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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Notes sur groupe Morgan et une opération de spéculation menant les états européens à monter leur taux d'escompte.
 Notizen zur Morgan Group und einer spekulativen Operation, die europäische Staaten dazu veranlasst hat, ihren Diskontsatz zu erhöhen.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 337a 411-412 (19999) 15/09/1920

Original





Traducteur: FG v.01 - 10/05/2020 Éditeur: SITE

272 qu'il y avait un puissant groupe de magnats financiers en Amérique, le groupe Morgane : il est pensé à l'empire financier de John Pierpont Morgansen. (1837-1913), un banquier et spéculateur financier américain connu grâce à sa manière d'agir sans égard et ses grandes réussites financières. Il était le principal détenteur de la maison de banque privée puissante financièrement et économiquement influente "JP Morgan & Co.". Plusieurs gigantesques formations de trusts dans l'économie américaine au tournant du siècle remontent à l'activité de Morgan. Ainsi il a dominé une grande partie de la production d'acier, des liaisons ferroviaires et du système de téléphone et télégraphe. Il a aussi joué un rôle majeur dans le système bancaire. Alors que Morgan mourrait en 1913, sa banque était représentée dans les conseils d'un total de 122 entreprises.

... ... [Morgan a gagné sa fortune non seulement par des formations de monopole, mais aussi par la spéculation sophistiquée avec des actions et des papiers d’État. Il fut l'un des principaux responsables de la crise économique de 1907, mais dans une grande détresse financière, il apparut extérieurement comme un sauveur. Morgan a absolument joué le rôle d'un bienfaiteur. Protestant convaincu, membre de l'Église épiscopale, il soutenait non seulement son église, mais aussi des écoles et des hôpitaux. Il était aussi un amateur d'art subtil avec une collection d'art et de livres choisis.

Ce puissant consortium a acheté en toute discrétion du papier de spéculation : la connaissance de telles manipulations financières Rudolf Steiner la tirait du livre de Conrad Max von Unruh « Sur la physiologie de l'économie sociale » (Leipzig 1918), où celui-ci décrit en détail dans la troisième section le cours de la crise de 1907 : « le prélude à la grande crise, éclatant à l'automne 1907 à New York était le tour coquin de certains spéculateurs américains US qui avait acquis discrètement toutes les pièces d’un papier de spéculation en circulation aussi commercialisé sur les bourses européennes et obligeait maintenant des firmes européennes, en particulier allemandes à vendre à la livraison un certain nombre de ces papiers par des offres élevées, qui étaient seulement encore à obtenir d'eux-mêmes. Vers la date de livraison, le pseudo-prix a été boosté de plusieurs centaines de pour cent, les livreurs ont été < coincés >. En 1907, il a été procédé à l’inverse.]


Le Groupe Morgan [...] a vendu des masses de titres de grande puissance de ses avoirs, et a retiré du marché des sommes d'argent gigantesques » de sorte que les taux d'actualisation ont augmenté, aussi en Europe, où sans cause apparente, régnait la hausse. Sous le prétexte de manque d'argent les banques Morgan refusèrent alors en août 1907, les escomptes et les crédits habituels. Des milliers de firmes, même des banques nationales devinrent insolvables, des centaines de milliers [412] d'existences se sont effondrées, aussi en Europe ; la Banque d'Angleterre dut remonter son taux d'escompte à 7 %, la Reichsbank allemande à 8 %, la panique secoua la structure de crédit du monde entier. C'est seulement lorsque les taux avaient atteint le montant de désespoir déjà mentionné que les banques Morgan ont redonné de l'argent et acheté des valeurs de dépôt à des cours profondément comprimés. La razzia avait triplement réussi ! »
...
[L'acheteur (haussier) espère sur un prix futur plus élevé, le vendeur (baissier) à un cours futur inférieur. Donc le vendeur spécule sur la baisse des prix, pendant qu'à l'inverse, l'acheteur compte avec une hausse des prix.]
Escompte de banque : causés par le manque de capitaux, le taux officiel de la Reichsbank (NDT banque d’empire) allemande a augmenté entre 1906 et 1907 - le taux d'intérêt sur remboursement anticipé de change par les banques commerciales à la banque centrale - parfois à 7 %, même à 7 1/2 %, ce qui équivalait à un montant jamais connu auparavant. De même, le taux d'escompte de la Banque d'Angleterre a bougé temporairement du taux de 6 % à 7 %.

272 daß es in Amerika eine mächtige Finanzmagnatengruppe gab, die Morgan-Gruppe: Gemeint ist das Finanzimperium von John Pierpoint Morgansen. (1837-1913), einem durch sein rücksichtsloses Vorgehen und großen finanziellen Erfolg bekannten amerikanischen Bankier und Finanzspekulanten. Er war der Hauptinhaber des finanziell mächtigen und wirtschaftlich einflußreichen Privatbankhauses «J. P. Morgan & Co.». Auf Morgans Aktivität gehen verschiedene gigantische Trustbildungen in der amerikanischen Wirtschaft um die Jahrhundertwende zurück. So beherrschte er einen großen Teil der Stahlproduktion, der Eisenbahnverbindungen und des Telefon- und Telegrafenwesens. Auch im Bankwesen spielte er eine überragende Rolle. Als Morgan 1913 starb, war sein Bankhaus in den Verwaltungsräten von insgesamt 122 Gesellschaften vertreten.
… [Sein Vermögen verdiente sich Morgan aber nicht nur durch Monopolbildungen, sondern auch durch raffinert angelegte Spekulationen mit Aktien und Staatspapieren. Er war einer der Hauptverantwortlichen für die Wirtschaftskrise von 1907, trat aber nach außen als Retter in großer Finanznot auf. Überhaupt spielte Morgan die Rolle eines Wohltäters. Von der Überzeugung her Prostestant - er war Mitglied der Episkopal-Kirche - , unterstützte er nicht nur seine Kirche, sondern auch Schulen und Spitäler. Daneben war er auch ein feinsinniger Kunstliebhaber mit einer auserlesenen Kunst- und Buchsammlung.
Dieses mächtige Konsortium kaufte in aller Stille ein gewisses Spekulationspapier: Die Kenntnis von solchen Finanzmanipulationen bezog Rudolf Steiner aus dem Buch von Conrad Max von Unruh «Zur Physiologie der Sozialwirtschaft» (Leipzig 1918), wo dieser im dritten Abschnitt eingehend den Ablauf der Krise von 1907 beschrieb: «Das Vorspiel zur großen, im Herbst 1907 in Neu York ausbrechenden Krise war der Gaunerstreich gewisser U.S.-amerikanischer Spekulanten, die in aller Stille sämtliche umlaufenden Stücke eines auch an den europäischen Börsen gehandelten Spekulationspapiers angekauft hatten und nun europäische, namentlich deutsche Firmen durch hohe Angebote veranlaßten, ihnen auf Lieferung eine gewisse Anzahl dieser Papiere zu verkaufen, die nur noch von ihnen selbst zu beziehen waren. Gegen den Lieferungstermin hin wurde der Scheinkurs um mehrere hundert Prozent hochgetrieben, die Lieferungspflichtigen wurden <hochgenommen>. 1907 wurde umgekehrt verfahren.]
Die Morgan-Gruppe [...] verkaufte Massen von hochgetriebenen Papieren aus ihren Beständen, und entzog dem Markte Riesensummen Geldes» so daß die Diskontsätze stiegen, auch in Europa, wo ohne ersichtliche Ursache Hausse herrschte. Unter dem Vorgeben von Geldmangel versagten nun im August 1907 die Morgan-Banken die üblichen Diskontierungen und Kreditierungen. Tausende von Firmen, sogar Nationalbanken, wurden zahlungsunfähig, Hunderttausende [412] von Existenzen brachen zusammen, auch in Europa; die Bank von England mußte ihren Diskontsatz auf 7 %, die Deutsche Reichsbank auf 8 % hinaufsetzen, die Panik erschütterte die Kreditgebäude der ganzen Welt. Erst als die Sätze für Leihgeld die schon erwähnte Verzweiflungshöhe erreicht hatten, gaben die Morgan-Banken wieder Geld her und kauften Anlagewerte zu den tief herabgedrückten Kursen ein. Der Beutezug war dreifach gelungen!»

[Der Käufer (Haussier) hofft auf einen höheren künftigen Kurs, der Verkäufer (Baissier) auf einen tieferen künftigen Kurs. Der Verkäufer spekuliert also auf das Sinken der Preise, während umgekehrt der Käufer mit einem Steigen der Preise rechnet. ]
Bankdiskont: Durch Kapitalmangel bedingt, stieg der offizielle Diskontsatz der Deutschen Reichsbank in den Jahren 1906 und 1907 - der Zinssatz für die vorzeitige Einlösung von Wechseln durch die Geschäftsbanken bei der Notenbank - zeitweise auf 7 %, ja sogar auf 7 1/2 %, was einer bisher nie erreichten Höhe entsprach. Ebenso bewegte sich der Diskontsatz der Bank of England zeitweise auf der Höhe von 6 % bis 7 %.