man darf aber,
die Ereignisse in ihren Tiefen
verfolgend, vielleicht doch
darauf hinweisen, daß diese
beiden Themen: Weltkatastrophe
und dasjenige, dem die heutige
Betrachtung gewidmet sein
soll, innig zusammenhängen.
Denn eigentlich muß jedem mehr
oder weniger klar sein, der
mit offenen, wachen
Seelensinnen die Ereignisse
der letzten Jahre beobachtet
hat, daß etwas von dem, was
man den Weltkapitalismus im
großen Stile nennen könnte,
eingemündet ist in diesen
sogenannten Weltkrieg, daß
sich dieser Weltkapitalismus
in der Weise, wie es Ihnen
schmerzlich bekannt ist heute,
in seiner Art gebärdet
innerhalb der sogenannten
Friedensbedingungen, und daß
durch einen großen Teil der
zivilisierten Welt heute schon
wie eine mächtige
geschichtliche Opposition
dasjenige geht, was man nennen
könnte die Forderung, die sich
richtet gerade gegen den
Kapitalismus. So liegt
eigentlich in dem Gegensatz
Kapital und menschliche
Arbeitskraft vielleicht das
tiefste, das bedeutungsvollste
Problem unserer Zeit
verborgen. Der Kapitalismus
schwang sich zuletzt auf zu
dem, was genannt werden kann,
auch oft genannt worden ist,
der Imperialismus. Die
menschliche Arbeitskraft
keuchte unter der Herrschaft
dieses Imperialismus. Und
sieht man etwas genauer hin
auf das bedeutsamste
Kennzeichen des Kapitalismus,
so findet man gerade, daß er
gewissermaßen seinen Auslauf
fand in der furchtbaren
Weltkatastrophe.
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Quelle
est l'une des caractéristiques
principales de l'ordre
économique capitaliste mondial
? C'est celle que l'humain
part de l’ainsi nommée
rentabilité de la capacité
d'investissement du capital,
pour sa vie professionnelle,
pour son enrichissement.
Maintenant, je vous demande :
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02
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Welches
ist denn eines der
hauptsächlichsten Kennzeichen
der kapitalistischen
Weltwirtschaftsordnung? Es ist
dies, daß der Mensch ausgeht
für sein Erwerbsleben, für
seine Bereicherung von der
sogenannten Rentabilität, der
Anlagefähigkeit des Kapitals.
Nun frage ich Sie:
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Combien
dans les causes de la
catastrophe terrible se
reconduit en grand à la
capacité d'investissement de
capitaux ? Dans quelle large
mesure a-t-il été
effectivement combattu pour
augmenter la capacité
d'investissement du capital de
certains impérialismes ? Et
ainsi, se montre déjà
maintenant, et ainsi cela se
montrera toujours de plus en
plus, que des profondeurs de
l'humanité, l’exigence s'élève
et s'élèvera : comment
parvenons-nous à une
réorganisation de l'existence
humaine/l’être-là humain,
après que ces formes que
l'ordre économique mondial a
prises sous le capitalisme,
l'impérialisme, se sont
révélées premièrement à un tel
degré une calamité pour
l'humanité, mais deuxièmement,
ont depuis longtemps commencé
à se conduire vers
leur propre destruction ? Et
ainsi, nous discutons en fait,
avec ce dont nous discutons
aujourd'hui comme l'opposition
du capital et du travail, d’un
ordre économique mondial en
déclin d'un côté, et d’un
ordre économique mondial
montant de l'autre côté.
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03
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Wieviel
ist denn in den Ursachen der
Schreckenskatastrophe von dem
darinnen, was sich zurückführt
auf die Anlagefähigkeit von
Kapitalien im großen? In wie
weitem Maße wurde denn
eigentlich gekämpft für die
Erweiterung der
Anlagefähigkeit von Kapitalien
gewisser Imperialismen? Und so
zeigt sich schon jetzt, und so
wird sich immer mehr und mehr
zeigen, daß aus den Tiefen der
Menschheit herauf sich erhebt
und erheben wird die
Forderung: Wie kommen wir zu
einer Neugestaltung des
menschlichen Daseins, nachdem
diejenigen Formen, welche die
Weltwirtschaftsordnung unter
dem Kapitalismus,
Imperialismus, angenommen hat,
erstens in so hohem Grade sich
als Unheil der Menschheit
gezeigt haben, zweitens aber
schon lange daran sind, sich
ihrer eigenen Vernichtung
entgegenzuführen? Und so
besprechen wir eigentlich mit
dem, was wir heute besprechen
als den Gegensatz von Kapital
und Arbeit, eine untergehende
Weltwirtschaftsordnung auf der
einen Seite, und eine
aufsteigende
Weltwirtschaftsordnung auf der
anderen Seite.
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En
ce
que je discute
de cette question ici, je vous
demande de considérer
que, tout de suite des points
de vue qui sont discutés ici,
il est nécessaire de parler
tout d'abord très clairement
des grandes impulsions
globales, afin qu'alors, sur
la base d'une compréhension de
ces grandes impulsions
globales, nous puissions
entrer dans les détails. Car
personne qui veut éviter de se
tourner vers de grandes
impulsions globales
aujourd'hui, à l'époque des
grands comptes
mondiaux,
ne peut en aucune façon penser
à travailler de manière
salutaire à la reconstruction
du monde. Celui qui
aujourd'hui qualifie de peu
pratique les grands points de
vue globaux, exprime, qu'il le
veuille ou non, qu'en restant
dans sa soi-disant pratique,
dans son petit, il ne souhaite
pas participer à ce qui est
vraiment nécessaire au
développement de l'humanité.
Par conséquent, dans le
prolongement de mes deux
dernières interventions,
permettez-moi aujourd'hui de
maintenir une impulsion un peu
plus large, de sorte que
vendredi prochain, je pourrai
discuter de manière très
claire seulement des détails
découlant des plans globaux
pour la tri-articulation de
l'organisme social. Ces
détails ne pouvaient pas être
discutés sans d'abord dérouler
complètement le plan de
construction.
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04
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Indem
ich diese Frage hier
bespreche, bitte ich Sie zu
berücksichtigen, daß es gerade
von den Gesichtspunkten aus,
von denen hier gesprochen
wird, notwendig ist, zuerst
voll deutlich zu sprechen von
den umfassenden, den großen
Impulsen, damit dann auf der
Grundlage des Verständnisses
dieser großen, umfassenden
Impulse in die Einzelheiten
eingegangen werden kann. Denn
niemand, der es heute in den
Tagen der großen
Weltabrechnung vermeiden will,
zu großen, umfassenden
Impulsen sich zu wenden, kann
irgendwie daran denken,
heilsam zu wirken am Neuaufbau
der Welt. Wer heute große,
umfassende Gesichtspunkte
unpraktisch nennt, der bringt
eigentlich dadurch, ob er will
oder nicht, zum Ausdruck, daß
er durch sein Bleiben in
seinem sogenannten
Praktischen, in seinem
Kleinen, nicht teilnehmen
möchte an dem, was wirklich
notwendig ist für die
Entwickelung der Menschheit.
Daher gestatten Sie mir, heute
noch in Anknüpfung an meine
beiden letzten Vorträge bei
etwas umfassenderen Impulsen
zu bleiben, damit ich dann am
nächsten Freitag nur
Einzelheiten, die sich ergeben
aus dem umfassenden Plane der
Dreigliederung des sozialen
Organismus, in voll deutlicher
Weise werde besprechen können.
Diese Einzelheiten würden sich
nicht besprechen lassen, ohne
daß man zuerst den Bauplan
vollständig aufrollt.
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Quand
nous voulons aujourd'hui
connaître les
revendications/les exigences
qui montent des plus larges
couches de la population, et
dans lesquelles s'expriment en
même temps de significatives
nécessités historiques, on a
en premier besoin d’avoir
vraiment la bonne volonté
d'écouter ce qui est le plus
nécessaire aujourd'hui compte
tenu des temps nouveaux, afin
de donner forme aux exigences
particulières des humains, qui
peuvent devenir partie
intégrante de la réalité du
développement de l'humanité.
Ces dernières années, par
rapport aux époques
précédentes, les conditions
ont tellement changé qu'elles
semblent être complètement
nouvelles, et pourtant
beaucoup d’humains aujourd'hui
sont encore incapables de se
défaire de leurs vieilles
habitudes de pensée et de
leurs anciennes sensations de
pensée, et ils
n'ont pas d'oreilles, du moins
pas d'oreilles enclines
à ce qui est le plus
nécessaire. Aujourd'hui, nous
nous tenons devant des
exigences qui ne viennent pas
de tel ou tel endroit, qui ne
peuvent aussi pas être
propagées de tel ou tel
endroit - nous sommes
confrontés en effet aux
exigences des masses les plus
larges, qui montent des
soubassements du sentiment de
l'humanité, de l'expérience de
l'humanité et de la volonté de
l'humanité. En ce temps, ce
qui est nécessaire avant tout,
c'est la confiance, la
confiance des humains entre
eux, la confiance des humains
en
ceux
qui ont quelque chose à dire
sur les exigences de l'époque.
La confiance avant tout, qui
ne se fonde sur rien de
personnel, mais une confiance
qui se fonde uniquement sur la
chose. Là nous
remarquons quelque chose de
très important aujourd'hui. On
peut dire qu'il est
relativement facile de gagner
la confiance des plus larges
masses du peuple quand on sait
y accéder. Aussi étrange que
cela puisse paraître, ce doit
une fois être dit : il
est d'autant plus facile de
gagner la confiance
aujourd'hui que l'on s'adresse
à ces humains qui ont été
déracinés dans une certaine
mesure par l'ordre économique,
juridique et spirituel jusqu’à
présent en rapport aux
biens humains de vie, qui sont
dépendants, pour leur propre
façonnement, de se placer sur
ce qu’est la force de leur
propre personne, ce qu’est la
force de leur travail.
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05
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Wenn
man heute jene Forderungen
kennenlernen will, welche aus
den breitesten Schichten des
Volkes aufsteigen, und in
welchen sich zugleich
bedeutungsvolle geschichtliche
Notwendigkeiten zum Ausdruck
bringen, dann hat man erstens
nötig, wirklich den guten
Willen zu haben, auf dasjenige
hinzuhorchen, was angesichts
der neuen Zeitlage heute das
Notwendigste ist, um den
besonderen Forderungen der
Menschen eine Gestalt zu
geben, welche in die
Wirklichkeit der
Menschheitsentwickelung sich
einleben kann. Es sind die
Verhältnisse in den letzten
Jahren gegen früher so sehr
anders geworden, daß sie als
völlig Neues erscheinen, und
doch können viele Menschen
heute noch nicht loslassen von
alten Denkgewohnheiten und
alten Denkempfindungen, und
sie haben keine Ohren,
wenigstens keine geneigten
Ohren für dasjenige, was am
allernotwendigsten ist. Wir
stehen ja heute vor
Forderungen, die nicht von
dieser oder jener Stelle
ausgehen, die auch nicht von
dieser oder jener Stelle aus
propagiert werden können, —
wir stehen heute tatsächlich
vor den Forderungen der
breitesten Massen, die aus den
Untergründen des
Menschheitsempfindens,
Menschheitserlebens und
Menschheitswollens
heraufkommen. In dieser Zeit
ist vor allen Dingen notwendig
Vertrauen, Vertrauen der
Menschen untereinander,
Vertrauen der Menschen zu
denjenigen, die über die
Forderungen der Zeit etwas zu
sagen haben. Vertrauen vor
allen Dingen, das sich nicht
auf etwas Persönliches
begründet, sondern Vertrauen,
das sich einzig und allein auf
die Sache begründet. Da merken
wir heute etwas sehr
Bedeutsames. Man kann sagen,
es ist, wenn man den Zugang zu
gewinnen versteht zu den
breitesten Volksmassen,
verhältnismäßig leicht,
Vertrauen zu gewinnen. So
sonderbar es sich ausnimmt,
gesagt muß es einmal werden:
Vertrauen zu gewinnen ist
heute um so leichter, je mehr
man zu denjenigen Menschen
spricht, welche durch die
bisherige Wirtschafts-,
Rechts- und Geistesordnung
gewissermaßen entwurzelt
worden sind mit Bezug auf die
menschlichen Lebensgüter,
welche angewiesen sind, für
ihre Lebensgestaltung sich
lediglich auf dasjenige zu
stellen, was die Kraft ihrer
eigenen Person, was die Kraft
ihrer Arbeit ist.
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Là,
il est étrange, comment les
impulsions les plus
englobantes seront
reçues/accueillies avec
compréhension par ceux qui ont
fait l'expérience, dans leur
propre corps, de
l'insuffisance de l’évolution
de l'humanité ces derniers
temps. Il est plus difficile
de parler à ceux qui se
tiennent encore là aujourd'hui
avec les vestiges/restes de
l'ancien ordre économique,
juridique et spirituel ; qui
transfèrent dans le nouvel âge
ce qu'ils ont acquis, hérité
ou se sont approprié autrement
de l'ancien ordre. Ils sont
pendus que ce soit à leurs
biens, que ce soit à leurs
représentations. Et il leur
sera difficile de trouver
autre chose pour pratique que
simplement ce qui leur
permettra de préserver, au
moins jusqu’à un certain
degré, cet acquis, hérité ou
sinon approprié. Il manque
aujourd’hui en fait à
beaucoup d’humains, et
d'autant plus de tels humains
qui appartiennent finalement à
la dernière classe mentionnée,
non seulement la possibilité
de chercher la confiance afin
d'arriver à une reconstruction
par la confiance des humains
les uns dans les autres, mais
il leur manque même la foi
dans cette confiance, ils leur
manquent
la foi que la compréhension de
ceux qui veulent comprendre
les grandes impulsions est une
compréhension authentique et
honnête. Je ne veux pas
exercer de critique, je veux
seulement discuter de fait, de
fait cependant qui rendent si
infiniment difficile d'avancer
aujourd'hui par
ce
par quoi uniquement
et seulement
peut être
avancé - la force qui repose
dans l’humain pour la
compréhension de l'autre
humain. Il est infiniment
difficile aujourd'hui de
populariser ce fondement de
tout vrai socialisme : la
compréhension d'un humain pour
un autre humain. Car
étrangement, en
notre
temps,
où l'appel au socialisme
semble si significatif,
si grandiose,
en ce temps les plus fortes
impulsions antisociales vivent
jusque
dans la
profondeur
de l'âme humaine. C'est
pourquoi, obscurcis par ces
pulsions antisociales, peu
d’humains aujourd'hui sont
capables d'avoir des vues
suffisantes, réalistes,
vraiment pratiques de ce dont
nous avons besoin pour l’évolution
future
de l'humanité. Ce dont on a
parlé dans les conférences
précédentes et ce dont on va
parler aujourd'hui et la
prochaine fois n'est pas
descendu d’un nid du coucou
dans les nuages, mais de la
vie immédiate. Car une grande
partie de ce qui est exigé
précisément par les impulsions
de l'organisme social
tri-articulé est au fond déjà
là dans le désir secret de
beaucoup d’humains, déjà là
dans la manière dont cela veut
se mouvoir des soubassements
de l'âme à la surface, que
cela veut conquérir son
existence/être-là, et que
seulement les institutions de
notre ordre spirituel,
juridique et économique
antérieur veulent retenir ces
pouvoirs qui
pressent
à la surface. On devient
particulièrement attentif aux
phénomènes étranges de comment
aujourd'hui
les humains, à partir de leur
ancien ordre de l’économie
d’État, travaillent tout de
suite contre ce qui veut se conquérir
les
hauteurs pour
leur propre salut, quand on
saisi tout de suite de l’œil
la lutte entre le capital et
la force humaine de travail
qui agite le monde
aujourd'hui. Ne vous attendez
pas à ce que je commence par
une définition plus ou moins
satisfaisante du capital et de
la force humaine de travail.
En réalité, on ne lutte pas
contre les concepts et les
idées, mais contre des forces
et des humains. Mais en
réalité, on a aussi souvent à
lutter contre la folie,
l'insuffisance et même la
cécité. À cet égard, les
choses sont extraordinairement
étranges aujourd'hui.
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06
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Da
ist es merkwürdig, wie die
umfassendsten Impulse von
denjenigen verständnisvoll
aufgenommen werden, die am
eigenen Leibe das
Unzulängliche der
Menschheitsentwickelung in den
letzten Zeiten erfahren haben.
Schwerer wird es, zu
denjenigen zu reden, die heute
gewissermaßen noch dastehen
mit den Resten der alten
Wirtschafts-, Rechts- und
Geistesordnung; die
hinübertragen in die neue
Zeit, was sie sich aus der
alten Ordnung erworben, ererbt
oder auf sonstige Weise
angeeignet haben. Die hängen,
sei es an ihren Gütern, sei es
an ihren Vorstellungen. Und
schwierig wird es ihnen,
anderes für praktisch zu
finden als lediglich
dasjenige, welches ihnen
möglich macht, dieses
Erworbene, Ererbte oder
sonstwie Angeeignete
wenigstens bis zu einem
gewissen Grade zu erhalten. Es
fehlt heute eigentlich vielen
Menschen, und um so mehr
solchen Menschen, die zu der
zuletzt angeführten Klasse
gehören, nicht nur die
Möglichkeit, Vertrauen zu
suchen, um durch Vertrauen der
Menschen zueinander zu einem
Neuaufbau zu kommen, sondern
es fehlt ihnen sogar der
Glaube an dieses Vertrauen, es
fehlt ihnen der Glaube, daß
das Verständnis derjenigen,
die große Impulse verstehen
wollen, ein echtes und
ehrliches ist. Ich will nicht
Kritik üben, ich will nur
Tatsachen besprechen,
Tatsachen aber, welche es so
unendlich schwierig machen,
heute durch dasjenige vorwärts
zu kommen, durch das einzig
und allein vorwärts gekommen
werden kann — die Kraft, die
in dem Menschen liegt für das
Verständnis des anderen
Menschen. Unendlich schwer ist
es heute, diese Grundlage
alles wirklichen Sozialismus
populär zu machen: Verständnis
des einen Menschen für den
anderen Menschen. Denn
merkwürdig, in unserer Zeit,
in der so bedeutsam, so
großartig der Ruf nach
Sozialismus ertönt, in dieser
Zeit leben die stärksten
antisozialen Triebe bis in die
Tiefe der Menschenseele
hinein. Daher kommt es auch,
daß es, getrübt durch diese
antisozialen Triebe, heute
eigentlich wenigen Menschen
möglich ist, hinreichende,
wirklichkeitsgemäße, wahrhaft
praktische Anschauungen über
dasjenige zu bekommen, was uns
für die Weiterentwickelung der
Menschheit notwendig ist. Das,
wovon in den vorigen Vorträgen
gesprochen wurde, und wovon
heute und das nächste Mal
gesprochen werden soll, das
ist nicht aus
Wolkenkuckucksheim
heruntergeholt, das ist
genommen aus dem unmittelbaren
Leben. Denn viel von dem, was
gerade durch die Impulse des
dreigliedrigen sozialen
Organismus gefordert wird, das
ist in dem geheimen Verlangen
vieler Menschen im Grunde
genommen eigentlich schon da,
schon da in der Weise, daß es
sich aus Seelenuntergründen an
die Oberfläche bewegen will,
daß es sein Dasein erkämpfen
will, und daß nur die
Einrichtungen unserer
bisherigen Geistes-, Rechts-
und Wirtschaftsordnung diese
an die Oberfläche drängenden
Mächte zurückhalten wollen.
Besonders stark wird man
aufmerksam auf die
merkwürdigen Erscheinungen,
wie heute die Menschen aus
ihrer alten
Staatswirtschaftsordnung
heraus geradezu
entgegenarbeiten dem, was sich
zu ihrem eigenen Heile in die
Höhe kämpfen will, wenn man
gerade den die Welt heute
aufwühlenden Kampf zwischen
dem Kapital und der
menschlichen Arbeitskraft ins
Auge faßt. Erwarten Sie nicht
von mir, daß ich Ihnen
beginnen werde mit irgendeiner
mehr oder weniger
befriedigenden Definition des
Kapitals und der menschlichen
Arbeitskraft. In der
Wirklichkeit kämpft man nicht
gegen Begriffe und Ideen, in
der Wirklichkeit hat man zu
kämpfen gegen Kräfte und
Menschen. In der Wirklichkeit
hat man aber auch zu kämpfen
oftmals gegen den Irrwahn, die
Unzulänglichkeit, ja die
Blindheit. In bezug darauf
liegen die Dinge heute
außerordentlich merkwürdig.
|
Cela
m'amène au deuxième point qui
doit être pris en compte,
outre le fait social et
psychologique de la recherche
de la confiance. De la grande
masse du prolétariat et des
penseurs sociaux se dresse
l’appel, et il se dresse
depuis longtemps, à une
quelque forme de socialisation
des moyens de production, qui
sont donc essentiellement la
même chose pour le prolétariat
que le capital. Celui qui,
dans le sens où je l'ai
expliqué dans mes deux
dernières conférences ici, s’embarque
dans l’évolution
des idées sociales et
socialistes des XIXe et XXe
siècles, peut arriver à ce que
dans cet appel à la
socialisation des moyens de
production, repose quelque
chose qui correspond à la
chose la plus fondamentale qui
peut seulement être vue dans
le développement plus récent
de l'humanité. Mais celui qui
laisse agir sur lui les faits
tels qu'ils se sont
transformés par la catastrophe
mondiale n'aura pas de mal à
voir à quel point nombre de
ces pensées, opinions de parti
et autres, qui ont également
été affirmées du côté
socialiste, sont devenues
inadéquates, maintenant que
les faits sortent puissamment
et bruyamment de la
catastrophe mondiale et
cherchent après
du
façonnement.
Il faut maintenant soulever
les questions : comment
pouvons-nous façonner la vie
sociale ? Comment le chemin
mène-t-il à ce qui est
présenté comme un bon objectif
: la socialisation des moyens
de production ? Comment
arriver à des idées telles
qu’elles nous montrent non
seulement le but qui peut
satisfaire les demandes nées
de la souffrance et de la
privation, mais qu’elles
ouvrent la voie vers ce but ?
C'est ce que la
tri-articulation de
l'organisme social se donne
pour tâche, trouver le chemin
à un but que les masses les
plus larges de l'humanité
reconnaissent comme légitime
qu'elles ressentent comme tel,
voire comprennent aussi dans
une certaine mesure. Je dois
souligner à maintes reprises
que ce que j'ai à dire ici
n'est pas le produit d'une
quelconque théorie grise, ce
n'est pas le produit de
l'érudition, c'est le produit
de la vie réelle et de ses
exigences actuelles de grande
portée. Mais on se fait
parfois des pensées sur la
façon dont le développement
des temps, la façon dont les
pensées humaines se placent à
quelque chose comme ça, que
l'on a sorti des soubassements
de la vie. Dans la forme dans
laquelle résonne aujourd'hui
l'appel à la socialisation, il
fait souche d'un important
rassemblement historique
mondial, de l’ainsi nommé
Manifeste communiste du génial
Karl Marx. Et au fond, ce qui
a été vécu jusqu'à aujourd'hui
et ce qui continuera à être
vécu dans les impulsions
sociales et socialistes, ce
seront
des branches et des pousses de
ce qui est donné à la racine
avec ce Manifeste communiste.
Mais il est étrange que, la
même année où le Manifeste
communiste a été publié, un
livre honnête et réaliste ait
été publié. Et les pensées de
ce livre, elles sont venues de
l'âme d'un humain
qui connaissait déjà la vie,
qui aurait été enclin à se
confesser complètement comme
socialiste même alors, s'il
avait pu le faire selon ses
connaissances de la vie. C'est
Bruno Hildebrand qui a écrit
le livre à cette époque, un
livre apparemment peu
exigeant, mais un livre
symptomatique, un livre qui
devrait être examiné à fond :
« L'économie nationale du
présent et de l'avenir ». Je
mentionne cela ici aujourd'hui
à la manière d'une
introduction pour une raison
très déterminée. Quand vous
rassemblez tout ce qui a été
mis en avant par les opposants
au socialisme depuis le
manifeste communiste, ainsi
vous pouvez clairement
retrouver tout cela, comme
dans l'extrait, dans l'œuvre
de Bruno Hildebrand de 1848.
Qu'est-ce qui est en fait à la
base de l'impulsion de cet
homme étrange ? Il s'est dit :
je
dois me représenter à quoi
ressemblerait un ordre de
société, qui serait purement
socialiste ! Il se peint dans
une certaine mesure, un tel
ordre de société socialiste.
S'il pouvait le croire
possible, comme tout le monde
peut le voir d'après les
explications
de
l'homme, alors il l'admettrait
immédiatement. Il ne peut pas
considérer cela comme possible
selon ses vues. Pourquoi ? Non
pas parce qu'il croit que les
humains individuels qui
veulent faire voile dans les
temps modernes avec ce qu'ils
ont acquis, hérité ou avec ce
qui est sinon venu à eux
viendraient sous les roues,
mais pour la raison que, en
tant que penseur du réel, un
penseur vraiment pratique, il
se rend compte que ceux qui
veulent le socialisme tel
qu'ils se le représentent
eux-mêmes devraient se sentir
malheureux en très peu de
temps dans un tel ordre
socialiste de société. Et
pourquoi doivent-ils se sentir
malheureux ? L’homme
mentionne tout ça. Il montre
combien de forces légitimes de
l'humain devraient
naturellement disparaître si
une structure socialiste
s'emparait de la société
humaine. Il souligne combien
il serait impossible, tout de
suite dans la société
socialiste, que se laisserait
établir un rapport sur la
durée entre le capital et le
travail.
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07
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Damit
komme ich zu dem zweiten, das
berücksichtigt werden muß
außer der
sozial-psychologischen
Tatsache des Vertrauensuchens.
Aus der großen Masse des
Proletariats und der sozial
Denkenden erhebt sich der Ruf,
und er erhebt sich schon
lange, nach einer irgendwie
gearteten Sozialisierung der
Produktionsmittel, die ja im
wesentlichen für das
Proletariat dasselbe sind wie
das Kapital. Derjenige,
welcher in dem Sinne, wie ich
es in meinen zwei letzten
Vorträgen hier
auseinandergesetzt habe, sich
einläßt auf die Entwickelung
der sozialen und
sozialistischen Ideen des
neunzehnten und zwanzigsten
Jahrhunderts, der kann darauf
kommen, daß in diesem Rufe
nach Sozialisierung der
Produktionsmittel etwas liegt,
was dem Allerberechtigtsten
entspricht, das man nur
erschauen kann in der neueren
Entwickelung der Menschheit.
Wer aber auf sich wirken läßt
die Tatsachen, wie sie sich
gewandelt haben durch die
Weltkatastrophe, für den wird
es nicht schwer sein, auch zu
durchschauen, wie unzulänglich
viele von denjenigen Gedanken,
Parteimeinungen und
dergleichen, die auch auf
sozialistischer Seite sich
geltend gemacht haben, jetzt
geworden sind, wo die
Tatsachen sich aus der
Weltkatastrophe heraus mächtig
und laut erheben und nach
Gestaltung suchen. Jetzt
müssen die Fragen aufgeworfen
werden: Wie können wir das
soziale Leben gestalten? Wie
führt der Weg zu dem, was als
ein gutes Ziel hingestellt
wird: Sozialisierung der
Produktionsmittel? Wie kommen
wir zu solchen Ideen, die uns
nicht nur das Ziel zeigen, das
aus Leid und Entbehrungen
herausgeborene Forderungen
befriedigen kann, sondern die
uns den Weg eröffnen zu diesem
Ziele hin? Das ist es, was
sich die Dreigliederung des
sozialen Organismus zur
Aufgabe macht, den Weg zu
finden zu einem Ziele, das die
breitesten Massen der
Menschheit als ihr
berechtigtes anerkennen, das
sie als solches fühlen, ja bis
zu einem gewissen Grade auch
verstehen. Immer wieder muß
ich betonen, dasjenige, was
ich hier zu sagen habe, es ist
nicht aus irgendeiner grauen
Theorie hervorgeholt, es ist
nicht entstanden aus der
Gelehrsamkeit heraus, es ist
entsprungen aus dem wirklichen
Leben und seinen gegenwärtigen
weit-tragenden Forderungen.
Aber man macht sich zuweilen
Gedanken darüber, wie sich die
Zeitentwickelung, wie sich die
Menschengedanken zu so etwas
stellen, das man herausgeholt
hat gerade aus den
Untergründen des Lebens. In
der Form, in der heute der Ruf
nach Sozialisierung ertönt,
stammt er ja von einer
bedeutsamen welthistorischen
Kundgebung, von dem
sogenannten Kommunistischen
Manifest des genialen Karl
Marx. Und im Grunde genommen,
was erlebt worden ist bis
heute und was weiter erlebt
werden wird an sozialen und
sozialistischen Impulsen, es
werden Zweige und Sprossen
sein desjenigen, was in der
Wurzel gegeben ist mit diesem
Kommunistischen Manifest. Aber
es ist merkwürdig, in
demselben Jahr, in dem das
kommunistische Manifest
erschienen ist, erschien ein
ehrliches, ein
wirklichkeitsgemäßes Buch. Und
die Gedanken dieses Buches,
sie sind entsprungen aus der
Seele eines Menschen, der
schon das Leben kannte, der
auch geneigt gewesen wäre,
sich restlos schon dazumal als
Sozialist zu bekennen, wenn er
es nach seinen
Lebenskenntnissen gekonnt
hätte. Es ist Bruno
Hildebrand, der damals das
Buch geschrieben hat, ein
scheinbar anspruchloses Buch,
ein symptomatisches Buch aber,
ein Buch, das gründlich
berücksichtigt werden sollte:
«Die Nationalökonomie der
Gegenwart und Zukunft». Ich
erwähne das heute hier
einleitungsweise aus einem
ganz bestimmten Grunde. Wenn
Sie alles dasjenige
zusammennehmen, was von den
Gegnern des Sozialismus seit
dem kommunistischen Manifest
Erhebliches vorgebracht worden
ist, so können Sie wie im
Extrakt klar alles das schon
finden in dem Werke von Bruno
Hildebrand aus dem Jahre 1848.
Was liegt eigentlich dem
Impulse dieses merkwürdigen
Mannes zugrunde? Er sagte
sich, ich muß mir vorstellen,
wie da aussehen würde eine
Gesellschaftsordnung, die rein
sozialistisch gestaltet wäre!
Er malt sich gewissermaßen aus
eine solche sozialistisch
gestaltete
Gesellschaftsordnung. Würde er
sie für möglich halten können,
das merkt jeder aus den
Ausführungen des Mannes, dann
würde er sich sogleich dazu
bekennen. Er kann sie nicht
für möglich halten nach seinen
Anschauungen. Warum? Nicht
etwa, weil er glaubt, daß
einzelne Menschen, die mit
ihrem Erworbenen, Ererbten
oder sonstwie an sie
Gekommenen in die neuere Zeit
hinübersegeln wollen, etwa
unter die Räder kämen, sondern
aus dem Grunde, weil ihm als
einem Wirklichkeitsdenker,
einem echt praktischen Denker
klar wird, diejenigen, die den
Sozialismus wollen, so wie sie
sich ihn selber vorstellen,
sie würden sich in kürzester
Zeit unglücklich fühlen müssen
in einer solchen
sozialistischen
Gesellschaftsordnung. Und
warum müssen sie sich
unglücklich fühlen? Der Mann
führt das alles an. Er zeigt,
wie viele von den berechtigten
Kräften des Menschen
naturgemäß verschwinden
müßten, wenn eine
sozialistische Struktur die
menschliche Gesellschaft
ergriffe. Er führt an, wie
unmöglich sich gerade in der
sozialistischen Gesellschaft
auf die Dauer das Verhältnis
von Kapital und Arbeit
herstellen ließe.
|
On
est maintenant dans une
situation très étrange face à
un débat aussi conforme
à la réalité.
On se dit, mais maintenant, la
nécessité historique du
socialisme est donc là. Le
socialisme doit venir, et il
viendra certainement.
Devrions-nous vouloir ce qui
pourrait aussi nous amener
dans la misère, ou au moins
pas dans le bonheur, de ceux
qui veulent le nouvel ordre ?
C'est la question qui peut
aujourd'hui peser comme un
terrible fardeau sur ceux qui
s'intéressent de plus près à
l’évolution humaine. Ce que
nous sommes appelés à faire
aujourd'hui par les forces
reposant dans l’évolution de
l’humanité ne peut être mis en
évidence par aucune sorte
d'agitation ou de démagogie,
mais seulement par un sérieux
amer et un sens sacré de la
responsabilité envers les
exigences, les revendications
légitimes de l'humanité.
|
08
|
Nun
ist man einer solchen
wirklichkeitsgemäßen
Auseinandersetzung gegenüber
in einer sehr merkwürdigen
Lage. Man sagt sich, nun aber,
die historische Notwendigkeit
des Sozialismus liegt doch
vor. Der Sozialismus muß
kommen, und er kommt sicher.
Soll man dasjenige wollen, was
vielleicht auch die ins Elend,
wenigstens nicht ins Glück
bringt, die die neue Ordnung
wollen? Das ist die Frage, die
heute auf den tiefer in die
menschliche Entwickelung
hinschauenden Menschen wie
eine furchtbare Last drücken
kann. Über das, wozu wir heute
aufgefordert werden durch die
in der Menschheitsentwickelung
liegenden Kräfte, ist
wahrhaftig nicht ins klare zu
kommen aus irgendwelchen
agitatorischen oder
demagogischen Untergründen
heraus, sondern einzig und
allein aus bitterem Ernst und
heiligem
Verantwortlichkeitsgefühl
gegenüber den Forderungen, den
berechtigten Forderungen der
Menschheit.
|
C'est
à partir de ces soubassements
qu’on jaillit les questions
qui se sont finalement donné
pour la fondation des
impulsions de l'organisme
social triparti. À partir de
la vie réelle, la société
humaine socialement articulée
se tenait là comme une
perspective d'avenir. Mais en
s'efforçant de ne pas parler
simplement à partir
d'illusions et d'exigences,
mais en s'efforçant d'arriver
à quelque chose qui puisse
être vraiment salutaire pour
l'humanité, devait être
demandé : comment
se fait-il que ce qui est
historiquement nécessaire, ce
qui doit certainement venir,
puisse apparaître en même
temps comme quelque chose qui
dérange l'humanité par rapport
aux forces les plus nobles ?
Une telle perspective ne peut
pas tromper les responsables
et les détourner de la
nécessité d'une structure
sociale de l'ordre de société.
Mais elle peut les pousser à
chercher comment cela doit
être fait, afin que le salut
et non le malheur vienne, afin
que la nature humaine libre,
qui se déploie dans toutes les
directions, soit mise en
évidence, et non qu'un être
humain flétri dans une entité
humaine rabougrie
intérieurement ne
doive
pas à vivre dans ce qui est
historiquement nécessaire.
Cela conduit à une étude plus
précise et plus réaliste de
cet organisme social. Et là,
il devient évident que si nous
voulons simplement transférer
l'ancien ordre d'État, le
contenu de l'ancien État, dans
le nouvel ordre social, si
nous poussons l'ancien État
unitaire vers le nouvel ordre
social, alors entrerait ce que
les opposants au socialisme,
quand ils sont des opposants
de bonne volonté,
mentionnent justement.
Immédiatement, l'image floue
est éclairée par la lumière
quand on en prend conscience :
il
faut donc d'abord sortir de
l'organisme économique, dans
lequel nous sommes toujours
entrés de plus en plus, afin
que les organismes d'État et
d’esprit devenus serviteurs de
l’organisme économique en
sortent le
réel domaine de droit ou
étatique ou politique et le domaine
de la culture spirituelle de
l'humanité. Si on les laisse à
l'intérieur, on fait voile,
hypnotisé par l'idole « état
unitaire », et veut-on
socialiser, alors les
objections valent. Si l'on
articule vers dehors de la vie
économique, dans laquelle
s’est toujours plus concentrée
la nouvelle culture de
l'humanité, la vie de droit ou
politique ou étatique d'un
côté, et de la vie spirituelle
de l'autre côté, alors dans le
cycle libéré de l’économie, il
reste la possibilité de
socialiser de manière saine.
Et en même temps, il y a la
possibilité de socialiser de
façon saine dans les deux
autres domaines aussi.
|
09
|
Aus
diesen Untergründen heraus
sind die Fragen entsprungen,
die sich zuletzt ergeben haben
für die Grundlegung der
Impulse des dreigeteilten
sozialen Organismus. Aus dem
wirklichen Leben heraus stand
da wie eine
Zukunftsperspektive die sozial
gegliederte menschliche
Gesellschaft. Aber in dem
Streben, nicht aus Illusionen
und Forderungen heraus einfach
zu sprechen, sondern in dem
Streben, zu etwas zu kommen,
was der Menschheit wirklich
heilsam sein kann, mußte
gefragt werden: Woran liegt es
denn, daß das geschichtlich
Notwendige, das, was gewiß
kommen muß, zu gleicher Zeit
wie etwas die Menschheit in
bezug auf edelste Kräfte
Störendes erscheinen kann?
Beirren in der Einsicht von
der Notwendigkeit einer
sozialen Struktur der
Gesellschaftsordnung kann den
Verantwortlichen ein solcher
Ausblick nicht. Aber dazu kann
er ihn treiben,
nachzuforschen, wie es gemacht
werden muß, damit Heil und
nicht Unheil komme, damit die
freie, nach allen Seiten sich
entfaltende Menschennatur zur
Geltung komme, und nicht eine
im Innerlichen verdorrte, im
Innerlichen verkümmerte
Menschenwesenheit in dem
geschichtlich Notwendigen
leben müsse. Das führt dazu,
diesen sozialen Organismus
genauer, lebensgemäß zu
studieren. Und da zeigt es
sich, daß, wenn man einfach
die alte Staatsordnung, den
alten Staatsinhalt überleiten
möchte in die neue soziale
Ordnung, wenn man den alten
Einheitsstaat forttreiben
würde zu der neuen sozialen
Ordnung, dann das eintreten
würde, was die Gegner des
Sozialismus, wenn sie
gutwillige Gegner sind, eben
anführen. Sofort wird das
trübe Bild mit Licht
beschienen, wenn man gewahr
wird: Man muß ja erst aus dem
wirtschaftlichen Organismus,
in den wir immer mehr und mehr
hineingekommen sind, so daß
Staats- und Geistesorganismus
Diener der wirtschaftlichen
Organisationen geworden sind,
herausnehmen das eigentliche
Rechts- oder Staats- oder
politische Gebiet und das
Gebiet der geistigen Kultur
der Menschheit. Läßt man diese
drinnen, segelt man fort,
hypnotisiert von dem Götzen
«Einheitsstaat», und will man
sozialisieren, dann gelten die
Einwände. Gliedert man heraus
aus dem Wirtschaftsleben, in
das sich immer mehr
konzentriert hat die neuere
Menschheitskultur, das Rechts-
oder politische oder
Staatsleben auf der einen
Seite, das geistige Leben auf
der anderen Seite, dann bleibt
in dem befreiten
Wirtschaftskreislauf die
Möglichkeit, in gesunder Art
zu sozialisieren. Und zu
gleicher Zeit ergibt sich die
Möglichkeit, auch auf den
beiden anderen Gebieten in
gesunder Art zu sozialisieren.
|
J’ai
voulu
attirer l'attention sur ça
pour la simple raison
qu'aujourd'hui, lorsqu'il
est
parlé
de ces choses, les humains
croient si facilement que ce
qui est dit est venu du jour
au lendemain, pour ainsi dire,
comme une idée. Ce qui est
pensé avec l’organisme social
tri-articulé n'est pas une
telle idée. C'est une chose
qui a jailli de la
cohabitation avec la réalité
sociale. Car lorsqu'on a la
vue sur l'organisme social
tri-articulé que je vous ai
caractérisé la dernière et
l'avant-dernière fois, alors
seulement se donne la
possibilité de jeter les
lumières correctes sur de
telles impulsions dans la
récente
évolution de l'humanité et sur
leur façonnement dans le
présent et dans l'avenir, qui
sont nécessaires pour le
capital et la force humaine de
travail. Sous les forces
troublantes et incorrectes des
temps modernes sont apparues
des vues qui ne pointent pas
toujours vers l’objectif
correct. Par exemple, on peut
dire que ceux qui ont pensé à
aider l’évolution de
l'humanité ont exprimé les
pensées les plus curieuses sur
ce qu'ils se représentaient
réellement être le capital et
ses effets. Il y a un
économiste national Rosher,
qui compte l'État au capital ;
il y a un économiste national
Zhünen, qui compte les humains
au capital, et je pourrais
vous donner une longue liste
qui vous montrerait comment
les humains regardent le monde
économique et ont les idées
les plus étranges sur ce qui
est actif dans la vie de
l’économie.
C’est
pourquoi,
serons-nous peut-être plus
clairs sur ce qui émeut et
stimule réellement l'humanité
aujourd'hui que nous ne le
sommes à travers les représentations
de telles
gens,
et peut-être deviendrons-nous
aussi
plus clairs sur les représentations
que nous pouvons nous forger nous-mêmes
par cela que nous
indiquons sur
où en fait reposent
les impulsions fondamentales
de la lutte déchaînée entre le
capital et la force humaine de
travail. Là, nous avons la
permission tout d'abord
d’indiquer, j’aimerais dire,
sur la foi d'un côté et la foi
de l'autre. Car au fond, deux
confessions de foi économiques
sont opposées l'une à l'autre.
|
10
|
Ich
habe auf das aufmerksam machen
wollen aus dem einfachen
Grunde, weil heute, wenn über
diese Dinge gesprochen wird,
die Menschen so leicht
glauben, daß dasjenige, was
gesagt wird, gewissermaßen als
ein Einfall über Nacht
gekommen ist. Was mit dem
dreigliedrigen sozialen
Organismus gemeint ist, ist
kein solcher Einfall. Es ist
etwas, was aus dem
Zusammenleben mit der sozialen
Wirklichkeit entsprungen ist.
Denn wenn man den Ausblick auf
den Ihnen letzthin und
vor-letzthin charakterisierten
dreigliedrigen sozialen
Organismus hat, dann erst
ergibt sich die Möglichkeit,
die richtigen Lichter zu
werfen auf solche Impulse in
der neueren
Menschheitsentwickelung und
auf ihre Ausgestaltung in der
Gegenwart und in die Zukunft
hinein, die für Kapital und
menschliche Arbeitskraft nötig
sind. Unter den verwirrenden
und ungerechten Kräften der
neueren Zeit haben sich
Ansichten herausgebildet, die
eigentlich nicht immer nach
dem richtigen Ziele hinweisen.
Man kann zum Beispiel sagen,
diejenigen, die nachgedacht
haben, um der
Menschheitsentwickelung zu
helfen, sie haben die
kuriosesten Gedanken geäußert
über das, was sie sich
eigentlich unter dem Kapital
und seinen Wirkungen
vorstellten. Es gibt einen
Nationalökonomen Roscher, der
rechnet den Staat zum Kapital;
es gibt einen Nationalökonomen
Zhünen, der rechnet den
Menschen zum Kapital, und ich
könnte Ihnen eine lange Liste
anführen, die Ihnen beweisen
würde, wie die Menschen die
wirtschaftliche Welt ansehen
und sich die sonderbarsten
Vorstellungen über dasjenige
machen, was im
Wirtschaftsleben tätig ist.
Daher werden wir vielleicht
über das, was eigentlich heute
die Menschheit bewegt und
zerwühlt, klarer als durch die
Vorstellungen solcher Leute
und vielleicht auch die
Vorstellungen, die wir uns
selber machen können, dadurch
werden, daß wir hinweisen
darauf, worin eigentlich die
Grundimpulse des entfesselten
Kampfes zwischen Kapital und
menschlicher Arbeitskraft
liegen. Da dürfen wir zunächst
hinweisen, ich möchte sagen,
auf den Glauben der einen
Seite und auf den Glauben der
anderen Seite. Denn im Grunde
genommenstehen zwei
wirtschaftliche
Glaubensbekenntnisse einander
gegenüber.
|
Qu'est-ce
que le capitaliste croit en
fait ? Le capitaliste croit
qu'il vit de son capital, ou
s'il est
économique/gestionnaire, qu’il
vit des intérêts sur son
capital. Cela c'est maintenant
une fois sa croyance. Il ne
réfléchit pas beaucoup à cette
croyance, car il ne
soupçonne/ne pressens pas que
personne ne peut vivre de
capital et d'intérêts. Il ne
soupçonne pas non plus qu'il
est justifié pour un
économiste très important, qui
est même devenu ministre
prussien pour une fois, de
dire que le capital est la
cinquième roue du carrosse
économique. On doit vraiment
faire attention à ce que cela
signifie en fait. Cela ne
signifie rien de moins que
ceci : la société humaine n'a
en fait pas besoin de ce qui
est aujourd'hui considéré
comme du capital. Mais en
réalité, ce capital nourrit
beaucoup, beaucoup d’humains.
Ces humains sont tous nourris
par la cinquième roue de la
charrette de l’économie,
c'est-à-dire qu'ils se
nourrissent tous de telle
manière que s'ils ne se
nourrissaient pas, la
charrette roulerait aussi,
seulement qu'ils auraient à
faire autre chose que de se
nourrir du capital, notamment
travailler. Vous voyez, cela
illumine la foi/la croyance du
capitaliste. Il est difficile
de lutter contre cette foi,
comme il est absolument
extrêmement difficile de
lutter contre des confessions
de foi, pour la simple raison
que les confessions de foi
sont intimement liées à la
nature humaine. Et peu importe
combien de fois vous aimeriez
dire au capitaliste : par ton
capital, de la vie n’apparaît
pas aussi longtemps que ton
capital ne se transforme pas
par l'ordre social en un
pouvoir, dans le pouvoir que
tu as par ton capital sur
d’autres humains qui
travaillent et qui par leur
travail te procure l’entretien
de ta vie. Qui regarde ces
choses à fond, il remarque que
le capital a en premier alors
une signification quand on le
saisit du point de vue de
cette question de pouvoir.
Autant tout d'abord, sur la
confession de foi/le credo du
capitaliste.
|
11
|
Was
glaubt eigentlich der
Kapitalist? Der Kapitalist
glaubt, er lebe von seinem
Kapital, oder wenn er
wirtschaftlich ist, er lebe
von den Zinsen dieses seines
Kapitals. Das ist nun einmal
sein Glaube. Er denkt nicht
viel über diesen Glauben nach,
denn er ahnt nicht, daß von
Kapital und Zinsen niemand
leben kann. Und er ahnt auch
nicht, daß es eine gewisse
Berechtigung hat, wenn ein
sehr bedeutsamer
Nationalökonom, der sogar
ausnahmsweise preußischer
Minister geworden ist, die
Worte geäußert hat, das
Kapital sei das fünfte Rad am
Wirtschaftswagen. Man muß
wirklich berücksichtigen, was
das eigentlich heißt. Es heißt
das nichts Geringeres als: die
menschliche Gesellschaft
braucht eigentlich das, was
heute als Kapital angesehen
wird, nicht. In Wirklichkeit
aber nährt dieses Kapital
viele Menschen, sehr viele
Menschen. Diese Menschen
werden alle durch das fünfte
Rad am Wirtschaftswagen
genährt, das heißt sie nähren
sich so, daß, wenn sie sich
nicht nähren würden, der
Wirtschaftswagen auch fahren
würde, nur daß sie selbst
etwas anderes tun müßten, als
sich vom Kapital zu nähren,
nämlich arbeiten. Sehen Sie,
das beleuchtet den Glauben des
Kapitalisten. Es ist schwer
anzukämpfen gegen diesen
Glauben, wie überhaupt gegen
Glaubensbekenntnisse
außerordentlich schwer
anzukämpfen ist aus dem
einfachen Grunde, weil
Glaubensbekenntnisse intim mit
der menschlichen Natur
verknüpft sind. Und Sie mögen
dem Kapitalisten noch so oft
sagen: Durch dein Kapital
entsteht doch nicht Leben,
solange dein Kapital sich
nicht umwandelt durch die
gesellschaftliche Ordnung in
eine Macht, in die Macht, die
du durch dein Kapital über
andere Menschen hast, die
arbeiten und dir durch ihre
Arbeit den Lebensunterhalt
verschaffen. Wer diese Dinge
gründlich betrachtet, der
merkt, daß das Kapital erst
dann eine Bedeutung hat, wenn
man es vom Standpunkte dieser
Machtfrage ins Auge faßt. So
viel zunächst über das
Glaubensbekenntnis des
Kapitalisten.
|
{F002330173177198313051919}
Maintenant, le credo du
travailleur, au moins de ce
travailleur, qui s’est
développé vers le haut sous le
capitalisme
sclérosant/désertifiant l’âme
dans le temps récent, ce credo
résonne :
|
12
|
Nun,
das Glaubensbekenntnis des
Arbeiters, wenigstens
desjenigen Arbeiters, welcher
sich unter dem
seelenverödenden Kapitalismus
heraufentwickelt hat in die
neue Zeit, dieses
Glaubensbekenntnis lautet:
|
Je
vis de mon travail ! – C’est
dans l’actuelle ordonnance de
société tout autant
une pure croyance, une
croyance injustifiée, que l’on
pourrait vivre de son travail,
comme c’est une croyance
injustifiée, que l’on pourrait
vivre d’un quelconque capital,
bien que la croyance, que l’on
puisse vivre de son travail, a
au moins une certaine
exactitude limitée. Seulement,
elle n’a pas de pleine
exactitude à l’intérieur de
notre ordre de société. Car à
l’intérieur de notre ordre de
société reposant sur la
division du travail, est
nécessaire, afin que l’on
puisse vivre de ce travail,
une triple activité de
l’humain, elle part de la
culture spirituelle de
l’époque au sens large.
Premièrement est nécessaire
l’activité d’invention,
laquelle conduit au moyen de
production, et deuxièmement
l’activité organisationnelle,
laquelle conduit à
l’harmonisation entre les
moyens de production et le
travail humain et
troisièmement est nécessaire
l’activité spéculative,
laquelle conduit à la
valorisation de ce qui
sera
produit avec le travail aux
moyens de production, au
transfert des productions aux
membres appropriés de la
société humaine. Sans cette
triple activité spirituelle,
le travail dans l’organisme
social, qui repose sur la
division du travail, est
quelque chose d’infructueux.
Mais avec cela on sera rendu
attentif dès le départ sur ce
qui, comme je le disais déjà,
diffuse d’une certaine manière
de la lumière sur ce qui est
nécessaire
aujourd’hui. On doit seulement
regarder ce qui est là dans la
lumière correcte. La société
actuelle travaille sous
l’influence du capital. Celui
qui travaille éprouve très
justement, quand il considère
le moyen de production comme
l’essentiel du capital, cela
signifie ce qui doit être créé
par le travail humain et ne
conduit pas immédiatement à la
consommation, donc n’est pas
un article de besoin immédiat,
un article de consommation
immédiate, mais ce qui sert à
la fabrication de produits de
besoin et de consommation. Ces
moyens de production, le
socialisme veut les mener dans
une autre ordonnance sociale
qu’elle n’est, dans laquelle
ils sont venus sous les
influences de l’ordre
économique capitaliste de
l’époque récente. Maintenant
on peut dire de manière curieuse,
il se montre déjà, que d’une
certaine manière les moyens de
production sont quelque chose
en soi, qu’ils peuvent être
séparés des humains. Que l’on
compare seulement, comment
dans les plus anciennes formes
économiques ce dont l’humain
avait besoin en
tant que
travailleur manuel pour
produire, comment cela était
fondé dans sa qualité humaine.
Que l’on compare maintenant
tout ce qui sera aujourd’hui
mis en mouvement en grand avec
l’aide des moyens de
production modernes de grand
style, comment cela pourra
être séparé dans une certaine
mesure de l’individualité
humaine comme bien matériel/de
chose. Nous savons donc que
lorsque l’on vend une somme de
moyens de production qui
constituent une exploitation/entreprise
– elle peut être vendue par un
humain ou une société par
actions à un autre humain, à
une autre société par actions,
les deux n’ont peut-être pas
du tout autre chose à faire
avec ces moyens de production
que de tirer leur tantième,
leur profit -, ainsi se
montre, comment se tient en
large étendue un détachement
des moyens de production du
possesseur. Ici nous avons par
la réalité quelque chose, qui
à l’avenir doit être seulement
tourné en son contraire de
manière appropriée, alors nous
arrivons à une véritable
socialisation des moyens de
production. Indiquer une telle
chose, je l’ai essayé dans mon
livre « Les fondements de la
question sociale dans les
nécessités de la vie du
présent et de l’avenir »
|
13
|
Ich
lebe von meiner Arbeit! — Es
ist in der heutigen
Gesellschaftsordnung ebenso
ein bloßer Glaube, ein
unberechtigter Glaube, daß man
von seiner Arbeit leben könne,
wie es ein unberechtigter
Glaube ist, daß man leben
könne von irgendeinem Kapital,
obwohl der Glaube, daß man von
seiner Arbeit leben kann,
wenigstens eine gewisse
eingeschränkte Richtigkeit
hat. Nur hat er keine volle
Richtigkeit innerhalb unserer
Gesellschaftsordnung. Denn
innerhalb unserer auf
Arbeitsteilung beruhenden
Gesellschaftsordnung ist,
damit man von dieser Arbeit
leben kann, eine dreifache
Tätigkeit des Menschen
notwendig, die ausgeht von der
geistigen Kultur der Zeit im
weitesten Sinne. Erstens ist
notwendig die erfinderische
Tätigkeit, welche zu den
Produktionsmitteln führt, und
zweitens die organisatorische
Tätigkeit, welche zu der
Harmonisierung führt zwischen
den Produktionsmitteln und
menschlicher Arbeit, und
drittens ist notwendig die
spekulative Tätigkeit, welche
führt zur Verwertung
desjenigen, was mit Hilfe der
Arbeit an den
Produktionsmitteln produziert
wird, zur Überführung der
Erzeugnisse an die
entsprechenden Glieder der
menschlichen Gesellschaft.
Ohne diese dreifache geistige
Tätigkeit ist Arbeit in dem
sozialen Organismus, der auf
Arbeitsteilung beruht, etwas
Unfruchtbares. Damit wird man
aber von vornherein auf
dasjenige hingewiesen, was,
wie ich schon sagte, in einer
gewissen Weise Licht
verbreitet über das heute
Notwendige. Man muß, was da
ist, nur in richtigem Lichte
anschauen. Die heutige
Gesellschaft arbeitet unter
dem Einfluß des Kapitals. Der
Arbeitende empfindet ganz
recht, wenn er als das
Wesentliche des Kapitals die
Produktionsmittel ansieht, das
heißt dasjenige, was durch die
Menschenarbeit geschaffen
werden muß und nicht
unmittelbar zum Verbrauch
führt, also kein unmittelbarer
Bedarfsartikel, kein
unmittelbarer Genußartikel
ist, sondern was zur
Herstellung von Bedarfs-und
Genußmitteln dient. Diese
Produktionsmittel will der
Sozialismus in eine andere
gesellschaftliche Ordnung
bringen als die ist, in die
sie unter den Einflüssen der
kapitalistischen
Wirtschaftsordnung der neueren
Zeit gekommen sind. Nun kann
man merkwürdigerweise sagen,
es zeigt sich schon, daß in
einer gewissen Weise die
Produktionsmittel etwas für
sich sind, daß sie abgesondert
werden können von den
Menschen. Man vergleiche nur,
wie in den älteren
Wirtschaftsformen das, was der
Mensch brauchte als
Handwerker, um zu produzieren,
wie das begründet war in
seiner menschlichen Qualität.
Nun, man vergleiche dann
alles, was heute im großen
getrieben wird mit Hilfe der
modernen Produktionsmittel
großen Stils, wie das
gewissermaßen als Sachgut
abgesondert werden kann von
der menschlichen
Individualität. Wir wissen ja,
wenn man eine Summe von
Produktionsmitteln, die einen
Betrieb ausmachen, verkauft —
es kann sie ein Mensch oder
eine Aktiengesellschaft
verkaufen an einen anderen
Menschen, an eine andere
Aktiengesellschaft, beide
haben vielleicht gar nichts
anderes zu tun mit diesen
Produktionsmitteln, als daß
sie ihre Tantiemen, ihren
Profit beziehen —, so zeigt
sich, wie in weitestem Umfange
eine Loslösung der
Produktionsmittel von den
Besitzern besteht. Hier haben
wir durch die Wirklichkeit
etwas, das in der Zukunft nur
in entsprechender Weise in
sein Gegenteil gewendet werden
muß, dann kommen wir zu einer
wirklichen Sozialisierung der
Produktionsmittel. Eine solche
anzugeben, habe ich versucht
in meinem Buche «Die
Kernpunkte der sozialen Frage
in den Lebensnotwendigkeiten
der Gegenwart und Zukunft».
|
Une
double chose
doit être atteinte.
Premièrement, dois être
atteint, qu’un lien/un
attachement plus étroit soit
établi entre le dirigeant
d’une exploitation avec des
moyens
de production et ces moyens de
production eux-mêmes. Un
dirigeant ou un consortium de
dirigeants doit absolument
être ce qui intervient par son
travail spirituel, que ce soit
en disposant, que ce soit en
calculant, que ce soit en
inventant, intervient
dans
l’exploitation/l’entreprise
par le moyen de production et
qu’il s’y associe/y participe.
À un tel consortium, qui par
tout son investissement
spirituel, par ses facultés
spirituelles est lié avec les
moyens de production d’une
exploitation/entreprise
déterminée, est à établir la
confiance dans les plus larges
dimensions du côté de ceux qui
doivent travailler à ce moyen
de production comme
travailleurs manuels. À
l’avenir, ont à se tenir face
à face le travailleur manuel,
l’humain travaillant de ses
mains et celui qui ne tire pas
le profit, qui grandi à partir
du moyen de production, mais
par ses facultés spirituelles,
par ses travaux spirituels,
qu’il a orientés d’après la façon
déterminée par
le moyen
de production, une sorte
d’exploitation seule justifiée
à diriger cette entreprise,
ce moyen de production. Mais
ce dirigeant d’exploitation a
à diriger le moyen de
production seulement aussi
longtemps qu’il peut exécuter
la direction en
y
étant
attaché, par
l’être
en train de croître de ses
facultés avec ce moyen de
production.
|
14
|
Ein
Zweifaches muß erreicht
werden. Erstens muß erreicht
werden, daß ein engeres Band
hergestellt werde zwischen den
Leitern eines Betriebes mit
Produktionsmitteln und diesen
Produktionsmitteln selber. Ein
Leiter oder ein
Leiterkonsortium muß unbedingt
dasjenige sein, welches durch
seine geistige Arbeit, sei es
disponierend, sei es
kalkulierend, sei es
erfinderisch, in den Betrieb
durch die Produktionsmittel
eingreift und sich daran
beteiligt. Zu einem solchen
Konsortium, das durch seine
ganze geistige Anlage, durch
seine geistigen Fähigkeiten
verbunden ist mit den
Produktionsmitteln eines
bestimmten Betriebes, ist in
den weitesten Ausmaßen
Vertrauen herzustellen von
seiten derjenigen, die als
Handarbeiter an diesen
Produktionsmitteln arbeiten
müssen. Gegenüberzustehen
haben sich in der Zukunft der
Handwerker, der handarbeitende
Mensch und derjenige, der
nicht den Profit bezieht, der
aus den Produktionsmitteln
herauswächst, sondern der
durch seine geistigen
Fähigkeiten, durch seine
geistigen Arbeiten, die er
hinorientiert hat nach der Art
bestimmter Produktionsmittel,
einer bestimmten Betriebsart
allein berechtigt ist, diesen
Betrieb, diese
Produktionsmittel zu leiten.
Aber nur so lange hat dieser
Betriebsleiter
Produktionsmittel zu leiten,
als er die Leitung
rechtfertigen kann durch das
Verbundensein, das
Zusammengewachsensein seiner
Fähigkeiten mit diesen
Produktionsmitteln.
|
Ici
commence un point, où
toutefois ceux qui peuvent
seulement se représenter,
qu’au moins l’essentiel de
l’ancien reste conservé,
commencent à faire des visages
déconcertés. Et quand même,
quand l’instant
apparaît, où quelqu’un, qui a
grandi simultanément par
ses facultés avec
une certaine somme de moyens
de production, ne
maintient
plus cet être à
grandir
avec le moyen de production,
alors incombe à l’organisme
social l’obligation de
transférer sans achat ce moyen
de production à une autre
personne ou groupe de
personnes. Cela ne signifie
rien de moins qu’à l’avenir
aura lieu un assemblage –
maintenant, appelons le
capital ou comme vous voulez
-, de capital et de facultés
humaines sans achat. Le
capital n’a alors que la
signification de ce qui sera
utilisé, pour mettre
en œuvre
de grandes exploitations. Il
apparaîtra à l’avenir du
capital par un humain capable
pour une certaine
exploitation. Ce capital
apparaîtra seulement par la
confiance, que d’autres
humains ont en lui, et qui lui
donneront ce qu’ils
fournissent comme surcroît de
travail/travail
supplémentaire
au-delà de leur besoin. Il
sera en situation, dans une
certaine mesure dans le mandat
d’un groupe lui faisant
confiance, mais cela signifie
de la
collectivité/généralité
de l’organisme social, de
construire une exploitation
telle qu’elle
peut
seulement être bâtie
aujourd’hui sur le capital
privé et la jouissance du
capital privé. Mais alors,
quand l’exploitation est
construite, alors échappe/est
annulé
quelque chose, contre quoi en
fait le travailleur combat en
réalité, il échappe/est
annulé
la possession du moyen de
production. Se tiennent face à
face après que la construction
du moyen de production est
accomplie, le travailleur par
contrat et celui qui est le
dirigeant technique ou sinon
spirituel de l’exploitation.
Le moyen de production
n’appartient à personne, la
possession au moyen de
production cesse/s’arrête.
Et au moment, où n’est plus
justifiée par les facultés
particulières du dirigeant la
collaboration/l’œuvrer
ensemble
de l’exploitation
avec le dirigeant, le
dirigeant est obligé de
transférer le moyen de
production à un autre
consortium, à d’autres groupes
de personnes.
|
15
|
Hier
beginnt ein Punkt, wo
allerdings diejenigen, die
sich nur vorstellen können,
daß wenigstens das Wesentliche
vom Alten bestehen bleibt,
beginnen, verdutzte Gesichter
zu machen. Und doch, wenn der
Zeitpunkt eintritt, wo irgend
jemand, der zusammengewachsen
ist durch seine Fähigkeiten
mit einer bestimmten Summe von
Produktionsmitteln, dieses
Zusammengewachsensein nicht
mehr aufrecht erhält, dann
erwächst dem sozialen
Organismus die Verpflichtung,
diese Produktionsmittel ohne
Kauf überzuleiten an eine
andere Person oder
Personengruppe. Das heißt
nichts Geringeres als, es wird
in der Zukunft stattfinden
eine Zusammenfügung von — nun,
nennen wir es Kapital oder wie
wir wollen —, von Kapital und
menschlichen Fähigkeiten ohne
Kauf. Kapital hat dann nur die
Bedeutung dessen, was
gebraucht wird, um große
Betriebe einzuleiten. Es wird
in der Zukunft Kapital
entstehen durch einen für
einen bestimmten Betrieb
fähigen Menschen. Dieses
Kapital wird nur entstehen
durch das Vertrauen, das
andere Menschen zu ihm haben,
die ihm dasjenige geben
werden, was sie als Mehrarbeit
leisten über ihren Bedarf
hinaus. Er wird in der Lage
sein, gewissermaßen im
Auftrage einer ihm
vertrauenden Gruppe, das heißt
aber der Allgemeinheit des
sozialen Organismus, einen
solchen Betrieb aufzubauen,
der heute nur auf dem
Privatkapital und
Privatkapitalgenuß aufgebaut
werden kann. Dann aber, wenn
der Betrieb aufgebaut ist,
dann entfällt etwas, wogegen
eigentlich heute der Arbeiter
in Wirklichkeit kämpft, es
entfällt der Besitz der
Produktionsmittel. Es stehen
sich gegenüber, nachdem der
Aufbau der Produktionsmittel
vollzogen ist, der Arbeiter
durch Vertrag und derjenige,
der der technische oder
sonstige geistige Leiter des
Betriebes ist. Die
Produktionsmittel gehören
niemand, der Besitz an
Produktionsmitteln hört auf.
Und in dem Moment, wo nicht
mehr durch die besonderen
Fähigkeiten des Leiters
gerechtfertigt ist das
Zusammenwirken des Betriebes
mit diesem Leiter, ist der
Leiter verpflichtet, die
Produktionsmittel an ein
anderes Konsortium, an eine
andere Personengruppe
überzuführen.
|
Indirectement
ou directement ! Par cela sera
atteint pour l’avenir, ce que
je dois nommer une
circulation
du capital et
cesser/s’arrêter la possession
privée à du capital !
Le capital sera, de saine
manière, incorporé à
l’organisme sociétal
socialisé. Il circulera dans
cet organisme, comme le sang
circule dans l’organisme
humain ou animal, où il
n’a aussi pas
permission
d’être
revendiqué/réclamé
unilatéralement par un organe,
mais doit circuler à
travers
tous les organes. Libre
circulation du capital ! C’est
cela qui, en vérité,
sera
exigé pour l’avenir.
|
16
|
Unmittelbar
oder mittelbar! Dadurch wird
für die Zukunft erreicht, was
ich nennen muß Zirkulation des
Kapitals und Aufhören des
Privatbesitzes an Kapital! Das
Kapital wird in gesunder Weise
dem sozialisierten
gesellschaftlichen Organismus
einverleibt werden. Es wird
zirkulieren in diesem
gesellschaftlichen Organismus,
wie das Blut im menschlichen
oder im tierischen Organismus
zirkuliert, wo es auch nicht
einseitig in Anspruch genommen
werden darf durch ein Organ,
sondern durch alle Organe
durchzirkulieren muß. Freie
Zirkulation des Kapitals! Das
ist es, was in Wahrheit für
die Zukunft gefordert wird.
|
Dans
un tel organisme social, dans
lequel
le
capital circule ainsi
librement,
est aussi seulement possible
une véritable liberté du
travail. Car ainsi que la
propriété privée du capital
est en fait vis-à-vis des
fonctions sociétales la
cinquième roue de la
charrette, ainsi est la force
humaine de travail est venue,
comme pendant
au capital, dans une situation
de contrainte sous la
domination du capitalisme. Ce
qui est nécessaire pour
l’assainissement de la société
humaine, cela sera atteint par
la circulation du capital, que
personne ne possède. Ce qui
aujourd’hui sera payé vers
dehors, sorti des moyens de
production, ce que les gens
nomment leur capital ou leur
rente en
titres
hypothécaires, obligations
hypothécaires
ou obligations et ainsi de
suite, cela est absolument
inutile dans l’évolution
humaine
de l’ordre de la société. Cela
est retiré/sorti
de cet ordre de la société et
cela place les humains, que le
retirent, eux-mêmes hors de
cet ordre social, les fait
plus ou moins des parasites et
parmi
ceux
qui fabriquent/produisent
les grandes forces de
l’insatisfaction à l’intérieur
de l’ordre social. Ce que je
vous ai expliqué sur la
circulation du capital,
maintes gens trouveront évidemment
tout
extrêmement
non pratique. Cela, je le
crois. Mais trouver non
pratique, cela ne signifie
dans ce cas rien d’autre que
ne rien vouloir laisser de ce
que qui est la cinquième roue
à la charrette de l’ordre
économique, cela signifie
s’être habitué, à ne trouver
pratique, ce qui s’est avéré
pratique pour soi, pour
l’égoïsme. Mais l’humain devra
pour l’avenir se consacrer
avec son entière entité à
l’organisme sociétal. Là il ne
suffira pas que les gens
soient assis dans des chambres
et fabulent sur l’amour
du prochain, sur la fraternité
et se trouvent si bien en
cela, et alors découpent les
coupons, qu’ils peuvent
seulement découper parce que
des gens travaillent pour eux
dans les mines, dans les
fabriques, dans le besoin et
la misère, pour qu’avec ils
puissent se faire du bien par
leurs prêches d’amour de
l’humain, d’amour du prochain
et de fraternité. {Fin
F002330173177198313051919}
|
17
|
In
einem solchen sozialen
Organismus, in dem so das
Kapital frei zirkuliert, ist
auch nur möglich wirkliche
Freiheit der Arbeit. Denn so
wie das private
Kapitaleigentum tatsächlich
gegenüber den
gesellschaftlichen Funktionen
das fünfte Rad am Wagen ist,
so ist als Gegenstück des
Kapitals die menschliche
Arbeitskraft in eine
Zwangslage gekommen unter der
Herrschaft des Kapitalismus.
Was für die Gesundung der
menschlichen Gesellschaft
notwendig ist, das wird
erreicht durch die Zirkulation
des Kapitals, das niemand
besitzt. Was heute
herausbezahlt, herausgeholt
wird aus den
Produktionsmitteln, was die
Leute in den
Hypothekenscheinen, in
Pfandbriefen oder Obligationen
und so weiter ihr Kapital oder
ihre Rente nennen, das ist
absolut unnötig im wirklichen
Prozeß der menschlichen
Entwickelung der
gesellschaftlichen Ordnung.
Das ist herausgenommen aus
dieser Gesellschaftsordnung,
und das stellt die Menschen,
die es herausnehmen, selber
aus dieser
Gesellschaftsordnung heraus,
macht sie mehr oder weniger zu
Parasiten und zu denjenigen,
welche die großen Kräfte der
Unzufriedenheit innerhalb der
gesellschaftlichen
Organisation erzeugen. Was ich
Ihnen hier auseinandergesetzt
habe über die Zirkulation des
Kapitals, werden manche Leute
selbstverständlich alles
höchst unpraktisch finden. Das
glaube ich. Aber unpraktisch
finden, das heißt in diesem
Fall nichts anderes als nicht
ablassen wollen von dem, was
das fünfte Rad am Wagen der
Wirtschaftsordnung ist, das
heißt sich angewöhnt haben,
nur das praktisch zu finden,
was sich für einen selbst, für
den Egoismus als praktisch
erwiesen hat. Der Mensch wird
aber für die Zukunft sich
hingeben müssen mit seiner
ganzen Wesenheit an den
gesellschaftlichen Organismus.
Da wird es nicht genügen, daß
die Leute in den Zimmern
sitzen und über Nächstenliebe,
über Brüderlichkeit
phantasieren und sich so recht
gut finden dabei, und dann die
Kupons abschneiden, die sie
nur deshalb abschneiden
können, weil die Leute in den
Bergwerken, in den Fabriken in
Not und Elend für sie
arbeiten, damit sie sich
wohltun können bei ihren
Predigten von Menschenliebe,
von Nächstenliebe und
Brüderlichkeit.
|
Ce
parler ainsi, cet être bon
ainsi, cela devra cesser.
L'établissement de la société
humaine de telle façon qu'elle
réponde réellement aux
exigences de l’être
bon, voilà ce qui traverse
maintenant effectivement le
monde comme un appel. Ce qui
est apparu sous le récent
capitalisme, ce qui s'est
toujours développé de plus en
plus, ce qui a atteint
aujourd'hui, pour ainsi dire,
le sommet de sa conscience, à
savoir sa conscience de
classe, c'est le groupe social
d’humains qui, pour l'instant,
en tant que groupe social, se
compose au fond seulement de
la population travaillant de
ses mains, du prolétariat.
Qu'est-ce qui doit être
accompli en rapport à ce
groupe social ? Maintenant, ce
groupe social a pratiqué
l'auto-assistance d'une
certaine manière, il s'est
aussi obtenu
par la force
un certain nombre de choses
qu'il a arrachées à l'État
capitaliste, à l'ordre
économique purement
capitaliste, et ainsi de
suite. Des
coopératives, des
syndicats sont nés pour l’organisation
du
groupe social - c'étaient tout
d’abord des
masses ouvrières anarchiques,
non pas en termes d'attitude,
mais d’après
le
regroupement, initialement
anarchiques. Mais tant que
nous étions sous l'ancien
ordre économique, ces
tentatives d'organisation
n'ont amené à aucun but
correct. Malgré tous les
éloges sur la protection des
travailleurs, l'assurance des
travailleurs, même la
protection internationale des
travailleurs et ainsi de
suite, toutes ces choses n'ont
pas permis d'organiser
vraiment correctement les
groupes sociaux vivant comme
une population prolétarienne.
Car dans toutes ces tentatives
d'organisation, quelque chose
est resté en arrière, il est
resté en arrière le capital et
ses représentants se tenant en
face. Et ainsi s’en forma ce
qui était là, et qui n’est
encore rien d’autre que la
lutte entre une classe de
la société,
les porteurs du capitalisme,
et une
autre
classe de
la société,
le prolétariat. La lutte, la
concurrence, c'est ce qui s'en
est formé. Et nous avons vu ce
à quoi nous sommes arrivés par
cette lutte, par cette
concurrence, que le
travailleur organisé
syndicalement doive conquérir
son augmentation de salaire ou
autre chose des représentants
du capital par coalition/en se
liguant, nous avons vu cela.
Dans ce que le prolétariat
ressent aujourd'hui, il est
clairement exprimé à quel
point l'organisation
précédente a été peu capable
de répondre à ce qui se trouve
au sein du prolétariat en tant
que demande/exigence.
|
18
|
Das
so Reden, das so Gutsein, das
wird aufhören müssen. Das
Einrichten der menschlichen
Gesellschaft in solcher Art,
daß sie den Forderungen vom
Gutsein wirklich entspricht,
das ist es, was als ein Ruf
jetzt wirksam durch die Welt
geht. Was heraufgekommen ist
unter dem neueren
Kapitalismus, was sich immer
mehr und mehr entwickelt hat,
was heute gewissermaßen auf
dem Höhepunkt seines
Bewußtseins, nämlich seines
Klassenbewußtseins angekommen
ist, das ist die soziale
Gruppe von Menschen, die
vorläufig als soziale Gruppe
im Grunde genommen nur aus der
handarbeitenden Bevölkerung,
aus dem Proletariat besteht.
Was ist zu erfüllen mit Bezug
auf diese soziale Gruppe? Nun,
diese soziale Gruppe hat in
einer gewissen Weise
Selbsthilfe geübt, sie hat
auch mancherlei für sich
erzwungen, was sie abgerungen
hat dem kapitalistisch
geleiteten Staate, der rein
kapitalistischen
Wirtschaftsordnung und so
weiter. Genossenschaften,
Gewerkschaften sind zur
Organisierung der sozialen
Gruppe — es waren zunächst
anarchische Arbeitermassen,
nicht der Gesinnung nach,
sondern der Gruppierung nach
zunächst anarchisch —
entstanden. Aber solange wir
unter der alten
Wirtschaftsordnung standen,
haben es diese
Organisierungsversuche zu
keinem rechten Ziel bringen
können. Trotz aller Lobhudelei
des Arbeiterschutzes, des
Arbeiterversicherungswesens,
sogar des internationalen
Arbeiterschutzes und so weiter
sind alle diese Dinge nicht
geeignet gewesen, die sozialen
Gruppen, die als proletarische
Bevölkerung leben, wirklich
sachgemäß zu organisieren.
Denn es blieb bei allen diesen
Organisationsversuchen etwas
zurück, es blieb zurück das
gegenüberstehende Kapital und
seine Vertreter. Und so
bildete sich heraus, was da
war, und was heute noch nicht
anders ist, der Kampf zwischen
der einen Gesellschaftsklasse,
den Trägern des Kapitalismus,
und der anderen
Gesellschaftsklasse, dem
Proletariat. Kampf,
Konkurrenz, das ist es, was
sich herausgebildet hat. Und
wozu wir durch diesen Kampf,
durch diese Konkurrenz
gekommen sind, daß der
gewerkschaftlich organisierte
Arbeiter seine Lohnerhöhung
oder sonst etwas den
Vertretern des Kapitals durch
die Zusammenschließung
abringen muß, das haben wir ja
gesehen. In dem, was heute das
Proletariat fühlt, spricht
sich deutlich aus, wie wenig
die bisherige Organisation
erfüllen konnte, was als
Forderung innerhalb des
Proletariats liegt.
|
J'ai
déjà souligné dans des
conférences précédentes où
repose
le point principal. On
pourrait dire que deux points
principaux de l'ensemble du
socialisme reposent dans deux
exigences/revendications,
auxquelles se
donne
alors, comme d’elle-même,
comme une conséquence
évidente, une troisième. Elles
reposent premièrement dans la
revendication, qui a déjà été
discutée aujourd'hui lors de
la discussion sur le capital,
que le capital qui a coulé
dans les moyens de production
n’ait plus la permission
d’être possédé à l'avenir. Le
capital est dépouillé de son
caractère de possession.
Deuxièmement, le travail n’a
plus la permission d’être une
marchandise, c'est-à-dire que
dans la future société
socialiste ou sociale, dans
l'organisme social sain, les
rapports de salaire cesseront.
Le travail ou la force de
travail n’a pas la permission
plus avant d’être une
marchandise. Celui qui
travaille de
la main produit comme un
compagnon du travailleur
spirituel de la manière qui a
déjà été caractérisée. Il
n'existe aucun contrat de
travail ; il existe
un
contrat uniquement sur le
partage des prestations. C'est
ce qui peut seulement être
atteint quand le travailleur
fait face au directeur de
travail en tant qu'humain
complètement libre,
c'est-à-dire lorsqu'il est en
état de déterminer/fixer la
mesure, le temps et la
façon/sorte de sa force de
travail sur un tout autre sol
que
celui de l’ordre de
l’économie, lorsqu'il peut
disposer librement de lui-même
en tant qu'humain entier avant
d'entrer dans un rapport de
contrat.
|
19
|
Ich
habe in früheren Vorträgen
bereits darauf hingewiesen,
worin der Hauptpunkt liegt.
Man könnte sagen, zwei
Hauptpunkte des ganzen
Sozialismus liegen in zwei
Forderungen, zu denen sich
dann wie von selbst, als eine
selbstverständliche
Konsequenz, eine dritte
ergibt. Sie liegen erstens in
der Forderung, die heute schon
bei Besprechung des Kapitals
mitbesprochen worden ist, in
der Forderung, daß künftighin
das in die Produktionsmittel
eingeflossene Kapital nicht
mehr Besitz sein dürfte.
Kapital wird des
Besitzcharakters entkleidet.
Zweitens, Arbeit darf in der
Zukunft nicht mehr Ware sein,
das heißt in der zukünftigen
sozialistischen oder sozialen
Gesellschaft, im gesunden
sozialen Organismus wird das
Lohnverhältnis aufhören.
Arbeit oder Arbeitskraft darf
fernerhin nicht Ware sein.
Derjenige, der handarbeitet,
produziert als Kompagnon mit
dem geistigen Arbeiter in der
Weise, wie es schon
charakterisiert worden ist. Es
besteht kein Arbeitsvertrag,
es besteht ein Vertrag
lediglich über die Teilung der
Leistungen. Das ist dasjenige,
was nur erreicht werden kann,
wenn der Arbeiter dem
Arbeitsleiter als ein völlig
freier Mensch gegenübersteht,
das heißt wenn er imstande
ist, auf einem ganz anderen
Boden als dem der
Wirtschaftsordnung Maß, Zeit,
Art seiner Arbeitskraft
festzulegen, wenn er frei
verfügen kann über sich als
ganzen Menschen, bevor er in
ein Vertragsverhältnis
eintritt.
|
Je
sais que les tresses/les
ringards
d'aujourd'hui ne peuvent pas
encore se représenter ce qui a
été dit comme quelque chose de
pratique. Seulement,
il y a cinquante ans, on ne
pouvait pas se représenter
mainte chose comme pratique,
qui est devenue pratique dans
les cinquante ans qui ont
suivi. Le travailleur entre
dans le rapport de contrat
comme un humain libre qui peut
dire : parce
que je peux fixer le caractère
de ma force de travail sur un
sol indépendant de la vie
économique, je viens
maintenant à ta rencontre et
je travaille ensemble avec toi
ainsi que ma force de travail
est réglementée/régulée. Ce
que nous produisons est soumis
à un contrat de partage avec
toi !
|
20
|
Ich
weiß, daß die Zöpfe von heute
sich das Gesagte noch nicht
vorstellen können als etwas
Praktisches. Allein, man hat
vor fünfzig Jahren sich
manches nicht als praktisch
vorstellen können, was in den
fünfzig Jahren seither etwas
Praktisches geworden ist. Der
Arbeiter tritt in das
Vertragsverhältnis als ein
freier Mensch ein, der sagen
kann: Weil ich auf einem von
dem Wirtschaftsleben
unabhängigen Boden den
Charakter meiner Arbeitskraft
feststellen kann, trete ich
dir jetzt entgegen und arbeite
so, wie meine Arbeitskraft
geregelt ist, mit dir
zusammen. Dasjenige, was wir
erzeugen, unterliegt einem
Teilungsvertrag mit dir!
|
Voyez-vous,
c'est pourquoi il est
nécessaire qu'à l'avenir le
simple État, le simple domaine
social de droit, soit détaché
du domaine de l’économie.
Parce ce
que
cela se passe, on sera en état
de réglementer/réguler tout ce
qui pourra être réglementé
comme droit sur le sol
démocratique, aussi vraiment
indépendamment de la vie de
l’économie. La vie de
l’économie elle-même peut
seulement être organisée sur
la base de l'expérience et des
fondements réels de cette vie
de l’économie. Mais la force
de travail peut déjà être
organisée quand absolument le
travailleur entre dans la vie
économique. Alors, quand c'est
le cas, alors il vivra dans
l'avenir d'un côté le capital
circulant respectivement les
moyens de production
circulants, qui ainsi ne sont
la possession d'aucun être
humain, mais qui sont en
réalité là pour un usage
général, qui peuvent toujours
venir aux plus capables à
travers les aménagements/les
organisations
que j’ai justement présentés
avant. Alors, sera là, de
l'autre côté, la liberté de
l’humain, pas seulement en
rapport à toutes sortes de
biens idéaux, que cependant le
travailleur manuel ne peut pas
compter aux siens aujourd'hui,
mais avant toute chose en
rapport à la force humaine de
travail. Alors la vie
économique sera
soulagée/déchargée du rapport
de salaire, car alors il y
aura dans la vie de l’économie
seulement
des biens, ou
ma
foi, nommons-les des
marchandises. Alors, se feront
face d'une autre manière, ce
qui est aujourd'hui le
capital, le salaire et le
marché. Alors, comme vous
l'avez vu, le capital aura
disparu/sera laissé de côté,
le salaire de la même façon,
car des prestations seront là
que le travailleur et le
directeur de travail
produiront ensemble. Le
concept de salaire cesse
d'avoir un sens.
|
21
|
Sehen
Sie, deshalb ist es notwendig,
daß in der Zukunft losgelöst
werde der eigentliche Staat,
das eigentliche soziale
Rechtsgebiet von dem
Wirtschaftsgebiet. Dadurch,
daß dies geschieht, wird man
imstande sein, alles, was auf
demokratischem Boden als Recht
reguliert werden kann, auch
wirklich unabhängig vom
Wirtschaftsleben zu
regulieren. Das
Wirtschaftsleben selber kann
nur aus der Erfahrung und aus
den realen Grundlagen dieses
Wirtschaftslebens heraus
selber organisiert werden.
Arbeitskraft aber kann schon
organisiert sein, wenn der
Arbeiter überhaupt in das
Wirtschaftsleben eintritt.
Dann, wenn das der Fall ist,
dann wird in der Zukunft leben
auf der einen Seite das
zirkulierende Kapital
beziehungsweise die
zirkulierenden
Produktionsmittel, die so
keines Menschen Besitz sind,
sondern zur allgemeinen
Verwendung in Wirklichkeit da
sind, die immer an den
Fähigsten kommen können durch
die Einrichtungen, die ich
eben vorhin dargestellt habe.
Dann wird da sein auf der
andern Seite die Freiheit des
Menschen, nicht nur in bezug
auf allerlei ideale Güter, die
aber der Handarbeiter heute
nicht zu den seinigen rechnen
kann, sondern vor allen Dingen
mit Bezug auf die menschliche
Arbeitskraft. Dann wird das
wirtschaftliche Leben
entlastet sein des
Lohnverhältnisses, denn dann
wird es im Wirtschaftsleben
nur Güter geben oder
meinetwegen nennen wir es
Waren. Dann wird in anderer
Weise sich gegenüberstehen
das, was heute Kapital, Lohn
und Markt ist. Dann wird, wie
Sie gesehen haben, das Kapital
entfallen sein, der Lohn
ebenfalls, denn Leistungen
werden da sein, welche der
Arbeiter mit dem Arbeitsleiter
gemeinsam hervorbringt. Der
Lohnbegriff hört auf, einen
Sinn zu haben.
|
{04330180183198313051919}
Mais aussi ce qu'est
aujourd'hui le marché prendra
une autre forme. Aujourd'hui
le marché a encore quelque
chose d'anarchique quand aussi
il est déjà diversement
organisé dans le mesquin et le
petit. Le marché règle les
valeurs réciproques des
marchandises et cela est la
seule chose qui, en/de
valeurs dans la vie de
l'économie, doit être là dans
le futur, car la force de
travail humain n'a pas une
valeur comparable, n’a pas à
être comptée aux valeurs
économiques. Ce qui sera là de
valeurs économiques devra être
les valeurs relatives
des marchandises. Sous les
conditions décrites sera
possible que les marchandises
reçoivent de telles valeurs relatives,
lesquelles donnent aux humains
en la plus large
circonférence, cela signifie
tous les humains, qui
travaillent, une situation de
vie la
plus
possible universelle/générale,
pas adaptée à une prospérité
de groupe. Cela peut alors
seulement être quand le marché
arrête d'être ce qu'il est
aujourd'hui, quand il sera
organisé de part en part,
quant à partir des expériences
économiques englobantes, du
calcul de ce que sont les
différents soubassements
économiques, se donne
une fixation de valeurs de
marchandises
qui ne repose pas sous les
rapports anarchiques d'offre
et demande, mais qui sont
orientés
sur le besoin humain bien/volontiers
établit par l’expérience.
Cela pourra seulement être
atteint quand cette vie de
l'économie, quand le marché ou
mieux dit les marchés seront
transformés en associations,
en coopératives et ainsi de
suite. Ce montage
coopératif/cette construction
coopérative, ce montage pas
seulement quelque peu sur de
telles coopératives comme
elles ont déjà été essayées,
mais le déploiement au travers
de toute la vie économique de
structure coopérative sera
alors seulement possible quand
à partir de l'expérience de la
vie de l'économie on
s'appropriera une connaissance
intuitive des relations entre
producteurs et consommateurs.
En
cette relation il y a aussi
des points de départ. Vous
pouvez appendre à les
connaître dans les efforts par
exemple de Sidney Webb, où du
grandiose est fourni en
coopératives, aussi loin que
se laisse fournir du grandiose
à l'intérieur de l'actuel
ordre de l'économie, qui
existe encore au dehors de ces
coopératives. Mais si l'ordre
de l'économie est absolument
transformé de la façon
évoquée, alors il s'agit de ce
qu'on ne doit pas provoquer le
montage coopératif d'après des
exigences subjectives, mais qu’on
doit
effectuer la construction
coopérative d'après ce que la
structure économique montre
elle-même. Là j'aimerais
seulement faire une certaine
remarque afin que vous voyiez
que les choses ne pendent pas
en l'air. La question se
soulèvera évidemment pour
celui qui fait attention au
caractère d'association de la
vie de l'économie dans mon
livre « Les points
fondamentaux de la question
sociale » : comment
pouvons-nous par exemple
limiter des coopératives ? -
Quand on veut les limiter
arbitrairement ou de quelques
considérations reposant à
l'extérieur de la vie de
l'économie, alors se
montreront toujours de fausses
formations de prix et en
conséquence de cela de fausses
influences de la situation
humaine de vie. Maintenant il
y a une loi bien déterminée
laquelle peut conduire de la
réalité au montage d'une
structure coopérative. Vous
pouvez tout d'abord, quand
vous saisissez des yeux les
deux courants de la vie de
l'économie, la production et
la consommation, représenter
des coopératives de
consommation, où se mettent
ensemble ces humains qui
veulent acheter de manière
économique, ainsi qu'ils
exploitent pour l'achat tout
ce qui est à exploiter parce
que des consommateurs se
mettent ensemble.
|
22
|
Aber
auch dasjenige, was heute der
Markt ist, wird eine andere
Gestalt annehmen. Heute hat
der Markt, wenn er auch im
Kleinlichen und Kleinen schon
vielfach organisiert ist, noch
etwas Anarchisches. Der Markt
regelt die gegenseitigen Werte
der Waren, und das ist das
einzige, was an Werten in dem
Wirtschaftsleben künftig da
sein soll, denn menschliche
Arbeitskraft hat einen mit
nichts vergleichbaren Wert,
darf nicht zu den
wirtschaftlichen Werten
gezählt werden. Was an
wirtschaftlichen Werten da
sein wird, werden die
vergleichsweisen Werte der
Waren sein. Unter den
geschilderten Verhältnissen
wird möglich sein, daß die
Waren solche vergleichsweisen
Werte bekommen, welche den
Menschen in weitestem Umfange,
das heißt allen Menschen, die
arbeiten, eine möglichst dem
allgemeinen, nicht einem
Gruppenwohlstand angemessene
Lebenslage geben. Das kann nur
dann sein, wenn der Markt
aufhört das zu sein, was er
heute ist, wenn er durch und
durch organisiert wird, wenn
aus den umfassendsten
wirtschaftlichen Erfahrungen
heraus, aus dem Berechnen
desjenigen, was die
verschiedenen wirtschaftlichen
Unterlagen sind, sich ergibt
eine Feststellung von
Warenwerten, die nicht den
anarchischen Verhältnissen von
Angebot und Nachfrage
unterliegen, sondern die
hinorientiert sind auf den
durch Erfahrung wohl
festgestellten menschlichen
Bedarf. Das wird nur erreicht
werden können, wenn dieses
Wirtschaftsleben, wenn der
Markt, oder besser gesagt, die
Märkte, verwandelt werden in
Assoziationen, in
Genossenschaften und so
weiter. Dieser
genossenschaftliche Aufbau,
dieser Aufbau nicht nur etwa
auf solchen Genossenschaften,
wie sie schon versucht worden
sind, sondern die Durchziehung
des ganzen Wirtschaftslebens
mit genossenschaftlicher
Struktur, wird nur dann
möglich sein, wenn man aus den
Erfahrungen des
Wirtschaftslebens heraus sich
aneignen wird eine intuitive
Erkenntnis der Beziehungen
zwischen Produzenten und
Konsumenten. In dieser
Beziehung gibt es auch
Ansätze. Sie können sie
kennenlernen in den
Bestrebungen zum Beispiel von
Sidney Webb, wo in
Genossenschaften Großartiges
geleistet ist, soweit sich
Großartiges leisten läßt
innerhalb der gegenwärtigen
Wirtschaftsordnung, die noch
außer diesen Genossenschaften
besteht. Wird aber die
Wirtschaftsordnung überhaupt
in der angedeuteten Art
umgeändert, dann handelt es
sich darum, daß man nicht nach
subjektiven Forderungen,
sondern nach dem, was die
wirtschaftliche Struktur
selber ergibt, den
genossenschaftlichen Aufbau
bewirken muß. Da möchte ich
nur, damit Sie sehen, daß die
Dinge nicht in der Luft
hängen, eine bestimmte
Bemerkung machen. Es wird sich
selbstverständlich für den,
der auf den in meinem Buche
«Die Kernpunkte der sozialen
Frage» beschriebenen
Assoziationscharakter des
Wirtschaftslebens Rücksicht
nimmt, die Frage aufwerfen:
Wie können wir zum Beispiel
Genossenschaften begrenzen?
—Wenn man sie willkürlich oder
aus irgendwelchen außerhalb
des Wirtschaftslebens
liegenden Rücksichten wird
begrenzen wollen, dann werden
sich immer falsche
Preisbildungen und im Gefolge
davon falsche Beeinflussungen
der menschlichen Lebenslage
ergeben. Nun gibt es ein ganz
bestimmtes Gesetz, welches aus
der Wirklichkeit heraus zum
Aufbau einer
genossenschaftlichen Struktur
führen kann. Sie können sich
zunächst, wenn Sie die beiden
Strömungen des
Wirtschaftslebens, die
Produktion und die Konsumtion,
ins Auge fassen,
Konsumgenossenschaften
vorstellen, wo diejenigen
Menschen sich
zusammenschließen, welche in
ökonomischer Weise kaufen
wollen, so daß sie alles das
ausnützen, was für das Kaufen
auszunützen ist dadurch, daß
sich Konsumenten
zusammenschließen.
|
De
l'autre côté, des producteurs
peuvent se mettre ensemble,
cela s'est tout de suite passé
à l'intérieur de notre ordre
de l'économie jusqu'à la
bêtise, là se montrent alors
les coopératives de
production. Maintenant les
deux sortes de coopératives
ont des tendances entièrement
différentes. Qui étudie des
coopératives de consommation
trouve que les coopératives de
consommation ont tout intérêt
à : premièrement, acheter le
moins cher possible et
deuxièmement avoir le plus
d'humains possible dans leurs
rangs. Elles ne se défendront
jamais contre l'agrandissement
de leur coopérative quand
elles ont leur vrai intérêt en
vue. Les coopératives de
production ont tout de suite
les particularités opposées.
Les participants craindront la
concurrence, quand elles
s'agrandissent et elles ont
quand même tout intérêt à
cela, de vendre le plus cher
possible. Cela indique sur ce
que dans le futur le salut
peut seulement exister dans
l'assemblage d'humains avec
des intérêts de consommation
et de production, en des
coopératives de
consommation-production ou de
production-consommation, où
pas seulement la consommation
réglera la production, mais où
même la grandeur de la
coopérative sera réglée en ce
que la consommation à la
tendance de faire la
coopérative aussi grosse que
possible, donc déployer,
étendre – et que la production
ait la tendance à donner des
frontières à la coopérative.
Là, à partir de la chose
elle-même sera créée la
formation sociale. Je pourrais
vous exposer des cas
innombrables, desquels vous
verriez que, celui qui est en
état de penser conformément à
la réalité, qui veut vraiment
avoir des idées pratiques en
tête, il trouve lui-même, dans
les points de départ qui sont
déjà disponibles dans la
réalité, les bases d'une
vraie, véritable socialisation
guérissant les humains. {fin
04330180183198313051919}
|
23
|
Auf
der anderen Seite können sich
Produzenten zusammenschließen,
bis zum Unfug ist das ja
gerade innerhalb unserer
Wirtschaftsordnung geschehen,
da ergeben sich dann die
Produktionsgenossenschaften.
Nun haben beide Arten von
Genossenschaften ganz
verschiedene Tendenzen. Wer
Konsumgenossenschaften
studiert, findet, daß
Konsumgenossenschaften alles
Interesse daran haben, erstens
möglichst billig einzukaufen
und zweitens möglichst viele
Menschen in ihren Reihen zu
haben. Sie wehren sich niemals
gegen die Vergrößerung ihrer
Genossenschaft, wenn sie ihr
wahres Interesse im Auge
haben. Gerade die
entgegengesetzte Eigenschaft
haben die
Produktionsgenossenschaften.
Die Teilnehmer werden die
Konkurrenz fürchten, wenn sie
sich vergrößern, und sie haben
doch alles Interesse daran,
möglichst teuer zu verkaufen.
Das weist Sie darauf hin, daß
in der Zukunft das Heil nur
bestehen kann in der
Zusammenfügung von Menschen
mit Konsum- und
Produktionsinteressen, in
Konsum-Produktions- oder
Produktions-Konsumgenossenschaften,
wo nicht nur der Konsum die
Produktion regeln wird,
sondern wo sogar die Größe der
Genossenschaft geregelt werden
wird, indem der Konsum die
Tendenz hat, die
Genossenschaft möglichst groß
zu machen, also auszudehnen,
zu expandieren — die
Produktion die Tendenz hat,
der Genossenschaft Grenzen zu
geben. Da wird aus der Sache
selbst, aus der Wirklichkeit
heraus das soziale Gebilde
geschaffen. Ich könnte Ihnen
unzählige Fälle anführen,
woraus Sie ersehen würden,
daß, wer wirklichkeitsgemäß zu
denken imstande ist, wer
wirklich praktische Ideen
heute im Kopfe haben will, der
findet in den Ansätzen, die in
der Wirklichkeit schon
vorhanden sind, selber die
Grundlagen wahrer, echter, den
Menschen heilsamer
Sozialisierung.
|
Mais
tout ce que je vous ai dit
présuppose la véritable
tri-articulation de
l'organisme social. Il n'y
aura pas de capitalistes au
sens où on l'entend
aujourd'hui, qui surgissent
uniquement de la vie de
l’économie.
Il doit y avoir des gens qui
grandissent à
partir
de la vie libre de l’esprit,
telle que je l'ai caractérisée
dans les conférences
précédentes, de cette vie de
l’esprit
qui ne produira pas des
produits abstraits de l'esprit
qui sont étrangers à la vie,
mais qui déploiera un bien de
l’esprit, qui toutefois d'un
côté, s'élève jusqu'aux
hauteurs de l'esprit les
plus élevées,
et de l'autre côté entraîne
l'humain à devenir un humain
vraiment pratique. À tous les
niveaux de la vie de l’esprit,
ce ne sont pas des humains qui
sont étrangers à la vie parce
qu'ils savent, formés, mais
des humains qui peuvent
penser, qui peuvent prendre
des dispositions.
|
24
|
Alles
das aber, was ich Ihnen gesagt
habe, setzt voraus die
wirkliche Dreigliederung des
sozialen Organismus.
Kapitalisten im heutigen
Sinne, die rein aus dem
Wirtschaftsleben heraus
entstehen, wird es nicht
geben. Geben muß es diejenigen
Menschen, welche aus dem
freien Geistesleben
herauswachsen, wie ich es
charakterisiert habe in den
vorigen Vorträgen, aus jenem
Geistesleben, das nicht
lebensfremde, abstrakte
Geistesprodukte produzieren
wird, sondern das ein
Geistesgut entfalten wird,
welches allerdings auf der
einen Seite zu den höchsten
Höhen des Geistes steigt, auf
der anderen Seite den Menschen
ausbildet zum wirklich
praktischen Menschen. Auf
allen Stufen des Geisteslebens
werden nicht Menschen, die
lebensfremd sind, weil sie nur
wissen, ausgebildet, sondern
Menschen, die denken können,
die disponieren können.
|
Un
cycle aura lieu dans les
limites que j'ai déjà
indiquées aujourd'hui, dans
lequel les administrations des
organisations spirituelles
enverront leurs gens
les plus capables dans la vie
de l’économie - comme je l'ai
expliqué dans mon livre - et
la vie de l’économie enverra
ses gens
dans les organisations
spirituelles, afin qu'elles
puissent y approfondir
l'expérience qu'elles ont
acquise dans la vie de
l’économie,
ou volontiers aussi comme
enseignants instruire la
jeunesse montante de la vie de
l’économie.
|
25
|
Ein
Kreislauf wird stattfinden in
den Grenzen, die ich heute
bereits angedeutet habe,
innerhalb dessen
hinüberschicken werden — wie
ich es in meinem Buche
ausgeführt habe — die
Verwaltungen der geistigen
Organisationen ihre
befähigtsten Leute in das
Wirtschaftsleben und das
Wirtschaftsleben
hinüberschicken wird seine
Leute in die geistigen
Organisationen, damit sie dort
dasjenige, was sie an
Erfahrungen im
Wirtschaftsleben gewonnen
haben, weiter vertiefen oder
wohl auch als Lehrer die
heranwachsende Jugend
unterweisen im
Wirtschaftsleben.
|
Un
vivant cycle de vie, porté par
les humains eux-mêmes, aura
lieu entre les trois membres
de l'organisme social.
L'organisme tri-articulé ne se
désintégrera pas en trois
domaines se tenant à côté l’un
de l’autre. L’humain qui vit
dans les trois membres
deviendra l'unité vivante.
|
26
|
Ein
lebendiger Kreislauf, getragen
von Menschen selbst, wird
stattfinden zwischen den drei
Gliedern des sozialen
Organismus. Nicht zerfallen
wird der dreigliedrige
Organismus in drei
nebeneinander stehende
Gebiete. Der Mensch, der in
allen drei Gliedern leben
wird, wird die lebendige
Einheit werden.
|
L'humain
avec ses intérêts sociaux et
ses forces sociales formera
dans l'avenir absolument ce
qui repose à la base de toute
vie. Il s’agira beaucoup plus
de l'être humain
qu'aujourd'hui, alors que
l'état unitaire apparent
divise/articule encore
l'humanité en classes et en
catégories/états et ne laisse
pas les humains être des
humains pleins et entiers.
Aujourd'hui, on croit encore
que si on a une constitution quelque
part,
alors maintenant est
beaucoup gagné. À l'avenir, on
comprendra qu'une constitution
n'est rien quand les humains
ne sont pas là, qui dans leur
propre vitalité portent la
force de se constituer
réciproquement, si j’ai la
permission de dire ainsi.
C'est de cela qu’il s’agit que
l’on comprenne ce que j'ai
récemment indiqué/mentionné :
Gladstone, l'homme d'État
anglais, a dit un jour que la
constitution la plus
avantageuse est celle de
l'État libre nord-américain.
Un autre Anglais, qui me
semble plus spirituel que
Gladstone, a alors dit : Mais
ces Nord-Américains - c'était
justement son opinion -
pourraient avoir une
constitution beaucoup,
beaucoup plus mauvaise, voire
dont on peut se moquer ; ce
sont de telles gens qui feront
la même chose d'une bonne et
d'une mauvaise constitution !
- Que nous devons mettre
l'humain à la place de ce qui
est séparé de l'humain, voilà
ce qui doit être atteint. Les
dirigeants vivants des
entreprises proviendront d'une
vie de l’esprit vivante. Le
capital est annulé/tombe
! À côté de tels dirigeants
vivants, le travailleur libre
se tiendra comme un humain
entier. Lorsqu'il posera la
question suivante : l'ordre
social me donne-t-il ma
dignité humaine ? - il saura
répondre oui. Et un marché qui
n'est pas anarchique, mais
organisé sera en état de
provoquer un juste équilibre
dans les valeurs de
marchandises. Sur toutes ces
choses, beaucoup de détails
sont à dire. Aujourd’hui, je
n'ai pu qu’esquisser, et vous
pourriez poser beaucoup de
questions. Je sais que maintes
choses des paroles
d’aujourd'hui ne peuvent pas
encore être entièrement
comprises. Vendredi prochain,
des détails, des preuves et
des explications
supplémentaires devraient être
donnés qui vous montreront
qu’il ne s’agit pas ici de
quelque chose qui est jeté
négligemment dans le monde,
mais quelque chose qui devrait
apporter ce qui est appelé à
juste titre par l'appel à la
socialisation. Quelque chose
qui est exigé à juste titre,
mais qui n'est peut-être pas
encore clairement reconnu par
la personne qui l'exige à
juste titre.
|
27
|
Der
Mensch mit seinen sozialen
Interessen und Kräften wird in
der Zukunft überhaupt
dasjenige bilden, was allem
Leben zugrunde liegt. Auf den
Menschen wird es viel mehr
ankommen als heute, wo der
scheinbare Einheitsstaat
gerade die Menschheit noch
gliedert in Klassen und Stände
und die Menschen nicht volle
und ganze Menschen sein läßt.
Heute glaubt man noch, hat man
irgendwo eine Verfassung, nun,
dann ist viel gewonnen. In der
Zukunft wird man verstehen,
daß eine Verfassung nichts
ist, wenn die Menschen nicht
da sind, die in ihrer eigenen
Lebendigkeit die Kräfte
tragen, sich gegenseitig zu
verfassen, wenn ich so sagen
darf. Das ist es, worauf es
ankommt, daß man verstehe, was
ich neulich schon damit
andeutete: Gladstone, der
englische Staatsmann, sagte
einmal, die vorteilhafteste
Verfassung habe der
nordamerikanische Freistaat.
Ein anderer Engländer, der mir
geistreicher zu sein scheint
als Gladstone, sagte darauf:
Aber diese Nordamerikaner —
das war eben seine Ansicht --
könnten eine viel, viel
schlechtere, sogar eine
spottschlechte Verfassung
haben, sie sind solche Leute,
die aus einer guten und aus
einer schlechten Verfassung
dasselbe machen werden! — Daß
wir das Menschliche an die
Stelle setzen müssen des vom
Menschen Abgesonderten, das
ist es, was erreicht werden
muß. Aus einem lebendigen
Geistesleben werden die
lebendigen Leiter der Betriebe
hervorgehen. Das Kapital
entfällt! Neben solchen
lebendigen Leitern wird der
freie Arbeiter als ein ganzer
Mensch dastehen. Er wird, wenn
er die Frage aufwirft: Gibt
mir die Gesellschaftsordnung
meine Menschenwürde? — mit ja
zu antworten wissen. Und ein
Markt, der nicht anarchisch,
sondern organisiert ist, wird
einen gerechten Ausgleich in
den Warenwerten hervorzurufen
imstande sein. Über alle diese
Dinge sind viele Einzelheiten
zu sagen. Ich konnte heute nur
skizzieren, und Sie könnten
viele Fragen stellen. Ich
weiß, daß manches aus den
heutigen Worten noch nicht
voll verstanden werden kann.
Nächsten Freitag sollen dann
Einzelheiten, Belege und
weitere Ausführungen gebracht
werden, die Ihnen zeigen
werden, daß es sich hier nicht
handelt um etwas, was
leichtsinnig in die Welt
geworfen wird, sondern um
etwas, das bringen soll
dasjenige, was mit dem Rufe
nach Sozialisierung als
berechtigt gefordert wird. Was
berechtigt gefordert wird, was
aber vielleicht von dem
berechtigt Fordernden noch
nicht in aller Klarheit
erkannt wird.
|
Ce
qui est donné avec l'organisme
tri-articulé ne doit pas être
comme la description d'une
maison. Quelle que soit la
beauté de la description d'une
maison, on peut objecter que,
quelle que soit la beauté de
la description d'une maison,
elle n'est d'aucune utilité ;
la maison doit être
exécutée/réalisée. Mais il y a
une différence entre une belle
description d'une maison et un
plan de construction. Et un
plan de construction veut être
tout ce qui est donné comme
impulsion pour la tripartition
de l'organisme social. Aussi
mal compris que cela puisse
encore être aujourd'hui, ce
sera la seule chose qui puisse
conduire l'humanité hors du
chaos et de la confusion dans
lesquels elle a été amenée. Je
sais que je peux encore être
mal compris aujourd'hui.
Certains disent qu’il s’agit
ici d'une nouvelle formation
de parti. Il ne s'agit pas,
même de loin, d'une nouvelle
formation de parti. Il s'agit
de ce qui découle de la cause
même de l’évolution de
l’humanité, ce qui n'a rien à
voir avec une quelque
formation de parti.
|
28
|
Was
mit dem dreigliedrigen
Organismus gegeben wird, das
soll nicht sein etwa wie die
Beschreibung eines Hauses. Die
Beschreibung eines Hauses mag
noch so schön sein, man kann
einwenden, eine noch so schöne
Beschreibung eines Hauses
nützt gar nichts, das Haus muß
aufgeführt werden. Aber ein
Unterschied ist zwischen der
schönen Beschreibung eines
Hauses und einem Bauplan. Und
ein Bauplan will all dasjenige
sein, was als Impulse
angegeben wird für die
Dreiteilung des sozialen
Organismus. Mag das heute noch
so sehr mißverstanden werden,
es wird dasjenige sein, was
einzig und allein die
Menschheit herausführen kann
aus dem Chaos und den
Wirrnissen, in die sie
hineingebracht worden ist. Ich
weiß, daß man mich heute noch
mißverstehen kann. Manche
sagen, es handle sich hier um
eine neue Parteibildung. Nicht
im entferntesten handelt es
sich um eine neue
Parteibildung. Um das handelt
es sich hier, was aus der
Sache der
Menschheitsentwickelung heraus
selber folgt, was nichts zu
tun hat mit irgendeiner
Parteibildung.
|
Et
celui qui croit qu'il peut
regarder cette évolution de
l'humanité pour reconnaître ce
que les temps eux-mêmes
exigent, s'expose à
l'incompréhension qu'il veut
personnellement quelque chose,
même dans le cas de ceux qui
veulent mécomprendre ou
peut-être mécomprennent de
bonne foi. Car il sait que ce
qui est objectivement
recherché ne s'insère pas si
facilement dans l’évolution de
l'humanité face aux préjugés
et aux sentiments préconçus
des humains. Mais aujourd'hui,
nous vivons une époque,
surtout ici en Europe
centrale, où nous devons
regarder ce que les derniers
excès/mes dernières
excroissances de l'ancien
travail de concurrence
capitaliste ont apporté. Et
nous, en Europe centrale, nous
vivons de manière
particulièrement douloureuse
les conséquences de ce que les
cercles dirigeants, les
cercles jusqu’à présent
dirigeants, ont amené sur
l'humanité. Nous le vivons
dans la douleur et la
souffrance, nous le vivons ces
jours-ci avec une âme qui
saigne. Nous avons la
permission de dire que les
jours de l’épreuve se montrent
clairement. En de tels jours,
on a la permission de
s'abandonner à l'espérance et
à la foi que face à des
expériences inhabituelles, des
pensées inhabituelles seront
aussi comprises que face à de
grandes souffrances, on
trouvera un grand courage, non
à de petits, mais de grands
règlement de comptes.
|
29
|
Und
derjenige, der da glaubt,
hineinzuschauen in diese
Menschheitsentwickelung, um
dasjenige zu erkennen, was die
Zeit selber fordert, der setzt
sich auch bei solchen, die
mißverstehen wollen oder
vielleicht in gutem Glauben
mißverstehen, dem
Mißverständnis aus, daß er
persönlich irgend etwas wolle.
Denn er weiß, daß das sachlich
Erstrebte nicht so leicht
einzufügen ist in die
Menschheitsentwickelung
gegenüber den Vorurteilen und
Vorempfindungen der Menschen.
Heute aber leben wir in einer
Zeit, insbesondere hier in
Mitteleuropa, wo wir
hinblicken müssen auf das, was
die letzten Auswüchse der
alten kapitalistischen
Konkurrenzarbeit gebracht
haben. Und wir in Mitteleuropa
erleben besonders schmerzlich
die Folgen dessen, was die
leitenden Kreise, die bisher
leitenden Kreise über die
Menschheit gebracht haben. Wir
erleben es in Schmerzen und
Leiden, wir erleben es in
diesen Tagen mit blutender
Seele. Wir dürfen sagen, Tage
der Prüfung zeigen sich
deutlich. In solchen Tagen
darf man sich der Hoffnung und
dem Glauben hingeben, daß
gegenüber den ungewöhnlichen
Erlebnissen auch ungewöhnliche
Gedanken verstanden werden,
daß gegenüber dem großen
Leiden auch der große Mut
nicht zu kleiner, sondern zu
großer Abrechnung gefunden
werde.
|
C'est
pourquoi je crois et dis ce
que j'ai à dire aussi en ces
jours de souffrance à partir
de cette foi : à travers des
souffrances, des douleurs et
des épreuves, nous trouverons
le courage, l'audace, la
compréhension pour une
nouvelle construction. La
construction ne doit pas
seulement survenir en
transformant les vieilles
institutions, mais par
transformation de toute notre
pensée, de toutes nos
habitudes de sentiment, par
transformation de tout notre
humain intérieur.
|
30
|
Deshalb
glaube ich und spreche, was
ich zu sagen habe, auch in
diesen leidensvollen Tagen aus
diesem Glauben heraus: Durch
Leiden, Schmerzen und
Prüfungen werden wir den Mut,
die Kühnheit, das Verständnis
finden für einen neuen Aufbau.
Der Aufbau muß nicht nur durch
Umwandlung alter
Einrichtungen, sondern durch
die Umwandlung all unseres
Denkens, all unserer
Empfindungsgewohnheiten, durch
Umwandlung unseres ganzen
inneren Menschen erfolgen.
|
Mot
de clôture après la discussion
|
31
|
Schlußwort
nach der Diskussion
|
{10330186193198313051919}
Mes très chers présents ! Ce
que Monsieur le deuxième
orateur a débattu ici, bien
que je sois pleinement
convaincu, qu'il n'est pas du
tout conscient, comment il est
en fait venu à ses
affirmations, et bien que je
ne veuille pas lui dénier de
la moindre façon une sorte de
bonne volonté, cela fait sur
moi l'impression qu'il a,
morceau pour morceau chaque
fois, pour part pour un quart,
pour part pour une moitié,
parfois aussi entièrement,
retourné ce que j'ai dit, et
alors polémiqué contre ses
propres affirmations, qu’il
a
discuté avec elles, pour
finalement arriver à quelque
chose, qui n'a pas la moindre
chose à faire avec ce que vous
avez entendu de moi hier ou
aujourd'hui. Il s'agit donc
très souvent qu'on se crée la
possibilité de la discussion
par de telles conditions
préalables, et ainsi
j'aimerais seulement discuter
un peu du particulier de cette
pratique de la discussion
peut-être bien inconsciente.
Par exemple, Monsieur
l'orateur précédent
danse de manière répétée
autour de l'opinion que
j'aurais représenté la
tyrannie ou la suprématie des
spirituellement dotés. Ce par
quoi il rend remarquable
qu'après ce que j'ai expliqué,
une conséquence pourrait être
que les dotés spirituellement
devraient régner ? Maintenant
je ne sais pas si Monsieur
l'orateur a aussi entendu ce
dont j'ai récemment parlé ici
aussi, ou s’il sait ce qui se
tient dans mes livres. Il
saurait sinon que ce dont il
s'agit dans tout ce qui repose
à la base des impulsions dont
je parle que toutes les
facultés humaines arrivent à la
position sociale leur
correspondant.
Il s'agit tout de suite de
l'articulation d'un organisme
social tel qu’il ne donne pas
la
priorité à un quelque don,
mais qu’il
rend possible, que chaque don
vienne à sa place appropriée.
Cela ne pourra être atteint
par rien d'autre que quand les
différents dons/talents seront
choisis/sélectionnés et
développés de part en part où
on s’y
connaît en dons/talents, où
les talents pourront être
administrés de manière
correcte. L'organisme
spirituel devra voir sa tâche
principale à développer les
talents. Lisez attentivement
mon livre. N’entendez
pas un adjectif en
plus de
ce que je dis, mais prenez les
choses ainsi que je les dis
vraiment, alors vous verrez
que sur le sol de la vie de
l'esprit ne seront pas
seulement développés les
talents spirituels, mais tous
les talents jusque en bas
dans les talents les
plus
corporels.
L'organisme spirituel n'est
pas là pour créer une
aristocratie spirituelle, mais
pour vraiment développer
l'ensemble des dons. Mis à
part ce sur quoi j'ai rendu
attentif la dernière fois
qu'un don spirituel ne peut en
réalité pas du tout
subsister/exister sans en même
temps offrir la possibilité,
quand c'est nécessaire, de
développer un talent manuel.
Bref, l'orateur ne s'est pas
donné la moindre peine de
sortir des habitudes de pensée
existant
jusqu'à
présent et de vraiment se
décider à la volonté de penser
autrement, mais il a critiqué
quelque chose qui consciemment
aspire à sortir de ce qui
était usuel jusqu'à présent
d'après ce qui fut
usuel/habituel jusqu’à
présent. Mais cela m'apparaît
comme ce qui doit avant toute
chose être surmonté. Les
humains qui ne se donnent pas
la peine, aussi quand ils ont
de la bonne volonté, de se
trouver dans ce que l'autre
dit et veut, ce sont tout de
suite ceux qui nous ont
conduits dans la situation
actuelle. Et aussi douloureux
que cela m'est, je dois quand
même dire : je peux seulement
voir dans monsieur l'orateur précédent,
un de ces humains qui ne
veulent pas nous laisser
sortir de la confusion. Avant
la grande catastrophe
mondiale, on pouvait ma foi
comprendre de tels humains,
car cette fois là les grandes
épreuves et les grandes
questions n'étaient pas
arrivées à l'humanité. Mais
aujourd'hui nous ne devrions
vraiment pas vouloir retenir
le cours de l'évolution par
notre propre opiniâtreté
de pensée. C'est cela qui me
rend si inquiet, quand les
êtres humains veulent avoir à
offrir avec tous les vieux
concepts modèles, et même
faire atrocement en ce qu'ils
disent, l'autre serait un
anarchiste
des pensées ou du genre, je
n'ai pas compris l’adjectif.
Ce sont des choses, qui
peuvent rendre lugubre. À cela
on doit tenir en vis-à-vis ce
qui peut vraiment provenir de
ce qui a été dit. D’après la
prétention, cela provient de
la tri-articulation, ce que
l'orateur a dit, mais lisez
mon livre et vous verrez que
là toutes les dispositions
possibles sont prises afin que
justement ce qui devrait
apparemment se passer, ne peut
pas du tout se passer.
|
32
|
Meine
sehr verehrten Anwesenden! Was
der zweite Herr Redner hier
erörtert hat, das macht,
obwohl ich völlig überzeugt
bin, daß er sich gar nicht
bewußt ist, wie er eigentlich
zu seinen Behauptungen
gekommen ist, und obwohl ich
ihm nicht im geringsten eine
Art guten Willen absprechen
will, auf mich den Eindruck,
daß er Stück für Stück
jedesmal das, was ich gesagt
habe, zum Teil um ein Viertel,
zum Teil um die Hälfte,
manchmal auch ganz
herumgedreht und dann gegen
seine eigenen Behauptungen
polemisiert, mit ihnen
diskutiert hat, um zuletzt bei
etwas anzukommen, was nicht
das geringste mehr mit dem zu
tun hat, was Sie heute oder
gestern von mir gehört haben.
Es kommt ja sehr häufig vor,
daß man sich die Möglichkeit
der Diskussion durch solche
Vorbedingungen schafft, und so
möchte ich nur einzelnes
weniges aus dieser vielleicht
recht unbewußten
Diskussionspraxis heraus
besprechen. Zum Beispiel tanzt
der Herr Vorredner wiederholt
auf der Meinung herum, ich
hätte vertreten die Tyrannis
oder die Vorherrschaft der
geistig Begabten. Wodurch
macht er bemerklich, daß nach
dem, was ich
auseinandergesetzt habe, eine
Folge sein könnte, daß die
geistig Begabten herrschen
sollten? Nun weiß ich nicht,
ob der Herr Redner auch das
gehört hat, was ich neulich
hier gesprochen habe, oder ob
er weiß, was in meinem Buche
steht. Er würde sonst wissen,
daß es sich bei alledem, was
den Impulsen, von denen ich
rede, zugrunde liegt, darum
handelt, daß alle menschlichen
Begabungen an ihre
entsprechende soziale Stelle
hinkommen. Es handelt sich
gerade um die Gliederung eines
solchen sozialen Organismus,
der nicht irgendeiner Begabung
den Vorrang gibt, sondern der
es möglich macht, daß eine
jede Begabung an den ihr
angemessenen Platz kommt. Das
kann durch nichts anderes
erreicht werden, als wenn die
durch und durch verschiedenen
Begabungen da ausgelesen und
entwickelt werden, wo man sich
auf Begabungen versteht, wo
Begabungen in der richtigen
Weise verwaltet werden können.
Der geistige Organismus wird
seine Hauptaufgabe darin sehen
müssen, Begabungen zu
entwickeln. Lesen Sie
aufmerksam mein Buch. Hören
Sie nicht ein Eigenschaftswort
zu dem hinzu, was ich sage,
sondern nehmen Sie die Dinge
so, wie ich sie wirklich sage,
dann werden Sie sehen, daß auf
dem Boden des Geisteslebens
nicht nur die geistigen
Begabungen entwickelt werden,
sondern alle Begabungen bis in
die körperlichsten Begabungen
herunter. Der geistige
Organismus ist nicht dazu da,
um eine geistige Aristokratie
zu schaffen, sondern um
sämtliche Begabungen wirklich
zu entwickeln. Abgesehen
davon, daß ich das letztemal
aufmerksam gemacht habe
darauf, daß eine geistige
Begabung gar nicht in
Wirklichkeit bestehen kann,
ohne zu gleicher Zeit die
Möglichkeit zu bieten, wenn es
nötig ist, eine manuelle
Begabung zu entwickeln. Kurz,
der Redner hat sich nicht die
geringste Mühe gegeben, aus
den bisherigen
Denkgewohnheiten
herauszukommen und wirklich
sich aufzuraffen zu dem
Willen, umzudenken, sondern er
hat nach dem, was bisher
üblich war, etwas kritisiert,
was bewußt herausstrebt aus
dem, was bisher üblich war.
Das aber erscheint mir als
dasjenige, was vor allen
Dingen überwunden werden muß.
Die Menschen, welche sich
nicht, wenn sie auch guten
Willen haben, die Mühe geben,
sich hineinzufinden in
dasjenige, was der andere sagt
und will, das sind gerade
diejenigen, die uns in die
heutige Lage hineingeführt
haben. Und so schmerzlich es
mir ist, muß ich doch sagen:
Ich kann in dem Herrn
Vorredner nur einen derjenigen
Menschen sehen, die uns nicht
hinauskommen lassen wollen aus
der Wirrnis. Vor der großen
Weltkatastrophe konnte man
meinetwillen solche Menschen
verstehen, denn dazumal waren
nicht die große Prüfung und
die großen Fragen an die
Menschheit herangekommen.
Heute aber sollten wir
wahrlich nicht durch unsere
Denkeigensinnigkeit den Gang
der Entwickelung aufhalten
wollen. Das ist dasjenige, was
mich so ängstlich macht, wenn
die Menschen mit allen
möglichen alten
Schablonenbegriffen aufwarten
und sogar graulich machen
wollen, indem sie sagen, der
andere sei Gedankenanarchist
oder so ähnlich, ich habe das
Eigenschaftswort nicht
verstanden. Das sind Dinge,
die graulieh machen können.
Dem muß man gegenüberhalten,
was aus dem Gesagten wirklich
hervorgehen kann. Nach der
Einbildung geht das aus der
Dreigliederung hervor, was der
Redner gesagt hat, aber lesen
Sie mein Buch, und Sie werden
sehen, daß da alle möglichen
Vorkehrungen, wenn ich so
sagen darf, getroffen sind,
damit eben dasjenige, was hier
scheinbar hervorgehen soll,
gar nicht hervorgehen kann.
|
Par
exemple, Monsieur l'orateur a
prétendu que les intérêts
contradictoires des
professions surgissent. Cela
est une évidence. Mais tout de
suite par la séparation de la
vie de l'esprit, par la
séparation de la vie de droit,
cela sera abrogé. Je vous ai
aujourd'hui longtemps
entretenu en vous disant en
une sorte d'introduction :
quand le socialisme sera
réalisé et qu’il laisse en
dedans
de
l'organisme social, tout ce
qui effectue ce que j'ai
décrit, alors cela se produit.
Certes, dans l'organisme
social, que Monsieur l'orateur
se représente, cela serait
dedans. Dans la
tri-articulation ce qu'il veut
placer dans l'ordre
économique, sera justement
tout de suite sorti de l'ordre
économique. Monsieur
l'orateur, quand aussi il se
reconnaît au système des
conseils, m’est
apparu en
tant que
représentant de cette manière
de penser de conseiller de
cour, non pas du système des
conseils du peuple, mais du
système de
conseil de cour qui
m'a une fois fait une
objection similaire.
|
33
|
Zum
Beispiel hat der Herr Redner
behauptet, es treten die
gegenteiligen Interessen der
Berufe auf. Das ist eine
Selbstverständlichkeit. Aber
gerade durch die Abtrennung
des Geisteslebens, durch die
Abtrennung des Rechtslebens
wird das aufgehoben. Ich habe
Sie heute lange damit
aufgehalten, Ihnen in einer
Art Einleitung zu sagen: Wenn
der Sozialismus verwirklicht
wird und er läßt alles
dasjenige drinnen im sozialen
Organismus, was das bewirkt,
was ich geschildert habe, dann
tritt das ein. Gewiß, in dem
sozialen Organismus, den der
Herr Redner sich vorstellt,
würde das drinnen sein. In der
Dreigliederung wird eben
gerade das, was er in die
Wirtschaftsordnung
hineinstellen will, aus der
Wirtschaftsordnung
herausgenommen. Es kam mir der
Herr Redner vor, wenn er auch
sich zum Rätesystem bekennt,
als Vertreter jener
hofrätlichen Denkweise, welche
nicht aus dem Volksrätesystem,
aber aus dem Hofratssystem mir
einmal einen ähnlichen Einwand
gemacht hat.
|
La
chose n'a aussi pas le côté de
politique extérieure, que
Monsieur l'orateur a dépeint,
mais un tout autre. La seule
guérison pour nos contextes de
politique extérieure, qui nous
ont conduits dans cette
catastrophe, aurait dû se
montrer lors de la discussion
des choses de politique
extérieure - je ne peux pas
naturellement tout discuter
dans une conférence. Ce que
nous débarrassons avant toute
chose par l'organisme social
tri-articulé, même si c'est
mis à exécution seulement par
un état et pas dans les états
voisins, qui tous encore
maintiennent un ordre
capitaliste, c’est le jeu
d'intérêt comme jusqu'à
présent.
|
34
|
Die
Sache hat auch nicht die
außenpolitische Seite, die der
Herr Redner hingemalt hat,
sondern eine ganz andere. Die
einzige Heilung für unsere
außenpolitischen Zustände, die
uns in diese Katastrophe
hineingeführt haben, hat sich
bei Besprechung der
außenpolitischen Dinge — ich
kann natürlich nicht in einem
Vortrag alles besprechen —
zeigen sollen. Was wir vor
allen Dingen hinwegschaffen
durch den dreigegliederten
sozialen Organismus, selbst
wenn er nur von einem Staate
und nicht in Nachbarstaaten,
die noch die alte
kapitalistische Ordnung
behalten, durchgeführt wird,
ist das bisherige
Interessenspiel.
|
C'est
tout de suite le particulier
que la tri-articulation peut
être mise à exécution dans
chaque état pour soi,
entièrement indifférent, si
les autres restent à l'ancien,
et que par exemple, par le jeu
des intérêts, qui sera tout
autre que jusqu'à présent,
quand les intérêts économiques
seuls pour soi comme intérêts
économiques agissent aussi
par-dessus les frontières,
qu'alors ces matières de
conflit seront mises de côté,
qui ont conduites aux guerres
qu'on nomme techniquement
guerres des matières
premières/brutes. Le
conseiller de cour maintenant,
qui fit cette objection, m'a
dit : oui, jusqu'à présent une
grande part des guerres fut
des guerres pour les matières
premières. Quand votre système
sera réalisé, alors il n'y
aura plus aucune guerre de
matières premières, donc votre
système contredit la réalité.
Je devais lui dire : si vous
auriez dit cela pour
confirmation, je l'aurais
compris; que vous disiez cela
pour réfutation, cela est
particulier. Ainsi je dois
dire : la seule aide vis-à-vis
de cette ambiance, laquelle
est disponible du côté de
l'entente, consiste en ce que
nous fassions
éclater/se diviser/se
désintégré cette ambiance,
cette jalousie en trois
membres. C'est cela qu’apporterait
la tri-articulation
sur ce domaine, pour la
politique extérieure de
l'instant. Je conseillerais à
Monsieur l'orateur, tout de
suite d'un supplément comme
sorti d'un point de vue de
conseiller à la cour,
d'étudier la politique
extérieure comme conséquence
de la tri-articulation, il
pourrait alors s'économiser la
définition entièrement inutile
de
l'organisme tri-articulé
anarchiste ou du genre. Il
pourrait envisager comment
est vrai ce que je peux
justement seulement exprimer
par une comparaison, je l'ai
déjà évoqué ici, les rêveurs
d'unité, justement les mêmes
humains, auxquels on doit dire
: une famille paysanne
consiste en un homme, une
femme, des enfants, un valet
et une servante et trois
vaches, tous ont besoin de
lait. Mais doivent-ils tous
donner du lait à cause de cela
? Non, seules les trois vaches
ont besoin de donner du lait,
alors tous auront du lait.
Ainsi est nécessaire que
l'ensemble de l'organisme soit
articulé de manière correcte ;
alors les membres agiront
aussi ensemble de manière
correcte pour l'unité, et ce
qui apparaît sur l'un des sols
pourra agir aussi de la
manière correcte sur les
autres membres.
|
35
|
Es
ist ja gerade das
eigentümliche, daß die
Dreigliederung jeder Staat für
sich durchführen kann, ganz
gleichgültig, ob die anderen
beim alten bleiben, und daß
zum Beispiel durch jenes Spiel
der Interessen, das ganz
anders sein wird als das
bisherige, wenn die
wirtschaftlichen Interessen
allein für sich als
Wirtschaftsinteressen auch
über die Grenzen
hinüberwirken, daß dann
diejenigen Konfliktstoffe
beseitigt werden, welche zu
den Kriegen geführt haben, die
man technisch die
Rohstoffkriege nennt. Der
Hofrat nun, der diesen Einwand
machte, hat mir gesagt: Ja,
bisher war ein großer Teil der
Kriege Rohstoffkriege, wenn
Ihr System verwirklicht wird,
dann gibt es ja keine
Rohstoffkriege mehr, also
widerspricht Ihr System der
Wirklichkeit. — Ich mußte ihm
sagen: Wenn Sie das zur
Bestätigung gesagt hätten,
verstände ich es; daß Sie es
zur Widerlegung sagen, das ist
eigentümlich. So muß ich
sagen: Die einzige Hilfe
gegenüber jener Stimmung,
welche auf der Seite der
Entente vorhanden ist, besteht
darin, daß wir diese Stimmung,
diese Mißgunst in drei Glieder
zerfällen. Das ist dasjenige,
was auf diesem Gebiete für die
augenblickliche Außenpolitik
diese Dreigliederung bringen
würde. Ich würde dem Herrn
Redner empfehlen, gerade von
einem weiteren als dem
Hofratsstandpunkte heraus die
aus der Dreigliederung
folgende Außenpolitik zu
studieren, er würde sich dann
ersparen können die gänzlich
unnütze Definition, ob der
dreigliedrige Organismus
anarchistisch ist oder
dergleichen. Er würde einsehen
können, wie wahr dasjenige
ist, was ich eben nur durch
einen Vergleich aussprechen
kann, ich habe es hier schon
angedeutet, die
Einheitsschwärmer, die
gleichen eben Menschen, denen
man sagen muß: Eine ländliche
Familie besteht -aus Mann,
Frau, Kindern, Knecht und Magd
und drei Kühen, sie alle
brauchen Milch. Müssen sie
deshalb alle Milch geben?
Nein, es brauchen nur die drei
Kühe Milch zu geben, dann
werden alle Milch haben. So
ist es notwendig, daß der
gesamte Organismus in der
richtigen Weise gegliedert
wird; dann werden die Glieder
auch in der richtigen Weise
zur Einheit zusammenwirken,
und das, was auf dem einen
Boden entsteht, wird auch in
der richtigen Weise auf die
anderen Glieder wirken können.
|
Parce
que l'orateur précédent ne
fait pas attention à de telles
choses, il devrait décider le
talent par le droit de vote
universel. Maintenant, on peut
décider
de
l'occupation de
fonctions/positions, on peut
tout le possible par le droit
de vote universel. Mais comme
voulez-vous administrer les
talents par le droit de vote
universel, je vous prie de
réfléchir cela de part en
part, et vous verrez que
si
je suis la méthode de Monsieur
l'orateur précédent et vous
dépeignais
les conséquences - mais je
reconnais cette méthode
seulement comme une méthode
sophistique, c'est pourquoi je
ne vais pas plus loin
là-dessus -, mais si
je vous dessinais les
conséquences, alors vous
verriez, ce qui en sortirait.
Lors d'une démocratisation des
talents vous ne diriez peut
être pas anarchisme des
pensées, mais n’importe
quoi
d'autre.
|
36
|
Weil
der Vorredner solches nicht
beachtet, müßte er die
Begabung durch das allgemeine
Wahlrecht entscheiden. Nun,
man kann die Besetzung von
Stellen, man kann alles
mögliche durch das allgemeine
Wahlrecht entscheiden. Wie Sie
aber die Begabungen durch das
allgemeine Wahlrecht verwalten
wollen, das bitte ich Sie nur
einmal gründlich
durchzudenken, und Sie werden
sehen, wenn ich der Methode
des Herrn Vorredners nachgehen
und Ihnen die Konsequenzen
ausmalen würde --- aber diese
Methode erkenne ich nur als
eine sophistische Methode an,
deshalb gehe ich nicht weiter
darauf ein —, aber wenn ich
Ihnen die Konsequenzen
zeichnen würde, dann würden
Sie sehen, was dabei
herauskäme. Bei einer
Demokratisierung der Begabung
würden Sie vielleicht nicht
sagen Gedankenanarchismus,
aber irgend etwas anderes.
|
Des
choses semblables ont encore
été beaucoup présentées. Je
fus particulièrement surpris
d'entendre l'expression «
capitalisme de
l’esprit
». Ce qu'on devrait se
représenter là-dessous, je ne
le sais pas, en particulier je
ne sais pas comment cela
aimerait être utilisé après un
exposé, dans lequel a été
parlé de la circulation du
capital de la manière dont
j'ai parlé. Des possesseurs
spirituels - oui, mes très
chers présents,
qu'on tente quand même
seulement une fois de penser
avec des réalités !
Représentez-vous l'organisme
social - l'orateur ne vous a
donc pas décrit, comment il se
le représente - d'après le peu
d'allusions que l'orateur a
fait. Alors vous devrez donc
volontiers dire : qu'est-ce
donc en fait, quand, disons,
par une quelque ordonnance
socialiste, des travailleurs
spirituels travaillent
justement à côté des
travailleurs manuels/des
artisans ? Je ne sais pas, ce
que ce devrait être comme
différence vis-à-vis de ce qui
doit aussi être là dans mon
organisme de
l'économie,
que le travailleur spirituel
travaille à côté du
travailleur manuel. J'ai
expressément expliqué : la
possession s'arrête au moment
où le capital est réalisé,
cela signifie le moyen de
production est là. Comment on
peut alors parler de
possesseurs spirituels, cela
m'est entièrement et tout à
fait inexplicable.
D'expériences uniques
particulières que le vénéré
orateur a mentionnées, on peut
évidemment faire dériver tout
le possible, qu'on veut
seulement. De l'étiolement de
la vie de l'âme et
semblable/du genre on peut
évidemment dériver beaucoup.
Je ne trouvais cela pas très
goûteux, ce avec quoi Monsieur
l'orateur à conclu, qu'il se
mût là-dessus, me cédant la
bourgeoisie, afin alors qu'à
lui serait d'autant mieux
assuré le prolétariat.
Maintenant sur de telles
choses, on n'a pas besoin de
s'avancer plus loin, car qu'on
considère cela finalement
comme phrase agitatrice ou
pas, cela est absolument une
chose de goût.
|
37
|
Ahnliche
Dinge sind noch viel
vorgebracht worden. Besonders
überrascht war ich, den
Ausdruck «Geistkapitalismus»
zu hören. Was man sich
darunter vorstellen soll, das
weiß ich nicht, insbesondere
weiß ich nicht, wie er
gebraucht werden mag nach
einem Vortrag, in dem über die
Zirkulation des Kapitals in
der Weise gesprochen worden
ist, wie ich gesprochen habe.
Geistige Besitzer — ja, sehr
verehrte Anwesende, man
versuche doch nur einmal, mit
Realitäten zu denken! Stellen
Sie sich den sozialen
Organismus — der Redner hat
ihn ja nicht geschildert, wie
er ihn sich vorstellt -- vor
nach den wenigen Andeutungen,
die der Redner gemacht hat.
Dann werden Sie doch wohl
sagen müssen: Was ist denn das
eigentlich, wenn, sagen wir,
durch irgendeine
sozialistische Ordnung
geistige Arbeiter eben
arbeiten neben dem
Handarbeiter? Ich weiß nicht,
was das für ein Unterschied
sein soll gegenüber dem, was
auch in. meinem
Wirtschaftsorganismus da sein
muß, daß der geistige Arbeiter
arbeitet neben dem
Handarbeiter. Ich habe
ausdrücklich erklärt: Der
Besitz hört auf in dem Moment,
wo das Kapital realisiert ist,
das heißt das
Produktionsmittel da ist. Wie
man dann von geistigen
Besitzern sprechen kann, das
ist mir ganz und gar
unerfindlich. Aus einzelnen
besonderen Erfahrungen, die
der verehrte Redner angeführt
hat, kann man
selbstverständlich alles
mögliche, was man nur will,
herleiten. Von der
Verkümmerung des Seelenlebens
und dergleichen kann man
selbstverständlich sehr viel
herleiten. Das fand ich nicht
sehr geschmackvoll, womit der
Herr Redner geschlossen hat,
daß er sich darauf bezog, er
überläßt mir das Bürgertum,
damit dann ihm um so besser
das Proletariat gesichert sei.
Nun, auf solche Dinge braucht
man sich ja nicht weiter
einzulassen, denn ob man das
nun schließlich als
agitatorische Phrase ansieht
oder nicht, das ist durchaus
Geschmackssache.
|
Mais
ce qui a été dit là en rapport
à la confiance et en rapport à
la croyance à la confiance -
oui, voyez-vous, à cela je
dois déjà dire, il ne s'agit
aujourd'hui véritablement pas
de critiquer le rapport qu'on
a appris à connaître à partir
des vieux contextes, mais
aujourd'hui il s'agit de
fonder de nouveaux contextes.
Quand aujourd'hui l’un, et le
deuxième et le centième et le
millième me raconterait, qu'il
ne croirait pas à ce que de la
confiance serait là, mais qu’il
a dans tels et tels nombreux
cas dû lutter avec méfiance,
alors je lui dis : rien ne
deviendra mieux, si nous ne
nous efforçons pas d'établir
cette confiance, car nous
devons aujourd'hui travailler
avec la confiance. Tous les
autres fils, avec lesquels on
a jusqu'à présent attiré les
masses, ils échouent. Les fils
de l'avenir peuvent seulement
être ceux de la confiance. La
méfiance prendrait-elle encore
de la place demain et
après-demain, ainsi nous
devrions justement attendre
sur ce qui suit sur demain et
après-demain, car quand du
bon/bien devrait venir, cela
peut seulement venir à partir
de la confiance. La confiance,
à
laquelle
je pense et à laquelle nous
devons travailler, cette
confiance devra justement être
fabriquée/produite, cette
confiance devra provenir des
âmes. Cette confiance devra
justement être fabriquée,
c'est même aujourd'hui plus
important que tout autre
chose. Alors, quand cette
confiance sera fabriquée, à
laquelle
je pense, alors il y a le
rapport correct entre
travaillant de la main aux
moyens de production et
travaillant spirituellement.
Alors, cette confiance rend
possible ce que l'orateur a
peint au mur comme une image
d'horreur.
|
38
|
Aber
was da gesagt worden ist in
bezug auf das Vertrauen und in
bezug auf den Glauben an das
Vertrauen — ja sehen Sie, dazu
muß ich schon sagen, es
handelt sich heute wahrhaftig
nicht darum, das Verhältnis,
das man kennengelernt hat aus
den alten Zuständen heraus, zu
kritisieren, sondern heute
handelt es sich darum, neue
Zustände zu begründen. Wenn
mir heute einer und der zweite
und der hundertste und der
tausendste erzählen würde, er
glaube nicht daran, daß
Vertrauen da sei, sondern er
hat in soundso vielen Fällen
mit Mißtrauen kämpfen müssen,
dann sage ich ihm: Besser wird
nichts, wenn wir uns nicht
bemühen, dieses Vertrauen
herzustellen, denn wir müssen
heute mit dem Vertrauen
arbeiten. Alle anderen Fäden,
mit denen man bisher die
Massen herangezogen hat, die
versagen. Die Fäden der
Zukunft können nur die des
Vertrauens sein. Würde
Mißtrauen morgen und
übermorgen noch Platz greifen
können, so müßten wir eben auf
das, was auf morgen und
übermorgen folgt, warten, denn
wenn Gutes kommen soll, kann
es nur aus dem Vertrauen
heraus kommen. Das Vertrauen,
das ich meine und an dem wir
arbeiten müssen, dieses
Vertrauen wird aus den Seelen
hervorgehen müssen. Dieses
Vertrauen muß eben erzeugt
werden, es ist sogar heute
wichtiger als alles andere.
Dann, wenn dieses Vertrauen
erzeugt wird, das ich meine,
dann gibt es das rechte
Verhältnis zwischen den
Handarbeitenden an den
Produktionsmitteln und den
geistig Arbeitenden. Dann
macht dieses Vertrauen
unmöglich, was der Redner als
ein Schreckbild an die Wand
gemalt hat.
|
Cela
est tout de suite ce qui
aujourd'hui, en ce temps
socialement sapé,
manque si terriblement, la
volonté de construire sur la
confiance. Oh, cette
confiance, elle sera
disponible d’autant que de
plus en plus d'épreuves
viennent par-dessus les
humains, et je devrais
désespérer de l'humanité, au
moins de la reconstruction de
rapports sains, si
je ne pouvais
plus croire, qu'un être humain
pourra trouver par confiance
le chemin à un autre humain.
Car, mes très vénérés présents,
socialisez autant que vous
voulez, parlez de
socialisation autant que vous
voulez, une chose devra
reposer à la base de cette
socialisation : la
socialisation des âmes. Qui ne
cherche pas le chemin de la
socialisation des âmes, il
aimerait socialiser dehors,
autant qu'il veut, il
introduira les êtres humains
dans des contextes encore plus
anarchiques que n'est, ce que
l'orateur précédent a voulu
placer comme une sorte
d'anarchisme. Et le socialisme
des âmes ne s'appelle pas
autrement que confiance. Mais
à cette confiance devra
justement être travaillé. Et
aujourd'hui, cette confiance
n'est-elle pas un peu ébranlée
? Mais très chers
participants, je suis relié
depuis longtemps avec ce qui
est le
mouvement
social du dix-neuvième et du
vingtième
siècle. J'ai travaillé
là-dedans ; je le sais. Ce que
le vénéré orateur précédent a
énoncé, on a toujours de
nouveau et de nouveau pu
l'entendre énoncer contre ce
que j'ai dit aujourd'hui. Vu à
partir de la tri-articulation,
les mêmes objections, que
Monsieur l'orateur m'a faites
aujourd'hui, m'ont déjà été
faites par d'autres autour de
1898, 1899. Mais le plus
important, c’est que nous
arrivions à sortir par-dessus
les vieilles pensées, que nous
pouvons apprendre à changer,
que nous ne restions pas
debout à l'ancien. Aussi
douloureux que cela m'est à
exprimer, je crois, que nous
retiennent le plus souvent,
ceux qui ne peuvent se
dépasser/surmonter, sortir de
leurs vieux préjugés. Et les
messieurs, qui utilisent la
méthode de tordre d'abord à
demi ou entièrement les
principes, pour alors
polémiquer contre leur propre
chose,
ont toujours jeu facile, parce
qu'évidemment après l'unique
écoute d'une conférence, ils
ne comprendront pas tout, ils
ne comprendront pas comment
les choses sont pensées,
comment, quand elles se
placent dans la réalité, elles
devront être saisies. Car tout
de suite ce qui n’exprime pas
des théories, pas la pure
bonne volonté, mais qui souche
d'une expérience de vie, de
l'observation de la vie,
pleine de conscience,
consciente de la
responsabilité, tout de suite
cela ne pourra pas être épuisé
en une heure, mais pour cela
pourrons seulement être donné
des suggestions. Mais ces
suggestions, d'elles j'ai
depuis le temps, et c'est donc
déjà il y a passablement
longtemps, depuis que je parle
de tri-articulation, toujours
à nouveau dit : il pourrait
être que les particularités se
comporteront, dans leur
réalisation, entièrement autrement
que
ce que je dis moi-même à la
manière d'un exemple sur ces
particularités. Il s'agit pour
moi que le plan de
construction soit prit de la
réalité et peut se vivre dans
la réalité, qu'il soit
conforme à la réalité. Et
c'est pourquoi, parce que je
crois que ce n'est pas une
volonté
humaine subjective qui se
forme, de devoir réaliser ces
impulsions, mais parce que
l'observation des forces
d'évolution de l'humanité dans
le présent et l'avenir conduit
elle-même
à cela, que
je crois qu'il se trouvera de
la compréhension pour cela. Et
j'espère, je dois dire cela
encore une fois, de par
notre temps lourdement éprouvé
et notre situation
douloureuse, nous trouverons
encore de la compréhension
pour maintes choses que nous
ne pouvons peut être
aujourd'hui pas nous
représenter du tout. {Fin
10330186193198313051919}
|
39
|
Das
ist gerade das, was heute in
dieser sozial aufgewühlten
Zeit so furchtbar fehlt, der
Wille, aufzubauen auf
Vertrauen. Oh, dieses
Vertrauen, es wird vorhanden
sein, je mehr und mehr
Prüfungen über die Menschen
kommen, und ich würde
verzweifeln müssen an der
Menschheit, wenigstens an dem
Neuaufbau gesunder
Verhältnisse, wenn ich nicht
mehr glauben könnte, daß ein
Mensch den Weg zum anderen
Menschen durch Vertrauen wird
finden können. Denn, meine
sehr verehrten Anwesenden,
sozialisieren Sie soviel Sie
wollen, reden Sie von
Sozialisierung soviel Sie
wollen, eines wird dieser
Sozialisierung zugrunde liegen
müssen: die Sozialisierung der
Seelen. Wer nicht sucht den
Weg zur Sozialisierung der
Seelen, der mag außen
sozialisieren,soviel er will,
er wird die Menschen in
anarchistischere Zustände
hineinführen als dasjenige
ist, was der Vorredner als
eine Art von Anarchismus hat
hinstellen wollen. Und nicht
anders heißt der
Seelensozialismus als
Vertrauen. Aber an diesem
Vertrauen muß eben gearbeitet
werden. Und heute, ist dieses
Vertrauen nicht ein wenig
erschüttert? Meine sehr
verehrten Anwesenden, ich bin
mit dem, was soziale Bewegung
des neunzehnten und
zwanzigsten Jahrhunderts ist,
seit langem verknüpft. Ich
habe gearbeitet darin; ich
weiß es. Was der verehrte
Vorredner gesprochen hat, man
hat es immer wieder und wieder
aussprechen hören können gegen
dasjenige, was ich heute
gesagt habe. Abgesehen von der
Dreigliederung, sind dieselben
Einwände, die der Herr
Vorredner mir heute gemacht
hat, von anderen schon gemacht
worden um 1898, 1899. Das aber
ist das Notwendigste, daß wir
hinauskommen über die alten
Gedanken, daß wir umlernen
können, daß wir nicht beim
alten stehenbleiben. So
schmerzlich es mir
auszusprechen ist, ich glaube,
daß diejenigen uns am meisten
zurückhalten, die sich nicht
überwinden können, aus ihren
alten Vorurteilen
herauszukommen. Und die
Herren, welche die Methode
anwenden, die Sätze erst halb
oder ganz umzudrehen, um dann
gegen ihr Eigenes zu
polemisieren, haben immer
leichtes Spiel, weil
selbstverständlich nach dem
einmaligen Anhören eines
Vortrages nicht alle verstehen
werden, wie die Sachen gemeint
sind, wie sie, wenn sie sich
in die Wirklichkeit
hineinstellen, aufgefaßt
werden müssen. Denn gerade
dasjenige, was nicht Theorien,
nicht bloß gutem Willen
entspricht, sondern das
heraus-stammt aus einer
gewissenhaften, der
Verantwortlichkeit bewußten
Lebenserfahrung,
Lebensbeobachtung, gerade das
kann nicht in einer Stunde
erschöpft werden, sondern
dafür können nur Anregungen
gegeben werden. Aber diese
Anregungen, von ihnen habe ich
seit der Zeit, und es ist ja
schon ziemlich lange her, seit
ich von der Dreigliederung
spreche, immer wiederum
gesagt: Mag sein, daß die
Einzelheiten bei ihrer
Verwirklichung ganz anders
sich ausnehmen werden als das,
was ich selbst beispielsweise
über diese Einzelheiten sage.
Mir kommt es darauf an, daß
der Bauplan der Wirklichkeit
entnommen ist und sich in die
Wirklichkeit hineinleben kann,
daß er wirklichkeitsgemäß ist.
Und deshalb, weil ich glaube,
daß nicht subjektiver
menschlicher Wille es ist, der
sich einbildet, diese Impulse
realisieren zu müssen, sondern
weil die Beobachtung der
Entwickelungskräfte der
Menschheit in der Gegenwart
und Zukunft selber dazu führt,
deshalb glaube ich, es wird
sich Verständnis dafür finden.
Und ich hoffe, das muß ich
noch einmal sagen, aus unserer
schwergeprüften Zeit und aus
unserer schmerzlichen Lage
werden wir für manches noch
Verständnis finden, wofür
Verständnis zu finden wir uns
vielleicht heute noch gar
nicht vorstellen können.
|
Français
seul
|
L'AVENIR
DU CAPITAL ET DE LA FORCE
HUMAINE DE TRAVAIL
|
|
Conférence
publique, Stuttgart,
13 mai 1919
|
01
|
Il
pourrait sembler que dans les
processus de la grande
catastrophe mondiale, qui se
situe maintenant au niveau «
Versailles », le thème de
l'avenir du capital et de la
force humaine de travail
apparaît comme quelque chose
de pas tout à fait fondé. Mais
on a peut-être la permission,
poursuivant les événements
dans leur profondeur, de
peut-être quand même indiqué
que ces deux thèmes : la
catastrophe mondiale et ce à
quoi la considération
d'aujourd'hui devrait être
consacrée, sont intimement
liés. Car en fait, il doit
être plus ou moins clair à
chacun qui a observé les
événements de ces dernières
années avec des sens de l’âme
ouverts, éveillés, que quelque
chose de ce que l'on pourrait
appeler en grand style le
capitalisme mondial, a
débouché dans cette ainsi
nommée guerre mondiale, que ce
capitalisme mondial se
comporte de la manière, comme
cela vous est douloureusement
devenu familier aujourd'hui,
dans sa façon à l’intérieur
des conditions dites de paix,
et que, dans une grande partie
du monde civilisé,
aujourd'hui, va comme une
puissante opposition
historique, ce que l'on
pourrait appeler la
revendication qui se dirige
tout de suite contre le
capitalisme. Ainsi, dans
l’opposition entre le capital
et la force humaine de
travail, repose en fait
peut-être caché le problème le
plus profond et le plus
significatif de notre époque.
Le capitalisme s’élance
finalement à ce qui pourra
être appelé, et a souvent
aussi été appelé,
l'impérialisme. La force
humaine de travail était
haletante sous la domination
de cet impérialisme. Et si
nous examinons un peu plus
exactement la caractéristique
la plus significative du
capitalisme, ainsi on trouve
tout de suite qu'il a dans une
certaine mesure trouvé son
espace/son écoulement/son
débouché dans la terrible
catastrophe mondiale.
|
02
|
Quelle
est l'une des caractéristiques
principales de l'ordre
économique capitaliste mondial
? C'est celle que l'humain
part de l’ainsi nommée
rentabilité de la capacité
d'investissement du capital,
pour sa vie professionnelle,
pour son enrichissement.
Maintenant, je vous demande :
|
03
|
Combien
dans les causes de la
catastrophe terrible se
reconduit en grand à la
capacité d'investissement de
capitaux ? Dans quelle large
mesure a-t-il été
effectivement combattu pour
augmenter la capacité
d'investissement du capital de
certains impérialismes ? Et
ainsi, se montre déjà
maintenant, et ainsi cela se
montrera toujours de plus en
plus, que des profondeurs de
l'humanité, l’exigence s'élève
et s'élèvera : comment
parvenons-nous à une
réorganisation de l'existence
humaine/l’être-là humain,
après que ces formes que
l'ordre économique mondial a
prises sous le capitalisme,
l'impérialisme, se sont
révélées premièrement à un tel
degré une calamité pour
l'humanité, mais deuxièmement,
ont depuis longtemps commencé
à se conduire vers
leur propre destruction ? Et
ainsi, nous discutons en fait,
avec ce dont nous discutons
aujourd'hui comme l'opposition
du capital et du travail, d’un
ordre économique mondial en
déclin d'un côté, et d’un
ordre économique mondial
montant de l'autre côté.
|
04
|
En
ce
que je discute
de cette question ici, je vous
demande de considérer
que, tout de suite des points
de vue qui sont discutés ici,
il est nécessaire de parler
tout d'abord très clairement
des grandes impulsions
globales, afin qu'alors, sur
la base d'une compréhension de
ces grandes impulsions
globales, nous puissions
entrer dans les détails. Car
personne qui veut éviter de se
tourner vers de grandes
impulsions globales
aujourd'hui, à l'époque des
grands comptes
mondiaux,
ne peut en aucune façon penser
à travailler de manière
salutaire à la reconstruction
du monde. Celui qui
aujourd'hui qualifie de peu
pratique les grands points de
vue globaux, exprime, qu'il le
veuille ou non, qu'en restant
dans sa soi-disant pratique,
dans son petit, il ne souhaite
pas participer à ce qui est
vraiment nécessaire au
développement de l'humanité.
Par conséquent, dans le
prolongement de mes deux
dernières interventions,
permettez-moi aujourd'hui de
maintenir une impulsion un peu
plus large, de sorte que
vendredi prochain, je pourrai
discuter de manière très
claire seulement des détails
découlant des plans globaux
pour la tri-articulation de
l'organisme social. Ces
détails ne pouvaient pas être
discutés sans d'abord dérouler
complètement le plan de
construction.
|
05
|
Quand
nous voulons aujourd'hui
connaître les
revendications/les exigences
qui montent des plus larges
couches de la population, et
dans lesquelles s'expriment en
même temps de significatives
nécessités historiques, on a
en premier besoin d’avoir
vraiment la bonne volonté
d'écouter ce qui est le plus
nécessaire aujourd'hui compte
tenu des temps nouveaux, afin
de donner forme aux exigences
particulières des humains, qui
peuvent devenir partie
intégrante de la réalité du
développement de l'humanité.
Ces dernières années, par
rapport aux époques
précédentes, les conditions
ont tellement changé qu'elles
semblent être complètement
nouvelles, et pourtant
beaucoup d’humains aujourd'hui
sont encore incapables de se
défaire de leurs vieilles
habitudes de pensée et de
leurs anciennes sensations de
pensée, et ils
n'ont pas d'oreilles, du moins
pas d'oreilles enclines
à ce qui est le plus
nécessaire. Aujourd'hui, nous
nous tenons devant des
exigences qui ne viennent pas
de tel ou tel endroit, qui ne
peuvent aussi pas être
propagées de tel ou tel
endroit - nous sommes
confrontés en effet aux
exigences des masses les plus
larges, qui montent des
soubassements du sentiment de
l'humanité, de l'expérience de
l'humanité et de la volonté de
l'humanité. En ce temps, ce
qui est nécessaire avant tout,
c'est la confiance, la
confiance des humains entre
eux, la confiance des humains
en
ceux
qui ont quelque chose à dire
sur les exigences de l'époque.
La confiance avant tout, qui
ne se fonde sur rien de
personnel, mais une confiance
qui se fonde uniquement sur la
chose. Là nous
remarquons quelque chose de
très important aujourd'hui. On
peut dire qu'il est
relativement facile de gagner
la confiance des plus larges
masses du peuple quand on sait
y accéder. Aussi étrange que
cela puisse paraître, ce doit
une fois être dit : il
est d'autant plus facile de
gagner la confiance
aujourd'hui que l'on s'adresse
à ces humains qui ont été
déracinés dans une certaine
mesure par l'ordre économique,
juridique et spirituel jusqu’à
présent en rapport aux
biens humains de vie, qui sont
dépendants, pour leur propre
façonnement, de se placer sur
ce qu’est la force de leur
propre personne, ce qu’est la
force de leur travail.
|
06
|
Là,
il est étrange, comment les
impulsions les plus
englobantes seront
reçues/accueillies avec
compréhension par ceux qui ont
fait l'expérience, dans leur
propre corps, de
l'insuffisance de l’évolution
de l'humanité ces derniers
temps. Il est plus difficile
de parler à ceux qui se
tiennent encore là aujourd'hui
avec les vestiges/restes de
l'ancien ordre économique,
juridique et spirituel ; qui
transfèrent dans le nouvel âge
ce qu'ils ont acquis, hérité
ou se sont approprié autrement
de l'ancien ordre. Ils sont
pendus que ce soit à leurs
biens, que ce soit à leurs
représentations. Et il leur
sera difficile de trouver
autre chose pour pratique que
simplement ce qui leur
permettra de préserver, au
moins jusqu’à un certain
degré, cet acquis, hérité ou
sinon approprié. Il manque
aujourd’hui en fait à
beaucoup d’humains, et
d'autant plus de tels humains
qui appartiennent finalement à
la dernière classe mentionnée,
non seulement la possibilité
de chercher la confiance afin
d'arriver à une reconstruction
par la confiance des humains
les uns dans les autres, mais
il leur manque même la foi
dans cette confiance, ils leur
manquent
la foi que la compréhension de
ceux qui veulent comprendre
les grandes impulsions est une
compréhension authentique et
honnête. Je ne veux pas
exercer de critique, je veux
seulement discuter de fait, de
fait cependant qui rendent si
infiniment difficile d'avancer
aujourd'hui par
ce
par quoi uniquement
et seulement
peut être
avancé - la force qui repose
dans l’humain pour la
compréhension de l'autre
humain. Il est infiniment
difficile aujourd'hui de
populariser ce fondement de
tout vrai socialisme : la
compréhension d'un humain pour
un autre humain. Car
étrangement, en
notre
temps,
où l'appel au socialisme
semble si significatif,
si grandiose,
en ce temps les plus fortes
impulsions antisociales vivent
jusque
dans la
profondeur
de l'âme humaine. C'est
pourquoi, obscurcis par ces
pulsions antisociales, peu
d’humains aujourd'hui sont
capables d'avoir des vues
suffisantes, réalistes,
vraiment pratiques de ce dont
nous avons besoin pour l’évolution
future
de l'humanité. Ce dont on a
parlé dans les conférences
précédentes et ce dont on va
parler aujourd'hui et la
prochaine fois n'est pas
descendu d’un nid du coucou
dans les nuages, mais de la
vie immédiate. Car une grande
partie de ce qui est exigé
précisément par les impulsions
de l'organisme social
tri-articulé est au fond déjà
là dans le désir secret de
beaucoup d’humains, déjà là
dans la manière dont cela veut
se mouvoir des soubassements
de l'âme à la surface, que
cela veut conquérir son
existence/être-là, et que
seulement les institutions de
notre ordre spirituel,
juridique et économique
antérieur veulent retenir ces
pouvoirs qui
pressent
à la surface. On devient
particulièrement attentif aux
phénomènes étranges de comment
aujourd'hui
les humains, à partir de leur
ancien ordre de l’économie
d’État, travaillent tout de
suite contre ce qui veut se conquérir
les
hauteurs pour
leur propre salut, quand on
saisi tout de suite de l’œil
la lutte entre le capital et
la force humaine de travail
qui agite le monde
aujourd'hui. Ne vous attendez
pas à ce que je commence par
une définition plus ou moins
satisfaisante du capital et de
la force humaine de travail.
En réalité, on ne lutte pas
contre les concepts et les
idées, mais contre des forces
et des humains. Mais en
réalité, on a aussi souvent à
lutter contre la folie,
l'insuffisance et même la
cécité. À cet égard, les
choses sont extraordinairement
étranges aujourd'hui.
|
07
|
Cela
m'amène au deuxième point qui
doit être pris en compte,
outre le fait social et
psychologique de la recherche
de la confiance. De la grande
masse du prolétariat et des
penseurs sociaux se dresse
l’appel, et il se dresse
depuis longtemps, à une
quelque forme de socialisation
des moyens de production, qui
sont donc essentiellement la
même chose pour le prolétariat
que le capital. Celui qui,
dans le sens où je l'ai
expliqué dans mes deux
dernières conférences ici, s’embarque
dans l’évolution
des idées sociales et
socialistes des XIXe et XXe
siècles, peut arriver à ce que
dans cet appel à la
socialisation des moyens de
production, repose quelque
chose qui correspond à la
chose la plus fondamentale qui
peut seulement être vue dans
le développement plus récent
de l'humanité. Mais celui qui
laisse agir sur lui les faits
tels qu'ils se sont
transformés par la catastrophe
mondiale n'aura pas de mal à
voir à quel point nombre de
ces pensées, opinions de parti
et autres, qui ont également
été affirmées du côté
socialiste, sont devenues
inadéquates, maintenant que
les faits sortent puissamment
et bruyamment de la
catastrophe mondiale et
cherchent après
du
façonnement.
Il faut maintenant soulever
les questions : comment
pouvons-nous façonner la vie
sociale ? Comment le chemin
mène-t-il à ce qui est
présenté comme un bon objectif
: la socialisation des moyens
de production ? Comment
arriver à des idées telles
qu’elles nous montrent non
seulement le but qui peut
satisfaire les demandes nées
de la souffrance et de la
privation, mais qu’elles
ouvrent la voie vers ce but ?
C'est ce que la
tri-articulation de
l'organisme social se donne
pour tâche, trouver le chemin
à un but que les masses les
plus larges de l'humanité
reconnaissent comme légitime
qu'elles ressentent comme tel,
voire comprennent aussi dans
une certaine mesure. Je dois
souligner à maintes reprises
que ce que j'ai à dire ici
n'est pas le produit d'une
quelconque théorie grise, ce
n'est pas le produit de
l'érudition, c'est le produit
de la vie réelle et de ses
exigences actuelles de grande
portée. Mais on se fait
parfois des pensées sur la
façon dont le développement
des temps, la façon dont les
pensées humaines se placent à
quelque chose comme ça, que
l'on a sorti des soubassements
de la vie. Dans la forme dans
laquelle résonne aujourd'hui
l'appel à la socialisation, il
fait souche d'un important
rassemblement historique
mondial, de l’ainsi nommé
Manifeste communiste du génial
Karl Marx. Et au fond, ce qui
a été vécu jusqu'à aujourd'hui
et ce qui continuera à être
vécu dans les impulsions
sociales et socialistes, ce
seront
des branches et des pousses de
ce qui est donné à la racine
avec ce Manifeste communiste.
Mais il est étrange que, la
même année où le Manifeste
communiste a été publié, un
livre honnête et réaliste ait
été publié. Et les pensées de
ce livre, elles sont venues de
l'âme d'un humain
qui connaissait déjà la vie,
qui aurait été enclin à se
confesser complètement comme
socialiste même alors, s'il
avait pu le faire selon ses
connaissances de la vie. C'est
Bruno Hildebrand qui a écrit
le livre à cette époque, un
livre apparemment peu
exigeant, mais un livre
symptomatique, un livre qui
devrait être examiné à fond :
« L'économie nationale du
présent et de l'avenir ». Je
mentionne cela ici aujourd'hui
à la manière d'une
introduction pour une raison
très déterminée. Quand vous
rassemblez tout ce qui a été
mis en avant par les opposants
au socialisme depuis le
manifeste communiste, ainsi
vous pouvez clairement
retrouver tout cela, comme
dans l'extrait, dans l'œuvre
de Bruno Hildebrand de 1848.
Qu'est-ce qui est en fait à la
base de l'impulsion de cet
homme étrange ? Il s'est dit :
je
dois me représenter à quoi
ressemblerait un ordre de
société, qui serait purement
socialiste ! Il se peint dans
une certaine mesure, un tel
ordre de société socialiste.
S'il pouvait le croire
possible, comme tout le monde
peut le voir d'après les
explications
de
l'homme, alors il l'admettrait
immédiatement. Il ne peut pas
considérer cela comme possible
selon ses vues. Pourquoi ? Non
pas parce qu'il croit que les
humains individuels qui
veulent faire voile dans les
temps modernes avec ce qu'ils
ont acquis, hérité ou avec ce
qui est sinon venu à eux
viendraient sous les roues,
mais pour la raison que, en
tant que penseur du réel, un
penseur vraiment pratique, il
se rend compte que ceux qui
veulent le socialisme tel
qu'ils se le représentent
eux-mêmes devraient se sentir
malheureux en très peu de
temps dans un tel ordre
socialiste de société. Et
pourquoi doivent-ils se sentir
malheureux ? L’homme
mentionne tout ça. Il montre
combien de forces légitimes de
l'humain devraient
naturellement disparaître si
une structure socialiste
s'emparait de la société
humaine. Il souligne combien
il serait impossible, tout de
suite dans la société
socialiste, que se laisserait
établir un rapport sur la
durée entre le capital et le
travail.
|
08
|
On
est maintenant dans une
situation très étrange face à
un débat aussi conforme
à la réalité.
On se dit, mais maintenant, la
nécessité historique du
socialisme est donc là. Le
socialisme doit venir, et il
viendra certainement.
Devrions-nous vouloir ce qui
pourrait aussi nous amener
dans la misère, ou au moins
pas dans le bonheur, de ceux
qui veulent le nouvel ordre ?
C'est la question qui peut
aujourd'hui peser comme un
terrible fardeau sur ceux qui
s'intéressent de plus près à
l’évolution humaine. Ce que
nous sommes appelés à faire
aujourd'hui par les forces
reposant dans l’évolution de
l’humanité ne peut être mis en
évidence par aucune sorte
d'agitation ou de démagogie,
mais seulement par un sérieux
amer et un sens sacré de la
responsabilité envers les
exigences, les revendications
légitimes de l'humanité.
|
09
|
C'est
à partir de ces soubassements
qu’on jaillit les questions
qui se sont finalement donné
pour la fondation des
impulsions de l'organisme
social triparti. À partir de
la vie réelle, la société
humaine socialement articulée
se tenait là comme une
perspective d'avenir. Mais en
s'efforçant de ne pas parler
simplement à partir
d'illusions et d'exigences,
mais en s'efforçant d'arriver
à quelque chose qui puisse
être vraiment salutaire pour
l'humanité, devait être
demandé : comment
se fait-il que ce qui est
historiquement nécessaire, ce
qui doit certainement venir,
puisse apparaître en même
temps comme quelque chose qui
dérange l'humanité par rapport
aux forces les plus nobles ?
Une telle perspective ne peut
pas tromper les responsables
et les détourner de la
nécessité d'une structure
sociale de l'ordre de société.
Mais elle peut les pousser à
chercher comment cela doit
être fait, afin que le salut
et non le malheur vienne, afin
que la nature humaine libre,
qui se déploie dans toutes les
directions, soit mise en
évidence, et non qu'un être
humain flétri dans une entité
humaine rabougrie
intérieurement ne
doive
pas à vivre dans ce qui est
historiquement nécessaire.
Cela conduit à une étude plus
précise et plus réaliste de
cet organisme social. Et là,
il devient évident que si nous
voulons simplement transférer
l'ancien ordre d'État, le
contenu de l'ancien État, dans
le nouvel ordre social, si
nous poussons l'ancien État
unitaire vers le nouvel ordre
social, alors entrerait ce que
les opposants au socialisme,
quand ils sont des opposants
de bonne volonté,
mentionnent justement.
Immédiatement, l'image floue
est éclairée par la lumière
quand on en prend conscience :
il
faut donc d'abord sortir de
l'organisme économique, dans
lequel nous sommes toujours
entrés de plus en plus, afin
que les organismes d'État et
d’esprit devenus serviteurs de
l’organisme économique en
sortent le
réel domaine de droit ou
étatique ou politique et le domaine
de la culture spirituelle de
l'humanité. Si on les laisse à
l'intérieur, on fait voile,
hypnotisé par l'idole « état
unitaire », et veut-on
socialiser, alors les
objections valent. Si l'on
articule vers dehors de la vie
économique, dans laquelle
s’est toujours plus concentrée
la nouvelle culture de
l'humanité, la vie de droit ou
politique ou étatique d'un
côté, et de la vie spirituelle
de l'autre côté, alors dans le
cycle libéré de l’économie, il
reste la possibilité de
socialiser de manière saine.
Et en même temps, il y a la
possibilité de socialiser de
façon saine dans les deux
autres domaines aussi.
|
10
|
J’ai
voulu
attirer l'attention sur ça
pour la simple raison
qu'aujourd'hui, lorsqu'il
est
parlé
de ces choses, les humains
croient si facilement que ce
qui est dit est venu du jour
au lendemain, pour ainsi dire,
comme une idée. Ce qui est
pensé avec l’organisme social
tri-articulé n'est pas une
telle idée. C'est une chose
qui a jailli de la
cohabitation avec la réalité
sociale. Car lorsqu'on a la
vue sur l'organisme social
tri-articulé que je vous ai
caractérisé la dernière et
l'avant-dernière fois, alors
seulement se donne la
possibilité de jeter les
lumières correctes sur de
telles impulsions dans la
récente
évolution de l'humanité et sur
leur façonnement dans le
présent et dans l'avenir, qui
sont nécessaires pour le
capital et la force humaine de
travail. Sous les forces
troublantes et incorrectes des
temps modernes sont apparues
des vues qui ne pointent pas
toujours vers l’objectif
correct. Par exemple, on peut
dire que ceux qui ont pensé à
aider l’évolution de
l'humanité ont exprimé les
pensées les plus curieuses sur
ce qu'ils se représentaient
réellement être le capital et
ses effets. Il y a un
économiste national Rosher,
qui compte l'État au capital ;
il y a un économiste national
Zhünen, qui compte les humains
au capital, et je pourrais
vous donner une longue liste
qui vous montrerait comment
les humains regardent le monde
économique et ont les idées
les plus étranges sur ce qui
est actif dans la vie de
l’économie.
C’est
pourquoi,
serons-nous peut-être plus
clairs sur ce qui émeut et
stimule réellement l'humanité
aujourd'hui que nous ne le
sommes à travers les représentations
de telles
gens,
et peut-être deviendrons-nous
aussi
plus clairs sur les représentations
que nous pouvons nous forger nous-mêmes
par cela que nous
indiquons sur
où en fait reposent
les impulsions fondamentales
de la lutte déchaînée entre le
capital et la force humaine de
travail. Là, nous avons la
permission tout d'abord
d’indiquer, j’aimerais dire,
sur la foi d'un côté et la foi
de l'autre. Car au fond, deux
confessions de foi économiques
sont opposées l'une à l'autre.
|
11
|
Qu'est-ce
que le capitaliste croit en
fait ? Le capitaliste croit
qu'il vit de son capital, ou
s'il est
économique/gestionnaire, qu’il
vit des intérêts sur son
capital. Cela c'est maintenant
une fois sa croyance. Il ne
réfléchit pas beaucoup à cette
croyance, car il ne
soupçonne/ne pressens pas que
personne ne peut vivre de
capital et d'intérêts. Il ne
soupçonne pas non plus qu'il
est justifié pour un
économiste très important, qui
est même devenu ministre
prussien pour une fois, de
dire que le capital est la
cinquième roue du carrosse
économique. On doit vraiment
faire attention à ce que cela
signifie en fait. Cela ne
signifie rien de moins que
ceci : la société humaine n'a
en fait pas besoin de ce qui
est aujourd'hui considéré
comme du capital. Mais en
réalité, ce capital nourrit
beaucoup, beaucoup d’humains.
Ces humains sont tous nourris
par la cinquième roue de la
charrette de l’économie,
c'est-à-dire qu'ils se
nourrissent tous de telle
manière que s'ils ne se
nourrissaient pas, la
charrette roulerait aussi,
seulement qu'ils auraient à
faire autre chose que de se
nourrir du capital, notamment
travailler. Vous voyez, cela
illumine la foi/la croyance du
capitaliste. Il est difficile
de lutter contre cette foi,
comme il est absolument
extrêmement difficile de
lutter contre des confessions
de foi, pour la simple raison
que les confessions de foi
sont intimement liées à la
nature humaine. Et peu importe
combien de fois vous aimeriez
dire au capitaliste : par ton
capital, de la vie n’apparaît
pas aussi longtemps que ton
capital ne se transforme pas
par l'ordre social en un
pouvoir, dans le pouvoir que
tu as par ton capital sur
d’autres humains qui
travaillent et qui par leur
travail te procure l’entretien
de ta vie. Qui regarde ces
choses à fond, il remarque que
le capital a en premier alors
une signification quand on le
saisit du point de vue de
cette question de pouvoir.
Autant tout d'abord, sur la
confession de foi/le credo du
capitaliste.
|
12
|
{F002330173177198313051919}
Maintenant, le credo du
travailleur, au moins de ce
travailleur, qui s’est
développé vers le haut sous le
capitalisme
sclérosant/désertifiant l’âme
dans le temps récent, ce credo
résonne :
|
13
|
Je
vis de mon travail ! – C’est
dans l’actuelle ordonnance de
société tout autant
une pure croyance, une
croyance injustifiée, que l’on
pourrait vivre de son travail,
comme c’est une croyance
injustifiée, que l’on pourrait
vivre d’un quelconque capital,
bien que la croyance, que l’on
puisse vivre de son travail, a
au moins une certaine
exactitude limitée. Seulement,
elle n’a pas de pleine
exactitude à l’intérieur de
notre ordre de société. Car à
l’intérieur de notre ordre de
société reposant sur la
division du travail, est
nécessaire, afin que l’on
puisse vivre de ce travail,
une triple activité de
l’humain, elle part de la
culture spirituelle de
l’époque au sens large.
Premièrement est nécessaire
l’activité d’invention,
laquelle conduit au moyen de
production, et deuxièmement
l’activité organisationnelle,
laquelle conduit à
l’harmonisation entre les
moyens de production et le
travail humain et
troisièmement est nécessaire
l’activité spéculative,
laquelle conduit à la
valorisation de ce qui
sera
produit avec le travail aux
moyens de production, au
transfert des productions aux
membres appropriés de la
société humaine. Sans cette
triple activité spirituelle,
le travail dans l’organisme
social, qui repose sur la
division du travail, est
quelque chose d’infructueux.
Mais avec cela on sera rendu
attentif dès le départ sur ce
qui, comme je le disais déjà,
diffuse d’une certaine manière
de la lumière sur ce qui est
nécessaire
aujourd’hui. On doit seulement
regarder ce qui est là dans la
lumière correcte. La société
actuelle travaille sous
l’influence du capital. Celui
qui travaille éprouve très
justement, quand il considère
le moyen de production comme
l’essentiel du capital, cela
signifie ce qui doit être créé
par le travail humain et ne
conduit pas immédiatement à la
consommation, donc n’est pas
un article de besoin immédiat,
un article de consommation
immédiate, mais ce qui sert à
la fabrication de produits de
besoin et de consommation. Ces
moyens de production, le
socialisme veut les mener dans
une autre ordonnance sociale
qu’elle n’est, dans laquelle
ils sont venus sous les
influences de l’ordre
économique capitaliste de
l’époque récente. Maintenant
on peut dire de manière curieuse,
il se montre déjà, que d’une
certaine manière les moyens de
production sont quelque chose
en soi, qu’ils peuvent être
séparés des humains. Que l’on
compare seulement, comment
dans les plus anciennes formes
économiques ce dont l’humain
avait besoin en
tant que
travailleur manuel pour
produire, comment cela était
fondé dans sa qualité humaine.
Que l’on compare maintenant
tout ce qui sera aujourd’hui
mis en mouvement en grand avec
l’aide des moyens de
production modernes de grand
style, comment cela pourra
être séparé dans une certaine
mesure de l’individualité
humaine comme bien matériel/de
chose. Nous savons donc que
lorsque l’on vend une somme de
moyens de production qui
constituent une exploitation/entreprise
– elle peut être vendue par un
humain ou une société par
actions à un autre humain, à
une autre société par actions,
les deux n’ont peut-être pas
du tout autre chose à faire
avec ces moyens de production
que de tirer leur tantième,
leur profit -, ainsi se
montre, comment se tient en
large étendue un détachement
des moyens de production du
possesseur. Ici nous avons par
la réalité quelque chose, qui
à l’avenir doit être seulement
tourné en son contraire de
manière appropriée, alors nous
arrivons à une véritable
socialisation des moyens de
production. Indiquer une telle
chose, je l’ai essayé dans mon
livre « Les fondements de la
question sociale dans les
nécessités de la vie du
présent et de l’avenir »
|
14
|
Une
double chose
doit être atteinte.
Premièrement, dois être
atteint, qu’un lien/un
attachement plus étroit soit
établi entre le dirigeant
d’une exploitation avec des
moyens
de production et ces moyens de
production eux-mêmes. Un
dirigeant ou un consortium de
dirigeants doit absolument
être ce qui intervient par son
travail spirituel, que ce soit
en disposant, que ce soit en
calculant, que ce soit en
inventant, intervient
dans
l’exploitation/l’entreprise
par le moyen de production et
qu’il s’y associe/y participe.
À un tel consortium, qui par
tout son investissement
spirituel, par ses facultés
spirituelles est lié avec les
moyens de production d’une
exploitation/entreprise
déterminée, est à établir la
confiance dans les plus larges
dimensions du côté de ceux qui
doivent travailler à ce moyen
de production comme
travailleurs manuels. À
l’avenir, ont à se tenir face
à face le travailleur manuel,
l’humain travaillant de ses
mains et celui qui ne tire pas
le profit, qui grandi à partir
du moyen de production, mais
par ses facultés spirituelles,
par ses travaux spirituels,
qu’il a orientés d’après la façon
déterminée par
le moyen
de production, une sorte
d’exploitation seule justifiée
à diriger cette entreprise,
ce moyen de production. Mais
ce dirigeant d’exploitation a
à diriger le moyen de
production seulement aussi
longtemps qu’il peut exécuter
la direction en
y
étant
attaché, par
l’être
en train de croître de ses
facultés avec ce moyen de
production.
|
15
|
Ici
commence un point, où
toutefois ceux qui peuvent
seulement se représenter,
qu’au moins l’essentiel de
l’ancien reste conservé,
commencent à faire des visages
déconcertés. Et quand même,
quand l’instant
apparaît, où quelqu’un, qui a
grandi simultanément par
ses facultés avec
une certaine somme de moyens
de production, ne
maintient
plus cet être à
grandir
avec le moyen de production,
alors incombe à l’organisme
social l’obligation de
transférer sans achat ce moyen
de production à une autre
personne ou groupe de
personnes. Cela ne signifie
rien de moins qu’à l’avenir
aura lieu un assemblage –
maintenant, appelons le
capital ou comme vous voulez
-, de capital et de facultés
humaines sans achat. Le
capital n’a alors que la
signification de ce qui sera
utilisé, pour mettre
en œuvre
de grandes exploitations. Il
apparaîtra à l’avenir du
capital par un humain capable
pour une certaine
exploitation. Ce capital
apparaîtra seulement par la
confiance, que d’autres
humains ont en lui, et qui lui
donneront ce qu’ils
fournissent comme surcroît de
travail/travail
supplémentaire
au-delà de leur besoin. Il
sera en situation, dans une
certaine mesure dans le mandat
d’un groupe lui faisant
confiance, mais cela signifie
de la
collectivité/généralité
de l’organisme social, de
construire une exploitation
telle qu’elle
peut
seulement être bâtie
aujourd’hui sur le capital
privé et la jouissance du
capital privé. Mais alors,
quand l’exploitation est
construite, alors échappe/est
annulé
quelque chose, contre quoi en
fait le travailleur combat en
réalité, il échappe/est
annulé
la possession du moyen de
production. Se tiennent face à
face après que la construction
du moyen de production est
accomplie, le travailleur par
contrat et celui qui est le
dirigeant technique ou sinon
spirituel de l’exploitation.
Le moyen de production
n’appartient à personne, la
possession au moyen de
production cesse/s’arrête.
Et au moment, où n’est plus
justifiée par les facultés
particulières du dirigeant la
collaboration/l’œuvrer
ensemble
de l’exploitation
avec le dirigeant, le
dirigeant est obligé de
transférer le moyen de
production à un autre
consortium, à d’autres groupes
de personnes.
|
16
|
Indirectement
ou directement ! Par cela sera
atteint pour l’avenir, ce que
je dois nommer une
circulation
du capital et
cesser/s’arrêter la possession
privée à du capital !
Le capital sera, de saine
manière, incorporé à
l’organisme sociétal
socialisé. Il circulera dans
cet organisme, comme le sang
circule dans l’organisme
humain ou animal, où il
n’a aussi pas
permission
d’être
revendiqué/réclamé
unilatéralement par un organe,
mais doit circuler à
travers
tous les organes. Libre
circulation du capital ! C’est
cela qui, en vérité,
sera
exigé pour l’avenir.
|
17
|
Dans
un tel organisme social, dans
lequel
le
capital circule ainsi
librement,
est aussi seulement possible
une véritable liberté du
travail. Car ainsi que la
propriété privée du capital
est en fait vis-à-vis des
fonctions sociétales la
cinquième roue de la
charrette, ainsi est la force
humaine de travail est venue,
comme pendant
au capital, dans une situation
de contrainte sous la
domination du capitalisme. Ce
qui est nécessaire pour
l’assainissement de la société
humaine, cela sera atteint par
la circulation du capital, que
personne ne possède. Ce qui
aujourd’hui sera payé vers
dehors, sorti des moyens de
production, ce que les gens
nomment leur capital ou leur
rente en
titres
hypothécaires, obligations
hypothécaires
ou obligations et ainsi de
suite, cela est absolument
inutile dans l’évolution
humaine
de l’ordre de la société. Cela
est retiré/sorti
de cet ordre de la société et
cela place les humains, que le
retirent, eux-mêmes hors de
cet ordre social, les fait
plus ou moins des parasites et
parmi
ceux
qui fabriquent/produisent
les grandes forces de
l’insatisfaction à l’intérieur
de l’ordre social. Ce que je
vous ai expliqué sur la
circulation du capital,
maintes gens trouveront évidemment
tout
extrêmement
non pratique. Cela, je le
crois. Mais trouver non
pratique, cela ne signifie
dans ce cas rien d’autre que
ne rien vouloir laisser de ce
que qui est la cinquième roue
à la charrette de l’ordre
économique, cela signifie
s’être habitué, à ne trouver
pratique, ce qui s’est avéré
pratique pour soi, pour
l’égoïsme. Mais l’humain devra
pour l’avenir se consacrer
avec son entière entité à
l’organisme sociétal. Là il ne
suffira pas que les gens
soient assis dans des chambres
et fabulent sur l’amour
du prochain, sur la fraternité
et se trouvent si bien en
cela, et alors découpent les
coupons, qu’ils peuvent
seulement découper parce que
des gens travaillent pour eux
dans les mines, dans les
fabriques, dans le besoin et
la misère, pour qu’avec ils
puissent se faire du bien par
leurs prêches d’amour de
l’humain, d’amour du prochain
et de fraternité. {Fin
F002330173177198313051919}
|
18
|
Ce
parler ainsi, cet être bon
ainsi, cela devra cesser.
L'établissement de la société
humaine de telle façon qu'elle
réponde réellement aux
exigences de l’être
bon, voilà ce qui traverse
maintenant effectivement le
monde comme un appel. Ce qui
est apparu sous le récent
capitalisme, ce qui s'est
toujours développé de plus en
plus, ce qui a atteint
aujourd'hui, pour ainsi dire,
le sommet de sa conscience, à
savoir sa conscience de
classe, c'est le groupe social
d’humains qui, pour l'instant,
en tant que groupe social, se
compose au fond seulement de
la population travaillant de
ses mains, du prolétariat.
Qu'est-ce qui doit être
accompli en rapport à ce
groupe social ? Maintenant, ce
groupe social a pratiqué
l'auto-assistance d'une
certaine manière, il s'est
aussi obtenu
par la force
un certain nombre de choses
qu'il a arrachées à l'État
capitaliste, à l'ordre
économique purement
capitaliste, et ainsi de
suite. Des
coopératives, des
syndicats sont nés pour l’organisation
du
groupe social - c'étaient tout
d’abord des
masses ouvrières anarchiques,
non pas en termes d'attitude,
mais d’après
le
regroupement, initialement
anarchiques. Mais tant que
nous étions sous l'ancien
ordre économique, ces
tentatives d'organisation
n'ont amené à aucun but
correct. Malgré tous les
éloges sur la protection des
travailleurs, l'assurance des
travailleurs, même la
protection internationale des
travailleurs et ainsi de
suite, toutes ces choses n'ont
pas permis d'organiser
vraiment correctement les
groupes sociaux vivant comme
une population prolétarienne.
Car dans toutes ces tentatives
d'organisation, quelque chose
est resté en arrière, il est
resté en arrière le capital et
ses représentants se tenant en
face. Et ainsi s’en forma ce
qui était là, et qui n’est
encore rien d’autre que la
lutte entre une classe de
la société,
les porteurs du capitalisme,
et une
autre
classe de
la société,
le prolétariat. La lutte, la
concurrence, c'est ce qui s'en
est formé. Et nous avons vu ce
à quoi nous sommes arrivés par
cette lutte, par cette
concurrence, que le
travailleur organisé
syndicalement doive conquérir
son augmentation de salaire ou
autre chose des représentants
du capital par coalition/en se
liguant, nous avons vu cela.
Dans ce que le prolétariat
ressent aujourd'hui, il est
clairement exprimé à quel
point l'organisation
précédente a été peu capable
de répondre à ce qui se trouve
au sein du prolétariat en tant
que demande/exigence.
|
19
|
J'ai
déjà souligné dans des
conférences précédentes où
repose
le point principal. On
pourrait dire que deux points
principaux de l'ensemble du
socialisme reposent dans deux
exigences/revendications,
auxquelles se
donne
alors, comme d’elle-même,
comme une conséquence
évidente, une troisième. Elles
reposent premièrement dans la
revendication, qui a déjà été
discutée aujourd'hui lors de
la discussion sur le capital,
que le capital qui a coulé
dans les moyens de production
n’ait plus la permission
d’être possédé à l'avenir. Le
capital est dépouillé de son
caractère de possession.
Deuxièmement, le travail n’a
plus la permission d’être une
marchandise, c'est-à-dire que
dans la future société
socialiste ou sociale, dans
l'organisme social sain, les
rapports de salaire cesseront.
Le travail ou la force de
travail n’a pas la permission
plus avant d’être une
marchandise. Celui qui
travaille de
la main produit comme un
compagnon du travailleur
spirituel de la manière qui a
déjà été caractérisée. Il
n'existe aucun contrat de
travail ; il existe
un
contrat uniquement sur le
partage des prestations. C'est
ce qui peut seulement être
atteint quand le travailleur
fait face au directeur de
travail en tant qu'humain
complètement libre,
c'est-à-dire lorsqu'il est en
état de déterminer/fixer la
mesure, le temps et la
façon/sorte de sa force de
travail sur un tout autre sol
que
celui de l’ordre de
l’économie, lorsqu'il peut
disposer librement de lui-même
en tant qu'humain entier avant
d'entrer dans un rapport de
contrat.
|
20
|
Je
sais que les tresses/les
ringards
d'aujourd'hui ne peuvent pas
encore se représenter ce qui a
été dit comme quelque chose de
pratique. Seulement,
il y a cinquante ans, on ne
pouvait pas se représenter
mainte chose comme pratique,
qui est devenue pratique dans
les cinquante ans qui ont
suivi. Le travailleur entre
dans le rapport de contrat
comme un humain libre qui peut
dire : parce
que je peux fixer le caractère
de ma force de travail sur un
sol indépendant de la vie
économique, je viens
maintenant à ta rencontre et
je travaille ensemble avec toi
ainsi que ma force de travail
est réglementée/régulée. Ce
que nous produisons est soumis
à un contrat de partage avec
toi !
|
21
|
Voyez-vous,
c'est pourquoi il est
nécessaire qu'à l'avenir le
simple État, le simple domaine
social de droit, soit détaché
du domaine de l’économie.
Parce ce
que
cela se passe, on sera en état
de réglementer/réguler tout ce
qui pourra être réglementé
comme droit sur le sol
démocratique, aussi vraiment
indépendamment de la vie de
l’économie. La vie de
l’économie elle-même peut
seulement être organisée sur
la base de l'expérience et des
fondements réels de cette vie
de l’économie. Mais la force
de travail peut déjà être
organisée quand absolument le
travailleur entre dans la vie
économique. Alors, quand c'est
le cas, alors il vivra dans
l'avenir d'un côté le capital
circulant respectivement les
moyens de production
circulants, qui ainsi ne sont
la possession d'aucun être
humain, mais qui sont en
réalité là pour un usage
général, qui peuvent toujours
venir aux plus capables à
travers les aménagements/les
organisations
que j’ai justement présentés
avant. Alors, sera là, de
l'autre côté, la liberté de
l’humain, pas seulement en
rapport à toutes sortes de
biens idéaux, que cependant le
travailleur manuel ne peut pas
compter aux siens aujourd'hui,
mais avant toute chose en
rapport à la force humaine de
travail. Alors la vie
économique sera
soulagée/déchargée du rapport
de salaire, car alors il y
aura dans la vie de l’économie
seulement
des biens, ou
ma
foi, nommons-les des
marchandises. Alors, se feront
face d'une autre manière, ce
qui est aujourd'hui le
capital, le salaire et le
marché. Alors, comme vous
l'avez vu, le capital aura
disparu/sera laissé de côté,
le salaire de la même façon,
car des prestations seront là
que le travailleur et le
directeur de travail
produiront ensemble. Le
concept de salaire cesse
d'avoir un sens.
|
22
|
{04330180183198313051919}
Mais aussi ce qu'est
aujourd'hui le marché prendra
une autre forme. Aujourd'hui
le marché a encore quelque
chose d'anarchique quand aussi
il est déjà diversement
organisé dans le mesquin et le
petit. Le marché règle les
valeurs réciproques des
marchandises et cela est la
seule chose qui, en/de
valeurs dans la vie de
l'économie, doit être là dans
le futur, car la force de
travail humain n'a pas une
valeur comparable, n’a pas à
être comptée aux valeurs
économiques. Ce qui sera là de
valeurs économiques devra être
les valeurs relatives
des marchandises. Sous les
conditions décrites sera
possible que les marchandises
reçoivent de telles valeurs relatives,
lesquelles donnent aux humains
en la plus large
circonférence, cela signifie
tous les humains, qui
travaillent, une situation de
vie la
plus
possible universelle/générale,
pas adaptée à une prospérité
de groupe. Cela peut alors
seulement être quand le marché
arrête d'être ce qu'il est
aujourd'hui, quand il sera
organisé de part en part,
quant à partir des expériences
économiques englobantes, du
calcul de ce que sont les
différents soubassements
économiques, se donne
une fixation de valeurs de
marchandises
qui ne repose pas sous les
rapports anarchiques d'offre
et demande, mais qui sont
orientés
sur le besoin humain bien/volontiers
établit par l’expérience.
Cela pourra seulement être
atteint quand cette vie de
l'économie, quand le marché ou
mieux dit les marchés seront
transformés en associations,
en coopératives et ainsi de
suite. Ce montage
coopératif/cette construction
coopérative, ce montage pas
seulement quelque peu sur de
telles coopératives comme
elles ont déjà été essayées,
mais le déploiement au travers
de toute la vie économique de
structure coopérative sera
alors seulement possible quand
à partir de l'expérience de la
vie de l'économie on
s'appropriera une connaissance
intuitive des relations entre
producteurs et consommateurs.
En
cette relation il y a aussi
des points de départ. Vous
pouvez appendre à les
connaître dans les efforts par
exemple de Sidney Webb, où du
grandiose est fourni en
coopératives, aussi loin que
se laisse fournir du grandiose
à l'intérieur de l'actuel
ordre de l'économie, qui
existe encore au dehors de ces
coopératives. Mais si l'ordre
de l'économie est absolument
transformé de la façon
évoquée, alors il s'agit de ce
qu'on ne doit pas provoquer le
montage coopératif d'après des
exigences subjectives, mais qu’on
doit
effectuer la construction
coopérative d'après ce que la
structure économique montre
elle-même. Là j'aimerais
seulement faire une certaine
remarque afin que vous voyiez
que les choses ne pendent pas
en l'air. La question se
soulèvera évidemment pour
celui qui fait attention au
caractère d'association de la
vie de l'économie dans mon
livre « Les points
fondamentaux de la question
sociale » : comment
pouvons-nous par exemple
limiter des coopératives ? -
Quand on veut les limiter
arbitrairement ou de quelques
considérations reposant à
l'extérieur de la vie de
l'économie, alors se
montreront toujours de fausses
formations de prix et en
conséquence de cela de fausses
influences de la situation
humaine de vie. Maintenant il
y a une loi bien déterminée
laquelle peut conduire de la
réalité au montage d'une
structure coopérative. Vous
pouvez tout d'abord, quand
vous saisissez des yeux les
deux courants de la vie de
l'économie, la production et
la consommation, représenter
des coopératives de
consommation, où se mettent
ensemble ces humains qui
veulent acheter de manière
économique, ainsi qu'ils
exploitent pour l'achat tout
ce qui est à exploiter parce
que des consommateurs se
mettent ensemble.
|
23
|
De
l'autre côté, des producteurs
peuvent se mettre ensemble,
cela s'est tout de suite passé
à l'intérieur de notre ordre
de l'économie jusqu'à la
bêtise, là se montrent alors
les coopératives de
production. Maintenant les
deux sortes de coopératives
ont des tendances entièrement
différentes. Qui étudie des
coopératives de consommation
trouve que les coopératives de
consommation ont tout intérêt
à : premièrement, acheter le
moins cher possible et
deuxièmement avoir le plus
d'humains possible dans leurs
rangs. Elles ne se défendront
jamais contre l'agrandissement
de leur coopérative quand
elles ont leur vrai intérêt en
vue. Les coopératives de
production ont tout de suite
les particularités opposées.
Les participants craindront la
concurrence, quand elles
s'agrandissent et elles ont
quand même tout intérêt à
cela, de vendre le plus cher
possible. Cela indique sur ce
que dans le futur le salut
peut seulement exister dans
l'assemblage d'humains avec
des intérêts de consommation
et de production, en des
coopératives de
consommation-production ou de
production-consommation, où
pas seulement la consommation
réglera la production, mais où
même la grandeur de la
coopérative sera réglée en ce
que la consommation à la
tendance de faire la
coopérative aussi grosse que
possible, donc déployer,
étendre – et que la production
ait la tendance à donner des
frontières à la coopérative.
Là, à partir de la chose
elle-même sera créée la
formation sociale. Je pourrais
vous exposer des cas
innombrables, desquels vous
verriez que, celui qui est en
état de penser conformément à
la réalité, qui veut vraiment
avoir des idées pratiques en
tête, il trouve lui-même, dans
les points de départ qui sont
déjà disponibles dans la
réalité, les bases d'une
vraie, véritable socialisation
guérissant les humains. {fin
04330180183198313051919}
|
24
|
Mais
tout ce que je vous ai dit
présuppose la véritable
tri-articulation de
l'organisme social. Il n'y
aura pas de capitalistes au
sens où on l'entend
aujourd'hui, qui surgissent
uniquement de la vie de
l’économie.
Il doit y avoir des gens qui
grandissent à
partir
de la vie libre de l’esprit,
telle que je l'ai caractérisée
dans les conférences
précédentes, de cette vie de
l’esprit
qui ne produira pas des
produits abstraits de l'esprit
qui sont étrangers à la vie,
mais qui déploiera un bien de
l’esprit, qui toutefois d'un
côté, s'élève jusqu'aux
hauteurs de l'esprit les
plus élevées,
et de l'autre côté entraîne
l'humain à devenir un humain
vraiment pratique. À tous les
niveaux de la vie de l’esprit,
ce ne sont pas des humains qui
sont étrangers à la vie parce
qu'ils savent, formés, mais
des humains qui peuvent
penser, qui peuvent prendre
des dispositions.
|
25
|
Un
cycle aura lieu dans les
limites que j'ai déjà
indiquées aujourd'hui, dans
lequel les administrations des
organisations spirituelles
enverront leurs gens
les plus capables dans la vie
de l’économie - comme je l'ai
expliqué dans mon livre - et
la vie de l’économie enverra
ses gens
dans les organisations
spirituelles, afin qu'elles
puissent y approfondir
l'expérience qu'elles ont
acquise dans la vie de
l’économie,
ou volontiers aussi comme
enseignants instruire la
jeunesse montante de la vie de
l’économie.
|
26
|
Un
vivant cycle de vie, porté par
les humains eux-mêmes, aura
lieu entre les trois membres
de l'organisme social.
L'organisme tri-articulé ne se
désintégrera pas en trois
domaines se tenant à côté l’un
de l’autre. L’humain qui vit
dans les trois membres
deviendra l'unité vivante.
|
27
|
L'humain
avec ses intérêts sociaux et
ses forces sociales formera
dans l'avenir absolument ce
qui repose à la base de toute
vie. Il s’agira beaucoup plus
de l'être humain
qu'aujourd'hui, alors que
l'état unitaire apparent
divise/articule encore
l'humanité en classes et en
catégories/états et ne laisse
pas les humains être des
humains pleins et entiers.
Aujourd'hui, on croit encore
que si on a une constitution quelque
part,
alors maintenant est
beaucoup gagné. À l'avenir, on
comprendra qu'une constitution
n'est rien quand les humains
ne sont pas là, qui dans leur
propre vitalité portent la
force de se constituer
réciproquement, si j’ai la
permission de dire ainsi.
C'est de cela qu’il s’agit que
l’on comprenne ce que j'ai
récemment indiqué/mentionné :
Gladstone, l'homme d'État
anglais, a dit un jour que la
constitution la plus
avantageuse est celle de
l'État libre nord-américain.
Un autre Anglais, qui me
semble plus spirituel que
Gladstone, a alors dit : Mais
ces Nord-Américains - c'était
justement son opinion -
pourraient avoir une
constitution beaucoup,
beaucoup plus mauvaise, voire
dont on peut se moquer ; ce
sont de telles gens qui feront
la même chose d'une bonne et
d'une mauvaise constitution !
- Que nous devons mettre
l'humain à la place de ce qui
est séparé de l'humain, voilà
ce qui doit être atteint. Les
dirigeants vivants des
entreprises proviendront d'une
vie de l’esprit vivante. Le
capital est annulé/tombe
! À côté de tels dirigeants
vivants, le travailleur libre
se tiendra comme un humain
entier. Lorsqu'il posera la
question suivante : l'ordre
social me donne-t-il ma
dignité humaine ? - il saura
répondre oui. Et un marché qui
n'est pas anarchique, mais
organisé sera en état de
provoquer un juste équilibre
dans les valeurs de
marchandises. Sur toutes ces
choses, beaucoup de détails
sont à dire. Aujourd’hui, je
n'ai pu qu’esquisser, et vous
pourriez poser beaucoup de
questions. Je sais que maintes
choses des paroles
d’aujourd'hui ne peuvent pas
encore être entièrement
comprises. Vendredi prochain,
des détails, des preuves et
des explications
supplémentaires devraient être
donnés qui vous montreront
qu’il ne s’agit pas ici de
quelque chose qui est jeté
négligemment dans le monde,
mais quelque chose qui devrait
apporter ce qui est appelé à
juste titre par l'appel à la
socialisation. Quelque chose
qui est exigé à juste titre,
mais qui n'est peut-être pas
encore clairement reconnu par
la personne qui l'exige à
juste titre.
|
28
|
Ce
qui est donné avec l'organisme
tri-articulé ne doit pas être
comme la description d'une
maison. Quelle que soit la
beauté de la description d'une
maison, on peut objecter que,
quelle que soit la beauté de
la description d'une maison,
elle n'est d'aucune utilité ;
la maison doit être
exécutée/réalisée. Mais il y a
une différence entre une belle
description d'une maison et un
plan de construction. Et un
plan de construction veut être
tout ce qui est donné comme
impulsion pour la tripartition
de l'organisme social. Aussi
mal compris que cela puisse
encore être aujourd'hui, ce
sera la seule chose qui puisse
conduire l'humanité hors du
chaos et de la confusion dans
lesquels elle a été amenée. Je
sais que je peux encore être
mal compris aujourd'hui.
Certains disent qu’il s’agit
ici d'une nouvelle formation
de parti. Il ne s'agit pas,
même de loin, d'une nouvelle
formation de parti. Il s'agit
de ce qui découle de la cause
même de l’évolution de
l’humanité, ce qui n'a rien à
voir avec une quelque
formation de parti.
|
29
|
Et
celui qui croit qu'il peut
regarder cette évolution de
l'humanité pour reconnaître ce
que les temps eux-mêmes
exigent, s'expose à
l'incompréhension qu'il veut
personnellement quelque chose,
même dans le cas de ceux qui
veulent mécomprendre ou
peut-être mécomprennent de
bonne foi. Car il sait que ce
qui est objectivement
recherché ne s'insère pas si
facilement dans l’évolution de
l'humanité face aux préjugés
et aux sentiments préconçus
des humains. Mais aujourd'hui,
nous vivons une époque,
surtout ici en Europe
centrale, où nous devons
regarder ce que les derniers
excès/mes dernières
excroissances de l'ancien
travail de concurrence
capitaliste ont apporté. Et
nous, en Europe centrale, nous
vivons de manière
particulièrement douloureuse
les conséquences de ce que les
cercles dirigeants, les
cercles jusqu’à présent
dirigeants, ont amené sur
l'humanité. Nous le vivons
dans la douleur et la
souffrance, nous le vivons ces
jours-ci avec une âme qui
saigne. Nous avons la
permission de dire que les
jours de l’épreuve se montrent
clairement. En de tels jours,
on a la permission de
s'abandonner à l'espérance et
à la foi que face à des
expériences inhabituelles, des
pensées inhabituelles seront
aussi comprises que face à de
grandes souffrances, on
trouvera un grand courage, non
à de petits, mais de grands
règlement de comptes.
|
30
|
C'est
pourquoi je crois et dis ce
que j'ai à dire aussi en ces
jours de souffrance à partir
de cette foi : à travers des
souffrances, des douleurs et
des épreuves, nous trouverons
le courage, l'audace, la
compréhension pour une
nouvelle construction. La
construction ne doit pas
seulement survenir en
transformant les vieilles
institutions, mais par
transformation de toute notre
pensée, de toutes nos
habitudes de sentiment, par
transformation de tout notre
humain intérieur.
|
31
|
Mot
de clôture après la discussion
|
32
|
{10330186193198313051919}
Mes très chers présents ! Ce
que Monsieur le deuxième
orateur a débattu ici, bien
que je sois pleinement
convaincu, qu'il n'est pas du
tout conscient, comment il est
en fait venu à ses
affirmations, et bien que je
ne veuille pas lui dénier de
la moindre façon une sorte de
bonne volonté, cela fait sur
moi l'impression qu'il a,
morceau pour morceau chaque
fois, pour part pour un quart,
pour part pour une moitié,
parfois aussi entièrement,
retourné ce que j'ai dit, et
alors polémiqué contre ses
propres affirmations, qu’il
a
discuté avec elles, pour
finalement arriver à quelque
chose, qui n'a pas la moindre
chose à faire avec ce que vous
avez entendu de moi hier ou
aujourd'hui. Il s'agit donc
très souvent qu'on se crée la
possibilité de la discussion
par de telles conditions
préalables, et ainsi
j'aimerais seulement discuter
un peu du particulier de cette
pratique de la discussion
peut-être bien inconsciente.
Par exemple, Monsieur
l'orateur précédent
danse de manière répétée
autour de l'opinion que
j'aurais représenté la
tyrannie ou la suprématie des
spirituellement dotés. Ce par
quoi il rend remarquable
qu'après ce que j'ai expliqué,
une conséquence pourrait être
que les dotés spirituellement
devraient régner ? Maintenant
je ne sais pas si Monsieur
l'orateur a aussi entendu ce
dont j'ai récemment parlé ici
aussi, ou s’il sait ce qui se
tient dans mes livres. Il
saurait sinon que ce dont il
s'agit dans tout ce qui repose
à la base des impulsions dont
je parle que toutes les
facultés humaines arrivent à la
position sociale leur
correspondant.
Il s'agit tout de suite de
l'articulation d'un organisme
social tel qu’il ne donne pas
la
priorité à un quelque don,
mais qu’il
rend possible, que chaque don
vienne à sa place appropriée.
Cela ne pourra être atteint
par rien d'autre que quand les
différents dons/talents seront
choisis/sélectionnés et
développés de part en part où
on s’y
connaît en dons/talents, où
les talents pourront être
administrés de manière
correcte. L'organisme
spirituel devra voir sa tâche
principale à développer les
talents. Lisez attentivement
mon livre. N’entendez
pas un adjectif en
plus de
ce que je dis, mais prenez les
choses ainsi que je les dis
vraiment, alors vous verrez
que sur le sol de la vie de
l'esprit ne seront pas
seulement développés les
talents spirituels, mais tous
les talents jusque en bas
dans les talents les
plus
corporels.
L'organisme spirituel n'est
pas là pour créer une
aristocratie spirituelle, mais
pour vraiment développer
l'ensemble des dons. Mis à
part ce sur quoi j'ai rendu
attentif la dernière fois
qu'un don spirituel ne peut en
réalité pas du tout
subsister/exister sans en même
temps offrir la possibilité,
quand c'est nécessaire, de
développer un talent manuel.
Bref, l'orateur ne s'est pas
donné la moindre peine de
sortir des habitudes de pensée
existant
jusqu'à
présent et de vraiment se
décider à la volonté de penser
autrement, mais il a critiqué
quelque chose qui consciemment
aspire à sortir de ce qui
était usuel jusqu'à présent
d'après ce qui fut
usuel/habituel jusqu’à
présent. Mais cela m'apparaît
comme ce qui doit avant toute
chose être surmonté. Les
humains qui ne se donnent pas
la peine, aussi quand ils ont
de la bonne volonté, de se
trouver dans ce que l'autre
dit et veut, ce sont tout de
suite ceux qui nous ont
conduits dans la situation
actuelle. Et aussi douloureux
que cela m'est, je dois quand
même dire : je peux seulement
voir dans monsieur l'orateur précédent,
un de ces humains qui ne
veulent pas nous laisser
sortir de la confusion. Avant
la grande catastrophe
mondiale, on pouvait ma foi
comprendre de tels humains,
car cette fois là les grandes
épreuves et les grandes
questions n'étaient pas
arrivées à l'humanité. Mais
aujourd'hui nous ne devrions
vraiment pas vouloir retenir
le cours de l'évolution par
notre propre opiniâtreté
de pensée. C'est cela qui me
rend si inquiet, quand les
êtres humains veulent avoir à
offrir avec tous les vieux
concepts modèles, et même
faire atrocement en ce qu'ils
disent, l'autre serait un
anarchiste
des pensées ou du genre, je
n'ai pas compris l’adjectif.
Ce sont des choses, qui
peuvent rendre lugubre. À cela
on doit tenir en vis-à-vis ce
qui peut vraiment provenir de
ce qui a été dit. D’après la
prétention, cela provient de
la tri-articulation, ce que
l'orateur a dit, mais lisez
mon livre et vous verrez que
là toutes les dispositions
possibles sont prises afin que
justement ce qui devrait
apparemment se passer, ne peut
pas du tout se passer.
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33
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Par
exemple, Monsieur l'orateur a
prétendu que les intérêts
contradictoires des
professions surgissent. Cela
est une évidence. Mais tout de
suite par la séparation de la
vie de l'esprit, par la
séparation de la vie de droit,
cela sera abrogé. Je vous ai
aujourd'hui longtemps
entretenu en vous disant en
une sorte d'introduction :
quand le socialisme sera
réalisé et qu’il laisse en
dedans
de
l'organisme social, tout ce
qui effectue ce que j'ai
décrit, alors cela se produit.
Certes, dans l'organisme
social, que Monsieur l'orateur
se représente, cela serait
dedans. Dans la
tri-articulation ce qu'il veut
placer dans l'ordre
économique, sera justement
tout de suite sorti de l'ordre
économique. Monsieur
l'orateur, quand aussi il se
reconnaît au système des
conseils, m’est
apparu en
tant que
représentant de cette manière
de penser de conseiller de
cour, non pas du système des
conseils du peuple, mais du
système de
conseil de cour qui
m'a une fois fait une
objection similaire.
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La
chose n'a aussi pas le côté de
politique extérieure, que
Monsieur l'orateur a dépeint,
mais un tout autre. La seule
guérison pour nos contextes de
politique extérieure, qui nous
ont conduits dans cette
catastrophe, aurait dû se
montrer lors de la discussion
des choses de politique
extérieure - je ne peux pas
naturellement tout discuter
dans une conférence. Ce que
nous débarrassons avant toute
chose par l'organisme social
tri-articulé, même si c'est
mis à exécution seulement par
un état et pas dans les états
voisins, qui tous encore
maintiennent un ordre
capitaliste, c’est le jeu
d'intérêt comme jusqu'à
présent.
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35
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C'est
tout de suite le particulier
que la tri-articulation peut
être mise à exécution dans
chaque état pour soi,
entièrement indifférent, si
les autres restent à l'ancien,
et que par exemple, par le jeu
des intérêts, qui sera tout
autre que jusqu'à présent,
quand les intérêts économiques
seuls pour soi comme intérêts
économiques agissent aussi
par-dessus les frontières,
qu'alors ces matières de
conflit seront mises de côté,
qui ont conduites aux guerres
qu'on nomme techniquement
guerres des matières
premières/brutes. Le
conseiller de cour maintenant,
qui fit cette objection, m'a
dit : oui, jusqu'à présent une
grande part des guerres fut
des guerres pour les matières
premières. Quand votre système
sera réalisé, alors il n'y
aura plus aucune guerre de
matières premières, donc votre
système contredit la réalité.
Je devais lui dire : si vous
auriez dit cela pour
confirmation, je l'aurais
compris; que vous disiez cela
pour réfutation, cela est
particulier. Ainsi je dois
dire : la seule aide vis-à-vis
de cette ambiance, laquelle
est disponible du côté de
l'entente, consiste en ce que
nous fassions
éclater/se diviser/se
désintégré cette ambiance,
cette jalousie en trois
membres. C'est cela qu’apporterait
la tri-articulation
sur ce domaine, pour la
politique extérieure de
l'instant. Je conseillerais à
Monsieur l'orateur, tout de
suite d'un supplément comme
sorti d'un point de vue de
conseiller à la cour,
d'étudier la politique
extérieure comme conséquence
de la tri-articulation, il
pourrait alors s'économiser la
définition entièrement inutile
de
l'organisme tri-articulé
anarchiste ou du genre. Il
pourrait envisager comment
est vrai ce que je peux
justement seulement exprimer
par une comparaison, je l'ai
déjà évoqué ici, les rêveurs
d'unité, justement les mêmes
humains, auxquels on doit dire
: une famille paysanne
consiste en un homme, une
femme, des enfants, un valet
et une servante et trois
vaches, tous ont besoin de
lait. Mais doivent-ils tous
donner du lait à cause de cela
? Non, seules les trois vaches
ont besoin de donner du lait,
alors tous auront du lait.
Ainsi est nécessaire que
l'ensemble de l'organisme soit
articulé de manière correcte ;
alors les membres agiront
aussi ensemble de manière
correcte pour l'unité, et ce
qui apparaît sur l'un des sols
pourra agir aussi de la
manière correcte sur les
autres membres.
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36
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Parce
que l'orateur précédent ne
fait pas attention à de telles
choses, il devrait décider le
talent par le droit de vote
universel. Maintenant, on peut
décider
de
l'occupation de
fonctions/positions, on peut
tout le possible par le droit
de vote universel. Mais comme
voulez-vous administrer les
talents par le droit de vote
universel, je vous prie de
réfléchir cela de part en
part, et vous verrez que
si
je suis la méthode de Monsieur
l'orateur précédent et vous
dépeignais
les conséquences - mais je
reconnais cette méthode
seulement comme une méthode
sophistique, c'est pourquoi je
ne vais pas plus loin
là-dessus -, mais si
je vous dessinais les
conséquences, alors vous
verriez, ce qui en sortirait.
Lors d'une démocratisation des
talents vous ne diriez peut
être pas anarchisme des
pensées, mais n’importe
quoi
d'autre.
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Des
choses semblables ont encore
été beaucoup présentées. Je
fus particulièrement surpris
d'entendre l'expression «
capitalisme de
l’esprit
». Ce qu'on devrait se
représenter là-dessous, je ne
le sais pas, en particulier je
ne sais pas comment cela
aimerait être utilisé après un
exposé, dans lequel a été
parlé de la circulation du
capital de la manière dont
j'ai parlé. Des possesseurs
spirituels - oui, mes très
chers présents,
qu'on tente quand même
seulement une fois de penser
avec des réalités !
Représentez-vous l'organisme
social - l'orateur ne vous a
donc pas décrit, comment il se
le représente - d'après le peu
d'allusions que l'orateur a
fait. Alors vous devrez donc
volontiers dire : qu'est-ce
donc en fait, quand, disons,
par une quelque ordonnance
socialiste, des travailleurs
spirituels travaillent
justement à côté des
travailleurs manuels/des
artisans ? Je ne sais pas, ce
que ce devrait être comme
différence vis-à-vis de ce qui
doit aussi être là dans mon
organisme de
l'économie,
que le travailleur spirituel
travaille à côté du
travailleur manuel. J'ai
expressément expliqué : la
possession s'arrête au moment
où le capital est réalisé,
cela signifie le moyen de
production est là. Comment on
peut alors parler de
possesseurs spirituels, cela
m'est entièrement et tout à
fait inexplicable.
D'expériences uniques
particulières que le vénéré
orateur a mentionnées, on peut
évidemment faire dériver tout
le possible, qu'on veut
seulement. De l'étiolement de
la vie de l'âme et
semblable/du genre on peut
évidemment dériver beaucoup.
Je ne trouvais cela pas très
goûteux, ce avec quoi Monsieur
l'orateur à conclu, qu'il se
mût là-dessus, me cédant la
bourgeoisie, afin alors qu'à
lui serait d'autant mieux
assuré le prolétariat.
Maintenant sur de telles
choses, on n'a pas besoin de
s'avancer plus loin, car qu'on
considère cela finalement
comme phrase agitatrice ou
pas, cela est absolument une
chose de goût.
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38
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Mais
ce qui a été dit là en rapport
à la confiance et en rapport à
la croyance à la confiance -
oui, voyez-vous, à cela je
dois déjà dire, il ne s'agit
aujourd'hui véritablement pas
de critiquer le rapport qu'on
a appris à connaître à partir
des vieux contextes, mais
aujourd'hui il s'agit de
fonder de nouveaux contextes.
Quand aujourd'hui l’un, et le
deuxième et le centième et le
millième me raconterait, qu'il
ne croirait pas à ce que de la
confiance serait là, mais qu’il
a dans tels et tels nombreux
cas dû lutter avec méfiance,
alors je lui dis : rien ne
deviendra mieux, si nous ne
nous efforçons pas d'établir
cette confiance, car nous
devons aujourd'hui travailler
avec la confiance. Tous les
autres fils, avec lesquels on
a jusqu'à présent attiré les
masses, ils échouent. Les fils
de l'avenir peuvent seulement
être ceux de la confiance. La
méfiance prendrait-elle encore
de la place demain et
après-demain, ainsi nous
devrions justement attendre
sur ce qui suit sur demain et
après-demain, car quand du
bon/bien devrait venir, cela
peut seulement venir à partir
de la confiance. La confiance,
à
laquelle
je pense et à laquelle nous
devons travailler, cette
confiance devra justement être
fabriquée/produite, cette
confiance devra provenir des
âmes. Cette confiance devra
justement être fabriquée,
c'est même aujourd'hui plus
important que tout autre
chose. Alors, quand cette
confiance sera fabriquée, à
laquelle
je pense, alors il y a le
rapport correct entre
travaillant de la main aux
moyens de production et
travaillant spirituellement.
Alors, cette confiance rend
possible ce que l'orateur a
peint au mur comme une image
d'horreur.
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39
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Cela
est tout de suite ce qui
aujourd'hui, en ce temps
socialement sapé,
manque si terriblement, la
volonté de construire sur la
confiance. Oh, cette
confiance, elle sera
disponible d’autant que de
plus en plus d'épreuves
viennent par-dessus les
humains, et je devrais
désespérer de l'humanité, au
moins de la reconstruction de
rapports sains, si
je ne pouvais
plus croire, qu'un être humain
pourra trouver par confiance
le chemin à un autre humain.
Car, mes très vénérés présents,
socialisez autant que vous
voulez, parlez de
socialisation autant que vous
voulez, une chose devra
reposer à la base de cette
socialisation : la
socialisation des âmes. Qui ne
cherche pas le chemin de la
socialisation des âmes, il
aimerait socialiser dehors,
autant qu'il veut, il
introduira les êtres humains
dans des contextes encore plus
anarchiques que n'est, ce que
l'orateur précédent a voulu
placer comme une sorte
d'anarchisme. Et le socialisme
des âmes ne s'appelle pas
autrement que confiance. Mais
à cette confiance devra
justement être travaillé. Et
aujourd'hui, cette confiance
n'est-elle pas un peu ébranlée
? Mais très chers
participants, je suis relié
depuis longtemps avec ce qui
est le
mouvement
social du dix-neuvième et du
vingtième
siècle. J'ai travaillé
là-dedans ; je le sais. Ce que
le vénéré orateur précédent a
énoncé, on a toujours de
nouveau et de nouveau pu
l'entendre énoncer contre ce
que j'ai dit aujourd'hui. Vu à
partir de la tri-articulation,
les mêmes objections, que
Monsieur l'orateur m'a faites
aujourd'hui, m'ont déjà été
faites par d'autres autour de
1898, 1899. Mais le plus
important, c’est que nous
arrivions à sortir par-dessus
les vieilles pensées, que nous
pouvons apprendre à changer,
que nous ne restions pas
debout à l'ancien. Aussi
douloureux que cela m'est à
exprimer, je crois, que nous
retiennent le plus souvent,
ceux qui ne peuvent se
dépasser/surmonter, sortir de
leurs vieux préjugés. Et les
messieurs, qui utilisent la
méthode de tordre d'abord à
demi ou entièrement les
principes, pour alors
polémiquer contre leur propre
chose,
ont toujours jeu facile, parce
qu'évidemment après l'unique
écoute d'une conférence, ils
ne comprendront pas tout, ils
ne comprendront pas comment
les choses sont pensées,
comment, quand elles se
placent dans la réalité, elles
devront être saisies. Car tout
de suite ce qui n’exprime pas
des théories, pas la pure
bonne volonté, mais qui souche
d'une expérience de vie, de
l'observation de la vie,
pleine de conscience,
consciente de la
responsabilité, tout de suite
cela ne pourra pas être épuisé
en une heure, mais pour cela
pourrons seulement être donné
des suggestions. Mais ces
suggestions, d'elles j'ai
depuis le temps, et c'est donc
déjà il y a passablement
longtemps, depuis que je parle
de tri-articulation, toujours
à nouveau dit : il pourrait
être que les particularités se
comporteront, dans leur
réalisation, entièrement autrement
que
ce que je dis moi-même à la
manière d'un exemple sur ces
particularités. Il s'agit pour
moi que le plan de
construction soit prit de la
réalité et peut se vivre dans
la réalité, qu'il soit
conforme à la réalité. Et
c'est pourquoi, parce que je
crois que ce n'est pas une
volonté
humaine subjective qui se
forme, de devoir réaliser ces
impulsions, mais parce que
l'observation des forces
d'évolution de l'humanité dans
le présent et l'avenir conduit
elle-même
à cela, que
je crois qu'il se trouvera de
la compréhension pour cela. Et
j'espère, je dois dire cela
encore une fois, de par
notre temps lourdement éprouvé
et notre situation
douloureuse, nous trouverons
encore de la compréhension
pour maintes choses que nous
ne pouvons peut être
aujourd'hui pas nous
représenter du tout. {Fin
10330186193198313051919}
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