Tout ce qui était humain à cette
époque a été rejeté. On en vint à une
pure façon de voir la nature libérée
de toutes les façons humaine de voir
des êtres. Cette façon de voir la
nature devait alors être la base pour
la technique moderne.
Cette technique moderne livre ce qui
a conduit, dans les temps récents, à
de grands triomphes, seulement quand
elle contient alors ce que l’humain
peut embrasser avec son pur intellect.
Regardez une machine quelconque,
regardez aussi seulement une
quelconque institution de la vie
technique moderne, aussi loin que nous
excluons de fait le social, ainsi vous
verrez : tout est organisé d’une
certaine manière pour exclure l’humain
de ce qui sera en fait entrepris.
C'est pourquoi la technique moderne
devait aussi parvenir au moyen, bien
qu’on ne soit pas conscient de cela,
d’utiliser seulement le cadavre de la
nature.
Quand nous construisons une machine,
nous commençons par désagréger les
matériaux avec lesquels nous voulons
la construire, exactement comme la
nature désagrège l'humain lorsqu'elle
transforme son corps vivant en un
cadavre. Nous avons partout, dans tous
nos mécanismes, les cadavres de
l'être-là naturel. Mais l'humain n'est
pas né de ce cadavre de la nature en
lequel consiste notre monde mécanique,
que nous avons progressivement réuni
comme de la technique. L'humain est né
de cette nature qui est vivante, qui
est vivante jusque dans le règne
minéral. Nous avons, dans la technique
moderne, ajouté à cette nature une
autre nature, un cadavre de la nature.
Nous avons dans une certaine mesure,
après que toutes les couches
géologiques aient été constituées dans
la terre (voir dessin, bleu, orange),
retroussé par-dessus une couche
géologique supérieure (vert) qui est
faite de nos machines et qui ne
renferme plus rien de la vitalité de
la nature. (Tableau 3). Nous
travaillons dans le mort de la nature,
en ce que nous avons ajouté la
technique moderne à ce qui était là
autrefois. Cela est quelque chose qui
fait une impression bouleversante sur
l’humain quand il le regarde dans son
plein déploiement, quand il saisit
notamment de l’œil, comment l’humain
moderne n’a pas seulement rendu la vie
décollée/détachée par la technique
extérieure, mais par la manière
technique de penser.
Réfléchissez seulement comment
quelque chose de tel que la fin de
cette guerre entre la Chine et le
Japon a eu lieu vers la fin du
XIXe siècle.[149] Que s'est-il
passé depuis l'accord de paix, comme
déroulement de l'accord de paix ?
- Le ministre chinois a écrit une
immense somme en millions sur un
chèque. Il a laissé porter ce chèque
sur une banque. Un quelque
fonctionnaire subalterne a pris ce
chèque, et ce chèque devint simplement
la cause de ce qu'on a transféré,
purement à la mesure d’une banque,
cette somme énorme à millions que le
ministre chinois avait écrite sur le
chèque remis à l'ambassadeur japonais
en Chine. Il s'est joué là
quelque chose d'une façon qui a force
de cadavre, évidemment extérieur,
j’aimerais dire d'une façon qui a
force d’ombre, qui a force de cadavre.
Et rien d'autre n'a été effectué par
ce que les millions de crédit, que
l'empire chinois avait jusque-là sur
les banques de l'Angleterre, sont
passés au Japon par la remise du
chèque. Si on avait voulu payer
ce qui est passé là comme somme à
millions d'indemnités de guerre
simplement par un transfert à l'aide
d'un chèque de Chine au Japon sur le
chemin du crédit, sous des formes
anciennes - je veux moi-même supposer
la forme la plus bénigne, qu'on aurait
voulu payer en argent – qu'est-ce que
cela aurait signifié, si tout cet
argent, aussi seulement comme l'argent
chinois est aujourd'hui ou était
encore il y a peu de temps, aurait dû
être envoyé par-dessus la frontière de
la Chine au Japon ? – Donc là, où
on a encore à faire avec des réalités,
se montre déjà la forme la plus
bénigne de ce que la vie moderne est
devenue relativement vite dans le
dernier tiers du XIXe siècle.
Toute la manière de penser humaine a
été saisie de telles choses et elle
s’est retrouvée dedans tout à fait
évidemment. L’intellectualisme, qui
justement ahrimanise l’humanité, il
est devenu une évidence.
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Alles, was damals
menschlich war, ist herausgeworfen
worden. Dadurch kam man zu einer
reinen, von aller menschlichen
Wesensanschauung befreiten
Naturanschauung. Diese
Naturanschauung mußte dann die
Grundlage sein für die moderne
Technik.
Diese moderne Technik liefert das,
was in der neueren Zeit zu den
großen Triumphen geführt hat, nur
dann, wenn sie nur enthält, was der
Mensch mit seinem reinen Intellekt
überschauen kann. Betrachten Sie
irgendeine Maschine, betrachten Sie
auch nur irgendeine Einrichtung des
modernen technischen Lebens,
insofern wir das eigentlich Soziale
ausschließen, so werden Sie sehen:
alles ist in einer gewissen Weise so
eingerichtet, daß der Mensch von
dem, was eigentlich vorgenommen
wird, ausgeschlossen ist. Daher
mußte die moderne Technik auch zu
dem Mittel greifen, obwohl man sich
dessen nicht bewußt ist, nur den
Leichnam der Natur zu verwenden.
Wenn wir eine Maschine konstruieren,
so zerreißen wir die Materialien,
aus denen die Maschine konstruiert
ist, so, wie die Natur den Menschen
zerreißt, wenn sie aus seinem noch
belebten Organismus den Leichnam
macht. Wir haben überall in unseren
Mechanismen die Leichname des
natürlichen Daseins. Aber der Mensch
ist nicht aus diesem Leichnam der
Natur heraus geboren, aus dem unsere
mechanische Welt besteht, die wir
allmählich als Technik
heraufgebracht haben. Der Mensch ist
aus derjenigen Natur heraus geboren,
die lebendig ist, die bis ins
Mineralreich hinein lebendig ist.
Wir haben in der modernen Technik zu
dieser Natur hinzugefügt eine andere
Natur, einen Leichnam der Natur. Wir
haben gewissermaßen, nachdem alle
geologischen Schichten in der Erde
gebildet worden waren (siehe
Zeichnung, blau, orange), eine
oberste geologische Schicht
darübergestülpt (grün), die aus
unseren Maschinen besteht und die
nichts mehr von der Lebendigkeit
-Tafel 3 der Natur enthält. In dem
Toten der Natur arbeiten wir, indem
wir die moderne Technik hinzugefügt
haben zu demjenigen, was früher da
war. Es ist dies etwas, was einen
erschütternden Eindruck auf den
Menschen macht, wenn er es in seiner
vollen Ausdehnung betrachtet, wenn
er namentlich ins Auge faßt, wie
losgelöst der moderne Mensch das
Leben nicht nur durch die äußere
mechanische Technik, sondern durch
die technische Denkweise gemacht
hat.
Bedenken Sie nur so etwas, wie etwa
die Beendigung jenes Krieges, der
zwischen China und Japan
stattgefunden hat gegen Ende des 19.
Jahrhunderts. Was hat sich da
zugetragen nach dem Friedensschluß,
als die Austragung des
Friedensschlusses? - Eine ungeheure
Millionensumme hat der chinesische
Minister auf einen Scheck
geschrieben. Diesen Scheck hat er
auf eine Bank tragen lassen.
Irgendein untergeordneter Beamter
hat diesen Scheck genommen, und
dieser Scheck wurde einfach die
Ursache, daß man rein bankmäßig jene
ungeheure Millionensumme, die der
chinesische Minister auf den Scheck
geschrieben hatte, übertragen hat
auf den japanischen Gesandten in
China. Es hat sich da etwas
abgespielt in einer leichenhaften,
selbstverständlich äußeren, ich
möchte sagen
schattenhaften-leichenhaften Art.
Und nichts anderes ist dadurch
bewirkt worden, als daß die
Millionenkredite, die bis dahin das
chinesische Reich auf den Banken von
England gehabt hat, durch dieses
Hinschreiben auf den Scheck, durch
das Übergeben des Schecks, an Japan
übergegangen sind. Wenn man das, was
da als eine Millionensumme von
Kriegsentschädigungen einfach durch
Überschreibung mit Hilfe eines
Schecks von China auf Japan
übergegangen ist auf dem Kreditwege,
in alten Formen hätte zahlen wollen
- ich will selbst die mildeste Form
annehmen, daß man es hätte in Geld
bezahlen wollen - , was hätte das
bedeutet, wenn man dieses ganze Geld
auch nur so, wie das chinesische
Geld heute noch ist oder war vor
verhältnismäßig kurzer Zeit, hätte
hinübersenden müssen von China nach
Japan? ? - Also da, wo man es noch
zu tun hat mit Realitäten, zeigt
einem schon die mildeste Form, was
dieses moderne Leben verhältnismäßig
schnell im letzten Drittel des 19.
Jahrhunderts geworden ist. Die ganze
menschliche Denkweise ist von
solchen Dingen erfaßt worden und sie
hat sich ganzselbstverständlich
hineingefunden. Der
Intellektualismus, der die
Menschheit eben ahrimanisiert, der
ist eine Selbstverständlichkeit
geworden.
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