Mais quand on veut mettre l'accent
sur un phénomène important, un
phénomène fondamental, cela pourrait
se passer un peu comme je l'ai déjà
fait une fois dans une conférence à
Nuremberg en 1908. J'ai rendu
attentif, à ce moment, sur combien il
est caractéristique, pour la vie
sociale moderne, que le personnel a
toujours été de plus en plus
débranché/déconnecté, surtout aussi
dans ce qu'on appelle le capitalisme,
dans le capitalisme en général - sans
vouloir mal voir le capital dans
l'économie, on ne peut donc évidemment
pas conduire la vie économique moderne
sans investissements en capital, donc
sans capitalisme, et parler ainsi de
la façon dont on parle souvent
aujourd'hui du capitalisme n'est rien
de plus que le plus pur amateurisme ou
dilettantisme. Ce dont il s’agit,
c’est que le système/l’être
capitaliste,
fondamentalement depuis le début
du XXe siècle, disons – cela a
déjà été préparé plus tôt – est devenu
de plus en plus impersonnel et
impersonnel. J'introduis là très
volontiers une anecdote ; les
anecdotes sont donc parfois
caractéristiques pour ce qui se
jouait. Lorsque l'économie
internationale était encore plus
dépendante de la personnalité, il
arriva une fois que chez Rothschild, à
Paris, devait venir aussi le ministre
des finances du Roi de France, parce
que le Roi, pour des raisons que vous
pouvez facilement imaginer, devait se
tourner vers le banquier. Il vint
juste au moment où Rothschild était
occupé avec un marchand de cuir. Et
bien, le capitalisme conduit à un
certain socialisme instinctif, on doit
se rendre cela clair. Rothschild, qui
était très puissant et, dans tout ce
qu'il administrait en capitaliste, y
faisait valoir l'élément personnel,
pas le capitalistique impersonnel -
Rothschild était donc occupé avec un
marchand de cuir. Le serviteur est
venu et a annoncé le ministre des
Finances du Roi. Il devrait attendre
jusqu'à ce que j’aie fini, - dit alors
Rothschild. Déjà cela, le serviteur ne
pouvait le comprendre correctement, et
certainement pas celui qui attendait
dehors. Il pensa qu'il devait y avoir
un malentendu. Dites-le donc, dit-il
en renvoyant à nouveau le serviteur,
le ministre du roi de France serait
là. - Rothschild lui laissa à nouveau
dire, oui, il devait donc attendre.
Cela le ministre ne le compris tout
d’abord pas, il arracha la porte et
fut à l'intérieur. Il dit alors :
Je suis le ministre des Finances du
Roi de France. - Bien, dit Rothschild,
j’ai encore à faire, s'il vous plaît
prenez une chaise et asseyez-vous. -
Oui, mais je suis donc le ministre du
Roi de France ! - S'il vous plaît
prenez deux chaises, - a dit
Rothschild. Je raconte cela, de sorte
que vous pouvez voir aussi de cette
anecdote que quelque chose a été actif
en fait, sous le capitalisme, qui
reposait dans la volonté personnelle,
les émotions personnelles. Cet élément
personnel, cela cessa. Ce que j'ai
dit, n’est bien sûr aucun exposé de
preuve, seulement une illustration.
L’exposé de preuve devrait être fourni
dans toute une série de conférences.
Mais justement au tournant du XIXe au
XXe siècle, cet élément personnel
a pris le tournant au purement
objectif. J’aimerais dire : des
forces entrèrent par lesquelles les
masses de capitaux se déplaçaient
comme d’elles-mêmes. Le
capital-actions est venu à
l'avant-plan par rapport au capital
individuel, la société à la place de
l'influence de la personnalité
individuelle. Avec cela un élément
impersonnel monta, ainsi que l’humain
a été progressivement attelé dans la
vie économique moderne comme à un
élément impersonnel. Et à la place de
l'initiative personnelle pénétra ce
qu'on peut appeler la routine. Il ne
fut plus possible de développer dans
la vie de l'économie autre chose que
de la routine.
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Aber wenn man eine
wichtige Erscheinung, eine
grundlegende Erscheinung hervorheben
will, so könnte das etwa in der Art
geschehen, wie ich es 1908 einmal in
einem Vortrage in Nürnberg getan
habe. Ich habe damals darauf
hingewiesen, wie charakteristisch es
für das moderne soziale Leben ist,
daß das Persönliche eigentlich immer
mehr und mehr ausgeschaltet worden
ist, namentlich auch in dem, was man
Kapitalismus nennt, in dem
Kapitalismus im allgemeinen - ohne
das Kapital in der Wirtschaft
verpönen zu wollen, man kann ja
selbstverständlich das moderne
Wirtschaftsleben nicht ohne
Kapitalanlagen, also ohne
Kapitalismus führen, und so zu
reden, wie heute vielfach geredet
wird über Kapitalismus, ist nichts
anderes als purstes Laientum oder
Dilettantismus. Das, um was es sich
handelt, das ist, daß das
kapitalistische Wesen im Grunde
genommen seit dem Beginn des 20.
Jahrhunderts, sagen wir -
vorbereitet wurde es schon früher -
, immer unpersönlicher und
unpersönlicher geworden ist. Ich
führe da sehr gerne eine Anekdote
an; Anekdoten sind ja manchmal
charakteristisch für das, was sich
abspielte. Als das internationale
Wirtschaftsleben noch mehr von der
Persönlichkeit abhängig war, kam es
einmal vor, daß zu Rothschild in
Paris auch der Finanzminister des
Königs von Frankreich kommen mußte,
weil der König sich, aus Gründen,
die Sie sich leicht ausmalen können,
an den Bankier wenden mußte. Er kam
gerade in der Zeit, als Rothschild
mit einem Lederhändler beschäftigt
war. Nun führt ja der Kapitalismus
zu einem gewissen instinktiven
Sozialismus, das muß man sich klar
machen. Rothschild, der ja sehr
mächtig war und der in allem, was er
kapitalistisch verwaltete, das
persönliche Element drinnen geltend
machte, nicht das unpersönliche
Kapitalistische - Rothschild war
also beschäftigt mit einem
Lederhändler. Der Diener kam herein
und meldete den Finanzminister des
Königs. Er soll warten, bis ich
fertig bin, - sagte Rothschild. Das
konnte schon der Diener nicht recht
begreifen und der, der draußen
wartete, erst recht nicht. Er
meinte, da müsse ein Mißverständnis
vorliegen. Sagen Sie doch, schickte
er nochmals den Diener, der Minister
des Königs von Frankreich wäre da. -
Rothschild ließ ihm wieder sagen,
ja, er müsse halt warten. Das
verstand der Minister erst recht
nicht, er riß die Türe auf und war
drinnen. Er sagte: Ich bin der
Finanzminister des Königs von
Frankreich. - Schön, sagte
Rothschild, ich habe noch zu tun,
bitte nehmen Sie einen Stuhl und
setzen Sie sich. - Ja, aber ich bin
doch der Minister des Königs von
Frankreich! - Bitte nehmen Sie zwei
Stühle, - sagte Rothschild. Ich
erzähle das darum, damit Sie auch
aus dieser Anekdote sehen, daß in
der Tat im Kapitalismus etwas tätig
war, was im persönlichen Wollen, in
den persönlichen Emotionen lag.
Dieses persönliche Element, das
hörte auf. Was ich gesagt habe, ist
selbstverständlich keine
Beweisführung, nur eine
Illustration. Die Beweisführung
müßte in einer ganzen Reihe von
Vorträgen geleistet werden. Aber
eben um die Wende vom 19. zum 20.
Jahrhundert nahm dieses persönliche
Element die Wendung zum rein
Sachlichen. Ich möchte sagen: Es
traten Kräfte ein, durch die sich
die Kapitalmassen wie von selbst
bewegten. Das Aktienkapital trat in
den Vordergrund gegenüber dem
einzelnen Kapital, die Gesellschaft
an die Stelle des Einflusses der
einzelnen Persönlichkeit. Damit trat
ein unpersönliches Element auf, so
daß der Mensch im modernen
Wirtschaftsleben allmählich wie in
ein unpersönliches Element
eingespannt wurde. Und an die Stelle
der persönlichen Initiative trat
das, was man nennen kann die
Routine. Es war nicht mehr möglich,
im Wirtschaftsleben etwas anderes zu
entfalten als Routine.
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