Mais l’étrange c'est que dans
les conditions particulières
anglaises, cela s'est développé de
soi-même à partir d'un certain sens de
la réalité. Pendant qu’en Europe
centrale était disputé sur des
théories socialistes et
anti-socialistes pour rentrer alors
dans les tentatives de construction
sociale qui ne pourraient conduire à
rien, ce fut la connaissance, conforme
à la réalité, des propres rapports
qui, dans l'Ouest ont amené des hommes
à la surface qui maintenant ont
vraiment fait ce qui est correct à
leur place pour ce qu’on voulait
atteindre là et ce que décrit Seeley,
les actions correctes. Là, le sens de
la réalité amena les hommes corrects à
la bonne position - évidemment, ils
n’étaient pas les corrects pour nous,
mais ce n'était pas leur tâche d'être
corrects pour nous. Prenez peut-être
aussitôt l'un des plus grands -
d'autres, plus petits, il y en avait
donc beaucoup -, l'un des plus
typiques : Cecil Rhodes. Toute
son activité passe, en réalité, dans
un façonnement vraiment pratique,
pendant qu’on théorise en Europe
centrale. En Europe centrale, on
théorise sur l'état futur. Cecil
Rhodes, sorti de toutes petites
conditions, s'élabora vers le haut en
le plus grand roi du
diamant. Comment cela lui a-t-il
réussi ? Parce que l'étrange se
donne - pour nous, c'est étrange - que
de son temps la puissante
Banque Rothschild lui a donné les
plus grands crédits au monde ; un
homme les lui a procurés qui avait une
main pratique, exactement d'après la
direction de faire des affaires comme
Seeley décrit à partir des idées
britanniques, qui rentrent jusque dans
les sociétés secrètes, la politique
mondiale de la Grande Bretagne. Car
Cecil Rhodes était un humain [259] qui
ne faisait pas seulement des affaires,
mais, toujours de nouveau et à
nouveau, il retournait en Angleterre,
étudiait Carlyle et des gens
semblables, desquels lui ressortait :
la Grande-Bretagne a une mission et
nous nous mettons au service de cette
mission. Et qu'est-ce qui découle
de cela ? Tout d'abord, c'est
l’établissement bancaire Rothschild,
[qui lui procure des crédits] - donc
une entreprise bancaire qui se confond
avec l'État, mais provenant quand même
de rapports privés. Mais alors :
qu'est-ce qu'un tel homme, comme Cecil
Rhodes, est-il en état de faire ?
Il est en état de considérer ce que
l'on pourrait appeler l'État
britannique tout à fait comme un
instrument de la politique anglaise de
conquête - et cela avec grand train -,
lié avec la croyance en la mission de
la Grande-Bretagne. Il est en état,
comme beaucoup d'autres - il est
seulement l'un des plus grands -
d'utiliser l'État britannique comme
instrument et de laisser resplendir en
retour ce qu'il fait sur la puissance
britannique devenant toujours plus
grande et plus grande. Tout cela est
justement seulement possible parce
qu'une conscience de la tâche
historique mondiale particulière en
tant que peuple insulaire est
disponible dans la population
anglaise. Et à cela qui lui aurait
grandi, rien ne pourra être opposé par
l'Europe centrale. Que se passe-t-il
alors dans l'Ouest ? Il grandit
une politique économique portée
ensemble par des personnalités avec la
politique de l'État. Pourquoi
grandissent-elles ensemble ?
Parce que la politique anglaise est
allée entièrement dans le sens des
temps récents, et dans le sens des
temps récents, est seulement quand on
est dans la situation de comprendre
des idées de la réalité dans laquelle
on vit. Là peuvent grandir ensemble la
politique de l'État et la politique
économique. Mais l'État anglais est un
État qui en tant que tel est seulement
inscrit sur le papier – il est un
conglomérat de rapports privés. C'est
seulement une phrase quand on parle de
l'État britannique ; on devrait
parler de la vie britannique de
l'économie et de vieilles traditions
qui entrent là, des vieilles
traditions spirituelles et du genre.
Dans le sens où la France est un État,
comme l'Allemagne aspire à devenir un
État, la Grande-Bretagne n'a jamais
été un État. Mais là on a compris le
domaine sur lequel on vivait ; on
a mis en place le criblage économique
comme il correspond à ce domaine.
Voyez-vous, aujourd'hui, les gens
réfléchissent à comment l'Angleterre
devrait être autre chose, comment
l'Angleterre ne devrait pas pratiquer
la politique mondiale de conquête,
comment elle devrait devenir
« bonne/brave ». Comme
beaucoup de gens se la représentent
aujourd'hui chez nous, l'Angleterre ne
pourrait plus être l'Angleterre ;
car ce qu’elle fait et a fait repose
sur son être entier tout de suite en
tant qu’empire insulaire. Elle peut
seulement continuer d’évoluer parce
qu'elle continue à pratiquer la même
politique.
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Aber das Merkwürdige ist: in den
besonderen englischen Verhältnissen
hat sich das aus einem gewissen
Wirklichkeitssinn von selbst
herausgebildet. Während in
Mitteleuropa über sozialistische und
antisozialistische Theorien
gestritten wurde, um dann
einzufahren in soziale
Aufbauversuche, die zu nichts führen
konnten, war es das
wirklichkeitsgemäße Erkennen der
eigenen Verhältnisse, das im Westen
Männer an die Oberfläche brachte,
die nun wirklich an ihren Stellen
für dasjenige, was man da erreichen
wollte und was Seeley schildert, das
Rechte taten. Da brachte der
Wirklichkeitssinn die rechten Männer
an die rechte Stelle -
selbstverständlich, sie waren für
uns die unrechten, aber es war nicht
ihre Aufgabe, für uns die rechten zu
sein. Nehmen Sie vielleicht gleich
einen der größten - andere, kleinere
gab es ja viele - , einen der
typischsten: Cecil Rhodes. Seine
ganze Tätigkeit geht eigentlich in
wirklich praktischer Gestaltung auf,
während man in Mitteleuropa
theoretisiert. In Mitteleuropa
theoretisiert man über den
Zukunftsstaat. Cecil Rhodes, aus
ganz kleinen Verhältnissen
herausgekommen, arbeitete sich
herauf zum größten Diamantenkönig.
Wie ist ihm das gelungen? Weil sich
das Merkwürdige ergibt - für uns ist
es merkwürdig —, daß ihm das zu
seiner Zeit noch mächtige Bankhaus
Rothschild die größten Weltkredite
verschaffte; es verschaffte sie
einem Mann, der eine praktische Hand
hatte, genau nach der Richtung
Geschäfte zu machen, wie Seeley aus
den britischen Ideen heraus, die bis
in die Geheimgesellschaften
hineingehen, die Weltpolitik
Britanniens schildert. Denn Cecil
Rhodes war ein Mensch, [259] der
nicht nur Geschäfte trieb, sondern
immer wieder und wiederum ging er
nach England zurück, zog sich in die
Einsamkeit zurück, studierte Carlyle
und ähnliche Leute, aus denen ihm
hervorleuchtete : Großbritannien hat
eine Mission, und wir stellen uns in
den Dienst dieser Mission. Und was
ergibt sich daraus? Zunächst ist es
das Bankhaus Rothschild, [das ihm
Kredite verschafft] - also eine
Bankunternehmung, die mit dem Staat
verflochten, aber doch aus privaten
Verhältnissen hervorgegangen ist.
Dann aber: Wozu ist solch ein Mann
wie Cecil Rhodes imstande?
Er ist imstande, dasjenige, was man
den britischen Staat nennen könnte,
ganz als ein Instrument zu
betrachten für die englische
Eroberungspolitik -und das mit einem
großen Zug - , verbunden mit dem
Glauben an die Mission Britanniens.
Er ist imstande, wie viele andere -
nur ist er einer der Größten - den
britischen Staat als Instrument dazu
zu benützen und dasjenige, was er
leistet, zurückleuchten zu lassen
auf die immer größer und größer
werdende britische Macht. Das alles
ist eben nur möglich dadurch, daß
ein Bewußtsein vorhanden ist in der
englischen Bevölkerung von der
besonderen welthistorischen Aufgabe
als Inselvolk. Und dem konnte von
Mitteleuropa nichts entgegengesetzt
werden, was ihm gewachsen gewesen
wäre. Was geschieht denn da im
Westen? Es wächst eine von
Persönlichkeiten getragene
Wirtschaftspolitik zusammen mit der
Staatspolitik. Warum wachsen sie
zusammen? Weil die englische Politik
gegangen ist ganz im Sinne der
neueren Zeit, und im Sinne der
neueren Zeit ist es nur, wenn man in
der Lage ist, Ideen aus der
Wirklichkeit heraus, in der man
lebt, zu verstehen. Da kann
zusammenwachsen Staatspolitik und
Wirtschaftspolitik. Aber der
englische Staat ist ein Staat, der
als solcher nur auf dem Papiere
steht - er ist ein Konglomerat der
privaten Verhältnisse. Es ist nur
eine Phrase, wenn man vom britischen
Staat spricht; man müßte sprechen
vom britischen Wirtschaftsleben und
von alten Traditionen, die da
hineingehen, von alten geistigen
Traditionen und dergleichen. In dem
Sinn, wie Frankreich ein Staat ist,
wie Deutschland ein Staat zu werden
strebt, war Britannien nie ein
Staat. Da hat man aber das Gebiet
verstanden, auf dem man lebte; man
hat das Wirtschaftsieben so
eingerichtet, wie es diesem Gebiete
entspricht. Sehen Sie, heute denken
die Leute nach, wie England etwas
anderes sein sollte, wie England
nicht Eroberungsweltpolitik treiben
sollte, wie es «brav» werden sollte.
So, wie es sich viele Leute heute
bei uns vorstellen, so könnte
England nicht mehr England sein;
denn dasjenige, was es tut und getan
hat, beruht auf seinem ganzen Wesen
gerade als Inselreich. Es kann nur
dadurch sich weiterentwickeln, daß
es dieselbe Politik weiter betreibt.
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