« Pour la prochaine évolution de
l'humanité, nous avons besoin de
concepts, de représentations,
absolument d'impulsions de la vie
sociale, nous avons besoin d'idées,
par la réalisation desquelles, nous
pouvons amener des conditions sociales
qui puissent donner un être-là
semblant dignes aux humains de tous
les états, classes, et ainsi de
suite ». Au cours des trois
semaines suivantes, fût tenu un
certain nombre de conférences sur les
questions de la vie sociale par des
personnalités connues du mouvement
anthroposophique : une fois Emil
Molt, qui s'exprima sur le thème
« L'industriel dans le passé et
l'avenir du point de vue de la science
de l'esprit », alors, Roman Boos
qui parla sur « Science sociale
phénoménologique », ensuite
Arnold Ith sur « Système bancaire
et formation de prix dans leur
signification présente et d'avenir
pour la vie de l'économie » et
finalement Emil Leinhas sur
« Côtés de lumière et d'ombre du
capitalisme moderne ». Mais les
auditeurs n'étaient pas toujours
satisfaits des exposés, ainsi le désir
se leva que Rudolf Steiner pourrait
quand même tenir lui-même une
conférence sur la tri-articulation et
en particulier sur la vie de
l'économie – une telle n'était
initialement pas prévue dans le
programme. Mais Rudolf Steiner
n'a pas voulu tenir une conférence
dans son sens traditionnel ; il a
donc prié les participants du
9 octobre (dans ce volume),
« de formuler leurs souhaits,
leurs questions à cet égard, afin que
[16] tout de suite puisse être
considéré et discuté ce qui sera perçu
comme non clair. Ainsi, je pourrai
organiser la conférence demain soir
afin que tout de suite vienne sur le
devant ce qu'il est souhaité de savoir
de différents côtés ». Il
s'agissait d'une liste d'un total de
39 questions, qui a été présentée à
Rudolf Steiner le jour suivant.
Cependant, pour répondre à toutes, il
se voit obligé de répondre aux
diverses questions sur deux soirs, les
10 et 12 octobre. En dehors de
ces deux soirées de questions, Rudolf
Steiner a également participé à trois
réunions de séminaires - qui ont eu
lieu les 5, 7 et 11 octobre et
ont été principalement consacrées à
des questions de pratique économique.
Avec ce travail, il y avait l'espoir
que la connaissance fécondée
spirituellement se transformerait en
une activité économique pleine de vie.
Rudolf Steiner se souhaitait de vrais
praticiens qui étaient prêts à
intervenir dans les circonstances
données et à les redessiner selon les
nouvelles idées. Ainsi, lors du
deuxième séminaire du 7 octobre
1920 (dans ce volume), il a
souligné : « Ce dont il
s’agit aujourd'hui, ce n'est pas que
nous discutions de manière abstraite
sur des lois électorales et sur ce
qu’une association peut être comparée
à une corporation et ainsi de suite,
mais ce dont il s'agit aujourd'hui,
c'est que nous obtenions autant
d’humains que possible avec de
l’initiative, parce qu'aujourd'hui, il
ne s'agit pas de voter, mais que les
personnes correctes arrivent aux
places correctes ».
Les personnes correctes aux places
correctes - : c'était l'un des
principaux problèmes avec lesquels les
deux « instituts semblables à des
banques », fondés en 1920, la
"Futurum AG" en Suisse et "le jour qui
vient AG" en Allemagne avaient à
combattre. L’assemblée du
13 octobre, la dernière
organisation du cours d'école
supérieure pour ceux intéressés par
l'économie (prévu pour GA 337c),
servit à l'orientation sur l'état
actuel des deux entreprises,
« lesquelles sont à voir comme
des écoulements absolument pratiques
de notre mouvement
anthroposophique ». Il
devait toutefois se montrer,
malheureusement en peu d'années, que
ces deux entreprises n’ont pu répondre
aux attentes placées en elles. Mais à
Rudolf Steiner ne tenait pas juste à
cœur une pratique de l'économie
conforme à la réalité, mais il
s'espérait aussi un nouvel élan par la
création d'une « Association
scolaire mondiale » dans les
domaines de la vie de l'esprit - une
idée qu'il a apporté pour la première
fois en cette forme à un plus grand
public lors de ce cours d’école
supérieure.
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«Wir brauchen für
die nächste Entwicklung der
Menschheit Begriffe, Vorstellungen,
überhaupt Impulse des sozialen
Lebens, wir brauchen Ideen, durch
deren Verwirklichung wir soziale
Zustände herbeiführen können, die
den Menschen aller Stände, Klassen
und so weiter ein ihnen
menschenwürdig erscheinendes Dasein
geben können.» Im Laufe der nächsten
drei Wochen wurde eine ganze Anzahl
von Vorträgen über Fragen des
sozialen Lebens von bekannten
Persönlichkeiten aus der
anthroposophischen Bewegung
gehalten: einmal Emil Molt, der sich
zum Thema «Der Industrielle in
Vergangenheit und Zukunft vom
Gesichtspunkt der
Geisteswissenschaft» äußerte, dann
Roman Boos, der über
«Phänomenologische
Sozialwissenschaft» sprach, weiter
Arnold Ith über «Bankwesen und
Preisgestaltung in ihrer heutigen
und zukünftigen Bedetung für das
Wirtschaftleben» und schließlich
Emil Leinhas über «Licht und
Schattenseiten des modernen
Kapitalismus». Die Zuhörer waren
aber von den Ausführungen nicht
durchwegs befriedigt, so daß der
Wunsch entstand, Rudolf Steiner möge
doch selber einen Vortrag über die
Dreigliederung und insbesondere über
das Wirtschaftsleben halten - ein
solcher war ursprünglich im Programm
gar nicht vorgesehen. Rudolf Steiner
wollte aber nicht einfach einen
Vortrag im herkömmlichen Sinne
halten; er bat deshalb die
Teilnehmer am 9. Oktober (in diesem
Band), «ihre Wünsche, ihre Fragen
diesbezüglich zu formulieren, ,
damit [16] gerade dasjenige
berücksichtigt und besprochen werden
kann, was als unklar empfunden wird.
So werde ich den Vortrag morgen
abend so einrichten können, daß
gerade dasjenige vorkommt, was von
verschiedenen Seiten gewünscht wird
zu wissen.» Es war eine Liste von
insgesamt 39 Fragen, die am nächsten
Tag Rudolf Steiner überreicht wurde.
Um sie alle zu beantworten, sah er
sich allerdings gezwungen, an zwei
Abenden, am 10. und 12. Oktober, auf
die verschiedenen Fragen einzugehen.
Abgesehen von diesen beiden
Frageabenden beteiligte sich Rudolf
Steiner auch an drei
seminaristischen Zusammenkünften -
sie fanden am 5., 7. und 11.Oktober
statt und waren vor allem Fragen der
wirtschaftlichen Praxis gewidmet.
Mit dieser Arbeit war die Hoffnung
verbunden, daß sich geistig
befruchtete Erkenntnis in
lebensvolles wirtschaftliches Tun
umsetzen würde. Rudolf Steiner
wünschte sich wirkliche Praktiker,
die bereit waren, in die gegebenen
Verhältnisse einzugreifen und sie
gemäß den neuen Ideen umzugestalten.
So betonte er am zweiten
Seminarabend vom 7. Oktober 1920 (in
diesem Band): «Dasjenige, um was es
sich heute handelt, ist nicht, daß
wir in abstrakter Weise
herumdiskutieren über Wahlgesetze
und darüber, ob eine Assoziation
verglichen werden kann mit einer
Korporation und so weiter, sondern
dasjenige, um was es sich heute
handelt, ist, daß wir möglichst
viele Menschen bekommen mit
Initiative, denn heute handelt es
sich nicht darum, wie wir wählen,
sondern daß die richtigen Leute an
die richtigen Plätze kommen.»
Die richtigen Leute an den richtigen
Plätzen - : das war eines der
hauptsächlichen Probleme, mit denen
die beiden 1920 begründeten
«bankähnlichen Institute», die
«Futurum A.G.» in der Schweiz und
die «Der Kommende Tag A.G.» in
Deutschland zu kämpfen hatten. Die
Zusammenkunft vom 13. Oktober, die
letzte Hochschulkurs-Veranstaltung
für wirtschaftlich Interessierte
(vorgesehen für GA 337c), diente der
Orientierung über den gegenwärtigen
Stand der beiden Unternehmungen,
«welche als absolut praktische
Ausflüsse unserer anthroposophischen
Bewegung anzusehen sind». Es sollte
sich allerdings leider in wenigen
Jahren zeigen, daß diese beiden
Unternehmungen die in sie gesetzten
Erwartungen nicht erfüllen konnten.
Rudolf Steiner lag aber nicht nur
eine wirklichkeitsgemäße
Wirtschaftpraxis am Herzen, sondern
auch auf dem Gebiete des
Geisteslebens erhoffte er sich neue
Impulse durch die Schaffung eines
«WeltschulVereins» - eine Idee, die
er an diesem Hochschulkurs zum
ersten Mal in dieser Form an eine
größere Öffentlichkeit heranbrachte.
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