Maintenant vous demanderez :
oui, mais cela suscitera-t-il un
changement ? Quand quelqu'un est,
par exemple, un pur héritier, alors il
continuera aussi à s'acheter des
marchandises pour l'argent qu'il a ou
dont il a hérité, et dans les
marchandises est donc déjà fiché la
force de travail des autres gens. Donc
cela ne se transforme pas, direz-vous.
Oui, si vous pensez abstrait, ainsi
cela ne se transforme pas. Mais si
vous regardiez dans toute l'action de
ce qui se passe là, quand
l'approvisionnement en moyen
d'existence sera isolé du travail,
ainsi vous jugerez autrement. Car en
réalité ce n'est pas ainsi qu'on tire
des conséquences purement abstraites,
mais que là les choses ont aussi leurs
actions réelles. Quand ce sera
vraiment ainsi que l'approvisionnement
en moyen d'existence sera séparé de la
prestation de travail, alors il n'y a
en effet plus aucun héritage. Cela
provoque un tel changement de la
structure qu'on n'a pas d'argent
autrement que pour l'approvisionnement
en moyen d'existence. Car quand une
chose devient réellement pensée, ainsi
elle a toutes sortes d'effets. Entre
autres, cette séparation du moyen
d'existence du travail a une action
très particulière. Quand on parle de
réalités, ainsi on ne peut pas parler
ainsi que vous disiez peut-être
alors : je ne vois pas pourquoi
la morphine est génératrice de
sommeil. - Cela ne provient pas
non plus d'un simple rapport de
concept, cela se montre à vous
seulement si vous suivez les
effets. Il y a aujourd'hui
quelque chose de hautement non naturel
dans l'ordre social, cela se tient
dans ce que l'argent se multiplie
quand simplement on l'a. On le met
dans une banque et on reçoit des
intérêts. C'est le plus non
naturel, qu'il peut y avoir. C'est en
fait un pur non-sens. On [51] ne fait
rien ; on pose son argent, que
l'on n’a peut-être pas élaboré, mais
hérité, à la banque et on reçoit des
intérêts. C'est un non-sens complet.
Mais quand l'approvisionnement en
moyen d'existence sera séparé du
travail, la nécessité se présentera
que l'argent sera utilisé, quand il
est là, quand il sera fabriqué comme
équivalent des marchandises qui sont
là. Il doit être utilisé, il doit
circuler. Car l'effet réel se
présentera, que l'argent ne se
multiplie pas, mais qu'il se réduit.
Quand aujourd'hui, quelqu'un a une
certaine somme d'actif, ainsi il a
presque le double en environ quatorze
ans par des intérêts normaux, il n'a
rien fait, il a seulement attendu.
Quand vous vous pensez ainsi la
transformation de la structure
sociale, comme elle doit se passer
sous l'influence de ce principe que je
vous ai mentionnée, ainsi l'argent ne
se multiplie pas, mais se réduit, et
après un certain nombre d'années le
billet de banque que j'ai justement
obtenu avant ces années, n'a plus de
valeur ; il est dévalué, il
s'arrête d'avoir une valeur.
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Nun werden Sie
fragen: Ja, aber wird denn das eine
Änderung hervorrufen? Wenn zum
Beispiel einer ein bloßer Erbe ist,
dann wird er ja auch sich weiter
Ware kaufen für das Geld, das er hat
oder ererbte, und in den Waren
steckt ja schon die Arbeitskraft der
andern Leute. Also das ändert sich
nicht, werden Sie sagen. Ja, wenn
Sie abstrakt denken, so ändert sich
nichts. Aber wenn Sie hineinschauen
würden in die ganze Wirkung dessen,
was da geschieht, wenn abgesondert
wird die Beschaffung der
Existenzmittel von der Arbeit, so
werden Sie anders urteilen. Denn in
der Wirklichkeit ist es nicht so,
daß man bloß abstrakte Konsequenzen
zieht, sondern da haben die Dinge
auch ihre realen Wirkungen. Wenn es
wirklich so sein wird, daß die
Existenzmittelbeschaffung abgetrennt
wird von der Arbeitsleistung, dann
gibt es nämlich keine Erbschaften
mehr. Das bewirkt eine solche
Änderung der Struktur, daß man kein
Geld hat anders als zur
Warenbeschaffung. Denn wenn eine
Sache real gedacht wird, so hat sie
nämlich allerlei Wirkungen. Unter
anderem hat diese Trennung der
Beschaffung der Existenzmittel von
der Arbeit eine sehr eigentümliche
Wirkung. Wenn man von Realitäten
spricht, so kann man nicht so
sprechen, daß Sie dann vielleicht
sagen: Das sehe ich nicht ein. - Da
könnten Sie auch sagen: Ich sehe
nicht ein, warum Morphium
schlaferzeugend ist. - Das folgt ja
auch nicht aus einem bloßen
Begriffszusammenhange, das zeigt
sich Ihnen nur, wenn Sie die
Wirkungen verfolgen. Es gibt heute
etwas höchst Unnatürliches in der
sozialen Ordnung, das besteht darin,
daß das Geld sich vermehrt, wenn man
es bloß hat. Man legt es auf eine
Bank und bekommt Zinsen. Das ist das
Unnatürlichste, was es geben kann.
Es ist eigentlich ein bloßer Unsinn.
Mann [51] tut gar nichts; man legt
sein Geld, das man vielleicht auch
nicht erarbeitet, sondern ererbt
hat, auf die Bank und bekommt Zinsen
dafür. Das ist ein völliger Unsinn.
Die Notwendigkeit wird aber
eintreten, wenn die
Existenzmittelbeschafung getrennt
wird von der Arbeit, daß Geld
verwendet wird, wenn es da ist, wenn
es erzeugt wird als Äquivalent der
Waren, die da sind. Es muß verwendet
werden, es muß zirkulieren. Denn die
reale Wirkung wird eintreten, daß
Geld sich nicht vermehrt, sondern
daß es sich vermindert. Wenn heute
einer eine bestimmte Summe Vermögen
hat, so hat er in ungefähr vierzehn
Jahren bei einer normalen Verzinsung
fast das Doppelte, er hat nichts
getan, hat nur gewartet. Wenn Sie
sich so denken die Umänderung der
sozialen Struktur, wie sie unter dem
Einfluß dieses einen Grundsatzes,
den ich Ihnen angeführt habe,
geschehen muß, so vermehrt sich das
Geld nicht, sondern vermindert sich,
und nach einer bestimmten Anzahl von
Jahren hat der Geldschein, den ich
eben vor diesen Jahren erworben
habe, keinen Wert mehr; er ist
entwertet, er hört auf, einen Wert
zu haben.
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