Aujourd'hui, encore aucun de ceux qui
là croient comprendre quelque chose de
la vie réelle, pense à ce que passer
de toutes sortes d'impôts indirects ou
d'autres encaissements de l'État à ce
qu'on appelle l'impôt sur le revenu,
en particulier l'impôt sur le revenu
croissant, ne signifie pas un grand
pas en avant. Aujourd'hui, chacun
pense que c'est évidemment ce qui est
correct que de taxer le revenu.
Pourtant, aussi paradoxal que cela
puisse paraître aux yeux des humains
actuels, l'idée qu'une fiscalité
équitable peut être obtenue en
imposant le revenu découle seulement
de la tromperie que l'économie
monétaire a apportée. L'argent, on
l'encaisse. Avec de l'argent, on gère.
Par l'argent, on se libère de la
solidité du processus productif
lui-même. On abstrait, dans une
certaine mesure, l'argent dans les
processus économiques tout comme on
abstrait les pensées dans le processus
de pensée. Mais tout de suite aussi
peu qu'on peut faire surgir comme par
magie n'importe quelles
représentations et sentiments réels de
pensées abstraites, de même on ne peut
faire surgir comme par magie quelque
chose de réel de l'argent, si l'on
oublie que l'argent est purement un
signe pour des biens qui sont
produits, que l'argent est, dans une
certaine mesure, une sorte de
comptabilité, une comptabilité
fluctuante, que chaque signe d'argent
doit se tenir pour un quelque bien.
Là-dessus aussi devra être parlé plus
en détail dans les prochains jours.
Mais aujourd'hui, il doit être
dit qu'un temps qui voit seulement
comment l'argent devient un objet
économique indépendant, qu'un tel
temps doit voir dans le revenu
monétaire ce qui est avant tout à
imposer. Mais avec cela, on se
rend complice, prescripteur d'impôt,
de l'abstraite économie de
l'argent ! On impose ce qui n'est
en fait aucun bien réel, mais
seulement le signe pour un bien. On
travaille avec quelque chose
d'économique-abstrait. L'argent
devient un réel seulement lorsqu'il
est dépensé.
Là il passe dans le processus
économique, indifféremment si je le
dépense pour mon plaisir ou pour mes
besoins physiques et spirituels, ou si
je le dépose dans une banque, de sorte
qu'il sera aussi utilisé au processus
économique. Si je le dépose dans
une banque, ainsi c'est une sorte de
dépense que je fais – c’est
naturellement à retenir. Mais
l'argent devient quelque chose de réel
dans le processus économique, à
l'instant où il se détache de ma
possession et passe dans le processus
économique. Les humains n'avaient
besoin de penser qu'une seule
chose : il ne sert à rien à
l'humain quand il encaisse beaucoup.
S'il met le grand encaissement dans le
sac de paille, ainsi il aime
l'avoir ; cela ne lui sert à rien
dans le processus économique. L'humain
utilise seulement la possibilité de
pouvoir dépenser beaucoup.
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Es denkt heute noch keiner von denen,
die da glauben, von dem wirklichen Leben
etwas zu verstehen, daran, daß es nicht
einen großen Fortschritt bedeute, wenn
man von allen möglichen indirekten
Steuern oder sonstigen Einnahmen des
Staates übergehe zu der sogenannten
Einkommenssteuer, insbesondere zu der
steigenden Einkommenssteuer. Es denkt
heute jeder, es sei selbstverständlich
das Gerechte, das Einkommen zu
besteuern. Und doch, so paradox es für
den heutigen Menschen klingt, dieser
Gedanke, daß man die gerechte
Besteuerung durch die Besteuerung des
Einkommens erreichen könne, rührt nur
von der Täuschung her, die die
Geldwirtschaft gebracht hat. Geld nimmt
man ein. Mit Geld wirtschaftet man.
Durch das Geld befreit man sich von der
Gediegenheit des produktiven Prozesses
selbst. Man abstrahiert gewissermaßen
das Geld im Wirtschaftsprozesse, wie man
im Gedankenprozeß die Gedanken
abstrahiert. Aber geradesowenig wie man
aus abstrakten Gedanken irgendwelche
wirklichen Vorstellungen und
Empfindungen hervorzaubern kann, so kann
man aus dem Gelde etwas Wirkliches
hervorzaubern, wenn man übersieht, daß
das Geld bloß ein Zeichen ist für Güter,
die produziert werden, daß das Geld
gewissermaßen bloß eine Art Buchhaltung
ist, eine fließende Buchhaltung, daß
jedes Geldzeichen stehen muß für
irgendein Gut. Auch darüber soll noch im
genaueren in den folgenden Tagen
gesprochen werden. Heute aber muß gesagt
werden, daß eine Zeit, die nur sieht,
wie das Geld zum selbständigen
Wirtschaftsobjekt wird, daß eine solche
Zeit in den Geldeinnahmen dasjenige
sehen muß, was man vor allen Dingen
besteuern soll. Aber damit macht man
sich ja als der Besteuernde mitschuldig
an der abstrakten Geldwirtschaft! Man
besteuert, was eigentlich kein
wirkliches Gut ist, sondern nur Zeichen
für ein Gut. Man arbeitet mit etwas
Wirtschaftlich-Abstraktem. Geld wird
erst zu einem Wirklichen, wenn es
ausgegeben wird. Da tritt es über in den
Wirtschaftsprozeß, gleichgültig ob ich
es für mein Vergnügen oder für meine
leiblichen und geistigen Bedürfnisse
ausgebe, oder ob ich es in einer Bank
anlege, so daß es da für den
wirtschaftlichen Prozeß verwendet wird.
Wenn ich es in einer Bank anlege, so ist
es eine Art von Ausgabe, die ich mache-
das ist natürlich festzuhalten. Aber
Geld wird in dem Augenblicke zu etwas
Realem im Wirtschaftsprozesse, wo es
sich von meinem Besitze ablöst, in den
Wirtschaftsprozeß übergeht. Die Menschen
brauchten ja auch nur eines zu bedenken:
Es nützt dem Menschen gar nichts, wenn
er viel einnimmt. Wenn er die große
Einnahme in den Strohsack legt, so mag
er sie haben; das nützt ihm gar nichts
im Wirtschaftsprozeß. Den Menschen nützt
nur die Möglichkeit, viel ausgeben zu
können.
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