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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




A l'histoire du besoin de banquier du Roi de France, se dévoile la perte de l'élément personnel dans le capitalisme et l'avènement de "l'objectif", mais aussi de la "routine".
 Die Geschichte vom Bedürfnis des Königs von Frankreich nach einem Bankier zeigt den Verlust des persönlichen Elements im Kapitalismus und das Aufkommen von "Zweck", aber auch von "Routine".

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 077a 044-045 (1997) 28/07/1921

Original





Traducteur: FG v.01 - 11/05/2020 Éditeur: SITE

Mais quand on veut mettre l'accent sur un phénomène important, un phénomène fondamental, cela pourrait se passer un peu comme je l'ai déjà fait une fois dans une conférence à Nuremberg en 1908. J'ai rendu attentif, à ce moment, sur combien il est caractéristique, pour la vie sociale moderne, que le personnel a toujours été de plus en plus débranché/déconnecté, surtout aussi dans ce qu'on appelle le capitalisme, dans le capitalisme en général - sans vouloir mal voir le capital dans l'économie, on ne peut donc évidemment pas conduire la vie économique moderne sans investissements en capital, donc sans capitalisme, et parler ainsi de la façon dont on parle souvent aujourd'hui du capitalisme n'est rien de plus que le plus pur amateurisme ou dilettantisme. Ce dont il s’agit, c’est que le système/l’être capitaliste, fondamentalement depuis le début du XXe siècle, disons – cela a déjà été préparé plus tôt – est devenu de plus en plus impersonnel et impersonnel. J'introduis là très volontiers une anecdote ; les anecdotes sont donc parfois caractéristiques pour ce qui se jouait. Lorsque l'économie internationale était encore plus dépendante de la personnalité, il arriva une fois que chez Rothschild, à Paris, devait venir aussi le ministre des finances du Roi de France, parce que le Roi, pour des raisons que vous pouvez facilement imaginer, devait se tourner vers le banquier. Il vint juste au moment où Rothschild était occupé avec un marchand de cuir. Et bien, le capitalisme conduit à un certain socialisme instinctif, on doit se rendre cela clair. Rothschild, qui était très puissant et, dans tout ce qu'il administrait en capitaliste, y faisait valoir l'élément personnel, pas le capitalistique impersonnel - Rothschild était donc occupé avec un marchand de cuir. Le serviteur est venu et a annoncé le ministre des Finances du Roi. Il devrait attendre jusqu'à ce que j’aie fini, - dit alors Rothschild. Déjà cela, le serviteur ne pouvait le comprendre correctement, et certainement pas celui qui attendait dehors. Il pensa qu'il devait y avoir un malentendu. Dites-le donc, dit-il en renvoyant à nouveau le serviteur, le ministre du roi de France serait là. - Rothschild lui laissa à nouveau dire, oui, il devait donc attendre. Cela le ministre ne le compris tout d’abord pas, il arracha la porte et fut à l'intérieur. Il dit alors : Je suis le ministre des Finances du Roi de France. - Bien, dit Rothschild, j’ai encore à faire, s'il vous plaît prenez une chaise et asseyez-vous. - Oui, mais je suis donc le ministre du Roi de France ! - S'il vous plaît prenez deux chaises, - a dit Rothschild. Je raconte cela, de sorte que vous pouvez voir aussi de cette anecdote que quelque chose a été actif en fait, sous le capitalisme, qui reposait dans la volonté personnelle, les émotions personnelles. Cet élément personnel, cela cessa. Ce que j'ai dit, n’est bien sûr aucun exposé de preuve, seulement une illustration. L’exposé de preuve devrait être fourni dans toute une série de conférences. Mais justement au tournant du XIXe au XXe siècle, cet élément personnel a pris le tournant au purement objectif. J’aimerais dire : des forces entrèrent par lesquelles les masses de capitaux se déplaçaient comme d’elles-mêmes. Le capital-actions est venu à l'avant-plan par rapport au capital individuel, la société à la place de l'influence de la personnalité individuelle. Avec cela un élément impersonnel monta, ainsi que l’humain a été progressivement attelé dans la vie économique moderne comme à un élément impersonnel. Et à la place de l'initiative personnelle pénétra ce qu'on peut appeler la routine. Il ne fut plus possible de développer dans la vie de l'économie autre chose que de la routine.

Aber wenn man eine wichtige Erscheinung, eine grundlegende Erscheinung hervorheben will, so könnte das etwa in der Art geschehen, wie ich es 1908 einmal in einem Vortrage in Nürnberg getan habe. Ich habe damals darauf hingewiesen, wie charakteristisch es für das moderne soziale Leben ist, daß das Persönliche eigentlich immer mehr und mehr ausgeschaltet worden ist, namentlich auch in dem, was man Kapitalismus nennt, in dem Kapitalismus im allgemeinen - ohne das Kapital in der Wirtschaft verpönen zu wollen, man kann ja selbstverständlich das moderne Wirtschaftsleben nicht ohne Kapitalanlagen, also ohne Kapitalismus führen, und so zu reden, wie heute vielfach geredet wird über Kapitalismus, ist nichts anderes als purstes Laientum oder Dilettantismus. Das, um was es sich handelt, das ist, daß das kapitalistische Wesen im Grunde genommen seit dem Beginn des 20. Jahrhunderts, sagen wir - vorbereitet wurde es schon früher - , immer unpersönlicher und unpersönlicher geworden ist. Ich führe da sehr gerne eine Anekdote an; Anekdoten sind ja manchmal charakteristisch für das, was sich abspielte. Als das internationale Wirtschaftsleben noch mehr von der Persönlichkeit abhängig war, kam es einmal vor, daß zu Rothschild in Paris auch der Finanzminister des Königs von Frankreich kommen mußte, weil der König sich, aus Gründen, die Sie sich leicht ausmalen können, an den Bankier wenden mußte. Er kam gerade in der Zeit, als Rothschild mit einem Lederhändler beschäftigt war. Nun führt ja der Kapitalismus zu einem gewissen instinktiven Sozialismus, das muß man sich klar machen. Rothschild, der ja sehr mächtig war und der in allem, was er kapitalistisch verwaltete, das persönliche Element drinnen geltend machte, nicht das unpersönliche Kapitalistische - Rothschild war also beschäftigt mit einem Lederhändler. Der Diener kam herein und meldete den Finanzminister des Königs. Er soll warten, bis ich fertig bin, - sagte Rothschild. Das konnte schon der Diener nicht recht begreifen und der, der draußen wartete, erst recht nicht. Er meinte, da müsse ein Mißverständnis vorliegen. Sagen Sie doch, schickte er nochmals den Diener, der Minister des Königs von Frankreich wäre da. - Rothschild ließ ihm wieder sagen, ja, er müsse halt warten. Das verstand der Minister erst recht nicht, er riß die Türe auf und war drinnen. Er sagte: Ich bin der Finanzminister des Königs von Frankreich. - Schön, sagte Rothschild, ich habe noch zu tun, bitte nehmen Sie einen Stuhl und setzen Sie sich. - Ja, aber ich bin doch der Minister des Königs von Frankreich! - Bitte nehmen Sie zwei Stühle, - sagte Rothschild. Ich erzähle das darum, damit Sie auch aus dieser Anekdote sehen, daß in der Tat im Kapitalismus etwas tätig war, was im persönlichen Wollen, in den persönlichen Emotionen lag. Dieses persönliche Element, das hörte auf. Was ich gesagt habe, ist selbstverständlich keine Beweisführung, nur eine Illustration. Die Beweisführung müßte in einer ganzen Reihe von Vorträgen geleistet werden. Aber eben um die Wende vom 19. zum 20. Jahrhundert nahm dieses persönliche Element die Wendung zum rein Sachlichen. Ich möchte sagen: Es traten Kräfte ein, durch die sich die Kapitalmassen wie von selbst bewegten. Das Aktienkapital trat in den Vordergrund gegenüber dem einzelnen Kapital, die Gesellschaft an die Stelle des Einflusses der einzelnen Persönlichkeit. Damit trat ein unpersönliches Element auf, so daß der Mensch im modernen Wirtschaftsleben allmählich wie in ein unpersönliches Element eingespannt wurde. Und an die Stelle der persönlichen Initiative trat das, was man nennen kann die Routine. Es war nicht mehr möglich, im Wirtschaftsleben etwas anderes zu entfalten als Routine.