Dans la note, sur la fin de sa
biographie :
(…) Il a été associé dans une aux
négociations sur la loi sur les prêts
et les baux de 1941, sur les bases
desquelles États-Unis et Royaume-Uni
assistaient financièrement. En 1941,
on l'a élu membre au Conseil de
Surveillance de la Banque
d'Angleterre. En 1942 le roi Gorges VI
l'a fait Baron Keynes de Tilton en
l'état de noblesse à cause de ses
mérites. Un infarctus acheva
prématurément son activité sans
relâche et diversifiée. Keynes a
trouvé de nombreux partisans pour ses
idées sur l'emploi et la théorie de la
monnaie ; ses vues ont été
largement reconnues, surtout dans les
années 1950 à 1990.
Puis :
Keynes était un farouche opposant au
traité de Versailles. Il a d'abord
exposé ses principales réserves sur ce
traité dans son document intitulé "Les
conséquences économiques de la paix"
(Londres 1920). La même année, la
traduction allemande "Les conséquences
économiques du traité de paix" paraît
à Munich. L'original anglais et la
traduction allemande se trouvent tous
deux dans la bibliothèque de Rudolf
Steiner ; l'édition originale
anglaise lui a été présentée par Henry
et Madeleine Monges le 4 février
1920. Rudolf Steiner a fait une
critique de ce livre dans la revue
"Dreigliederug des sozialen
Organismus" (Tri-articulation de
l'organisme social) ; cet essai
est paru sous le titre "Zerstörung und
Aufbau" (Destruction et construction)
dans le numéro du 10 février 1920
(1ère éd. n° 32). Dans les années
suivantes, Keynes a publié deux autres
documents sur les problèmes du traité
de paix de Versailles : "Der
Friedensvertrag von Versailles" (Le
traité de Versailles) (Berlin 1921) et
"Revision des Friedensvertrages"
(Révision du traité de paix) (Munich
1922). Dans le premier ouvrage, Keynes
décrit en détail "les dispositions
économiques et financières du traité
de paix avec l'Allemagne". Mais il a
également éclairé le contexte humain
de l'ensemble de la conférence.
Keynes, dans le troisième chapitre de
ses écrits : "Mais il sera plus
facile d'apprécier la véritable
origine de nombre de ces conditions si
nous examinons d'abord certains des
facteurs personnels qui ont influencé
son élaboration". Il était important
pour lui de souligner "combien le
monde, s'il veut comprendre son
destin, a besoin d'une clarification
même partielle et indéterminée de la
lutte complexe des décisions et des
intentions humaines, qui - encore
inachevée - s'incarne dans la personne
de quatre hommes d'une manière sans
précédent, faisant d'eux le microcosme
de l'humanité dans les premiers mois
de 1919. Keynes a ensuite décrit
l'apparition des "quatre grands", le
Premier ministre français Clemenceau,
le Premier ministre britannique, Lloyd
George ainsi que le président
américain Wilson et le Premier
ministre italien Orlando.
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Er war maßgeblich
an den Verhandlungen über das Leih-
und Pachtgesetz von 1941 beteiligt,
auf dessen Grundlage die Vereinigten
Staaten Großbritannien finanziell
beistanden. 1941 wählte man ihn zum
Mitglied im Aufsichtsrat der Bank
von England. 1942 erhob ihn König
George VI. seiner Verdienste wegen
als Baron Keynes of Tilton in den
Adelsstand. Ein Herzanfall beendete
seine vielfältige, rastlose
Tätigkeit vorzeitig. Keynes
fand für seine beschäftigungs- und
geldtheoretischen Ideen zahlreiche
Anhänger; besonders in den Jahren
zwischen 1950 und 1990 fanden seine
Auffassungen weitreichende
Anerkennung.
Keynes war ein entschiedener Gegner
des Versailler Friedensvertrages.
Seine großen Vorbehalte gegen dieses
Vertragswerk legte er zunächst in
seiner Schrift «The Economic
Consequences of the Peace» (London
1920) dar. Noch im gleichen Jahr
erschien in München die deutsche
Übersetzung «Die wirtschaftlichen
Folgen des Friedensvertrages».
Sowohl das englische Original wie
auch die deutsche Übersetzung finden
sich in der Bibliothek Rudolf
Steiners; die englische
Originalausgabe war ihm am 4.
Februar 1920 von Henry und Madeleine
Monges überreicht worden. Rudolf
Steiner besprach dieses Buch in der
Zeitschrift
«Dreigliederung des sozialen
Organismus»; dieser Aufsatz erschien
unter dem Titel «Zerstörung und
Aufbau» in der Nummer vom 10.
Februar 1920 (1. Jg. Nr. 32). In den
folgenden Jahren veröffentlichte
Keynes zwei weitere Schriften zur
Problematik des Versailler
Friedensschlusses: «Der
Friedensvertrag von Versailles»
(Berlin 1921) und «Revision des
Friedensvertrages» (München 1922).
In dem ersten Werk beschrieb Keynes
ausführlich «die wirtschaftlichen
und finanziellen Bestimmungen des
Friedensvertrages mit Deutschland».
Er beleuchtete aber auch die
menschlichen Hintergründe des ganzen
Konferenzgeschehens. Keynes im
dritten Kapitel seiner Schrift:
«Aber es wird leichter sein, den
wahren Ursprung vieler dieser
Bedingungen zu würdigen, wenn wir
zunächst einige der persönlichen
Faktoren betrachten, die ihre
Ausarbeitung beeinflußten.» Ihm war
es wichtig, darauf hinzuweisen, «wie
sehr die Welt, wenn sie ihr
Schicksal verstehen will, selbst
teilweise und unbestimmte Aufklärung
über den verwickelten Kampf
menschlicher Entschlüsse und
Absichten braucht, der - noch
unbeendet - in nie dagewesener Weise
sich in der Person von vier Männern
verkörpert und diese in den ersten
Monaten des Jahres 1919 zum
Mikrokosmos der Menschheit machte.»
In der Folge beschrieb Keynes das
Auftreten der «großen Vier», des
französischen Ministerpräsidenten
Clemenceau, des britischen
Premierministers
Lloyd George sowie des
amerikanischen Präsidenten Wilson
und des italienischen
Ministerpräsidenten Orlando.
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