235 Il se dit : Devant
l'impossibilité d'une augmentation
immédiate du niveau de vie du
prolétariat industriel, Varga conclut
dans le troisième chapitre de son
étude : « Le niveau de vie
du prolétariat ne peut être augmenté
de cette manière que lorsque la
nouvelle production prolétarienne aura
atteint sa pleine maturité ». Il
s'ensuit que « pour la
réalisation du socialisme, tout
prolétaire sûr de lui doit non
seulement combattre, mais aussi
pouvoir se priver ».
parce qu'il peut indiquer les idées
roumaines et d'autres raisons
extérieures : La République
soviétique hongroise fondée le
21 mars 1919 sous le commandement
de Bela Kun s'est effondrée dès le
1er août 1919 à la suite de
l'invasion de la Hongrie par les
troupes roumaines et tchèques - bien
que les troupes tchèques aient été
repoussées par l'Armée rouge
hongroise, l'armée roumaine avait
progressé jusqu'à Budapest. Le
4 août, les Roumains occupèrent
Budapest ; le lendemain, le
gouvernement socialiste successeur du
Premier ministre Gyulä Peidl dut
démissionner. Les événements
contre-révolutionnaires se terminèrent
finalement par l'arrivée au pouvoir de
Nicholas (Miklös) Horthy de
Nagybänya ; le 1er mars
1920, il fut élu Reichsverweser. Il
était entré à Budapest avec ses
troupes le 16 novembre 1919,
après que les Roumains eurent nettoyé
la ville deux jours auparavant. En ce
qui concerne le manque de succès
économique de la république soviétique
hongroise, Varga s'excusait dans le
troisième chapitre de son écrit :
« Après tout, ni le prolétariat
russe ni le prolétariat hongrois ne
pouvaient consacrer toutes leurs
forces à transformer la production,
car ils devaient avant tout défendre
eux-mêmes leur pouvoir politique
contre les ennemis impérialistes qui
s'en prenaient de toutes parts et
contre la contre-révolution interne
qu'ils avaient soutenue avec argent et
armes ».
Mais il décrit alors aussi comment il
institue ses conseils
d'entreprise : pour remplacer les
anciens entrepreneurs capitalistes, il
fallait créer de « nouveaux
organes prolétariens » au niveau
de l'entreprise individuelle :
les conseils d'entreprise et les
commissaires de production. Varga dans
le quatrième chapitre,
« L'Expropriation des
Expropriés », sur la nouvelle
forme de gouvernement d'entreprise
introduite par le décret n° 9 du
26 mars 1919 du gouvernement
révolutionnaire : « Dans
chaque entreprise expropriée, les
travailleurs élisent un conseil
d'entreprise, selon la taille de
l'entreprise trois à sept personnes,
travailleurs ou fonctionnaires, à leur
discrétion. La tâche des conseils
d’entreprise est : maintenir la
discipline de travail, protéger le
patrimoine de l’entreprise, contrôler
le commissaire de l’entreprise,
soigner ensemble avec le commissaire
de la production les conditions de
travail, accueil et renvoi de
travailleurs, répartition des
travailleurs en classes de
rémunération, etc. » Le
commissaire de la production était le
représentant des autorités/services
économiques centraux dans l’entreprise
particulière. Varga : « Pour
chaque entreprise expropriée,
éventuellement pour plusieurs plus
petites entreprises ensemble, a été
nommé un commissaire de production.
Celui-ci représente les intérêts de la
totalité vis-à-vis de celui du conseil
d’entreprise racinant dans la
compagnie des travailleurs de
l’entreprise. Il prend la position qui
a été celle du < Directeur
général >, achète et vend, dispose
ensemble avec le président du conseil
des fonds et des dépôts bancaires. En
cas de conflit avec le conseil
d'entreprise ou les travailleurs de
l'entreprise ses dispositions doivent
être suivies jusqu'à décisions d'une
plus haute instance. Il est le membre
de liaison permanent personnel entre
l'entreprise et les autorités
supérieures, pendant que les membres
du conseil d'entreprise peuvent être
remplacés à tout moment par les
travailleurs avec de nouveaux ».
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235 Er sagt sich:
Angesichts der Unmöglichkeit einer
sofortigen Erhöhung des
Lebensstandards für das industrielle
Proletariat gelangte Varga im
dritten Kapitel seiner Untersuchung
zum Schluß: «Das Lebensniveau des
Proletariats kann solcherart erst
erhöht werden, wenn die neue
proletarische Produktion ihre volle
Reife erreicht hat. Es folgt
hieraus: Für die Verwirklichung des
Sozialismus muß jeder selbstbewußte
Proletarier nicht nur kämpfen,
sondern auch entbehren können.»
weil er auf die Rumänen-Einfälle und
andere äußere Gründe hinweisen kann:
Die am 21. März 1919 unter Bela Kun
begründete ungarische Räterepublik
brach in-folge des Einmarsches
rumänischer und tschechischer
Truppen in Ungarn bereits am 1.
August 1919 zusammen - die
tschechischen Truppen hatten zwar
von der ungarischen Roten Armee
zurückgedrängt werden können, aber
die rumänische Armee war bis nach
Budapest vorgestoßen. Am 4. August
besetzten die Rumänen Budapest; am
folgenden Tag mußte die
sozialistische Nachfolgeregierung
unter Ministerpräsident Gyulä Peidl
zurücktreten. Die
gegenrevolutionären Ereignisse
endeten schließlich mit der
endgültigen Machtübernahme durch
Nikolaus (Miklös) Horthy von
Nagybänya; am 1. März 1920 wurde er
zum Reichsverweser gewählt. Er war
am 16. November 1919 mit seinen
Truppen in Budapest einge-rückt,
nachdem die Rumänen die Stadt zwei
Tage zuvor geräumt hatten. Im
Hinblick auf den fehlenden
wirtschaftlichen Erfolg der
ungarischen Räterepublik stellte
Varga im dritten Kapitel seiner
Schrift entschuldigend fest:
«Schließlich konnten weder das
russische noch das ungarische
Proletariat ihre ganze Kraft der
Umgestaltung der Produktion widmen,
weil sie in erster Linie ihre
politische Herrschaft selbst gegen
die aus allen Richtungen über sie
herfal-lenden imperialistischen
Widersacher und gegen die von diesen
mit Geld und Waffen unterstützte
innere Gegenrevolution verteidigen
mußten.»
Aber er schildert dann auch, wie er
seine Betriebsräte einsetzt: Um die
bisherigen kapitalistischen
Unternehmer zu ersetzen, mußten
«neue proletarische Organe» auf der
Ebene des Einzelbetriebes geschaffen
werden: die Betriebsräte und die
Produktionskommissare. Varga im
vierten Kapitel, «Die Expropriation
der Expro-priateure», über die neue
Form der Unternehmensführung, die
durch das Dekret Nr. 9 vom 26. März
1919 durch die Revolutionsregierung
eingeführt wurde: «In jedem
enteigneten Betrieb wählten die
Arbeiter einen Betriebsrat, je nach
Größe des Betriebes drei bis sieben
Leute, Arbeiter oder Beamte, nach
ihrem Ermessen. Die Aufgabe des
Betriebsrates ist: die
Arbeitsdisziplin aufrechtzuerhalten,
das Vermögen des Betriebes zu
schützen, den Betriebskommissar zu
kontrollieren, Arbeitsbedingungen,
Aufnahme und Entlassung von
Arbeitern, Einteilung der Arbeiter
in Lohnklassen etc. gemeinsam mit
dem Produktionskommissär zu
besorgen.» Der Produktionskommissar
war der Vertreter der zentralen
Wirtschaftsbehörden in den einzelnen
Betrieben. Varga: «Für jeden
enteigneten Betrieb, eventuell für
mehrere kleinere Betriebe gemeinsam,
wurde ein Produktionskommissär
ernannt. Dieser vertritt die
Interessen der Gesamtheit gegenüber
dem in der Arbeiterschaft des
Betriebes wurzelnden Betriebsrat. Er
nimmt die Stelle des gewesenen
<Generaldirektors> ein, kauft
und verkauft, verfügt gemeinsam mit
dem Präsidenten des Betriebsrates
über Gelder und Bankguthaben. Im
Falle eines Konflikts mit dem
Betriebsrat oder den Arbeitern des
Betriebes müssen bis zur
Entscheidung einer höheren Instanz
seine Anordnungen befolgt werden. Er
ist das persönliche ständige
Verbindungsglied zwischen dem
Betrieb und den höheren Behörden,
während die Mitglieder des
Betriebsrates von der Arbeiterschaft
jederzeit durch neue ersetzt werden
können.»
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