272 qu'il y avait un puissant
groupe de magnats financiers en
Amérique, le groupe Morgane :
il est pensé à l'empire financier de
John Pierpont Morgansen. (1837-1913),
un banquier et spéculateur financier
américain connu grâce à sa manière
d'agir sans égard et ses grandes
réussites financières. Il était le
principal détenteur de la maison de
banque privée puissante financièrement
et économiquement influente "JP Morgan
& Co.". Plusieurs gigantesques
formations de trusts dans l'économie
américaine au tournant du siècle
remontent à l'activité de Morgan.
Ainsi il a dominé une grande partie de
la production d'acier, des liaisons
ferroviaires et du système de
téléphone et télégraphe. Il a aussi
joué un rôle majeur dans le système
bancaire. Alors que Morgan mourrait en
1913, sa banque était représentée dans
les conseils d'un total de 122
entreprises.
... ... [Morgan a gagné sa fortune non
seulement par des formations de
monopole, mais aussi par la
spéculation sophistiquée avec des
actions et des papiers d’État. Il fut
l'un des principaux responsables de la
crise économique de 1907, mais dans
une grande détresse financière, il
apparut extérieurement comme un
sauveur. Morgan a absolument joué le
rôle d'un bienfaiteur. Protestant
convaincu, membre de l'Église
épiscopale, il soutenait non seulement
son église, mais aussi des écoles et
des hôpitaux. Il était aussi un
amateur d'art subtil avec une
collection d'art et de livres choisis.
Ce puissant consortium a acheté en
toute discrétion du papier de
spéculation : la connaissance de
telles manipulations financières
Rudolf Steiner la tirait du livre de
Conrad Max von Unruh « Sur la
physiologie de l'économie
sociale » (Leipzig 1918), où
celui-ci décrit en détail dans la
troisième section le cours de la crise
de 1907 : « le prélude à la
grande crise, éclatant à l'automne
1907 à New York était le tour coquin
de certains spéculateurs américains US
qui avait acquis discrètement toutes
les pièces d’un papier de spéculation
en circulation aussi commercialisé sur
les bourses européennes et obligeait
maintenant des firmes européennes, en
particulier allemandes à vendre à la
livraison un certain nombre de ces
papiers par des offres élevées, qui
étaient seulement encore à obtenir
d'eux-mêmes. Vers la date de
livraison, le pseudo-prix a été boosté
de plusieurs centaines de pour cent,
les livreurs ont été < coincés
>. En 1907, il a été procédé à
l’inverse.]
Le Groupe Morgan [...] a vendu des
masses de titres de grande puissance
de ses avoirs, et a retiré du marché
des sommes d'argent
gigantesques » de sorte que les
taux d'actualisation ont augmenté,
aussi en Europe, où sans cause
apparente, régnait la hausse. Sous le
prétexte de manque d'argent les
banques Morgan refusèrent alors en
août 1907, les escomptes et les
crédits habituels. Des milliers de
firmes, même des banques nationales
devinrent insolvables, des centaines
de milliers [412] d'existences se sont
effondrées, aussi en Europe ; la
Banque d'Angleterre dut remonter son
taux d'escompte à 7 %, la
Reichsbank allemande à 8 %, la
panique secoua la structure de crédit
du monde entier. C'est seulement
lorsque les taux avaient atteint le
montant de désespoir déjà mentionné
que les banques Morgan ont redonné de
l'argent et acheté des valeurs de
dépôt à des cours profondément
comprimés. La razzia avait
triplement réussi ! »
...
[L'acheteur (haussier) espère sur un
prix futur plus élevé, le vendeur
(baissier) à un cours futur inférieur.
Donc le vendeur spécule sur la baisse
des prix, pendant qu'à l'inverse,
l'acheteur compte avec une hausse des
prix.]
Escompte de banque : causés par
le manque de capitaux, le taux
officiel de la Reichsbank (NDT banque
d’empire) allemande a augmenté
entre 1906 et 1907 - le taux
d'intérêt sur remboursement anticipé
de change par les banques commerciales
à la banque centrale - parfois à
7 %, même à 7 1/2 %, ce qui
équivalait à un montant jamais connu
auparavant. De même, le taux
d'escompte de la Banque d'Angleterre a
bougé temporairement du taux de
6 % à 7 %.
|
272 daß es in
Amerika eine mächtige
Finanzmagnatengruppe gab, die
Morgan-Gruppe: Gemeint ist das
Finanzimperium von John Pierpoint
Morgansen. (1837-1913), einem durch
sein rücksichtsloses Vorgehen und
großen finanziellen Erfolg bekannten
amerikanischen Bankier und
Finanzspekulanten. Er war der
Hauptinhaber des finanziell
mächtigen und wirtschaftlich
einflußreichen Privatbankhauses «J.
P. Morgan & Co.». Auf Morgans
Aktivität gehen verschiedene
gigantische Trustbildungen in der
amerikanischen Wirtschaft um die
Jahrhundertwende zurück. So
beherrschte er einen großen Teil der
Stahlproduktion, der
Eisenbahnverbindungen und des
Telefon- und Telegrafenwesens. Auch
im Bankwesen spielte er eine
überragende Rolle. Als Morgan 1913
starb, war sein Bankhaus in den
Verwaltungsräten von insgesamt 122
Gesellschaften vertreten.
… [Sein Vermögen verdiente sich
Morgan aber nicht nur durch
Monopolbildungen, sondern auch durch
raffinert angelegte Spekulationen
mit Aktien und Staatspapieren. Er
war einer der Hauptverantwortlichen
für die Wirtschaftskrise von 1907,
trat aber nach außen als Retter in
großer Finanznot auf. Überhaupt
spielte Morgan die Rolle eines
Wohltäters. Von der Überzeugung her
Prostestant - er war Mitglied der
Episkopal-Kirche - , unterstützte er
nicht nur seine Kirche, sondern auch
Schulen und Spitäler. Daneben war er
auch ein feinsinniger Kunstliebhaber
mit einer auserlesenen Kunst- und
Buchsammlung.
Dieses mächtige Konsortium kaufte in
aller Stille ein gewisses
Spekulationspapier: Die Kenntnis von
solchen Finanzmanipulationen bezog
Rudolf Steiner aus dem Buch von
Conrad Max von Unruh «Zur
Physiologie der Sozialwirtschaft»
(Leipzig 1918), wo dieser im dritten
Abschnitt eingehend den Ablauf der
Krise von 1907 beschrieb: «Das
Vorspiel zur großen, im Herbst 1907
in Neu York ausbrechenden Krise war
der Gaunerstreich gewisser
U.S.-amerikanischer Spekulanten, die
in aller Stille sämtliche
umlaufenden Stücke eines auch an den
europäischen Börsen gehandelten
Spekulationspapiers angekauft hatten
und nun europäische, namentlich
deutsche Firmen durch hohe Angebote
veranlaßten, ihnen auf Lieferung
eine gewisse Anzahl dieser Papiere
zu verkaufen, die nur noch von ihnen
selbst zu beziehen waren. Gegen den
Lieferungstermin hin wurde der
Scheinkurs um mehrere hundert
Prozent hochgetrieben, die
Lieferungspflichtigen wurden
<hochgenommen>. 1907 wurde
umgekehrt verfahren.]
Die Morgan-Gruppe [...] verkaufte
Massen von hochgetriebenen Papieren
aus ihren Beständen, und entzog dem
Markte Riesensummen Geldes» so daß
die Diskontsätze stiegen, auch in
Europa, wo ohne ersichtliche Ursache
Hausse herrschte. Unter dem Vorgeben
von Geldmangel versagten nun im
August 1907 die Morgan-Banken die
üblichen Diskontierungen und
Kreditierungen. Tausende von Firmen,
sogar Nationalbanken, wurden
zahlungsunfähig, Hunderttausende
[412] von Existenzen brachen
zusammen, auch in Europa; die Bank
von England mußte ihren Diskontsatz
auf 7 %, die Deutsche Reichsbank auf
8 % hinaufsetzen, die Panik
erschütterte die Kreditgebäude der
ganzen Welt. Erst als die Sätze für
Leihgeld die schon erwähnte
Verzweiflungshöhe erreicht hatten,
gaben die Morgan-Banken wieder Geld
her und kauften Anlagewerte zu den
tief herabgedrückten Kursen ein. Der
Beutezug war dreifach gelungen!»
…
[Der Käufer (Haussier) hofft auf
einen höheren künftigen Kurs, der
Verkäufer (Baissier) auf einen
tieferen künftigen Kurs. Der
Verkäufer spekuliert also auf das
Sinken der Preise, während umgekehrt
der Käufer mit einem Steigen der
Preise rechnet. ]
Bankdiskont: Durch Kapitalmangel
bedingt, stieg der offizielle
Diskontsatz der Deutschen Reichsbank
in den Jahren 1906 und 1907 - der
Zinssatz für die vorzeitige
Einlösung von Wechseln durch die
Geschäftsbanken bei der Notenbank -
zeitweise auf 7 %, ja sogar auf 7
1/2 %, was einer bisher nie
erreichten Höhe entsprach. Ebenso
bewegte sich der Diskontsatz der
Bank of England zeitweise auf der
Höhe von 6 % bis 7 %.
|