Dans la situation grave actuelle
d'une grande partie de l'humanité, en
particulier de l'humanité de l’Europe
centrale, il serait désastreux de
chercher à guérir divers dommages
sociaux graves par de petits et
mesquins moyens. Il est nécessaire
aujourd'hui de prendre son essor à des
impulsions globales et pénétrantes
basées sur une connaissance réelle de
ce qui nous a plongés dans la
confusion et le chaos, et il est
nécessaire de regarder d'une manière
impartiale, honnête et sincère ce qui
est réellement là et dont nous voulons
sortir. Ces considérations,
caractérisées par les quelques phrases
que je viens de mentionner, ont été le
point de départ de la rédaction de cet
appel à la tri-articulation de
l'organisme social, qui vous est connu
et dont je veux de nouveau parler
aujourd'hui. Il est toujours seulement
possible, j’aimerais dire, de
souligner de tel ou tel point de vue
la nécessité de ce qui est dit dans
cet appel et maintenant un peu plus
largement, mais aussi un peu plus
largement, dans mon livre « Les points
centraux de la question sociale dans
les nécessités de la vie du présent et
du futur ». Et on aurait besoin de
beaucoup de conférences si l'on
voulait seulement pointer du doigt
tout ce qui sous-tend les impulsions
qui ont conduit à cet appel. Par
conséquent, je dois vous demander
d'accepter ce que je peux dire dans
une seule conférence de telle sorte
qu'elle puisse toujours seulement être
une partie de ce qui conduit
réellement à la compréhension de cette
volonté sociale qui est pensée avec
l’appel. Mais je voudrais avant toutes
choses indiquer aujourd'hui qu'aussi
un coup d’oeil sur ce qui a conduit à
partir de la situation internationale
à la terrible catastrophe de ces
dernières années doit, quant on
l'examine correctement et de manière
impartiale, conduire à cet appel.
Lorsque nous parlons de l'Allemagne du
point de vue de la politique
étrangère, les conditions politiques
et intérieures semblent nous forcer
aux impulsions qui sont pensées ici.
L'idée de base qui sous-tend cet appel
est que la terrible situation dans
laquelle nous sommes entrés découle
essentiellement de cette évolution
récente qui a conduit à un mélange de
trois domaines de la vie qui doivent
maintenant se développer
indépendamment, les trois domaines de
la vie spirituelle, de la simple vie
politique, juridique ou étatique, et
de la vie économique.
Dans l'état-unitaire, de plus en plus
considéré comme la panacée de l'ordre
social, hypnotisant l'humanité, tout
ce qui fait la force de ces trois
domaines de la vie a été fusionné.
Aujourd'hui, le salut doit être
recherché comme un véritable objectif
pratique par rapport à notre organisme
social dans l'indépendance de ces
trois domaines de la vie. C'est
d'abord sous une forme abstraite,
j’aimerais dire l'impulsion de base
qui sous-tend cet appel. Si nous
voulons comprendre, d'un des nombreux
points de vue que l'on peut
considérer, ce qui a conduit
l'humanité d'Europe centrale, en
particulier, à la terrible et
terrifiante catastrophe d'aujourd'hui,
nous devons regarder dans une certaine
mesure vers la gauche et vers la
droite. L'Allemagne était en guerre
contre l'Ouest et contre l'Est, le
peuple allemand était impliqué dans la
guerre, et il est juste de dire que,
d'après les conditions de l'Ouest et
de l'Est dans leur interaction, nous
devons également comprendre la
situation dans laquelle nous nous
trouvons aujourd'hui en Europe
centrale.
Celui qui se tourne vers l'Occident,
s'il veut d'abord considérer les
difficultés sociales, se rendra compte
que dans les pays occidentaux, dans
les pays avec lesquels la guerre la
plus longue a été menée, une fusion
claire de la vie économique et de la
vie politique a eu lieu dans
l'évolution historique des temps
récents, de sorte que je voudrais dire
que dans cette région du monde, des
instinct de peuple, notamment à partir
de la population anglophone,
j’aimerais dire, sur ce domaine de la
terre est apparu comme élémentairement
naturel avant toute chose une
aspiration d’état sous les points de
vue particuliers de la vie de
l’économie. Tout ce qui était
politique a été imprégné par
l'économique. Les lois économiques
sont devenues là des lois politiques.
C'est ainsi que nous voyons la fusion
de la vie politique et économique
quand nous orientons le coup d’oeil
vers l'Occident.
D'une autre manière, nous voyons la
fusion de la vie politique et de la
vie de culture d'abord sous la forme
de cultures de peuple nationalistes et
leur vie de l’esprit sortant de ce
nationalisme. En regardant vers l'Est,
nous voyons la fusion de la vie de
l’esprit avec la vie politique. Tout -
ici, cela peut seulement être évoqué,
comme le montre une étude approfondie
des conditions européennes et
américaines – tout montre que les
substances explosives qui se sont
progressivement accumulées entre
l'Europe centrale et l'Occident
peuvent seulement être comprises du
conflit qui a surgi en Occident même
entre la vie de l’économie et la vie
de l’état, parce que la vie de
l’économie et la vie de l’Etat, mais
avec une prévalence particulière de la
vie de l’économie, ont été fusionnées
d’une manière chaotique. En Orient,
les explosifs se stockaient par la
fusion des cultures spirituelles
particulières des communautés
nationales avec la vie politique de
l'État.
Entre ce qui s'y accumulait, nous
étions placés dans l’évolution des
temps plus récents. Jusqu'à présent,
nous avons manqué d’apprendre ce
qu’est notre tâche dans cet être
coincé entre l'Ouest et l'Est. La
terrible catastrophe mondiale qui a
émergé de ces deux impulsions que j'ai
caractérisées devrait nous apprendre
où nous avons à piloter, tout de suite
en Europe centrale, qui devrait
apprendre de l'Ouest et de l'Est. Elle
devrait apprendre de l'Occident qu'en
tant que voisin de cet Occident, elle
aurait la tâche de particulariser et
d’autonomiser vie de l’économie et vie
politique d'État. De l'Orient, elle a
à apprendre la distinction de la vie
de l’esprit de - si nous regardons
superficiellement nous le voyons aussi
seulement dans la vie nationale – de
la vie de l'Etat. D'énormes erreurs -
il ne sert à rien de se fermer devant
ce fait aujourd'hui – d’énormes
erreursse sont accumulées dans la
politique des États centraux, dans la
politique désinvolte de ces États
centraux, qui ont finalement abouti
dans la nullité, parce que les hommes
d'État n'ont pas été capables de voir,
comme il est encore inoffensif en
Occident aujourd'hui par certains
instincts de peuple que la vie de
l’économie a fusionné avec la vie
politique et a la main haute en elle,
mais comme elle a fourni/livré du
matériel explosif sur du matériel
explosif en Orient, que la vie
spirituelle a fusionné avec la vie de
l'état d'une manière inorganique. Ce
sont des erreurs politiques énormes
qu’on doit justement reconnaitre dans
leur nécessité historique qui ont dû
finalement se décharger dans cette
catastrophe qui nous a apporté le
désastre/malheur le plus terrible.
Avait-t-on dans les derniers temps, et
je pense déjà de longs derniers temps,
oui, a-t’on en fait jusqu’à
aujourd’hui la bonne volonté, de
regarder ces circonstances/rapports
d'une manière énergique ? Ne se
trouve-t-il pas parmi nous, malgré la
situation terrible d'aujourd'hui, de
nombreuses personnalités qui,
considèrent un coup d’œil sur les
impulsions vraiment pratiques, comme
de l’idéalisme dépourvu de valeur,
parce que ces impulsions pratiques
sont aujourd'hui de grands idéaux, et
qui, à partir du confort et de la
timidité de l'esprit, portent à de
petits objectifs qu'ils appellent
seuls pratiques, tandis qu’ils se
tournent contre les grands objectifs
qui sont nécessaires comme contre des
impraticables/non pratiques. Ces gens,
qui aujourd'hui rejettent les grands
objectifs vraiment pratiques comme des
idéalismes et aimeraient seulement
regarder que le tout prochain, sont
les mêmes ou les descendants de
ceux-là mêmes qui ont amené l'humanité
d'Europe centrale, l'humanité
européenne en général, dans la
situation actuelle et qui vont faire
que les dégâts deviendront toujours
plus grands. Quand ce n'est pas
possible que la pratique de la vie
réelle prenne la place de la
soi-disant pratique de la vie des
petits bougres et des philistins -
aujourd'hui la situation doit être vue
impartialement et honnêtement – ainsi
ne viendra jamais ce qu’est le
résultat d'une véritable politique
étrangère, qui conduit aux impulsions
de la tri-articulation de l'organisme
social.
Mais aujourd'hui, nous n’avons pas
seulement à faire à une conséquence de
la politique étrangère. Nous avons
affaire à des forces d’évolution qui
inondent encore à partir d’un tout
autre côté et font des vagues dans
l'humanité ! Ce à quoi nous sommes
confrontés aujourd'hui peut être
comparé à la migration des peuples et
à la rencontre de cette migration des
peuples au début du Moyen Âge avec le
christianisme. A qui prend en compte
les grandes impulsions du
christianisme dans leur efficacité à
travers le Moyen Âge et le nouvel âge
actuel, doit en fait lui venir quel
caractère les impulsions du
christianisme on prises tout de suite
chez les peuples dont on parle
habituellement en considérant la
migration des peuples et lesquelles
ont été adoptées parmi les peuples
plus au sud. Originaire d'Asie, le
christianisme a d'abord touché les
peuples très développés de Grèce et
d'Italie, les intellectuels très
développés de ces régions du sud de
l'Europe. Ce n'est qu'alors qu'il
envahit les terres des "barbares",
comme les peuples du Sud appelaient
ceux qui venaient à eux en tempête du
Nord. Si l'on se crée un aperçu
général de ces conditions/rapports,
alors on trouve ce qu’en fait, ce par
quoi le christianisme en tant que tel
devint œuvrant mondialement ne s'est
pas formé lorsqu'il est passé par les
peuples du Sud, qui étaient au plus
haut niveau mais qui étaient déjà en
voie de déclin, mais qu'il a développé
ses énormes impulsions dans les cœurs,
dans les têtes de ces peuples qui
avaient encore une intelligence non
dépensée, un force inutilisée dans
leur âme. C'était, j’aimerais dire, la
migration horizontale des peuples avec
ses particularités au début du Moyen
Âge. Aujourd'hui, en ce que nous
regardons le mouvement prolétarien,
nous sommes devant à une migration
verticale des peuples. Des profondeurs
de la vie de culture aux courants
dominants de la culture, coule ce qui
peut être appelé le prolétariat. Mais
ce que nous devons chercher comme
nouvel élément de culture qui nous
sauve, comme les grandes impulsions
qui nous sortent des confusions, cela
œuvre, j’aimerais, à partir de
profondeurs grises de l'esprit, tout
comme le Christianisme l'a fait un
jour pour les peuples grecs et
romains. Et nous voyons comment ce que
l'avenir veut saisir pour une
réorganisation du monde en relation
spirituelle, étatique, économique, a
besoin des intellects non utilisés,
des âmes tranquille non utilisées de
ces masses de peuples qui coulent de
bas en haut dans la migration
verticale actuelle des peuples,
pendant, comme je l'ai déjà expliqué
ici la dernière fois, dans les
cerveaux usés/utilisés de ceux qui,
comme les Grecs et les Romains de
l'Antiquité, sont un jour/autrefois
sur les hauteurs de la culture, chez
les cercles dirigeants, guidants à
peine quelque chose est à percevoir de
ce feu dont nous avons besoin
aujourd'hui pour trouver les moyens de
sortir de la misère sociale et de
réaliser des objectifs humains
vraiment grands et pratiques. Le fait
que de telles voies doivent être
trouvées est surtout indiqué par ce
qui s'est vécu comme une telle
migration verticale des peuples au
cours du développement/de l’évolution
plus récente de l'humanité.
La politique étrangère nous renvoie à
la tri-articulation de l'organisme
social. Que nous montrent les
événements politiques intérieurs ? Ils
nous montrent que ce sont précisément
ces éléments du peuple qui portent de
bas en haut l'intellect non
utilisé/dépensé, les forces
émotionnelles/d’âme tranquille
non dépensées de l'âme - aussi peu que
beaucoup aujourd'hui veulent peut-être
encore l'admettre, aussi peu que le
prolétariat lui-même trouve déjà
aujourd'hui les mots et les idées
appropriés et correspondants pour
certains phénomènes -, que ces
éléments de peuple ressentent dans
leur âme, ressentent aussi dans la
détresse de leur corps, ressentent
dans tout ce qui leur vient en
vis-à-vis, on peut déjà dire depuis
trois ou quatre siècles, mais en
particulier au XIXe et au début du XXe
siècle, de triple manière de la triple
détresse de l'ordre social. Ils ont
senti qu'ils devaient faire face à une
vie de l’esprit avec laquelle ils ne
ressentaient aucune autre
communion/communauté que celle qui
leur avait été caractérisée au cours
du dernier demi-siècle, avec les
paroles de Karl Marx sur la «
plus-value »". C’est ce repose là au
fond, par aucun chemin, tant d'un
côté, le bourgeois, ni de l'autre, le
prolétarien, n'a été pleinement
compris. Les choses seront donc prises
passablement extérieurement dans
l'éducation plus récente. Ce repose à
la base, c'est que la culture
spirituelle des temps modernes dans
son ensemble, tant vantée, tant
prisée, pouvait seulement se
développer dans toutes ses
ramifications comme la culture de
quelques-uns sur le sous-sol des
privations à la culture du côté des
grandes, larges masses. Non comme si
absolument les classes dirigeantes
jusqu’à présent avaient apporté la
misère et la détresse aux masses
prolétariennes par une mauvaise
volonté, par une diablerie. Non, ils
les ont apportés - j'ai essayé de le
montrer lundi dernier - par
ignorance/non raison analytique, par
incompréhension/manque de
compréhension vis-à-vis de ces tâches
qui se sont donné selon l'histoire du
monde par ce que des masses de la
nouvelle migration verticale des
peuples, toujours de plus en plus
larges, étaient saisies par la lutte
pour/l’aspiration à une vie de
l’esprit dont ils étaient privés par
elles. Mais ainsi c’était une fois, et
c'est l'essentiel, que ce que nous
avons fourni d'art, oui, de science,
d'éducation dans la vie de l’esprit,
d'un côté, pouvait seulement être pour
peu et que cela devait être élaboré
sous les privations de beaucoup. Cette
forme particulière de vie de l’esprit
ne pouvait être là sans créer un abîme
entre les privilégiés et les
défavorisés. C'est ce qu'ont ressenti
la large masse qui s'efforçaient de
s'élever vis-à-vis du membre principal
de la vie humaine, vis-à-vis de la vie
de l’esprit.
06330142143198303051919
Vis-à-vis de la vie d’État ou
politique ou de droit elle éprouva
tout de suite dans son ascension de
plus en plus qu’il y a quelque chose
pour la nature humaine qui est une
même chose/un égal pour tous les
humains. Cette même chose/cet égal on
ne peut pas développer en une quelque
théorie, c’est simplement disponible
dans les expériences de chaque âme
saine. Comme on ne peut pas parler à
un humain aveugle sur une couleur bleu
ou rouge, ainsi on ne peut pas parler
avec une âme non développée sainement
sur ce qui vit dans chaque âme saine
comme la conscience du droit, cette
conscience du droit, laquelle fait
l’humain égal vis-à-vis de tous les
autres humains sur le deuxième domaine
de la vie sociale, la vie de l’État.
Mais ce sentiment, qui dans les vieux
contextes patriarcaux, aussi encore
dans les contextes du Moyen-âge, fut
encore contenu dans les larges masses,
ce sentiment de droits égaux, il
survint toujours plus intensivement
dans les derniers siècles et en
particulier dans l’évolution
prolétarienne des dix-neuvième et
vingtième siècles. Les classes guides,
dirigeantes ne purent autrement que
d’appeler les larges masses à la
démocratie. Elles avaient besoin de
cela pour leurs intérêts. Elles
avaient besoin d’un prolétariat
toujours de plus en plus formé dans
une mesure scolaire. Mais on ne peut
pas former l’un dans l’âme sans former
l’autre avec. En ce que les classes
régnantes, dirigeantes ont fait du
prolétariat un travailleur instruit
pour les exécutions compliquées dans
leurs fabriques et pour d’autres
choses, elles durent, parce que l’un
n’est pas possible sans l’autre, par
ce que l’autre se développe de
lui-même, admettre en même temps que
dans le prolétariat cette conscience
du droit émergea, que chaque âme
humaine venue à elle-même est
particulière. Mais cette conscience du
droit se développa chez le prolétaire
tout autrement que dans les
jusqu'alors cercles guides, dirigeants
de l’humanité. Dans les jusqu’alors
cercles guides, dirigeants de
l’humanité, les sentiments de droit se
développèrent aux cercles d’intérêts,
dedans lesquels ces classes depuis
longtemps étaient nées. Le prolétaire
ne fut pas, en ce qu’il fut placé à la
machine, en ce qu’il fut attelé dans
le capitalisme sclérosant/désertifiant
l’âme, armé avec de tels intérêts. Ces
relations, qui partout existent entre
ce que les classes dirigeantes
représentaient, et ce qu’elle
ressentaient/éprouvaient comme leur
humanité, ces rapports/pendants
d’intérêts il n’y avait pas pour le
prolétaire. Je ne le pense vraiment
pas humoristiquement quand je dis :
pour le membre des classes
dirigeantes, aimerait du contexte
social dans lequel il était placé,
être issu quelque chose d’une
conscience intérieure d’humanité qui
lui donnait une certaine conscience
du/de droit, quand, disons maintenant,
il pouvait écrire sur sa carte de
visite « prossesseur de fabrique » et
du même, ou aussi « lieutenant de
réserve ». Mais pour le prolétaire il
n’y avait pas un tel contexte/pendant
d’intérêt entre la machine
sclérosant/désertifiant l’âme et son
humain, et rien, entre l’être attelé
dans le capitalisme et à nouveau, son
humain. Le prolétaire était placé sur
son pur droit de l’humain, et en ce
qu’il regardait sur les autres, il
voyait à la place de droit de l’humain
universel des avantages de classe, des
privilèges de classe et des préjudices
de classe. C'était la deuxième
expérience, l'expérience dans le
domaine de la vie de l'État.
Et la troisième expérience se donna
pour le prolétariat dans le domaine de
la vie de l’économie. Là, il a vu
comment sa force de travail était
traité exactement comme une
marchandise dans le rapport de salaire
par les cercles dirigeants, guidants.
Cela a ensuite profondément,
profondément frappé les
sentiments du prolétariat moderne.
Cela a créé une conscience qui ne
s'exprimait peut-être pas très
clairement dans la tête, mais qui
s'établissait de plus en plus
profondément et intensément dans les
cœurs des prolétaires conscients de
leur humanité : Dans l'Antiquité, il y
avait des esclaves, tout l'homme
pouvait être vendu et acheté comme une
chose ; plus tard, il y eu le servage,
moins d'homme pouvait être acheté et
vendu, mais encore assez ; aujourd'hui
il y a encore l'achat et la vente du
travail humain pour celui qui ne
possède que ce travail. Cette force de
travail, il faut l'accompagner en la
vendant, on ne peut pas la porter
comme un objet sur le marché et
retourner après l'avoir vendue, il
faut s'abandonner à celui qui achète
la force de travail. La troisième
expérience du prolétariat moderne fut
l'attelage de la force de travail dans
le cycle économique. Ainsi, dans ce
qui s’est formé comme ordre social
étatique, le prolétaire se
trouva amalgamé l’un avec
l’autre dans ce que nous avions
justement trouvé amalgamé auparavant
dans la politique étrangère ; dans
l'Etat moderne, il trouva amalgamé la
vie de l’esprit, la vie étatique de
droit et la vie de l’économie. De même
que l'amalgame des grands
impérialismes a conduit aux explosions
de la guerre mondiale, de même ce qui
va de bas en haut, ce qui sera vécu
triplement dans la vie intellectuelle,
dans la vie de droit ou de l’état et
dans la vie de l’économie, a conduit à
une explosion sociale. Les deux vont
ensemble. L'ancien ordre a explosé
dans la catastrophe de la guerre
mondiale des empires dans lesquels le
capitalisme moderne s'est vu
transformé dans les grandes
entreprises, sans qu’il le sache
correctement. Les grandes entreprises
sont devenues l'impérialisme, et le
choc des impérialismes a donné lieu à
la catastrophe de la guerre mondiale.
Ce qui s'est déplacé verticalement, de
bas en haut, contient les mêmes
impulsions. Cela ne mène que dans une
direction différente à cette misère
sociale qui était une misère sociale
mondiale dans les circonstances des
nouveaux empires, qui soit, comme en
Occident, sont devenus des empires
d'intérêt, soit, comme en Orient, des
fusions d'empires d'État avec des
empires nationaux. La fusion des trois
domaines de la vie a conduit à
l'explosion de la guerre mondiale et à
une détresse sociale du plus grand
style, car cette soi-disant guerre
mondiale est quelque chose de
différent des guerres précédentes.
C'est le fait de vivre de l'ancien
ordre d'une manière terrible. Voyons
comment un nouveau veut commencer, de
bas en haut. Ne manquons pas de voir
quelles impulsions veulent être
différentes pour le développement
futur de l'humanité de celles qui ont
été celles qui se sont développées de
l'ancien ordre économique aux
impérialismes du monde et ont ainsi
conduit aux horreurs les plus
terribles de ces derniers temps. Ainsi
parlent les signes des temps
d'aujourd'hui. Ainsi l'humain
d'aujourd'hui doit savoir se placer à
ces signes des temps. Ne l'avons-nous
pas vécu que tout de suite en Europe
centrale, s’est montré, comment les
humains ont progressivement perdu un
jugement vraiment sain sur la vie de
l’esprit, sur la vie de l’économie,
sur la vie politique, à cause de la
fusion contre nature, impossible et
progressive des trois domaines ?
Je vous demande si, sans me laisser
aller à une critique des rapports, je
vous demande si les événements, si les
faits de la dernière évolution humaine
- nous voulons seulement les examiner
maintenant en référence à l'Europe -
ne sont pas tout de suite survenus
sous l'influence de la fusion, par
exemple, de la politique et de la vie
de l’économie ? Le monde entier a crié
- je ne veux pas m’impliqué dans une
critique de ces cris, bien sûr, ce ne
sont pas purement des agneaux là-bas
et purement des loups là-bas - mais le
monde entier a crié sur la percée par
la Belgique au début de la guerre.
Cette percée, par quoi pouvait-elle
seulement venir en l’état ? Cela a
seulement pu venir en l’état que les
chemins de fer stratégiques ont été
construits vers là-bas. Ils n'auraient
pas été là si les forces économiques
sur le territoire allemand avaient été
séparées des forces politiques.
Regardez la carte de l'Europe,
regardez un grand nombre de réseaux
ferroviaires, puis étudiez à partir
d'une science industrielle saine - que
nous n'avons même pas encore - si ces
institutions purement économiques, les
chemins de fer, seraient telles
qu'elles sont - même en pays neutre,
vous pouvez faire ces études - si
elles servent simplement la vie
économique et se développent à partir
de celle-ci. Ou ne nous vient-il pas
quand nous regardons les relations
entre la vie économique et la vie
politique, tout de suite
progressivement de l'Europe centrale,
parce que de plus en plus l'empire a
fondu avec les conditions économiques,
est devenu, même ici aussi selon le
modèle occidental, de plus en plus une
grande maison de commerce? Ne nous
vient-il pas frappés par le fait que
l'éducation politique disparaît de
plus en plus ? Pensez une fois aux
sommes colossales d'intelligence, aux
sommes colossales de prudence qui ont
été dirigées dans la pure vie des
affaires, dans la vie de l’économie,
pendant que les peuples d'Europe
centrale, surtout ces derniers temps,
sont devenues toujours plus
apolitiques, même contre leur
apolitique des siècles passés. Nous
nous sommes dépolitisés en fusionnant
la politique avec la vie de
l’économie.
Et enfin, toujours de plus en plus,
nous sommes entrés dans une dépendance
complète de toute vie de l’esprit de
la vie de l'Etat. Ici aussi, on doit
indiqué toujours de nouveau à quel
point non seulement l'occupation des
postes et l'administration des écoles
sont devenues dépendantes de la vie
moderne de l’Etat, mais aussi le
contenu de la vie de l’esprit
elle-même, le contenu de l'art, le
contenu de la science. Les gens ne
remarquent pas encore cela
aujourd’hui, et c'est donc tout de
suite dans ce domaine que les préjugés
les plus terribles surgissent quand
sera parti sur ce dont il s’agit. Et
il s’agit aujourd'hui que nous
prenions notre essor vers une saine
séparation de la vie économique de la
vie étatique ou politique ou
juridique, d'un côté, et à nouveau
vers une séparation de l’ensemble de
la vie de l’esprit de la vie de
l’État, de l'autre côté.
L'appel à la socialisation passe
maintenant par notre vie de
l’économie. Il provient, aimerait-on
dire, de la migration verticale des
peuples qui a été évoquée auparavant,
comme une devise d'histoire du monde.
Et aussi peu qu'il y ait à voir une
compréhension pour la véritable
socialisation, même si elle est aussi
seulement quelque peu suffisante, nous
devons néanmoins dire que si nous
regardons la vie sociale sans parti
pris : ainsi peu/non clair aussi
qu’aimerai être pensé sur la chose,
quelque chose d'histoire du monde
s’exprime dans l'appel à la
socialisation. Peut-être le
voyons-nous le mieux parce que, tout
de suite à partir des terribles
expériences économiques de la guerre,
même des penseurs capitalistes ne
pouvaient éviter de parler de la
nécessité de la socialisation de
l'économie. Cette nécessité de la
socialisation de l'économie, par
exemple, est énergiquement soulignée
par un homme qui pense sinon sur des
voies entièrement capitalistes,
Walther Rathenau. Oui, avec ce que
pense l'« appel », on peut même
trouver dans de nombreux points de
contact avec ce que Walther Rathenau,
par exemple, expose dans son livret «
La nouvelle économie ». Mais comme
nous le verrons bientôt, pour celui
qui comprend vraiment les impulsions
de la tri-articulation de l'organisme
social, il y a pour lui une différence
radicale, une différence fondamentale
dans la socialisation de l'économique
entre ce qui doit être exigé sur le
terrain de cette tri-articulation
comme telle et les façons de voir de
Rathenau. Et dans cette différence
fondamentale, nous voyons ce qui est
le plus nécessaire dans les
aspirations sociales du présent.
Par quoi les humains sont-ils en fait
entrés dans l'idée de socialisation,
dans les exigences de socialisation
sur le domaine économique ? Pendant
longtemps, on a vu un idéal humain
dans ce qu'on a appelé le libre jeu
des forces économiques. Une grande
partie de ce que l'on peut appeler la
forme moderne d'économie capitaliste
privée, cela est apparu comme résultat
du libre jeu des forces économiques,
de la libre concurrence des
personnalités et des groupes faisant
l’économie. Mais alors, au cours de ce
développement de la forme de
l’économie qui s'était développée sous
l'influence de la technique moderne,
sous l'influence du capitalisme
moderne et sous l'influence du libre
jeu des forces économiques, là s’est
montré que la majorité prolétarienne,
devenue porteuse des trois grandes
revendications que je venais de
caractériser, était justement de plus
en plus séparée d'une minorité
humaine. C'est ainsi que du
prolétariat est né l'appel légitime à
la socialisation, ce qui est à
l'opposé du pur jeu des forces dans le
domaine de la vie de l’économie. Ce
qui, selon les pensées des
personnalités dirigeantes du
prolétariat, doit désormais se
développer dans la vie de l’économie,
devrait être l'organisation à travers
de toute la vie de l’économie. Et nous
voyons donc, comme sur certains
domaines, mais à l'horreur et au
dégoût de beaucoup, ce qu'est une
organisation aussi
énergique.<<<< Pour le
vieux jeu libre des forces, le beau
dicton du salut du trône et de l'autel
a été trouvé comme un écho des ordres
d’économies et d'état antérieurs.
Maintenant, après la catastrophe de la
guerre mondiale, l'appel et
l'enthousiasme pour le trône et
l'autel seront abandonnés, mais nous
voyons quelque chose qui se cache, qui
s’ouvre vis-à-vis de l'ancien trône et
l'autel. Non seulement les classes
dominantes jusqu'à présent, aussi déjà
les couches les plus larges du
prolétariat vraiment rationnels
synthétiquement, pensant, éprouvent
quelque chose d'effrayant à propos de
la question : comment cela va-t-il se
passer, si le comptoir et la machine
prennent la place du trône et de
l'autel, cela va-t-il devenir meilleur
pour nous ? Les dictateurs qui se sont
développés sous l'influence du trône
et de l'autel ne pourraient-ils pas se
développer dans les circonstances
parmi ceux qui travaillent dans les
usines et les comptoirs ? Il s'agit
d'une question pertinente, mais aussi
d'une question dont la réponse saine
doit permettre de sortir de la misère
sociale pour conduire à des objectifs
vraiment pratiques. Dans un sens, je
parle encore d'une manière très
abstraite, mais dans cette pensée, que
je veux exprimer, il y a quelque chose
qui peut être appliqué en pratique
dans tous les domaines de la vie de
l’économie, si seulement une fois que
tous les membres de la vie de
l’économie étaient appelés à régler
ces affaires. Mais de telle sorte que
la confiance peut régner entre tous
ces membres de la vie de l’économie.
Parlons sur ce sol une fois une parole
ouverte, honnête. Ce fut une grande
expérience pour moi de vivre les
journées ici à Stuttgart avec les
conférences devant de nombreuses
assemblées prolétariennes. J'ai à
peine parlé aux prolétaires, seulement
autrement sous la forme tout au plus,
que je parle ici. Il s'est avéré que
j'ai été compris en Suisse et ici dans
les cercles les plus larges du
prolétariat. Et qu'est-ce que cela m'a
appris ? Cela m'a appris que c'est
seulement possible d’aller plus loin,
que ce soit avec la socialisation, que
ce soit avec d'autres exigences
sociales du présent, que si nous
travaillons avec la confiance de
l'humanité. Que nous allons plu loin
seulement lorsque nous travaillons
avec les humains, lorsque nous nous
mettons en accord avec sa volonté,
lorsque nous nous abstenons de
chercher le salut seulement en donnant
des décrets venant d'en haut à partir
d’une raison analytique apparemment
supérieure. Aujourd'hui, nous pouvons
seulement éviter les dictatures si
nous trouvons ces mots qui, lorsque
l'individu les prononce, sont exprimés
par le cœur, à partir des sentiments
des masses les plus larges, tout de
suite de la population
travaillant. C'est ce que je voulais
dire d'avance. Cela indique sur ce
que, qu’elles aimeraient s'appeler
d'une manière ou d'une autre, les
questions sociales qui sont
immédiatement urgentes, ne peuvent pas
être résolues dans de petits cercles,
qu'elles doivent être résolues sur la
base large des usines, des ateliers, à
partir des humains, non à partir des
théories socialistes.
Une des premières exigences, quand on
compte avec cet humain, est pour la
vie de l’économie celle qui découle
des durs, des terribles événements de
la catastrophe de la guerre mondiale,
c'est-à-dire de ce qui est devenu la
catastrophe de la guerre mondiale que
de cela soit appris comment la
socialisation a à se dérouler. Nous
devons apprendre que tout doit être
une catastrophe, ce qui depuis peu
conduit à une telle socialisation, qui
a récemment mélangé la vie d'État ou
la vie juridique avec la vie
économique.
Toujours de nouveau je dois indiquer
sur cet amalgame contre nature de la
vie économique avec la vie étatique ou
de droit, telle qu'elle s'est
développée en Autriche dans le dernier
tiers du XIXe siècle. Le fait que
l'Autriche soit tombée dans un tel
état de délabrement, qu'elle était
mûre pour la décadence bien avant la
catastrophe de la guerre mondiale, la
faute est dûe à ce que tout de suite
sur cette terre chaude on n'a pas
compris à quel point ce devait être
destructeur lorsque dans la montée de
la vie la plus récente de la
constitution de l'État de droit a été
formée à partir de la curie
économique. Ce n'est que par la
coercition/contrainte, plus tard, mais
beaucoup trop tard, que l'on est passé
à quelque chose de différent de ce qui
avait été tenté dans les années
soixante. Le soi-disant Conseil
impérial a été formé de quatre curies
économiques : Grands propriétaires
fonciers ; chambres de commerce ;
villes, marchés et sites industriels ;
communautés rurales. Sur le territoire
de l'Etat, où la loi devait voir le
jour, on faisait valoir des intérêts
purement économiques. Les intérêts
économiques se sont transformés en
droits ! Et quiconque a étudié le
développement/l’évolution de l'État,
que l’on a appelée la fabrication de
saucisses dans le dernier tiers du
XIXe siècle sous le ministère de
Taaffe, qui a bien étudié le
développement politique de l'Autriche,
sait quels germes de malheur se
trouvent dans le fait que dans ces
territoires, fondés sur les
nationalités les plus diverses, on ne
trouvait pas l'impulsion de développer
séparément pour soi la vie de droit et
de développer, séparé pour lui-même,
la vie de l’économie. Je devrais
parler beaucoup - et je pourrais
parler beaucoup traversant tous les
parlements de tous les États actuels -
si je voulais montrer en détail
comment, partout, l'impossibilité de
fusionner la vie politique, étatique
ou de droit avec la vie de l’économie
est devenue de plus en plus grande.
Dorénavant, ce doit être la première
condition de séparer à nouveau cette
vie économique de la vie étatique.
Alors, avec l'utilisation de toutes
les forces humaines actives dans la
vie de l’économie, avec confiance en
elles, nous pouvons avancer vers une
socialisation adéquate, qui consistera
- je l'ai expliqué dans mon livre et
l'ai également indiqué ailleurs - dans
la formation d'associations d'abord
selon les professions, puis selon les
contextes, coalitions, coopératives,
qui se forment de l’effort à
l'harmonisation des conditions dans la
consommation et la production. C'est
seulement sur cette base qu'une
socialisation saine peut se donner.
Elle se donnera si l'on voit à la fois
les dommages causés par le libre jeu
des forces qu’aussi les dommages
causés par la socialisation mécanique
- les deux préjugés se sont donnés
pour les humains - et ce n'est que si
l'on apprend des choses qui se sont
montrées dans l'histoire mondiale, de
telle sorte que l'on socialise à
partir du libre jeu des forces, de la
façon que la socialisation ne naisse
pas par la suppression du libre jeu
des forces, mais tout de suite par la
compréhension de ce libre jeu des
forces humaines. Vous pouvez seulement
cela si vous répandez la confiance,
mais alors vous le pouvez ! Ainsi à
peu près, on aimerait dire, un certain
mot de Gretchen parlant à Faust, ainsi
à peu près pense aussi Walther
Rathenau, mais la tri-articulation de
l'organisme social pense encore
quelque chose de substantiellement
autre.
Voyez-vous, c'est pourquoi le
projet de socialisation de Walther
Rathenau est quelque chose de très
différent de la socialisation qui
devait être proposée par la
tri-articulation, parce que Walther
Rathenau ne peut rien du tout se
représenter d’autre que ce que cette
socialisation aille de soi et
quand-même continue la supervision
étatique, et que l'État retire
continuellement les profits des
entreprises socialisées.
Cela témoigne seulement qu'un humain
qui aurait pu finalement apprendre de
la pratique reste quand même
biaisée/inhibé dans une théorie
aveugle. Cela témoigner seulement à
quel point les pensées qui se sont
formées au cours du développement du
nouveau capitalisme continuent d'avoir
un effet, même parmi ceux qui luttent
pour la socialisation, sur la
nécessité de résister aux préjugés
dans ce domaine avec toute la force
d'une compréhension pratique et libre
des circonstances. Tout ce qui devrait
s'appliquer à l'ordre de la vie
économique, à de la raison
synthétique, de la raison analytique,
de la moralité parcourant la vie de
l’économie, doit venir des
personnalités et des organismes
indépendants qui gouvernent la vie de
l’économie elle-même. La vie
économique sera développée sainement
seulement lorsque l'Etat n'a rien
d'autre à dire dans la vie de l’
économie que ce qu'il doit dire à
travers les personnalités qui
participent à la vie économique, en
tant que personnes ayant des droits.
Évidemment, quand l'un trompe l’autre
dans le domaine de la vie de
l’économie, alors il est soumis à la
loi de l'État. Il est soumis à la loi
de l'État en tant que personnalité.
Mais ce que sont ses fonctions, ce
qu’est son efficacité dans la vie de
l’économie, doit être basé à
l'intérieur de la société économique
sur le pur contrat, sur la pure
confiance. Cela aimerait-il
rencontrer, même du côté
socialiste, de nombreux préjugés
aujourd'hui encore; qui ne juge pas
d'après des concepts, des idées, mais
de cette expérience qui a conduit les
dernières décennies de l'économie
européenne à la chute économique dans
la guerre, le dira. Et il doit dire
que nous ne parviendrons pas à des
conditions économiques saines tant que
la vie économique ne sera pas séparée
de la vie de l'État. Nous sommes
entrés dans la situation actuelle par
l’amalgame de ce qui doit être basé
sur la confiance et le contrat avec
l'étatique, qui doit seul être basé
sur des lois. Les lois de l'État on
seulement la permission de briller
dans la vie de l’économie aussi loin
qu’ elles brillent à travers les
personnalités. C'est seulement ainsi
que nous amenons à faire sortir de la
vie de l’économie ce qui doit en être
sorti, ce qui, en tant que force de
travail comme marchandise, est
aujourd'hui
illégalement/illégitimement attelé
dans le cycle de l’économie pour le
sentiment prolétarien.
D'un côté, la vie de l’économie jouxte
les conditions naturelles. Pensez à
l'absurdité suivante : il s'agirait
d'un consortium économique, il
déterminerait son bilan, le bilan
probable pour 1919 ; et ce consortium
ferait le bilan de 1918 et voudrait
ensuite déterminer à partir des actifs
et des passifs combien de jours de
pluie, par exemple, à l'été 1919, pour
qu'un cycle économique souhaitable
émerge l'année suivante. Bien sûr que
c'est n'importe quoi, n'est-ce pas ?
Mais je dis ces absurdités pour la
seule raison qu'il faut en déduire
que, d'une part, la vie économique est
basée sur des conditions naturelles
que nous ne pouvons pas réguler
complètement à partir de cette vie de
l’économie. Nous pouvons faire
certaines choses avec des
installations techniques, mais nous ne
pouvons pas les réglementer
complètement à partir de la pure
vie de l’économie. Tout comme la
vie économique, d'un côté, jouxte à la
vie de la nature, la vie de l’économie
doit à l'avenir jouxter à la vie de
droit de l'État, et dans la vie de
droit de l'État, tout ce qui est
soumis à la vie de droit doit être
réglementé, qui justement est soumis à
la vie de droit, avant toutes
choses, la force humaine de travail.
Pour le cycle de l’économie, la
régulation du travail humain du
travailleur doit reposer en dehors de
ce processus de l’économie. Tout comme
la force de la nature sous la terre
fait mûrir le grain, le blé en dehors
du processus économique, de même la
réglementation de la mesure, du temps
et de la façon du travail du
travailleur doit reposer en dehors du
processus de l’économie. Rien n’a la
permission doit être déterminé à
partir de la conjoncture économique,
rien n’a la permission d’ être
déterminé à partir des conditions
préalables et des forces économiques
en rapport à la mesure et à la façon
de la force humaine de travail. En
rapport à la force de travail,
l'humain est confronté à l'humain tout
à fait différemment qu'en ce qui
concerne la satisfaction des besoins
humains, qui sont satisfaits par le
cycle de l’économie par la production
de marchandises, la circulation de
marchandises et la consommation de
marchandises. La force de travail doit
être retirée de cette circulation du
produire et régulée dans la vie
purement démocratique de l'État, dans
l'État séparé émancipé de la vie de
l’économie. Ainsi, le processus de
l’économie est sainement coincé entre
la nature, d'un côté, et la vie de
droit de l'État, de l'autre côté.
05330153153198303051919
Tout cela devra être établit dans
l’esprit de la tri-articulation. Cela
peut seulement arriver parce que sur
le sol de la vie de l’État ne se
développe pas ce qui peut se
développer dans le se tenir dedans la
vie économique d’humain à humain, mais
que sur le sol de la vie de l’État se
tienne seulement tout ce qui se
rapporte au rapport d’humain
individuel à humain individuel, ce en
quoi chaque humain individuel est égal
à chaque humain individuel. Sur le sol
de cette vie de l’État n’a par
conséquent aucun gain à régner, qui
provienne d’un consortium d’humain,
d’un groupe économique, d’une
communauté économique. Ce qui est
gagné sur sol économique doit aussi à
nouveau couler dans la vie économique
des humains pour l’élévation de leur
état/niveau de vie.
Ce qui coule à l’État, appelons-le
impôt ou bien comme toujours, cela n’a
la permission, si je devais m’exprimer
clairement, de venir seulement du
portemonnaie de l’unique humain
individuel. Face à l’État peut
seulement se tenir l’humain
individuel ; alors sur le sol de
l’État se tient seulement l’être
humain individuel vis-à-vis de
l’humain individuel. Alors des droits
d’humanité prospèrent vraiment sur le
sol de l’État.
Alors, la question sociale se résoud,
aussi loin qu’elle est une question de
travail, par l'émancipation de la vie
de l’Etat de la vie de l’économie,
dans laquelle la contrainte ne peut
plus régner, par laquelle la force de
travail dans le libre jeu des forces
lui-même devient un objet de ce libre
jeu des forces. Le travailleur doit
avoir sa force de travail régulée
avant qu’il entre dans l'atelier,
avant d'entrer dans l'usine, avant
d'entrer dans le processus économique.
Alors il entre en tant que
personnalité libre, dont la liberté
est garantie par la loi de l'État sur
les travailleurs, face au chef du
travail ; alors seulement un rapport
sain se développe.
Ici, nous nous tenons sur un sol de
socialisation vraiment pratique. Celui
qui voit à travers les rapports de ce
sol sait que d'autres conditions
préalables, on peut faire sans fin des
lois cadres de socialisation. On peut
les faire aujourd'hui, après deux ans,
trouver inutile, réformer, après cinq
ans, de nouveau inutile, réformer, et
ainsi de suite. On ne parviendra pas à
un contexte sain, salutaire avant
qu’on prenne son essor à saisir
la pratique à un tel point comme est
celui que je viens justement
d’indiquer. C'est tout de suite le
caractéristique dans l’évolution du
temps récent, que cette
évolution réponde à quantité pour la
pensée humaine, aux habitudes humaines
de penser à la surface des choses. Et
maintenant, où nous sommes placés à
des faits qui transforment le monde,
nous voyons malheureusement dans tant
de cas, malheureusement,
l'inadéquation des anciens jugements
de parti devaient construire, et qui
se comportent souvent dans la
construction non pas comme des
jugements qui interviennent dans la
réalité, mais comme des momies de
jugement qui sont mortes sous la
rigidité de parti, sous la
philistrosité de parti des temps
récents. C'est pourquoi, on peut dire
qu'aujourd'hui, où les choses
devraient être vues de manière
vivante, directe, honnête et sincère,
les choses les plus importantes sont
ainsi vues de travers. Il est
compréhensible que même ceux qui ont
vu le capitalisme moderne dans sa
montée en puissance aient aujourd'hui
le point de vue: Tout ce capitalisme
privé doit partir, la propriété
commune dans tous les moyens de
production doit arriver. - Il est
compréhensible que ce jugement, qui
s'est formé au fil des décennies,
j’aimerais dire, à partir d’âmes qui
saignent, par la misère et le besoin,
puisse difficilement être rejeté.
Néanmoins, une question plus profonde
devra émerger - nous ne pouvons pas
nous passer des accumulations de
capital dans l'économie moderne - la
question : qu'est-ce qui doit être lié
aux accumulations de capital ? La
capacité individuelle des humains à
utiliser le capital de manière
appropriée, non pas de manière
égoïste, mais tout de suite dans un
sens social, doit être liée à
l'accumulation du capital. Nous ne le
pouvons pas quand nous ne cultivons
pas les faculté individuelles
humaines, quand nous ne rendons pas
simplement la gestion du capital
respectif des entreprises accessible à
ces capacités individuelles humaines.
C'est pourquoi, sur le sol où s'est
fait jour cet appel à la
tri-articulation sociale, dont on vous
a encore parlé aujourd'hui, il était
nécessaire de se faire une idée sur
l'efficacité future du capital, qui
représente quelque chose de bien
différent de ce qui est encore souvent
compris aujourd'hui comme la
socialisation du capital.
Curieusement, c'est tout de suite
lorsque l'on pense en termes pratiques
que l'on est amené à rendre la
gestion/l’administration du capital
dépendante du troisième domaine, qui
doit devenir indépendant dans
l'organisme social sain, l'organisme
spirituel émancipé. Nous l’avons
touours de plus en plus amener à
briser le lien entre le travail
spirituel et le travail du capital
dans le processus de l’économie. Par
cela, nous sommes venus toujours de
plus en plus à ce qu’ au lieu de nous
développer dedans l’essor économique,
qui peut être associée à
l’augmentation du niveau de vie des
grandes masses, malgré toute l’essor
technique, nous nous sommes développé
de dans une sorte d'exploitation
économique prédatrice. Tout de suite
en rapport aux impulsions jouant un
grand rôle dans la vie économique
moderne, par exemple l'impulsion du
crédit, la vie moderne de l’économie
s’est obstinée dans un étrange
cul-de-sac. Aujourd'hui, le crédit sur
le terrain de la vie de l’économie est
quelque chose qui ne peut presque plus
être soutenu que par des facteurs
économiques déjà disponibles. À
l'avenir, nous avons besoin de la
possibilité que le crédit ne naisse
pas seulement sur le sol de la vie
économique, nous avons besoin de la
possibilité que le crédit puisse
naître dans la vie économique de
l'extérieur. N’est-ce-pas, une
affirmation paradoxale, une
affirmation particulière ; mais ce qui
la sous-tend est, comme elle l'est,
encore plus particulière. On sortira
parce que la vie de l’esprit devient
indépendante contre/vers le futur,
qu’elle se développera à partir
de ses propres conditions, au-delà de
cette vie de l’esprit abstraite,
au-delà de cette vie de l’esprit
luxueuse, qui ne peut trouver aucun
relation avec la pratique de la vie.
Ceux qui me connaissent ne présumerons
pas à ce que je veuille diminuer
n’importe comment la vie de l’esprit.
Seule cette vie de l’esprit qui sera
séparée des deux autres organismes
sociaux, qui se développera à partir
de ses propres conditions, elle ne
sera pas une vie abstraite, purement
prêchante ou se tenant à des hauteurs
spirituelles abstraites, ce sera une
vie de l’esprit qui ne conduira pas à
un savoir abstrait sur telle ou telle
chose, mais qui conduit à rendre les
êtres humains capables comme humains.
Cependant, nous ne pourrons plus
utiliser nos lycéens étrangers à la
vie dans un futur ordre social.
Semblable non plus.
Mais ce qui vivra sera quelque chose
qui a un force spirituelle de
propulsion, que est à même de porter
l'âme humaine dans tous ses besoins
les plus spirituels pour la vie. Tout
de suite lorsqu'on forme ce que tant
de humains considèrent encore
aujourd'hui comme une vie spirituelle
lointaine, alors on en vient à trouver
cette voie qui ne peut être trouvée
par notre éducation forgée à l'état,
cette voie qui forme l'humain comme
humain entier, qui forme l'humain de
telle sorte que toute culture
spirituelle ne sera plus possible sans
être en même temps une compétence pour
des choses pratiques, une possibilité
pour examiner des choses pratiques. Le
matérialisme de ces derniers temps a
rendu les gens non pratiques. Une
vraie vie de l’esprit, qui ne sera pas
une vie de valets de l’état dans le
domaine de l'esprit, cela rendra
de nouveau les humains pratiques, cela
ne produira pas des humains dans le
domaine de la plus haute culture, qui
croient avoir des conception du monde,
mais qui ne savent pas ce qu'est une
banque, du crédit, des hypothèques et
ainsi de suite, et comment ceux-ci
fonctionnent dans la vie économique.
Cela ne produira pas des humains qui
connaissent les forces dont parle la
physique, mais qui n'ont jamais fendu
du bois de leur vie. Je pense cela
naturellement à la manière d’une
comparaison. Un pont vraiment pratique
mène d'une vie de l’esprit vraie et
placée sur elle-même à la direction de
la vie de l’économie. Le capitalisme
peut seulement être vaincu dans ses
dégâts quand l'administration du
capitalisme est étroitement liée à la
récupération/guérison de la vie de
l’esprit. C'est alors que montera ce
que l'on peut appeler la socialisation
saine du capital. Alors ces humains
s'élèveront toujours de la vie de
l’esprit qui peuvent aussi apporter du
crédit, un nouveau crédit dans la vie
de l’économie, qui peuvent toujours
féconder la vie économique à nouveau.
Alors le cycle du capital, dont je
parle dans mon livre, sera possible.
Je peux seulement indiquer sur ces
points aujourd'hui. Dans les
prochaines conférences que j'aurai la
permission de tenir ici, devront être
abordée des questions particulières de
détail de cette sorte, notamment la
relation entre le capital et le
travail humain.
Nous voyons donc comment, à travers
l'organisme social triparti, ces trois
grandes impulsions du développement/de
l’évolution sociale humaine peuvent
être réalisées, qui, depuis la
Révolution française, comme je l'ai
mentionné l'autre jour, ont été comme
brillante devises devant les
aspirations humaines. Liberté sur le
domaine de la vie autonome de
l’esprit, égalité dans tous les
domaines de la vie de l'État,
fraternité par les associations et les
coopératives de vie de l’économie
construite sur elle-même.
Maintenant, en conclusion, j’aimerais
seulement encore dire ceci : je sais
que quand on entend ainsi le
général, et pas encore dans le
spécial, ce qui a été de nouveau
dit aujourd'hui, on peut avoir
beaucoup de choses contre cela, parce
qu'on ne sait pas comment, dans les
pensées de cette tri-articulation de
l'organisme social sain, vraiment tout
est pratiquement lié, de la fondation
de l'université à la vente de la
brosse à dents. C'est tout de suite
là-dessus que repose l'aspect pratique
de la proposition pensée, que l’on
peut objecter maintes choses lorsque
l'on entend uniquement le général.
Mais la pratique viendra au premier
plan lorsque les humains de toutes les
classes de professions, de toutes les
manières d’activités humaines en
travail social participeront tout de
suite à la réalisation de cette idée
dans le détail concret. Face à
l'objection que ce serait de
l'idéalisme ou même que c'est quelque
chose d'utopique, face à cette
objection se dressera ce qui parlera
toujours de plus en plus aux humains
des faits graves de l'époque.
De telles idées, comme beaucoup les
tiennent encore aujourd'hui comme
pratiques, ont été en juillet et dans
les premiers jours d'août 1914 étté
conduites d'une manière particulière
ad absurdum par l’évolution d'histoire
du monde. A la fin de mon écrit « Les
points clés de la question sociale »,
où les rapports internationaux sont
discutés, j'ai attiré l'attention sur
le fait que l'humanité, de l’intérieur
et de l’extérieur du pays, n'a
toujours aucune idée de ce qui s'est
réellement passé à Berlin le dernier
jour de juillet et dans les premiers
jours d'août 1914. Ce qui s'y est
passé là, le monde va exiger
d’apprendre à le connaître. On verra,
quand la vérité sera dite sur ces
choses, qu'une lumière terrible
tombera sur les événements des temps
nouveaux, une lumière qui montrera que
nous n'avons pas purement besoin d'une
transformation de l'un ou l'autre, que
nous avons besoin de nouvelles
pensées, de nouvelles habitudes de
pensée, que nous ne devons pas
seulement transformer les
institutions, mais que nous devons
réapprendre et repenser dans les
pensées de nos têtes.
Celui qui se trouve honnêtement et
sincèrement dans cette situation ne
méprisera pas les objections de ceux
qui disent : Toi idéaliste, reste à ta
prestation, reste à tes idéaux, ne
nous bavarde pas dans la pratique ! -
Ces praticiens, ils verront en quel
ravageur cette pratique de vie va se
dévoiler. Mais ceux qui sont les vrais
praticiens, et qui pensent à partir
des grandes impulsions de l’évolution
de l’humanité, ils ne s'attribuent
aucune intelligence particulière. Car
ce qui nous pousse aujourd'hui à
parler comme je l'ai fait à nouveau
aujourd'hui, par exemple, ce sont les
faits mêmes du présent. Oh, là, on en
arrive parfois à ce qu’on aimerait se
comparer à ce garçon qui était une
fois assis là à la machine et avait à
faire fonctionner les deux robinets,
où par l'un était laissée entrer la
vapeur, par l'autre l'eau de
condensation. Le garçon n'était
véritablement pas un inventeur
ingénieux déjà à cause de son âge,
mais il se tenait devant la machine,
qui lui a révélé quelque chose par ses
faits. Il a vu comment l'ouverture
d'un robinet coïncidait avec
l'abaissement du balancier d'un côté,
l'ouverture de l'autre robinet avec
l'abaissement de la tige de balancier
de l'autre. Là, il prit, dans sa
naïveté, des cordes et attacha les
robinets à la tige de balancier - et
vit là que là il se tenait devant sa
machine à vapeur et pouvait voir
comment le balancier montait et
descendait toujours et ouvrait et
refermait de nouveau les robinets.
Mais avec cela, fut trouvé quelque
chose d'important. - Il n'avait pas
raison à l'époque, celui qui
s'approcha de ce garçon et a dit :
Toi, vaurien (NDT : Nichtnutz, lit :
sans utilité), débarrasse toi avec les
ficelles, reste seulement à
l’ouverture des robinets avec la main,
- mais il avait raison, qui a trouvé
le pilotage automatique de la machine
à vapeur par les machinations naïves
de ce garçon.
Les faits parlent si violemment
aujourd'hui que l'on se sent
véritablement naïf quand on trouve
comment devrait être trouvée la
régulation automatique de l'organisme
social sain. Je pouvais seulement vous
suggérer cela aujourd'hui. Elle se
trouvera quand travailleront en pleine
autonomie : la vie de l’esprit
placée sur elle-même, la vie de
l’économie placée sur elle-même, vie
politique ou de l'État placée sur
elle-même.
L'humanité aimerait-elle, en
particulier l'humanité d'Europe
centrale, comprendre ce que signifient
ces impulsions dans les nécessités de
la vie des temps récents, avant qu'il
ne soit trop tard. Car il faut
reconnaître qu'aujourd'hui, par
nécessité sociale, nous ne pouvons
nous diriger efficacement vers des
objectifs pratiques que si nous avons
des idées qui portent en elles le
germe de l'action. Nous, qui
représentons l'organisme social
tri-articulé dans ses trois impulsions
de vies de l’esprit, de l’économie et
de droit indépendantes, nous croyons
que ces impulsions doivent être
transmises à l’évolution de l'humanité
avant qu'il ne soit trop tard.
Conclusion après la discussion
Mes très chers présents ! Je ne veux
pas vous retarder beaucoup plus
longtemps avec ma conclusion, non pas
tant parce qu'il n'y a pas grand-chose
à ajouter sur ce que les honorables
orateurs ont exposés, mais surtout
parce que nous avons déjà trop avancés
dans le temps. C'est pourquoi
volontiers maint de ce qui, j’aimerais
dire, a encore sonné obscur chez
maints vénérés orateurs au cours du
débat devra être prise en
considération dans les deux prochaines
conférences à tenir ici. Mais
j’aimerais quand-même commenter
quelques points aujourd'hui, même si
ce n'est que très brièvement.
Pardonnez donc la brièveté de la
réponse aux questions directes qui
m'ont été posées.
La question a été posée de savoir
pourquoi moi-même – éventuellement par
l'intermédiaire de ceux à qui ma
parole aurait pu faire quelque
impression - n'ont pas fait entendre
la voix de la paix plus tôt. —
Maintenant, même s'il y a eu des
orateurs dans cette discussion qui ont
encore une fois reproché l'idéalisme,
j’aimerais souligner très fortement
que je suis et que je veux être un
praticien de la vie jusqu'au bout, et
qu'il ne m'est donc jamais possible de
propager des choses purement pensées
qui ne montrent pas leurs possibilités
de réalisation dans les faits de la
vie. C'est pourquoi j’aimerais aussi
répondre à ces questions avec quelques
faits. Selon vous, qu'est-ce qui
aurait été un chemin vraiment pratique
de faire une vraie propagande de paix,
maintenant, disons ici à Stuttgart, au
milieu de l'année ou au printemps 1916
? En ce qu’on vous aurait convoqué
ici, en vous aurait parlé sur la
nécessité de la paix avec de belles
paroles ? Pensez-vous qu'au printemps
1916, par exemple, un praticien de la
vie réelle aurait pu y parvenir si
facilement ? Mais y avait d'autres
chemins. Sur ces chemins, qui venaient
de la connaissance, de la pleine
connaissance du contenu de la chose,
on a essayé de faire ce qui était
juste à l'époque. Dans un avenir pas
trop lointain, il faudra parler
sérieusement de l'histoire des quatre
ou cinq dernières années, pas comme on
parle encore aujourd'hui de l'histoire
de ces années dans de larges cercles.
Pour mentionner un des faits, j'ai
pleinement représenté ce que j'ai jugé
nécessaire dès le printemps 1916, à
l'endroit où il aurait été possible de
passer à l'action concrètement. J'ai
essayé tout ce qui était possible. En
partie à cause du manque de temps,
parce que devrait beaucoup en parler,
je ne veux pas continuer d’exposé.
Cela en vint au point où ma tâche
aurait dû commencer un certain jour
face aux terribles événements. Mais
ensuite vint la dernière instance, et
malgré tout, ceux qui avaient examiné
la chose l'ont tenaient pour très
prometteuse, et puis vint de cette
instance à laquelle de nombreux
humains croyaient parce que leur avait
été ordronné de croire, l'étrange
décret/disposition, ainsi je veux
l'appeler : C'est un allemand
autrichien. Avant que nous utilisons
des Autrichiens pour de tels services,
nous devons utiliser nos gens allemand
compétent. - C'est la vérité ! Ainsi
peut être une vérité! Si je devais
vous raconter les choses dans leur
contexte entier, personne ne me
demanderait pourquoi je n'ai pas pris
la parole plus tôt pour ce que je
défends aujourd'hui. Et encore quelque
chose. Au début de ce siècle, et à la
fin du siècle dernier, j'étais
professeur dans une école de formation
des travailleurs qui avait été fondée
par le vieux Wilhelm Liebknecht. Dans
cette école de formation des
travailleurs, je me suis formé un
public très fidèle parmi les élèves.
Mais peut-être que les membres du
parti socialiste ici présents savent
qu'il y a aussi de soi-disant Bonzes
dans ce parti. C'est ainsi qu'un beau
jour, ces bonzes, parce que je ne
voulais pas enseigner une vision
orthodoxe, dogmatique et matérialiste
de l'histoire, que quatre personnes se
sont opposées à six cents de mes
élèves - quatre personnes qui ne
m'avaient jamais entendu, contre six
cents de mes élèves qui m'avaient
entendu pendant des années - et ont
réussi à faire que le siège fut placé
devant la porte. C'est aussi un petit
chapitre, pourquoi ces choses dont je
parle maintenant n'ont pas été
abordées plus tôt. Qui sait comment et
où j’en ai parlé ne demande pas après.
Mais c'est autre chose si quelqu'un
parle de quelque chose ou si quelqu'un
l'écoute. Je crois très fort que
beaucoup de ceux qui m'écoutent
aujourd'hui n'auraient pas écouté du
tout avant que les grands
enseignements des terribles, terribles
événements de ces dernières années ne
viennent. C'est aussi quelque chose
qui devra être considéré.
Quand a été dit qu'une pomme de
discorde devrait être jetée entre État
et travail, alors, s'il vous plaît, je
dois aussi faire référence à l'une des
prochaines conférences. Cela montrera
que monsieur l'orateur précédent m'a
complètement mal compris lorsqu'il
pense que je ne veux faire de l'État
un économiste sur un quelque point. Ce
ne sera pas le cas, mais l'État ne
jouera en rien un rôle économique, de
sorte qu'il ne peut pas non plus être
le payeur du salaire, mais il s’agit
pour lui de la liberté de la force de
travail. En ce sens, j'ai aussi été
bien compris par beaucoup.
Maintenant, j'ai seulement répondu
brièvement par des faits individuels à
certaines questions. Au fil du temps,
il sera répondu à ces questions
encore bien autrement.
Quand maintenant un des chers monsieur
l’orateur précédent a fait remarquer
qu'il a été dit que je n'ai pas fondé
des choses, il faut dire qu'il s'agit
précisément de choses qui peuvent être
seulement fondées à partir de
l'expérience de la vie, que
lorsqu'elles sont exprimées, elles
vont comme un appel à la pensée
humaine et à l'expérience humaine. On
doit vraiment se tourner une fois vers
la vie, sinon nous ne progresserons
pas. Ici est une fois quelque chose
qui approche des humain ainsi qu'ils
devraient lui apporter leur libre
compréhension. Nous avons
malheureusement fait l'expérience que
beaucoup de choses ont été comprises
ces derniers temps - maintenant, ce
que je n'ai pas compris, ce sont les
choses que certains messieurs se sont
permis d'encadrer dans de très beaux
cadres ces dernières années, les
proverbes de certains côtés, je ne les
ai pas compris. La différence entre ce
qui doit être compris ici et ce qui a
été si facilement compris au cours des
dernières années, la différence entre
les deux, c'est que, naturellement, il
devrait y avoir un acte de liberté
intérieure avec le comprendre. Là la
compréhension était commandée.
Levons-nous une fois, essayons de
comprendre ce que ne nous est pas
commandé de comprendre, et essayons
d'arriver à ce que combien de ce que
croyons comprendre, nous croyons le
comprendre seulement parce que cela
nous est inoculé, éduqué dedans ou
ordonné de comprendre. Maintenant,
celui qui est un praticien de la vie
peut finalement comprendre quand
quelqu'un dit : Ne soyez pas dur avec
le porteur du sac d'argent, ayez
quand-même pitié de celui-ci ou
celui-là. Mais de telles instructions
sont quand-même en fait des
instructions seulement bien égoïstes,
vraiment seulement des instructions
égoïstes, parce qu'il ne s’agit pas de
ce que quelqu'un envisage que l'argent
soit de la saleté ou croit constamment
que l'argent est un petit dieu. Il ne
s’agit pas de cela pour le penseur
social, mais il s’agit de ce que
l'argent et un humain qui a l'argent
jouent pour un rôle social.
On ne doit pas s'enfermer dans de tels
sentiments : Nous avons pitié du
porteur de sac d'argent -, mais il
faut ouvrir la tête pour les
circonstances/les rapports, pas
purement pour ce que l'on veut
plaindre ou pas selon son goût. Il
s'agit de se déshabituer de la
prédication paresseuse. Cette
prédication oisive est l'une des
choses qui nous a apporté pauvreté et
misère. J'ai toujours de nouveau dis à
mes auditeurs, au sens figuré, que
tout parler d'amour du prochain, de
fraternité, c'est beau, ça fait si
bien à l'âme intérieure égoïste quand
on parle d'amour du prochain dans une
pièce bien chauffée, d'aimer tous les
gens sans distinction de statut, et
ainsi de suite. Mais c'est maintenant
devant la réalité, comme si je me
plaçait devant le poêle, je disait
ainsi, et dise au poêle : Toi
poêle, c'est ton devoir de poêle de
chauffer la pièce. Tel que tu semble,
tu portes la physionomie d'un poêle,
un tel objet a l'impératif catégorique
de réchauffer la pièce. - Mais elle ne
se réchauffe pas, je peux prêcher
autant que je veux.
Et ainsi les gens prêchent dans
l'abstraction toujours de nouveau et à
nouveau, ça ne se réchauffe pas, mais
à l'extérieur, ça va entretemps sans
dessus dessous. Ce dont il s'agit,
c'est que j'arrête de prêcher, que je
me soucie de la façon dont la chaleur
se produit d'une manière
synthétiquement raisonnable, et que je
me procure du bois de chauffage et que
je fasse du feu. Avec les choses
auxquelles nous faisons face
aujourd'hui, cela dépend du fait que
dans nos pensées il y ait des germes
de ce qui peut être fait. Je crois que
celui qui cherche vraiment trouvera
cela dans ce qui est réellement pensé
avec l'appel, avec mon livre « Les
points germinatifs de la question
sociale dans les nécessités de la vie
du présent et de l'avenir ». Les mots
qui ne sont que des mots ont déjà
assez changés, nous avons maintenant
besoin d'action. Mais sur les actes
nous devons, s’ils devaient être
synthétiquement raisonnables, d'abord
nous accorder. Nous avons besoin de
pensées-germes pour des actes, de
telles pensées-germes/semences qui
mènent le plus tôt possible à des
actes avant qu'il ne soit trop tard.
|
In der
gegenwärtigen ernsten Lage eines
großen Teiles der Menschheit,
insbesondere der Menschheit
Mitteleuropas, wäre es
verhängnisvoll, wenn die Heilung
verschiedenartiger schwerwiegender
sozialer Schäden mit kleinen und
kleinlichen Mitteln gesucht würde.
Es ist notwendig, sich heute
aufzuschwingen zu umfassenden
eindringlichen Impulsen, die
begründet sind in einer wirklichen
Erkenntnis desjenigen, was uns
hineingetrieben hat in die Wirrnisse
und in das Chaos, und es ist
notwendig, unbefangen, ehrlich und
aufrichtig den Blick auf dasjenige
zu wenden, was eigentlich da ist und
aus dem wir herauswollen. Von diesen
Erwägungen, die mit den eben
angeführten paar Sätzen
charakterisiert sind, ist bei
Abfassung jenes Aufrufes zur
Dreigliederung des sozialen
Organismus ausgegangen worden, der
Ihnen bekannt ist und über den ich
auch heute wieder sprechen will. Es
ist immer nur möglich, ich möchte
sagen, von diesem und jenem
Gesichtspunkte aus auf die
Notwendigkeit desjenigen
hinzuweisen, was in diesem Aufrufe
und jetzt etwas ausführlicher, aber
auch nur etwas ausführlicher, in
meinem Buche «Die Kernpunkte der
sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart
und Zukunft» gesagt ist. Und man
hätte viele Vorträge nötig, wenn man
auf alles das nur hinweisen möchte,
was zugrunde liegt den Impulsen, die
zu diesem Aufrufe geführt haben.
Daher muß ich Sie schon bitten, das,
was ich in einem einzelnen Vortrage
sagen kann, auch so hinzunehmen, daß
es immer gewissermaßen nur ein
Ausschnitt aus demjenigen sein kann,
was eigentlich zum Verständnis jenes
sozialen Wollens führt, das mit dem
Aufrufe gemeint ist. Vor allen
Dingen möchte ich aber heute darauf
hinweisen, daß auch ein Blick auf
dasjenige, was aus der
internationalen Lage heraus in die
furchtbare Katastrophe der letzten
Jahre geführt hat, wenn man es
sachgemäß und unbefangen betrachtet,
zu diesem Aufrufe hinführen muß.
Auswärtige — wenn wir vom
Gesichtspunkte Deutschlands sprechen
— politische Verhältnisse und
innerpolitische Verhältnisse
scheinen hinzuzwingen zu den
Impulsen, die hier gemeint sind. Es
geht ja dieser Aufruf in seinen
Grundgedanken davon aus, daß die
furchtbare Lage, in die wir
hereingeraten sind, im wesentlichen
von jener Entwickelung in der
neueren Zeit herrührt, die zu einer
Vermischung und Vermengung dreier
Lebensgebiete geführt hat, die sich
von jetzt ab selbständig entwickeln
müssen, der drei Lebensgebiete des
geistigen Lebens, des eigentlich
politischen oder Rechts- oder
staatlichen Lebens und des
wirtschaftlichen Lebens.
In dem Einheitsstaate, der immer
mehr und mehr, wie die Menschheit
hypnotisierend, als das
Allheilmittel der sozialen Ordnung
angesehen worden ist, wurde
verschmolzen all dasjenige, was die
Kräfte dieser drei Lebensgebiete
sind. Heute muß das Heil zu einem
wirklichen praktischen Ziele in
bezug auf unseren sozialen
Organismus in der Verselbständigung
dieser drei Lebensgebiete gesucht
werden. Das ist zunächst in
abstrakter Form, ich möchte sagen,
der Grundimpuls, der diesem Aufrufe
zugrunde liegt. Wir müssen, wenn wir
von einem der vielen Gesichtspunkte
aus, die in Betracht kommen,
verstehen wollen, was namentlich die
mitteleuropäische Menschheit in die
furchtbare, die schreckensvolle
Katastrophe von heute geführt hat,
gewissermaßen nach links und nach
rechts schauen. Gegen Westen und
gegen Osten war Deutschland, war das
deutsche Volk in den Krieg
verwickelt, und man kann schon
sagen: Aus den Verhältnissen des
Westens und des Ostens in ihrem
Zusammenwirken müssen wir auch
verstehen, in welcher Lage wir heute
in Mitteleuropa stehen.
Wer nach Westen blickt, der wird,
wenn er zunächst vor allen Dingen
die soziale Not ins Auge fassen
will, gewahr werden, wie gerade in
den Ländern des Westens, in
denjenigen Ländern, mit denen am
längsten Krieg geführt wurde, in der
geschichtlichen Entwickelung der
neueren Zeit eine deutliche
Verschmelzung von wirtschaftlichem
Leben mit politischem Leben
stattfand, so daß aus den
Volksinstinkten namentlich der
englischsprechenden Bevölkerung
heraus, ich möchte sagen, auf diesem
Gebiete der Erde wie elementar
natürlich entstanden ist vor allen
Dingen ein Staatsstreben unter den
besonderen Gesichtspunkten des
Wirtschaftslebens. Alles Politische
wurde da durchdrungen von dem
Wirtschaftlichen. Die
wirtschaftlichen Gesetze wurden da
politische Gesetze. So sehen wir die
Verschmelzung des politischen und
des wirtschaftlichen Lebens, wenn
wir den Blick nach dem Westen
lenken.
In anderer Art sehen wir die
Verschmelzung des politischen Lebens
mit dem Kulturleben zunächst in der
Form der nationalistischen
Volkskulturen und ihres aus diesem
Nationalistischen herausgehenden
Geisteslebens. Nach Osten blickend,
sehen wir die Verschmelzung des
Geisteslebens mit dem politischen
Leben. Alles — hier kann es nur
angedeutet werden, gerade
eingehendes, gründliches Studium der
europäischen und amerikanischen
Verhältnisse belegt es —, alles
weist darauf hin, daß die
Zündstoffe, die sich allmählich
zwischen Mitteleuropa und dem Westen
angehäuft haben, nur verstanden
werden können aus dem Konflikt, der
im Westen selber zwischen dem
Wirtschaftsleben und dem Staatsleben
dadurch entstanden ist, daß
Wirtschafts- und Staatsleben, aber
mit besonderem Überhandnehmen des
Wirtschaftslebens, in chaotischer
Weise verschmolzen waren. Im Osten
lagerten sich die Zündstoffe auf
durch das Verschmelzen der einzelnen
geistigen Kulturen der nationalen
Gemeinschaften mit dem politischen
Staatsleben.
Zwischen das, was sich da anhäufte,
waren wir in der Entwickelung der
neueren Zeit hineingestellt. Wir
haben bisher versäumt zu lernen, was
unsere Aufgabe in diesem
Eingekeiltsein zwischen Westen und
Osten ist. Die furchtbare
Weltkatastrophe, welche aus diesen
beiden Impulsen, die ich
charakterisiert habe, hervorgegangen
ist, sie sollte uns lehren, wohin
wir zu steuern haben gerade in
Mitteleuropa, das lernen sollte vom
Westen und Osten. Vom Westen sollte
es lernen, daß es als Nachbar dieses
Westens die Aufgabe habe, zu sondern
und zu verselbständigen
Wirtschaftsleben und politisches
Staatsleben. Vom Osten hat es zu
lernen die Sonderung des
Geisteslebens von -- wenn wir
oberflächlich betrachtend es auch
nur im nationalen Leben sehen — dem
Staatsleben. Riesengroße Irrtümer —
es hilft nichts, sich heute vor
dieser Tatsache zu verschließen —,
riesengroße Irrtümer haben sich
aufgetürmt in der Politik der
Mittelstaaten, in der lässigen,
endlich ganz in die Nullität
hinführenden Politik dieser
Mittelstaaten, weil die Staatsmänner
nicht fähig waren, zu sehen, wie es
im Westen durch gewisse
Volksinstinkte heute noch
unschädlich ist, daß das
Wirtschaftsleben mit dem politischen
Leben verschmolzen ist und in
demselben die Oberhand hat, wie es
aber Zündstoffe über Zündstoffe
lieferte im Osten, daß das geistige
Leben mit dem Staatsleben in
unorganischer Weise verschmolzen
ist. Riesengroße politische
Irrtümer, die man eben in ihrer
historischen Notwendigkeit erkennen
muß, sind es, welche zuletzt sich
entladen mußten in jener
Katastrophe, die gerade uns das
furchtbarste Unheil gebracht hat.
Hatte man in der letzten Zeit, und
ich meine schon eine lange letzte
Zeit, ja, hat man eigentlich bis
heute den guten Willen, in
eindringlicher Weise diese
Verhältnisse anzuschauen? Finden
sich nicht wiederum unter uns trotz
der heutigen furchtbaren Lage viele
Persönlichkeiten, die ein Hinblicken
auf die wirklich praktischen Impulse
wie wertlosen Idealismus ansehen,
weil diese praktischen Impulse heute
große Ideale sind, und welche aus
der Bequemlichkeit und dem Kleinmut
des Geistes heraus nach kleinen
Zielen Verlangen tragen, die sie
allein praktisch nennen, während sie
sich gegen eben heute notwendige
große Ziele als gegen die
unpraktischen wenden. Diese Leute,
welche heute die wirklich
praktischen, großen Ziele als
Idealismen ablehnen und nur auf das
allernächste sehen möchten, diese
Leute sind dieselben oder die
Nachkommen derselben, welche die
mitteleuropäische Menschheit, die
europäische Menschheit überhaupt, in
die heutige Lage hineingebracht
haben und welche bewirken werden,
daß die Schäden noch immer größer
werden. Wenn es nicht möglich ist,
daß wirkliche Lebenspraxis an die
Stelle der sogenannten Lebenspraxis
der Spießer und Philister tritt —
heute muß die Lage der Sache
unbefangen und ehrlich angesehen
werden —, so wird nie kommen, was
das Ergebnis einer wahren
Außenpolitik ist, was auf die
Impulse der Dreigliederung des
sozialen Organismus führt.
Aber wir haben es heute nicht nur
mit einer Folge der Außenpolitik zu
tun. Wir haben es zu tun mit
Entwickelungskräften, die noch von
ganz anderer Seite her fluten und
Wellen schlagen in der Menschheit!
Dasjenige, dem wir heute
gegenüberstehen, man kann es
vergleichen mit der Völkerwanderung
und dem Bègegnen dieser
Völkerwanderung im Beginn des
Mittelalters mit dem Christentum.
Wer die großen Impulse des
Christentums in ihrer Wirksamkeit
durch das Mittelalter und die
bisherige neue Zeit in Betracht
zieht, dem muß eigentlich auffallen,
welchen Charakter die Impulse des
Christentums gerade bei den Völkern,
von denen man gewöhnlich spricht,
wenn man die Völkerwanderung
betrachtet, und welchen sie bei den
mehr südlichen Völkern angenommen
haben. Drüben in Asien entstanden,
wirkte das Christentum zuerst auf
die hochentwickelten Völker
Griechenlands und Italiens, auf die
hochentwickelten Intellekte dieser
südlichen Gebiete Europas. Dann erst
drang es ein in die Länder der
«Barbaren», wie die südlichen Völker
die vom Norden Heranstürmenden
nannten. Verschafft man sich einen
Überblick über diese Verhältnisse,
dann findet man, daß eigentlich
dasjenige, wodurch das Christentum
als solches weltwirkend wurde, nicht
sich bildete beim Durchgang durch
die auf höchster, aber schon in
absteigender Entwickelung
begriffenen südlichen Völker,
sondern es entfaltete seine
gewaltigen Impulse in den Herzen, in
den Köpfen derjenigen Völker, die
noch unverbrauchte Intelligenz,
unverbrauchte Seelenkraft hatten.
Das war, ich möchte sagen, die
horizontale Völkerwanderung mit
ihren Eigentümlichkeiten im Beginn
des Mittelalters. Heute stehen wir,
indem wir die proletarische Bewegung
betrachten, vor einer vertikalen
Völkerwanderung. Aus den Tiefen des
Kulturlebens heraus zu den führenden
Strömungen der Kultur strömt
dasjenige, was Proletariat genannt
werden kann. Das aber, was wir
suchen müssen als das neue, uns
rettende Kulturelement, als die
großen Impulse, die uns aus den
Wirrnissen herausführen, das wirkt,
ich möchte sagen, aus grauen
Geistestiefen heraus so, wie das
Christentum einstmals auf die
griechischen und römischen Völker.
Und wir sehen, wie dasjenige, was
die Zukunft ergreifen will zu einer
Neugestaltung der Welt in geistiger,
in staatlicher, in wirtschaftlicher
Beziehung, braucht die
unverbrauchten Intellekte, die
unverbrauchten Gemüter jener
Völkermassen, die in der heutigen
vertikalen Völkerwanderung von unten
nach oben strömen, während, wie ich
schon das letztemal hier ausgeführt
habe, in den verbrauchten Gehirnen
derjenigen, die ähnlich wie
einstmals die Griechen und Römer auf
der Höhe der Kultur stehen, bei den
bisher leitenden, führenden Kreisen
kaum etwas von jenem Feuer
wahrzunehmen ist, das wir heute
notwendig haben, um die Wege aus der
sozialen Not zu wirklich großen,
praktischen Menschheitszielen zu
finden. Daß solche Wege gefunden
werden müssen, dafür spricht vor
allen Dingen auch dasjenige, das
sich als eine solche vertikale
Völkerwanderung im Laufe der neueren
Menschheitsentwickelung ausgelebt
hat.
Die äußere Politik weist uns auf die
Dreigliederung des sozialen
Organismus. Was zeigt uns das innere
politische Geschehen? Es zeigt uns,
daß eben gerade diejenigen
Volkselemente, die den
unverbrauchten Intellekt, die
unverbrauchten Gemütskräfte der
Seele von unten nach oben tragen —
so wenig das heute vielleicht noch
viele zugeben wollen, so wenig das
Proletariat selbst heute schon
passende und entsprechende Worte und
Ideen für gewisse Erscheinungen
findet —, daß diese Volkselemente in
ihrer Seele fühlen, fühlen auch an
der Not ihres Leibes, fühlen in
alledem, was ihnen entgegentrat, man
kann schon sagen seit drei bis vier
Jahrhunderten, aber insbesondere im
neunzehnten und im beginnenden
zwanzigsten Jahrhundert, in
dreifacher Weise die dreifache Not
der sozialen Ordnung. Sie fühlten,
wie sie gegenüberstanden erst einem
Geistesleben, mit dem sie keine
andere Gemeinschaft empfanden als
diejenige, die ihnen in dem letzten
halben Jahrhundert charakterisiert
wurde mit dem Karl Marxschen Worte
vom «Mehrwert». Es ist, was da
zugrunde liegt, keineswegs, weder
auf der einen, der bürgerlichen,
noch auf der anderen Seite, der
proletarischen, voll verstanden
worden. Die Dinge werden ja gerade
in der neueren Bildung ziemlich
äußerlich genommen. Was zugrunde
liegt, ist, daß sich die ganze, so
viel gelobte, so viel gepriesene
geistige Kultur der neueren Zeit in
allen ihren Verzweigungen nur
entwickeln konnte als die Kultur
Weniger auf dem Unterboden der
Entbehrungen an Kultur von seiten
der großen, breiten Masse. Nicht,
als ob durchaus die bisher führenden
Klassen aus einem bösen Willen, aus
einer Teufelei heraus den
proletarischen Massen Not und Elend
gebracht hätten. Nein, gebracht
haben sie diese — das habe ich
letzten Montag zu zeigen versucht —
durch Unverstand, durch
Verständnislosigkeit gegenüber
denjenigen Aufgaben, die sich
weltgeschichtlich dadurch ergaben,
daß immer breitere und breitere
Massen von der neueren vertikalen
Völkerwanderung, von dem Streben
nach einem von ihnen entbehrten
Geistesleben ergriffen wurden. Aber
so war es einmal, und das ist das
Wesentliche, daß das, was wir an
Kunst, ja, was wir an Wissenschaft,
was wir an Erziehung mit Bezug auf
das Geistesleben geleistet haben,
auf der einen Seite nur für wenige
sein konnte und daß es erarbeitet
werden mußte unter den Entbehrungen
vieler. Diese besondere Art des
Geisteslebens konnte nicht da sein,
ohne einen Abgrund zu schaffen
zwischen Bevorzugten und
Benachteiligten. Das empfand die
breite, nach aufwärts strebende
Masse gegenüber dem Hauptgliede des
menschlichen Lebens, gegenüber dem
Geistesleben.
Gegenüber dem Staats- oder
politischen oder Rechtsleben empfand
sie gerade in ihrem Aufsteigen mehr
und mehr, daß es etwas gibt für die
Menschennatur, welches für alle
Menschen ein Gleiches ist. Dieses
Gleiche kann man nicht in
irgendeiner Theorie entwickeln, es
ist einfach vorhanden in den
Erlebnissen jeder gesunden Seele.
Wie man zu einem Menschen mit
blinden Augen nicht sprechen kann
über eine blaue oder rote Farbe, so
kann man nicht sprechen mit einer
nicht gesund entwickelten Seele über
dasjenige, was in jeder gesunden
Seele lebt als das Rechtsbewußtsein,
jenes Rechtsbewußtsein, welches den
Menschen auf dem zweiten Gebiete des
sozialen Lebens, dem Staatsleben,
gegenüber allen anderen Menschen
gleich macht. Dieses Gefühl aber,
das in alten patriarchalischen
Zuständen, auch noch in den
Zuständen des Mittelalters, in den
breiten Massen noch zurückgedrängt
war, dieses Gefühl von dem gleichen
Rechte, es kam in den letzten
Jahrhunderten und insbesondere in
der proletarischen Entwickelung des
neunzehnten und zwanzigsten
Jahrhunderts immer intensiver
herauf. Die leitenden, führenden
Klassen konnten nicht anders, als
die breite Masse zur Demokratie
aufzurufen. Das brauchten sie für
ihre Interessen. Sie brauchten ein
immer mehr und mehr schulmäßig
gebildetes Proletariat. Aber man
kann nicht eines in der Seele
ausbilden, ohne daß sich das andere
mit ausbildet. Indem die
herrschenden, führenden Klassen die
Proletarier zu gelernten Arbeitern
für die komplizierten Verrichtungen
in ihren Fabriken und für anderes
gemacht haben, mußten sie, weil das
eine ohne das andere nicht möglich
ist, weil sich das andere von selbst
entwickelt, zugleich zulassen, daß
in dem Proletariat jenes
Rechtsbewußtsein heraufkam, das
jeder zu sich selbst gekommenen
Menschenseele eigen ist. Dieses
Rechtsbewußtsein entwickelte sich
aber bei dem Proletarier ganz anders
als in den bisher leitenden,
führenden Kreisen der Menschheit. In
den bisher führenden, leitenden
Kreisen der Menschheit entwickelten
sich die Gefühle von Recht an den
Interessenkreisen, in die diese
Klassen seit langem hineingeboren
waren. Der Proletarier war, indem er
an die Maschine gestellt war, indem
er eingespannt wurde in den
seelenverödenden Kapitalismus, mit
solchen Interessen nicht
ausgerüstet. Jene Beziehungen, die
überall bestanden zwischen dem, was
die führenden Klassen im sozialen
Leben vorstellten, und dem, was sie
als ihr Menschliches empfanden, jene
Interessenzusammenhänge gab es nicht
für den Proletarier. Ich meine es
wirklich nicht humoristisch, wenn
ich sage: Für den Angehörigen der
führenden Klassen mag aus dem
sozialen Zusammenhang, in den er
hineingestellt war, etwas
hervorgegangen sein von einem
innerlichen Menschheitsbewußtsein,
das ihm ein gewisses
Rechtsbewußtsein gab, wenn er, nun
sagen wir, auf seine Visitenkarte
schreiben konnte «Fabrikbesitzer»
und dergleichen, oder auch
«Reserveleutnant». Aber für den
Proletarier gab es einen solchen
Interessenzusammenhang nicht
zwischen der seelenverödenden
Maschine und seinem Menschlichen,
und nicht zwischen dem
Eingespanntsein in den Kapitalismus
und wiederum seinem Menschlichen.
Der Proletarier war auf sein bloßes
Menschenrecht gestellt, und indem er
hinsah auf die anderen, erblickte er
statt allgemeiner Menschenrechte
Klassenvorteile, Klassenvorrechte
und Klassenbenachteiligung. Das war
die zweite Erfahrung, die Erfahrung
auf dem Gebiete des Staatslebens.
Und die dritte Erfahrung ergab sich
für den Proletarier auf dem Gebiete
des Wirtschaftslebens. Da sah er,
wie seine Arbeitskraft im
Lohnverhältnis von den leitenden,
führenden Kreisen genau ebenso
behandelt wurde wie eine Ware. Das
hat dann tief, gründlich tief
eingeschlagen in die Empfindungen,
in die Gefühle des modernen
Proletariats. Das erzeugte ein
Bewußtsein, das sich vielleicht
nicht ganz deutlich im Kopfe
aussprach, das aber tief und
intensiv in den Herzen der ihrer
Menschheit bewußten Proletarier
immer mehr und mehr sich festsetzte:
Im Altertum gab es Sklaven, der
ganze Mensch konnte verkauft und
gekauft werden wie eine Sache;
später gab es Leibeigenschaft,
weniger vom Menschen konnte gekauft
und verkauft werden, aber immer noch
genug; heute gibt es noch Kauf und
Verkauf der menschlichen
Arbeitskraft für den, der nichts
anderes besitzt als diese
Arbeitskraft. Diese Arbeitskraft,
man muß mit ihr gehen, indem man sie
verkaufen muß, man kann sie nicht
hintragen wie einen Gegenstand auf
den Markt und wiederum zurückgehen,
nachdem man den Gegenstand verkauft
hat, man muß sich selbst ausliefern
demjenigen, der die Arbeitskraft
kauft. Einspannung der Arbeitskraft
in den Wirtschaftskreislauf, das war
das dritte Erlebnis des modernen
Proletariats. So fand in dem, was
sich herausbildete als
sozialstaatliche Ordnung, der
Proletarier miteinander verquickt
dasjenige, was wir eben vorher auch
in der Außenpolitik verquickt
fanden; er fand im modernen Staate
verquickt Geistesleben, staatliches
Rechtsleben und Wirtschaftsleben. So
wie die Verquickung in den großen
Imperialismen zu Explosionen des
Weltkrieges geführt hat, so führte
andererseits dasjenige, was von
unten nach oben sich bewegt, was
dreifach erlebt wird im
Geistesleben, im Rechts- oder
Staatsleben und im Wirtschaftsleben,
zur sozialen Explosion. Beides
gehört zusammen. Die alte Ordnung
explodierte in der
Weltkriegskatastrophe aus den
Imperien heraus, in die sich der
moderne Kapitalismus aus dem
Großbetrieb umgewandelt sah, ohne
daß er es recht wußte. Aus dem
Großbetrieb sind Imperialismen
geworden, und aus dem Zusammenstoß
der Imperialismen ist die
Weltkriegskatastrophe entstanden.
Dasjenige, was vertikal sich
bewegte, von unten nach oben, das
enthält dieselben Impulse. Das führt
nur in anderer Richtung zu jener
sozialen Not, die eine weltsoziale
Not war in den Verhältnissen der
neueren Imperien, die entweder, so
wie im Westen, Interessenimperien,
oder wie im Osten,
Zusammenschmelzungen von
Staatsimperien mit Nationalimperien
geworden sind. Die Verschmelzung der
drei Lebensgebiete führte zur
Explosion des Weltkrieges und in
eine soziale Not größten Stiles
hinein, denn etwas anderes als
frühere Kriege ist dieser sogenannte
Weltkrieg. Er ist das Ausleben der
alten Ordnung in einer furchtbaren
Art. Schauen wir, wie ein Neues
beginnen will, von unten nach oben.
Versäumen wir nicht zu sehen, welche
Impulse da anders werden wollen für
die Weiterentwickelung der
Menschheit, als diejenigen gewesen
sind, die sich von der alten
Wirtschaftsordnung in die
Weltimperialismen hinein-entwickelt
haben und so zu den furchtbarsten
Schrecknissen der neuesten Zeit
führten. So sprechen heute die
Zeichen der Zeit. So muß der Mensch
heute zu diesen Zeichen der Zeit
sich zu stellen wissen. Haben wir es
nicht erlebt, daß gerade in
Mitteleuropa sich gezeigt hat, wie
die Menschen allmählich verloren
haben ein wirklich gesundes Urteil
über das Geistesleben, über das
Wirtschaftsleben, über das
politische Leben, wegen der
unnatürlichen, der unmöglichen
allmählich heraufkommenden
Verschmelzung der drei Gebiete?
Ich frage Sie, ohne mich in eine
Kritik der Verhältnisse einzulassen,
ich frage Sie, ob nicht Ereignisse,
ob nicht Tatsachen der letzten
menschheitlichen Entwickelung — wir
wollen sie jetzt nur mit Bezug auf
Europa ansehen — geradezu entstanden
sind unter dem Einfluß der
Verschmelzung, zum Beispiel von
Politik und Wirtschaftsleben? Die
ganze Welt hat geschrien — ich will
mich in eine Kritik dieses Schreiens
nicht einlassen, gewiß, es sind
nicht hüben bloß Lämmer und drüben
bloß Wölfe —, aber die ganze Welt
hat geschrien über den Durchbruch
durch Belgien am Anfang des Krieges.
Dieser Durchbruch, wodurch konnte er
nur zustande kommen? Nur dadurch
konnte er zustande kommen, daß die
strategischen Bahnen dorthin gebaut
worden sind. Die wären nicht
dagewesen, wenn innerhalb des
deutschen Gebietes die
wirtschaftlichen Kräfte von den
politischen Kräften getrennt gewesen
wären. Sehen Sie sich die Karte von
Europa an, betrachten Sie sehr viele
Eisenbahnnetze und studieren Sie
dann aus einer gesunden
Industriewissenschaft heraus — die
wir noch gar nicht haben —, ob diese
rein wirtschaftlichen Einrichtungen,
die Eisenbahnen, so wären, wie sie
sind — selbst in neutralen Ländern
können Sie diese Studien machen —,
wenn sie bloß dem wirtschaftlichen
Leben dienen und aus diesem heraus
sich entwickeln würden. Oder fällt
uns nicht auf, wenn wir auf die
Beziehungen zwischen
wirtschaftlichem und politischem
Leben sehen, wie gerade aus
Mitteleuropa allmählich, weil immer
mehr und mehr das Reich
zusammengeschmolzen ist mit den
wirtschaftlichen Verhältnissen, auch
hier nach westlichem Vorbild immer
mehr und mehr ein großes
Geschäftshaus geworden ist? Fällt es
uns nicht auf, daß die politische
Schulung immer mehr und mehr
dahinschwand? Denken Sie einmal,
welche Unsummen von Intelligenz,
welche Unsumme von Umsicht auf das
reine Geschäftsleben, auf das
Wirtschaftsleben gelenkt worden ist,
während die Völker Mitteleuropas
gerade in den letzten Zeiten immer
unpolitischer geworden sind, selbst
noch gegen ihre Unpolitik der
früheren Jahrhunderte.
Entpolitisiert haben wir uns durch
die Verschmelzung der Politik mit
dem Wirtschaftsleben.
Und endlich, immer mehr und mehr
sind wir hineingekommen in eine
vollständige Abhängigkeit alles
Geisteslebens von dem Staatsleben.
Auch da muß man immer wieder darauf
hinweisen, wie nicht nur
Stellenbesetzung, Schulverwaltung in
Abhängigkeit gekommen sind von dem
modernen Staatsleben, sondern der
Inhalt des Geisteslebens selbst, der
Inhalt der Kunst, der Inhalt der
Wissenschaft. Die Leute merken dies
heute noch nicht, daher erhebt sich
gerade auf diesem Gebiet das
ungeheuerste Vorurteil, wenn auf
dasjenige losgegangen wird, worauf
es ankommt. Und es kommt heute
darauf an, daß wir uns aufschwingen,
hinzuwirken auf eine gesunde
Trennung des wirtschaftlichen Lebens
von dem Staats- oder politischen
oder Rechtsleben auf der einen
Seite, und wiederum auf eine
Abtrennung des gesamten
Geisteslebens vom Staatsleben auf
der anderen Seite.
Der Ruf nach Sozialisierung geht
heute durch unser Wirtschaftsleben.
Er geht hervor, möchte man sagen,
aus der früher angedeuteten
vertikalen Völkerwanderung wie eine
weltgeschichtliche Devise. Und so
wenig auch noch zu sehen ist von
einem auch nur einigermaßen
hinlänglichen Verständnis für wahre
Sozialisierung, so müssen wir doch
sagen, wenn wir auf das soziale
Leben ohne Voreingenommenheit
hinschauen: So unklar auch gedacht
werden mag über die Sache, etwas
weltgeschichtlich Deutliches spricht
sich in dem Ruf nach Sozialisierung
aus. Wir sehen das wohl vielleicht
am besten dadurch, daß gerade aus
den furchtbaren wirtschaftlichen
Erfahrungen des Krieges heraus
immerhin selbst kapitalistisch
orientierte Denker nicht umhin
konnten, von der Notwendigkeit der
Sozialisierung der Wirtschaft zu
sprechen. Diese Notwendigkeit der
Sozialisierung der Wirtschaft, sie
wird zum Beispiel ganz energisch
betont von einem sonst ganz in
kapitalistischen Bahnen denkenden
Manne, von Walther Rathenau. Ja, mit
demjenigen, was der «Aufruf» meint,
kann sogar in manchem der oder jener
Berührungspunkt gefunden werden mit
demjenigen, was Walther Rathenau zum
Beispiel in seinem Büchelchen «Die
neue Wirtschaft» ausführt. Aber wie
wir gleich sehen werden, für den,
der die Impulse der Dreigliederung
des sozialen Organismus wirklich
versteht, für den gibt es einen
radikalen, einen fundamentalen
Unterschied in der Sozialisierung
des Wirtschaftlichen zwischen dem,
was auf dem Boden dieser
Dreigliederung als solche
Sozialisierung gefordert werden muß,
und Rathenaus Anschauungen. Und in
diesem fundamentalen Unterschied
zeigt sich gerade, was zum
Allernotwendigsten im sozialen
Streben der Gegenwart gehört.
Wodurch sind denn die Menschen
eigentlich auf wirtschaftlichem
Gebiet in die
Sozialisierungsgedanken, in die
Sozialisierungsforderungen
hineingekommen? Man hat ja durch
lange Zeiten hindurch ein
menschliches Ideal gesehen in dem,
was man das freie Spiel der
wirtschaftlichen Kräfte genannt hat.
Ein großer Teil dessen, was man
nennen kann die moderne
privatkapitalistische
Wirtschaftsform, das entstand als
Ergebnis des freien Spiels der
wirtschaftlichen Kräfte, der freien
Konkurrenz der wirtschaftenden
Persönlichkeiten und Gruppen. Dann
aber, im Verlaufe jener Entwickelung
der Wirtschaftsform, die sich
herausgebildet hatte unter dem
Einfluß der modernen Technik, unter
dem Einfluß des modernen
Kapitalismus und unter dem Einfluß
des freien wirtschaftlichen
Kräftespiels, da zeigte sich, daß
immer mehr und mehr abgesondert
wurde von einer menschlichen
Minorität eben die proletarische
Majorität, welche der Träger wurde
jener drei großen Forderungen, die
ich gerade vorhin charakterisiert
habe. Und so entstand aus dem
Proletariat heraus der berechtigte
Ruf nach Sozialisierung, das ist
nach dem Gegenteil des reinen Spiels
der Kräfte auf dem Gebiete des
Wirtschaftslebens. Dasjenige, was
sich nach den Gedanken führender
Persönlichkeiten des Proletariats im
Wirtschaftsleben fortan entwickeln
sollte, das sollte sein
Durchorganisierung des ganzen
Wirtschaftslebens. Und wir sehen ja,
wie auf gewissen Gebieten,
allerdings zum Schreck und Abscheu
von vielen, das verwirklicht wird,
was eine solche durchgreifende
Organisierung ist. Für das alte
freie Spiel der Kräfte fand man als
Nachklang an frühere Staats- und
Wirtschaftsordnungen noch den
schönen Spruch von dem Heilsamen von
Thron und Altar. Jetzt wird aus der
Weltkriegskatastrophe heraus der Ruf
und die Begeisterung für Thron und
Altar verlassen, aber wir sehen
etwas lauern, was sich auftut
gegenüber dem früheren Thron und
Altar. Nicht nur die bisher
führenden Klassen, auch schon
breiteste Schichten des wirklich
vernünftigen, denkenden
Proletariats, sie empfinden etwas
Beängstigendes in der Frage: Wie
wird es, wenn nun an die Stelle von
Thron und Altar treten Kontor und
Maschine, wird es da für uns besser
werden? Könnten sich nicht unter
Umständen aus den Reihen derer, die
mit Fabrik und Kontor arbeiten,
dieselben Diktatoren entwickeln, die
sich entwickelt haben unter dem
Einfluß von Thron und Altar? Hier
liegt eine bedeutungsvolle Frage,
aber auch eine Frage, deren gesunde
Beantwortung auf einen Weg aus der
sozialen Not zu wirklich praktischen
Zielen führen muß. Ich rede ja
gewissermaßen noch sehr abstrakt,
allein in diesem Gedanken, den ich
aussprechen will, liegt etwas, das
praktische Anwendung finden kann auf
allen Gebieten des
Wirtschaftslebens, wenn man nur
einmal die gesamten Angehörigen des
Wirtschaftslebens zur Ordnung dieser
Angelegenheiten aufruft. Aber so
aufruft, daß Vertrauen herrschen
kann zwischen allen diesen Gliedern
des Wirtschaftslebens.
Sprechen wir auf diesem Boden einmal
ein offenes, ehrliches Wort. Es
waren mir die Tage, die ich hier in
Stuttgart mit den Vorträgen vor
zahlreichen Proletarierversammlungen
erlebt habe, ein großes Erlebnis.
Ich sprach kaum, nur in der Form
höchstens, zu den Proletariern
anders, als ich hier spreche. Ich
wurde, das zeigte sich, in der
Schweiz und hier in breitesten
Kreisen des Proletariats verstanden.
Und was lehrte mich dieses? Das
lehrte mich, daß es nur möglich ist,
weiterzukommen, sei es mit
Sozialisierung, sei es mit anderen
sozialen Forderungen der Gegenwart,
wenn wir arbeiten mit dem Vertrauen
der Menschheit. Daß wir nur
weiterkommen, wenn wir mit den
Menschen arbeitend uns in Einklang
setzen mit ihrem Wollen, wenn wir
ablassen davon, das Heil nur darin
zu suchen, Verordnungen von oben zu
geben aus scheinbar überlegenem
Verstand heraus. Wir können heute
Diktaturen nur vermeiden, wenn wir
diejenigen Worte finden, die, wenn
sie der Einzelne ausspricht,
ausgesprochen sind aus dem Herzen,
aus den EmpFindungen der breitesten
Massen gerade der arbeitenden
Bevölkerung heraus. Das wollte ich
vorausschicken. Es weist darauf hin,
daß nicht in kleinen Zirkeln, mögen
sie sich so oder so nennen, die
sozialen Fragen, die unmittelbar
dringend sind, gelöst werden können,
daß sie gelöst werden müssen auf der
breiten Basis der Fabriken, der
Werkstätten, aus den Menschen
heraus, nicht aus den
sozialistischen Theorien heraus.
Eine der ersten Forderungen, wenn
man mit diesem Menschlichen rechnet,
ist für das Wirtschaftsleben diese,
daß nun aus den herben, aus den
schreckensvollen Ereignissen der
Weltkriegskatastrophe, das heißt,
aus dem, woraus die
Weltkriegskatastrophe geworden ist,
daß aus dem gelernt werde, wie die
Sozialisierung sich zu vollziehen
hat. Das müssen wir lernen, daß
alles von Unheil sein muß, was zu
einer solchen Sozialisierung führt,
die neuerdings staatliches oder
rechtliches Leben mit
wirtschaftlichem Leben vermengt.
Immer wieder muß ich hinweisen auf
jene unnatürliche Verquickung des
wirtschaftlichen Lebens mit dem
staatlichen oder Rechtsleben, wie es
sich in Österreich in dem letzten
Drittel des neunzehnten Jahrhunderts
herausgebildet hat. Daß Österreich
in einer so schrecklichen Weise
verfallen ist, zum Verfall reif war
lange vor der Weltkriegskatastrophe,
daran ist schuld, daß man gerade auf
diesem heißen Boden nicht verständen
hat, wie zerstörend es wirken mußte,
wenn im Aufgang des neueren
Verfassungslebens der Rechtsstaat
aus wirtschaftlichen Kurien heraus
gebildet wurde. Nur durch Zwang ist
man später, aber viel zu spät, zu
etwas anderem übergegangen, als in
den sechziger Jahren versucht worden
ist. Man hat den sogenannten
Reichsrat aus vier wirtschaftlichen
Kurien gebildet: Großgrundbesitzer;
Handelskammern; Städte, Märkte und
Industrialorte; Landgemeinden. Rein
wirtschaftliche Interessen wurden
geltend gemacht auf dem Boden des
Staates, wo das Recht entstehen
sollte. Wirtschaftliche Interessen
wurden in Rechte umgewandelt! Und
wer jene staatliche Entwickelung,
die man unter dem Ministerium Taa f
f e im letzten Drittel des
neunzehnten Jahrhunderts das
Wursteln genannt hat, wer jene
politische Entwickelung Österreichs
sachgemäß studiert, der weiß, welche
Keime des Unterganges darin lagen,
daß man in diesen, auf die
verschiedensten Nationalitäten sich
stützenden Territorien nicht den
Impuls fand, das Rechtsleben für
sich gesondert zu entwickeln und das
Wirtschaftsleben für sich gesondert
zu entwickeln. Ich müßte viel
sprechen — und durchgehend durch die
Parlamente eigentlich aller
gegenwärtigen Staaten, könnte man
viel sprechen —, wenn ich im
einzelnen nachweisen wollte, wie
überall größer und größer geworden
ist die Unmöglichkeit der
Verschmelzung von politischem oder
staatlichem oder Rechtsleben mit dem
Wirtschaftsleben. Das muß von heute
ab das erste Erfordernis sein,
dieses wirtschaftliche Leben
wiederum loszulösen von dem
staatlichen Leben. Dann können wir
mit Inanspruchnahme aller im
Wirtschaftsleben tätigen
Menschenkräfte, im Vertrauen auf
diese zur sachgemäßen Sozialisierung
schreiten, welche bestehen wird —
ich habe das in meinem Buche
ausgeführt und auch an anderen Orten
angedeutet — in der Bildung von
Assoziationen zunächst nach Berufen,
dann nach Zusammenhängen,
Koalitionen, Genossenschaften, die
sich bilden aus dem Streben nach
Harmonisierung der Verhältnisse in
der Konsumtion und Produktion. Nur
auf dieser Grundlage kann sich eine
gesunde Sozialisierung ergeben. Sie
wird sich ergeben, wenn man sowohl
die Schäden des freien Spiels der
Kräfte als auch die Schäden der
mechanischen Sozialisierung sehen
wird — beide Vorurteile haben sich
für die Menschen ergeben —, nur dann
wird sie sich ergeben, wenn gelernt
wird aus den Dingen, die sich in der
Weltgeschichte gezeigt haben, so daß
man aus dem freien Spiel der Kräfte
heraus sozialisieren wird in der
Art, daß die Sozialisierung nicht
entstehen wird durch die Ausrottung
des freien Spiels der Kräfte,
sondern gerade durch die
verständnisvolle Arbeit des freien
Spiels der Menschenkräfte. Das
können Sie nur, wenn Sie Vertrauen
ausbreiten, aber dann können Sie es!
So ungefähr, möchte man sagen, ein
gewisses Wort Gretchens zu Faust
nachsprechend, so ungefähr meint es
Walther Rathenau auch, aber die
Dreigliederung des sozialen
Organismus meint noch etwas
wesentlich anderes. Sehen Sie,
deshalb ist Walther Rathenaus
Entwurf einer Sozialisierung etwas
ganz anderes als jene
Sozialisierung, die von der
Dreigliederung vorgeschlagen werden
mußte, weil Walther Rathenau sich
gar nichts anderes vorstellen kann,
als daß die Sozialisierung vor sich
gehe und doch die Staatsaufsicht
fortbestehe, und daß der Staat
fortlaufend Gewinn herausziehe aus
dem, was in den sozialisierten
Betrieben produziert wird.
Das bezeugt nur, daß ein Mensch, der
schließlich von der Praxis gelernt
haben könnte, doch in einer blinden
Theorie befangen bleibt. Das bezeugt
nur, wie stark suggestiv die
Gedanken, die sich im Laufe der
Entwickelung des neueren
Kapitalismus gebildet haben, selbst
bei den nach Sozialisierung
Strebenden nachwirken, wie sehr man
notwendig hat, sich gegen Vorurteile
auf diesem Gebiete zu stemmen mit
aller Kraft einer freien praktischen
Einsicht in die Verhältnisse. Alles
dasjenige, was an Ordnung des
wirtschaftlichen Lebens, an das
wirtschaftliche Leben durchziehender
Vernünftigkeit, Verständigkeit, an
Moralität aufgebracht werden soll,
muß von den das Wirtschaftsleben
selbst leitenden, selbständigen
Persönlichkeiten und Körperschaften
kommen. Gesund wird das
Wirtschaftsleben erst entwickelt,
wenn der Staat nichts anderes in das
Wirtschaftsleben hineinzureden hat
als das, was er durch die
Persönlichkeiten, die am
Wirtschaftsleben beteiligt sind, als
Rechte besitzende Persönlichkeiten,
hineinzureden hat.
Selbstverständlich, wenn einer den
andern betrügt auf dem Gebiet des
Wirtschaftslebens, dann unterliegt
er dem Staatsgesetz. Er unterliegt
dem Staatsgesetz als Persönlichkeit.
Aber dasjenige, was seine
Funktionen, was seine Wirksamkeit im
Wirtschaftsleben sind, das hat in
der wirtschaftlichen Sozietät
drinnen auf dem bloßen Vertrag zu
beruhen, auf dem bloßen Vertrauen.
Mag das auch auf sozialistischer
Seite heute noch vielen Vorurteilen
begegnen; wer nicht urteilt aus
Begriffen, aus Ideen heraus, sondern
aus jener Erfahrung, die die letzten
Jahrzehnte europäischer Wirtschaft
bis zum wirtschaftlichen Untergang
im Kriege gebracht haben, der wird
dieses sagen. Und er muß sagen: Zu
gesunden wirtschaftlichen
Verhältnissen werden wir nicht eher
kommen, als bis die Loslösung des
Wirtschaftslebens von dem
Staatsleben sich vollzogen hat. Wir
sind in die gegenwärtige Lage
hineingekommen durch die Verquickung
dessen, was auf Vertrauen und
Vertrag beruhen soll, mit dem
Staatlichen, das allein auf Gesetzen
beruhen soll. Die Gesetze des
Staates dürfen nur hineinleuchten in
das Wirtschaftsleben, insofern sie
durch die Persönlichkeiten
hineinleuchten. Nur dadurch bringen
wir heraus aus dem Wirtschaftsleben,
was herausgebracht werden muß, das,
was als Arbeitskraft gleich einer
Ware heute für das proletarische
Empfinden unrechtmäßigerweise in den
Wirtschaftskreislauf hineingespannt
ist.
Das Wirtschaftsleben grenzt auf der
einen Seite an die Naturbedingungen.
Man denke sich einmal folgende
Absurdität: es würde sich irgendein
wirtschaftliches Konsortium
zusammensetzen, es bestimmte seine
Bilanz, die wahrscheinliche Bilanz
für 1919; und dieses Konsortium
nähme die Bilanz von 1918 vor und
wollte danach aus Aktiven und
Passiven bestimmen, wieviel Tage es
zum Beispiel im Sommer 1919 regnen
soll, damit eine wünschenswerte
geschäftliche Konjunktur für das
nächste Jahr herauskäme. Es ist das
natürlich der reinste Unsinn, nicht
wahr. Ich sage aber diesen Unsinn
nur aus dem Grunde, weil daraus
ersehen werden soll, daß sich nach
der einen Seite hin das
Wirtschaftsleben aufbaut auf die
Naturbedingungen, die wir nicht aus
diesem Wirtschaftsleben heraus
restlos regeln können. Durch
technische Einrichtungen können wir
einiges tun, restlos regeln können
wir sie aber nicht aus dem bloßen
Wirtschaftsleben heraus. Ebenso nun,
wie das Wirtschaftsleben auf der
einen Seite an das Naturleben
grenzt, so muß in der Zukunft das
Wirtschaftsleben an das Rechtsleben
des Staates grenzen, und in dem
Rechtsleben des Staates muß alles
reguliert werden, was eben dem
Rechtsleben unterliegt, vor allen
Dingen die menschliche Arbeitskraft.
Für den Wirtschaftskreislauf muß die
Regelung der menschlichen
Arbeitskraft des Arbeiters außerhalb
dieses Wirtschaftsprozesses liegen.
So wie die Naturkraft unter dem
Boden das Korn, den Weizen reift
außerhalb des wirtschaftlichen
Prozesses, so muß die Regulierung
von Maß, Zeit und Art der
Arbeitskraft des Arbeiters außerhalb
des Wirtschaftsprozesses liegen.
Nicht darf aus der wirtschaftlichen
Konjunktur, nicht darf aus den
wirtschaftlichen Voraussetzungen und
Kräften heraus irgend etwas bestimmt
werden mit Bezug auf Maß und Art der
menschlichen Arbeitskraft. Mit Bezug
auf die Arbeitskraft steht Mensch
dem Menschen ganz anders gegenüber
als mit Bezug auf jene Befriedigung
der menschlichen Bedürfnisse, denen
entsprochen wird durch den
Wirtschaftskreislauf in
Warenerzeugung, Warenverkehr und
Warenkonsum. Aus dieser Zirkulation
des Produzierens muß die
Arbeitskraft herausgenommen werden,
und im rein demokratischen
Staatsleben, im abgesonderten, vom
Wirtschaftsleben emanzipierten
Staate reguliert werden. So ist der
Wirtschaftsprozeß in gesunder Weise
eingezwängt zwischen der Natur auf
der einen Seite und dem Rechtsleben
des Staates auf der andern Seite.
Das muß alles im Geiste der
Dreigliederung eingerichtet werden.
Es kann nur dadurch geschehen, daß
auf dem Boden des Staatslebens sich
nicht das entwickelt, was sich nur
im Drinnenstehen des
Wirtschaftsprozesses von Mensch zu
Mensch entwickeln kann, sondern daß
auf dem Boden des Staatslebens nur
alles das steht, was sich bezieht
auf das Verhältnis des
Einzelmenschen zum Einzelmenschen,
das, worin jeder einzelne Mensch
jedem anderen einzelnen Menschen
gleich ist. Auf dem Boden dieses
Staatslebens darf daher auch kein
Gewinn walten, der von einem
Menschenkonsortium, von einer
wirtschaftlichen Gruppe, von einer
wirtschaftlichen Gemeinschaft
herkommt. Was auf wirtschaftlichem
Boden gewonnen wird, muß auch
wiederum in das Wirtschaftsleben der
Menschen zur Erhöhung ihres
Lebensstandes hineinfließen. Was dem
Staate, nennen wir es Steuer oder
wie immer, zufließt, das darf, wenn
ich mich deutlich ausdrücken soll,
nur aus dem Portemonnaie des
einzelnen individuellen Menschen
kommen. Dem Staat gegenüber kann nur
der einzelne Mensch stehen; dann
steht auch auf dem Boden des Staates
nur der einzelne Mensch dem
einzelnen Menschen gegenüber. Dann
gedeihen auf dem Boden des Staates
wirklich Menschheitsrechte. Dann
löst sich die soziale Frage,
insofern sie eine Arbeitsfrage ist,
durch die Emanzipation des
Staatslebens von dem
Wirtschaftsleben, in dem dann nicht
mehr walten kann der Zwang, durch
den die Arbeitskraft im freien Spiel
der Kräfte selbst ein Gegenstand
dieses freien Spiels der Kräfte
wird. Der Arbeiter muß seine
Arbeitskraft reguliert haben, bevor
er in die Werkstätte, bevor er in
die Fabrik, bevor er in den
Wirtschaftsprozeß eintritt. Dann
tritt er als eine freie
Persönlichkeit, deren Freiheit durch
das Staatsarbeitergesetz garantiert
ist, dem Leiter der Arbeit
gegenüber; dann erst entwickelt sich
ein gesundes Verhältnis.
Hier stehen wir auf einem Boden
wahrhaft praktischer Sozialisierung.
Derjenige, der die Verhältnisse
dieses Bodens durchschaut, der weiß,
daß man aus andern Voraussetzungen
Sozialisierungs-Rahmengesetze ohne
Ende machen kann. Man kann sie heute
machen, nach zwei Jahren nichtsnutz
finden, reformieren, nach fünf
Jahren wieder nichts-nutz finden und
reformieren und so weiter. Man wird
nicht früher zu einem gesunden,
heilsamen Zustand kommen, bevor man
sich aufschwingt, die Praxis an
einem solchen Punkte anzugreifen,
wie der ist, auf den ich eben
hingewiesen habe. Das ist gerade das
Charakteristische in der
Entwickelung der neueren Zeit, daß
diese Entwickelung vielfach für das
menschliche Denken, für die
menschlichen Denkgewohnheiten an der
Oberfläche der Dinge haftet. Und
jetzt, wo wir vor weltumwälzende
Tatsachen gestellt sind, sehen wir
in so vielen Fällen leider, leider
die Unzulänglichkeit der alten
Parteiurteile, die aufbauen sollten,
und die sich im Aufbau oftmals
verhalten nicht wie Urteile, die in
die Wirklichkeit eingreifen, sondern
wie Urteilsmumien, die gestorben
sind unter der Parteisteifheit,
unter der Parteiphilistrosität der
neueren Zeit. Deshalb werden, man
kann schon sagen, in den jetzigen
Tagen, wo die Dinge eindringlich und
gerade und ehrlich und wahr gesehen
werden sollten, die wichtigsten
Dinge so schief gesehen. Es ist
begreiflich, daß gar manche, die den
modernen Kapitalismus in seiner
Heraufentwickelung gesehen haben,
heute die Ansicht haben: Dieser
ganze Privatkapitalismus muß fort,
Gemeineigentum an allen
Produktionsmitteln muß eintreten.
—Begreiflich ist es, daß dieses
Urteil, das sich durch Jahrzehnte,
ich möchte sagen, aus blutenden
Seelen heraus, aus Not und Elend
gebildet hat, schwer abgelegt werden
kann. Dennoch wird eine tiefere
Frage auftauchen müssen — wir können
ja in der modernen Wirtschaft ohne
Kapitalanhäufungen nicht auskommen
—, die Frage: Was muß mit den
Kapitalanhäufungen verbunden sein?
Mit den Kapitalanhäufungen muß
verbunden sein die inviduelle
Fähigkeit der Menschen, die
Kapitalien in der entsprechenden
Weise nicht in egoistischem, sondern
gerade in sozialem Sinne zu
verwenden. Das können wir nicht,
wenn wir nicht die menschlichen
individuellen Fähigkeiten pflegen,
wenn wir nicht diesen menschlichen
individuellen Fähigkeiten gerade
zugänglich machen die jeweiligen
Kapitalverwaltungen der Betriebe.
Deshalb mußte auf dem Boden, auf dem
dieser Ihnen heute wieder erwähnte
Aufruf zur sozialen Dreigliederung
entstanden ist, über die zukünftige
Wirksamkeit des Kapitals zu einer
Idee gegriffen werden, die etwas
ganz anderes darstellt als das, was
man heute noch vielfach als
Sozialisierung des Kapitals auffaßt.
Merkwürdig, man wird, gerade wenn
man praktisch denkt, dazu geführt,
die Kapitalverwaltung abhängig
machen zu müssen von dem dritten
Gebiete, das selbständig werden muß
im gesunden sozialen Organismus, von
dem emanzipierten geistigen
Organismus. Wir haben es immer mehr
und mehr dazu gebracht, daß das Band
zwischen geistigem Arbeiten und
zwischen der Arbeit des Kapitals im
Wirtschaftsprozeß zerrissen wurde.
Dadurch kamen wir immer mehr und
mehr dazu, statt in den
wirtschaftlichen Aufschwung, der mit
Erhöhung des Lebensstandes der
großen Massen verbunden sein kann,
uns hineinzuentwickeln, trotz allen
technischen Aufschwunges in eine Art
wirtschaftlichen Raubbaues. Gerade
mit Bezug auf die im modernen
Wirtschaftsleben eine großartige
Rolle spielenden Impulse, zum
Beispiel den Impuls des Kredits, hat
sich das moderne Wirtschaftsleben in
eine merkwürdige Sackgasse hinein
verrannt. Der Kredit auf dem Boden
des Wirtschaftslebens ist heute
etwas, was fast nur getragen werden
kann von schon vorhandenen
wirtschaftlichen Faktoren. Wir
brauchen in der Zukunft die
Möglichkeit, daß Kredit nicht nur
auf dem Boden des Wirtschaftslebens
geboren werde, wir brauchen die
Möglichkeit, daß Kredit von außen
her in das Wirtschaftsleben
hineingeboren werden kann. Nicht
wahr, eine paradoxe Behauptung, eine
sonderbare Behauptung; aber
dasjenige, was zugrunde liegt, ist
so, wie es ist, noch sonderbarer.
Man wird dadurch, daß das
Geistesleben gegen die Zukunft hin
selbständig wird, daß es aus seinen
eigenen Bedingungen heraus sich
entwickeln wird, hinauskommen über
jenes abstrakte Geistesleben, über
jenes Luxusgeistesleben, das keine
Beziehung zur Lebenspraxis finden
kann. Diejenigen, die mich kennen,
werden mir nicht zumuten, daß ich
das Geistesleben irgendwie
heruntersetzen will. Allein
dasjenige Geistesleben, das
abgesondert von den beiden anderen
sozialen Organismen sein wird, das
aus seinen eigenen Bedingungen
heraus sich entwickeln wird, das
wird nicht ein abstraktes, bloß
predigendes oder in abstrakten
geistigen Höhen sich haltendes
Geistesleben sein, das wird ein
Geistesleben sein, das nicht zum
abstrakten Wissen über das oder
jenes bloß führt, sondern das dahin
führt, die Menschen als Menschen
fähig zu machen. Unsere dem Leben
fremden Gymnasien werden wir in
einer zukünftigen sozialen Ordnung
allerdings nicht mehr brauchen
können. Ähnliches auch nicht.
Dasjenige aber, was leben wird, das
wird etwas sein, was geistige
Stoßkraft hat, was die menschliche
Seele zu tragen vermag in all ihren
geistigsten Bedürfnissen für das
Leben. Gerade wenn man das
ausbildet, was heute noch so viele
Menschen als ein fernliegendes
Geistesleben ansehen, dann kommt man
dazu, jenen Weg zu finden, der nicht
gefunden werden kann von unserer an
den Staat geschmiedeten Erziehung,
jenen Weg, der den Menschen als
ganzen Menschen ausbildet, der den
Menschen so ausbildet, daß
irgendeine Geisteskultur nicht mehr
möglich sein wird, ohne zugleich
eine Geschicklichkeit für praktische
Dinge zu sein, eine Möglichkeit, in
praktische Dinge hineinzuschauen.
Der Materialismus der neueren Zeit
hat die Menschen unpraktisch
gemacht. Ein wahres Geistesleben,
das nicht Staatsknechtsleben auf dem
Gebiete des Geistes sein wird, das
wird die Menschen wieder praktisch
machen, das wird nicht auf dem
Gebiete der höchsten Kultur Menschen
erzeugen, die glauben,
Weltanschauungen zu haben, aber die
nicht wissen, was eine Bank, was
Kredit, was Hypotheken und so weiter
sind, und wie diese im
wirtschaftlichen Leben wirken. Das
wird nicht Menschen erzeugen, die
die Kräfte, von denen die Physik
spricht, kennen, die aber niemals im
Leben Holz gehackt haben. Ich meine
das natürlich immer vergleichsweise.
Von einem wahren, auf sich
gestellten Geistesleben zu der
Leitung des Wirtschaftslebens führt
eine wirklich praktische Brücke. Der
Kapitalismus kann in seinen Schäden
nur dann überwunden werden, wenn die
Verwaltung des Kapitalismus eng
angeknüpft wird an die Gesundung des
Geisteslebens. Dann wird das
herauskommen, was gesunde
Sozialisierung des Kapitals genannt
werden kann. Dann werden aus dem
Geistesleben immer diejenigen
Menschen aufsteigen, die auch
Kredit, neuen Kredit in das
Wirtschaftsleben hineintragen
können, die das Wirtschaftsleben
immer neu befruchten können. Dann
wird der Kreislauf des Kapitals
möglich sein, von dem ich in meinem
Buche spreche. Ich kann auf diese
Punkte heute nur hinweisen. In den
nächsten Vorträgen, die ich hier
werde halten dürfen, wird über
einzelne besondere Fragen dieser Art
von mir gesprochen werden müssen,
namentlich über die Beziehung von
Kapital und Menschenarbeit.
So sehen wir, wie sich werden
verwirklichen können durch den
dreigeteilten sozialen Organismus
jene drei großen Impulse der
menschlichen sozialen Entwickelung,
die seit der Französischen
Revolution, wie ich schon neulich
erwähnte, als leuchtende Devisen vor
dem menschlichen Streben stehen.
Freiheit auf dem Gebiet des
selbständigen Geisteslebens,
Gleichheit auf allen Gebieten des
Staatslebens, Brüderlichkeit durch
die Assoziationen und
Genossenschaften des auf sich selbst
gebauten Wirtschaftslebens.
Nun möchte ich zum Schlusse nur noch
dieses sagen: Ich weiß, daß, wenn
man so das Allgemeine hört, und noch
nicht im speziell Praktischen das,
was heute wieder gesagt worden ist,
man viel dagegen haben kann, denn
man weiß nicht, wie in den Gedanken
von dieser Dreigliederung des
gesunden sozialen Organismus
wirklich alles praktisch
zusammenhängt, von der Begründung
der Universität bis zum Verkauf
einer Zahnbürste. Gerade darauf
beruht das Praktische des hier
gemeinten Vorschlages, daß man
mancherlei einwenden kann, wenn man
nur das Allgemeine hört. Aber die
Praxis wird hervortreten, wenn sich
die Menschen aller Berufsklassen,
aller menschlichen Betätigungsweisen
in sozialer Arbeit im einzelnen
Konkreten gerade an der
Verwirklichung dieser Idee
beteiligen. Gegenüber dem Einwand,
daß das Idealismen oder gar, daß es
etwas Utopistisches sei, gegenüber
diesem Einwand wird sich erheben,
was immer mehr und mehr zu den
Menschen aus den ernsten Tatsachen
der Zeit heraus sprechen wird.
Solche Ideen, wie sie heute noch
viele für praktisch halten, die sind
im Juli und in den ersten
Augusttagen des Jahres 1914 in einer
sonderbaren Weise ad absurdum
geführt worden durch die
weltgeschichtliche Entwickelung. Ich
habe in meiner Schrift «Die
Kernpunkte der sozialen Frage» am
Schlusse, wo die internationalen
Verhältnisse besprochen werden,
darauf aufmerksam gemacht, wie die
Menschheit des In- und Auslandes
heute noch keine Ahnung hat von dem,
was in Berlin wirklich vorgegangen
ist am letzten Julitag und in den
ersten Augusttagen 1914. Was da
vorgegangen ist, die Welt wird
fordern, es kennenzulernen. Man wird
sehen, wenn über diese Dinge die
Wahrheit gesagt werden wird, daß ein
furchtbares Licht fällt auf die
Ereignisse in der neueren Zeit, ein
Licht, welches zeigen wird, daß wir
nicht bloß eine Umwandlung des einen
oder anderen brauchen, daß wir neue
Gedanken, neue Denkgewohnheiten
brauchen, daß wir nicht nur
Einrichtungen umwandeln müssen,
sondern daß wir in den Gedanken
unserer Köpfe umlernen, umdenken
müssen.
Wer sich ehrlich und aufrichtig in
diese Sachlage hineinfindet, der
wird nicht mutlos zurückweichen
gegenüber den Einwänden derer, die
da sagen: Du Idealist, bleib' bei
deinem Leisten, bleib' bei deinen
Idealen, schwätz uns nichts in die
Praxis herein! — Diese Praktiker,
sie werden sehen, als welcher
Schädling sich diese Lebenspraxis
enthüllen wird. Diejenigen, die aber
die wahren Praktiker sind, und die
aus den großen Impulsen der
Menschheitsentwickelung heraus
denken, die schreiben sich gar nicht
eine besondere Gescheitheit zu. Denn
dasjenige, was uns heute dazu
drängt, so zu sprechen, wie zum
Beispiel auch ich heute wiederum
gesprochen habe, das sind die
Tatsachen der Gegenwart selber. Oh,
da kommt man sich manchmal so vor,
daß man sich vergleichen möchte mit
jenem Knaben, der da einmal saß an
der Maschine und zu bedienen hatte
die beiden Hähne, wo durch den einen
der Dampf, durch den andern das
Kondensierwasser eingelassen wurde.
Der Knabe war wahrhaftig schon wegen
seines Alters nicht ein genialer
Erfinder, aber er stand vor der
Maschine, die ihm durch ihre
Tatsachen etwas enthüllte. Er sah,
wie das öffnen des einen Hahnes mit
dem Herabgehen des Balanciers auf
der einen Seite, das öffnen des
anderen Hahnes mit dem Herabgehen
der Balancierstange auf der anderen
Seite zusammenfielen. Da nahm er in
seiner Naivität Stricke und knüpfte
die Hähne an die Balancierstange —
und siehe da, da stand er an seiner
Dampfmaschine und konnte zuschauen,
wie der Balancier immer auf und ab
ging und die Hähne öffnete und
wieder schloß. Damit aber war etwas
Wichtiges gefunden. — Nicht der
hatte damals recht, der nun zu jenem
Knaben trat und sagte: Du
Nichtsnutz, weg mit den Schnüren,
bleibe nur beim öffnen der Hähne mit
der Hand, — sondern der hatte recht,
der die Selbststeuerung der
Dampfmaschine fand durch die naiven
Machinationen jenes Knaben.
So gewaltig sprechen heute die
Tatsachen, daß man sich wahrhaftig
auch naiv vorkommt, wenn man findet,
wie die Selbststeuerung des gesunden
sozialen Organismus gefunden werden
soll. Ich konnte Ihnen das heute nur
andeuten. Sie wird gefunden werden,
wenn in voller Selbständigkeit
wirken werden: das Geistesleben auf
sich selbst gestellt, das
Wirtschaftsleben auf sich selbst
gestellt, das politische oder
Staatsleben auf sich selbst
gestellt.
Möge, damit möchte ich auch heute
wiederum schließen, möge die
Menschheit, insbesondere die
mitteleuropäische Menschheit
einsehen, was diese Impulse in den
Lebensnotwendigkeiten der neueren
Zeit bedeuten, bevor es zu spät ist.
Denn eingesehen werden muß, daß wir
uns heute nur wirksam zu praktischen
Zielen aus der sozialen Not bewegen
können, wenn wir zu Ideen kommen,
die den Keim von Taten in sich
haben. Keimhaltende Gedanken,
Tatenkeim haltende Gedanken sind es,
die gesucht werden sollen, und wir,
die wir den dreigliedrigen sozialen
Organismus vertreten in seinen drei
Impulsen des selbständigen Geistes-,
Wirtschaffs- und Rechtslebens, wir
glauben, daß diese Impulse in die
Menschheitsentwickelung
hineingetragen werden müssen, bevor
es zu spät ist.
Schlußwort nach der Diskussion
Meine sehr verehrten Anwesenden!
Lange möchte ich Sie nicht mehr
aufhalten mit meinem Schlußwort,
nicht so sehr darum, weil nicht noch
manches zu sagen wäre zu den
Ausführungen der verehrten
Diskussionsredner, sondern vor allen
Dingen darum, weil wir schon zu sehr
in der Zeit vorgeschritten sind.
Deshalb wird wohl manches von dem,
was, ich möchte sagen, doch nur
dunkel angeklungen hat bei manchen
der verehrten Diskussionsredner, in
den nächsten zwei hier zu haltenden
Vorträgen berücksichtigt werden
müssen. Ich möchte aber auf einiges
doch heute noch, wenn auch ganz
kurz, eingehen. So verzeihen Sie die
Kürze der Antwort auf die direkten
Fragen, die an mich gestellt worden
sind.
Es ist die Frage gestellt worden,
warum ich selbst — eventuell durch
diejenigen, auf die mein Wort
irgendwelchen Eindruck hätte machen
können — nicht schon früher die
Stimme des Friedens erhoben habe. —
Nun, wenn auch selbst in dieser
Diskussion Redner waren, die wieder
den Vorwurf des Idealismus erhoben
haben, so möchte ich doch ganz stark
betonen, daß ich durch und durch
Praktiker des Lebens bin und sein
will, und daß daher für mich niemals
in Betracht kommt, bloß gedachte
Dinge zu propagieren, die nicht ihre
Verwirklichungsmöglichkeiten in den
Tatsachen des Lebens zeigen. Ich
möchte deshalb auch mit einigen
Tatsachen auf diese Fragen
antworten. Was, glauben Sie, wäre
ein wirklich praktischer Weg
gewesen, Friedenspropaganda real,
sagen wir hier in Stuttgart, zu
treiben, nun, sagen wir in der Mitte
des Jahres oder im Frühling des
Jahres 1916? Indem man Sie hier
zusammengerufen und Ihnen von der
Notwendigkeit des Friedens schöne
Worte gesprochen hätte? Glauben Sie,
daß das etwa im Frühling des Jahres
1916 so leicht ein wirklicher
Lebenspraktiker hätte zustande
bringen können? Nun, es gab aber
andere Wege. Über diese Wege, die
aus der Erkenntnis, aus der
vollinhaltlichen Erkenntnis der
Sache heraus kamen, versuchte man
das, was dazumal das Richtige war,
zu tun. Es wird schon einmal in gar
nicht zu ferner Zukunft notwendig
sein, über die Geschichte der
letzten vier bis fünf Jahre
ernsthaft zu reden, nicht so, wie
man auch heute noch in. weiten
Kreisen über die Geschichte dieser
Jahre redet. Ich habe, um eine der
Tatsachen zu erwähnen, dasjenige,
was ich für notwendig hielt, schon
im Frühling des Jahres 1916 an
derjenigen Stelle, wo es möglich
gewesen wäre, zu praktischer Tat
überzugehen, voll vertreten. Ich
habe alles mögliche versucht. Zum
Teil wegen Mangel an Zeit, denn ich
müßte viel darüber reden, will ich
es nicht weiter ausführen. Es kam so
weit, daß einmal meine Aufgabe
gegenüber den furchtbaren
Ereignissen an einem bestimmten Tag
hätte beginnen sollen. Da aber kam
von letzter Instanz, trotzdem
diejenigen, die die Sache geprüft
hatten, die Sache für sehr
aussichtsvoll hielten, da kam von
derjenigen Instanz, an welche
zahlreiche Menschen glauben, weil
ihnen befohlen war, zu glauben, die
sonderbare Verfügung, so will ich es
nennen: Der ist ja ein
österreichischer Deutscher. Bevor
wir für solche Dienste Österreicher
verwenden, müssen wir unsere fähigen
deutschen Leute dazu anstellen. —
Das ist die Wahrheit! So kann eine
Wahrheit sein! Würde ich Ihnen im
ganzen Zusammenhang die Dinge
erzählen, dann würde mich niemand
fragen, warum ich nicht früher für
dasjenige eingetreten bin, für das
ich heute eintrete. Und noch etwas.
Im Beginn dieses Jahrhunderts und am
Ende des vorigen Jahrhunderts war
ich Lehrer an einer
Arbeiterbildungsschule, die von dem
alten Wilhelm Liebknecht gegründet
war. In jener Arbeiterbildungsschule
habe ich mir bei den Schülern eine
sehr treue Anhängerschaft
herangebildet. Vielleicht wissen
aber die hier anwesenden Angehörigen
der Sozialistischen Partei, daß es
auch innerhalb dieser Partei
sogenannte Bonzen gibt. Und so kam
es denn eines schönen Tages, daß
jene Bonzen, weil ich nicht eine
rechtgläubige, dogmatische,
materialistische
Geschichtsauffassung lehren wollte,
daß vier Leute gegen sechshundert
meiner Schüler — vier Leute, die
mich nie gehört hatten, gegen
sechshundert meiner Schüler, die
mich seit Jahren gehört hatten --
auftraten und es zuwege brachten,
daß mir der Stuhl vor die Türe
gesetzt worden ist. Das ist auch ein
kleines Kapitel, warum diejenigen
Dinge, von denen jetzt von mir
gesprochen wird, nicht früher
gesprochen worden sind. Wer weiß,
wie und wo ich sie gesprochen habe,
der frägt nicht danach. Aber etwas
anderes ist es, ob jemand etwas
spricht oder ob ihm jemand zuhört.
Ich glaube sehr stark, daß viele von
denen, die mir heute zuhören, ganz
und gar nicht zugehört hätten, bevor
die großen Lehren der furchtbaren,
der schrecknisvollen Ereignisse der
letzten Jahre gekommen sind. Das ist
auch etwas, was berücksichtigt
werden muß.
Wenn gesagt worden ist, daß ein
Zankapfel geworfen werden sollte
zwischen Staat und Arbeit, dann,
bitte, muß ich auch auf einen der
nächsten Vorträge verweisen. Da wird
hervorgehen, daß der verehrte Herr
Vorredner mich ganz mißverstanden
hat, wenn er glaubt, daß ich nur in
irgendeinem Punkte den Staat zum
Wirtschafter machen möchte. Das wird
nicht der Fall sein, sondern der
Staat wird in nichts eine
wirtschaftliche Rolle spielen, also
kann er auch nicht der Auszahler des
Lohnes sein, sondern es handelt sich
für ihn um die Freiheit der
Arbeitskraft. In diesem Sinne bin
ich auch von vielen richtig
verstanden worden.
Nun habe ich nur kurz mit einzelnen
Tatsachen auf gewisse Fragen
geantwortet. Es wird schon im Laufe
der Zeit gerade auf diese Fragen
noch recht, recht sehr anders
geantwortet werden.
Wenn nun einer der verehrten Herren
Vorredner darauf hingewiesen hat,
daß gesagt worden ist, ich hätte die
Dinge nicht begründet, so muß gesagt
werden, daß es sich ja gerade darum
handelt, daß diese Dinge nur aus der
Lebenserfahrung heraus begründet
werden können, daß, wenn sie
ausgesprochen werden, sie als ein
Appell an das menschliche Denken und
menschliche Erfahren gehen. Man muß
sich wirklich einmal zum Leben
hinwenden, sonst kommen wir nicht
vorwärts. Hier ist einmal etwas, was
an die Menschen so herantritt, daß
sie ihm ihr freies Verständnis
entgegenbringen sollen. Wir haben ja
leider erlebt, daß viel verstanden
worden ist in der letzten Zeit —
nun, was ich nicht verstanden habe,
sind die Dinge, die sich gewisse
Herrschaften in den letzten Jahren
in recht schöne Rahmen haben
einrahmen lassen, die Spruchworte
von gewisser Seite her, die habe ich
nicht verstanden. Der Unterschied
zwischen dem, was hier verstanden
werden soll und demjenigen, was so
leicht verstanden wurde im Laufe der
letzten Jahre, der Unterschied
zwischen beiden ist der, daß
natürlich hier mit dem Verstehen
eine Tat der inneren Freiheit
vorliegen soll. Dort war das
Verständnis befohlen. Richten wir
uns einmal auf, versuchen wir zu
verstehen, was uns zu verstehen
nicht befohlen wird, und versuchen
wir darauf zu kommen, wieviel von
dem, was wir zu verstehen glauben,
wir nur deshalb zu verstehen
glauben, weil es uns eingeimpft,
einerzogen oder zu verstehen
befohlen ist. Nun, wer ein
Lebenspraktiker ist, kann
schließlich verstehen, wenn jemand
sagt: Seid nicht hart gegen den
Geldsackträger, habt doch Mitleid
mit dem oder jenem. Aber solche
Anweisungen sind doch eigentlich nur
recht egoistische Anweisungen,
wirklich nur egoistische
Anweisungen, denn darauf kommt es ja
nicht an, ob nun jemand einsieht,
daß das Geld Dreck ist, oder
fortdauernd glaubt, daß das Geld ein
kleiner Gott ist. Darauf kommt es
den sozial Denkenden ja gar nicht
an, sondern darauf kommt es an, was
das Geld und ein Mensch, der das
Geld hat, für eine soziale Rolle
spielt.
Man muß sich nicht verschließen in
solchen Gefühlen: Wir haben Mitleid
mit dem Geldsackträger —, sondern
man muß den Kopf aufmachen für die
Verhältnisse, nicht bloß für das,
was man nach seinem Geschmack
bemitleiden oder nicht bemitleiden
will. Da handelt es sich darum, sich
das müßige Predigen abzugewöhnen.
Dieses müßige Predigen gehört zu
dem, was uns in Not und Elend
gebracht hat. Ich habe immer wieder
zu meinen Zuhörern bildlich gesagt:
Alles Reden über Nächstenliebe, über
Brüderlichkeit ist ja schön, es tut
so wohl der innerlich egoistischen
Seele, wenn man in gutgeheiztem
Zimmer über die Nächstenliebe redet,
darüber, daß man alle Menschen ohne
Unterschied des Standes lieben soll
und so weiter. Aber das ist nun
gegenüber der Wirklichkeit so, wie
wenn ich mich vor den Ofen
hinstelle, so sagte ich, und spreche
zu dem Ofen: Du Ofen, es ist deine
Ofenpflicht, das Zimmer zu heizen.
So wie du aussiehst, trägst du
Ofenphysiognomie, solch ein
Gegenstand hat den kategorischen
Imperativ, das Zimmer warm zu
machen. — Aber es wird nicht warm,
ich kann predigen, soviel ich will.
Und so predigen die Leute in
Abstraktionen immer wieder und
wiederum, es wird nicht warm, aber
draußen geht es mittlerweile drunter
und drüber. Das, um was es sich
handelt, ist, daß ich mein Predigen
einstelle, durch meine Gedanken
sorge, wie Wärme zustande kommt auf
vernünftige Weise, und daß ich
Brennholz herbeischaffe und Feuer
mache. Bei den Dingen, um die es
sich jetzt handelt, kommt es darauf
an, daß in unseren Gedanken Keime
liegen zu dem, was getan werden
kann. Das glaube ich, wird
derjenige, der wirklich sucht,
finden in dem, was mit dem Aufruf,
was mit meinem Buche «Die Kernpunkte
der sozialen Frage in den
Lebensnotwendigkeiten der Gegenwart
und Zukunft» eigentlich gemeint ist.
Der Worte, die bloß Worte sind, sind
schon genug gewechselt, jetzt
brauchen wir Taten. Aber über die
Taten müssen wir uns, wenn sie
vernünftig sein sollen, erst
verständigen. Keimgedanken zu Taten
brauchen wir, solche Keimgedanken,
die möglichst bald zu Taten führen,
ehe es zu spät ist.
|