Maintenant, voyez-vous, là vous avez
le profond fossé entre la vie de
l'esprit abstraite et les réalités
extérieures concrètes. On s'est
habitué aujourd'hui à ce fossé comme à
quelque chose d'évident. Il y a des
philosophes, des éthiciens qui
traitent de bonne volonté, qui
traitent de bonté, d’amour du prochain
et tout le possible. Mais prenez un
tel livre philosophique et
demandez-vous comment on devrait, par
exemple, façonner une quelque banque,
ainsi vous ne pouvez avoir à partir de
cela une quelque indication sur la
façon de comment on devrait façonner
la banque. Une vie de l’esprit
qui est vraiment émancipée, placée sur
ses propres pieds, cela reliera à
nouveau la pratique de la vie avec ce
qui est la vie de l'esprit.
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Nun, sehen Sie, da
haben Sie die tiefe Kluft zwischen
dem abstrakten Geistesleben und der
äußeren konkreten Wirklichkeit. An
diese Kluft hat man sich heute
gewöhnt als an etwas
Selbstverständliches. Es gibt
Philosophen, Ethiker, die behandeln
Wohlwollen, die behandeln Güte,
Nächstenliebe und alles mögliche.
Aber nehmen Sie ein solches
philosophisches Buch und fragen Sie,
wie man zum Beispiel irgendeine Bank
gestalten soll, so können Sie daraus
nicht irgendeine Anleitung haben,
wie man die Bank gestalten soll. Ein
Geistesleben, das wirklich
emanzipiert ist, auf seine eigenen
Füße gestellt ist, das wird wiederum
verbinden Lebenspraxis mit dem
geistigen Betriebe, mit demjenigen,
was Geistesleben ist.
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