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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Des magnats en Amérique font monter les taux d'escompte en Europe par une opération de spéculation (Groupe Morgan).
 Mogule in Amerika erhöhen die Diskontsätze in Europa durch Spekulation (Morgan Group).

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 337a 271-272 (1999) 15/09/1920

Original





Traducteur: FG v.01 - 10/05/2020 Éditeur: SITE

Que fait le théoricien d’économie nationale, et que font tous ceux qui vont à l'école chez lui, quand par exemple, ils veulent étudier quelque chose comme la crise économique de 1907 ? Tout d'abord, ils étudient ce qui s’est passé économiquement en 1906 et arrivent là dans une année avec une conjoncture favorable. Ils essaient ensuite de trouver les causes pour la ruine économique subséquente. Quand on procède ainsi, on peut s’imposer avec tous les concepts nébuleux possibles et est alors incapable, à cause de cela, de penser correctement dans la vie sociale.

Mais quand on s’est éduqué à la science de l’esprit, alors on demande après les faits économiques, et alors on découvre quelque peu pour la crise de 1907 - on pourrait aussi prendre un autre exemple, qu'il y avait un groupe puissant de magnats de la finance en Amérique, qui détenait plus de trente banques et plus de trente longues lignes de chemin de fer et bien d'autres choses. Ce puissant consortium acheta en toute discrétion un certain papier de spéculation qui a aussi été négocié sur des bourses européennes, en d’aussi grandes quantités que presque tout de ce papier était en possession de ce consortium de magnats de la finance. Alors on amena par toutes sortes de spéculations économiques des banques européennes - et absolument des entreprises européennes - à acheter de tels papiers "à la livraison". On l'amena, à cette époque, à ce qu'un très grand nombre d'êtres humains ont acheté ces papiers sur livraison. Mais maintenant, supposons qu'une quelque société aurait conclu un achat à la livraison, dans un tel papier pour le revendre alors de nouveau ; et c'était maintenant ainsi que les mêmes banques en Amérique ont conclu en même temps avec des entreprises européennes, des achats à la livraison dans ce papier [à grande échelle]. Une entreprise européenne a donc commencé d'un côté à acheter ces papiers et s'est engagée de l'autre côté, à les revendre après un temps déterminé - mais n'avait pas vu que là, ces papiers avaient tous été achetés auparavant par [ce groupe financier], le groupe Morgane, elle devait donc en premier de nouveau les acheter de là. Les entreprises européennes avaient donc pris l'engagement à grande échelle, de livrer de tels titres. Dans le temps qui courut maintenant, entre la spéculation et la date de livraison, on l'amena à partir d'Amérique à faire réviser énormément la valeur de ces titres vers le haut, et le résultat de cela a été une surcharge extraordinaire sur le marché monétaire européen, qui a ensuite provoqué cette crise. Cela signifie une pure spéculation financière, provoquée par un nombre certes petit d'individus humains, a provoqué cette crise. Ceux qui connaissent cette crise se souviendront qu'à cette époque l'escompte bancaire en Angleterre a grimpé jusqu'à 7 %, en Allemagne même temporairement, jusqu'à 8 %, et une augmentation d'escompte de banque est toujours un baromètre pour des crises. Donc, cette crise a été effectivement causée de la volonté de ces humains.

Was tut der nationalökonomische Theoretiker, und was tun alle diejenigen, die zu einem solchen in die Schule gehen, wenn sie zum Beispiel so etwas studieren wollen wie die wirtschaftliche Krise des Jahres 1907 ? Sie studieren zunächst, was wirtschaftlich vorangegangen ist im Jahr 1906, kommen da in das Jahr einer günstigen Konjunktur hinein. Sie versuchen dann, innerhalb dieses Vorangegangenen die Ursachen für den nachfolgenden wirtschaftlichen Ruin zu finden. Wenn man so vorgeht, kann man sich mit allen möglichen nebulosen Begriffen durchsetzen und ist dann deshalb überhaupt unfähig, im sozialen Leben richtig zu denken. Wenn man sich aber an der Geisteswissenschaft erzogen hat, dann fragt man nach den wirtschaftlichen Tatsachen, und dann entdeckt man etwa für die Krise des Jahres 1907 - man könnte auch ein anderes Beispiel, daß es in Amerika eine mächtige Finanzmagnatengruppe gab, die über dreißig Banken und über dreißig lange Eisenbahnlinien und noch manches andere innehatte. Dieses mächtige Konsortium kaufte in aller Stille ein gewisses Spekulationspapier, das auch an europäischen Börsen gehandelt wurde, in so großen Mengen auf, daß fast alles von diesem Papier im Besitze dieses Finanzmagnatenkonsortiums war. Dann veranlaßte man durch allerlei wirtschaftliche Spekulationen europäische Banken - und europäische Unternehmungen überhaupt - dazu, solche Papiere «auf Lieferung» zu kaufen. Man brachte es dazumal dahin, daß eine ganz große Anzahl von Menschen solche Papiere auf Lieferung kauften. Nun nehmen wir aber an, irgendein Unternehmen habe in einem solchen Papier einen Kauf auf Lieferung abgeschlossen, um es dann wieder zu verkaufen; und es war nun so, daß dieselben Banken in Amerika mit europäischen Unternehmungen zu gleicher Zeit Käufe auf Lieferung in diesem Papier [in großem Umfange] abschlössen. Eine europäische Unternehmung begann also auf der einen Seite diese Papiere zu kaufen und verpflichtete sich auf der andern Seite, sie nach einer bestimmten Zeit zu verkaufen - hatte sie aber nicht, da diese Papiere zuvor alle von [dieser Finanzgruppe], der Morgan-Gruppe, aufgekauft waren; sie mußte sie also erst wieder von dort kaufen. Es hatten also die europäischen Unternehmungen in großem Umfange die Verpflichtung übernommen, solche Papiere zu liefern. In der Zwischenzeit nun, die verlief zwischen der Spekulation und dem Lieferungstermin, brachte man es aber von Amerika aus dahin, den Wert dieses Papieres ungeheuer hinaufzuschrauben, und die Folge davon war eine ganz außerordentliche Überlastung des europäischen Geldmarktes, was dann jene Krise hervorrief. Das heißt, eine reine Finanzspekulation, hervorgerufen von einer gewiß geringen Anzahl von menschlichen Individuen, hat diese Krisis gemacht. Diejenigen, welche diese Krise kennen, werden sich erinnern, daß damals der Bankdiskont in England hinaufstieg bis zu 7%, in Deutschland sogar zeitweilig bis zu 8%, und ein erhöhter Bankdiskont ist immer ein Barometer für Krisen. Es war also diese Krise eigentlich aus dem Willen jener Menschen bewirkt.