Que fait le théoricien d’économie
nationale, et que font tous ceux qui
vont à l'école chez lui, quand par
exemple, ils veulent étudier quelque
chose comme la crise économique de
1907 ? Tout d'abord, ils étudient
ce qui s’est passé économiquement en
1906 et arrivent là dans une année
avec une conjoncture favorable. Ils
essaient ensuite de trouver les causes
pour la ruine économique subséquente.
Quand on procède ainsi, on peut
s’imposer avec tous les concepts
nébuleux possibles et est alors
incapable, à cause de cela, de penser
correctement dans la vie sociale.
Mais quand on s’est éduqué à la
science de l’esprit, alors on demande
après les faits économiques, et alors
on découvre quelque peu pour la crise
de 1907 - on pourrait aussi prendre un
autre exemple, qu'il y avait un groupe
puissant de magnats de la finance en
Amérique, qui détenait plus de trente
banques et plus de trente longues
lignes de chemin de fer et bien
d'autres choses. Ce puissant
consortium acheta en toute discrétion
un certain papier de spéculation qui a
aussi été négocié sur des bourses
européennes, en d’aussi grandes
quantités que presque tout de ce
papier était en possession de ce
consortium de magnats de la finance.
Alors on amena par toutes sortes de
spéculations économiques des banques
européennes - et absolument des
entreprises européennes - à acheter de
tels papiers "à la livraison". On
l'amena, à cette époque, à ce qu'un
très grand nombre d'êtres humains ont
acheté ces papiers sur livraison. Mais
maintenant, supposons qu'une quelque
société aurait conclu un achat à la
livraison, dans un tel papier pour le
revendre alors de nouveau ; et
c'était maintenant ainsi que les mêmes
banques en Amérique ont conclu en même
temps avec des entreprises
européennes, des achats à la livraison
dans ce papier [à grande échelle]. Une
entreprise européenne a donc commencé
d'un côté à acheter ces papiers et
s'est engagée de l'autre côté, à les
revendre après un temps déterminé -
mais n'avait pas vu que là, ces
papiers avaient tous été achetés
auparavant par [ce groupe financier],
le groupe Morgane, elle devait donc en
premier de nouveau les acheter de là.
Les entreprises européennes avaient
donc pris l'engagement à grande
échelle, de livrer de tels
titres. Dans le temps qui courut
maintenant, entre la spéculation et la
date de livraison, on l'amena à partir
d'Amérique à faire réviser énormément
la valeur de ces titres vers le haut,
et le résultat de cela a été une
surcharge extraordinaire sur le marché
monétaire européen, qui a ensuite
provoqué cette crise. Cela signifie
une pure spéculation financière,
provoquée par un nombre certes petit
d'individus humains, a provoqué cette
crise. Ceux qui connaissent cette
crise se souviendront qu'à cette
époque l'escompte bancaire en
Angleterre a grimpé jusqu'à 7 %,
en Allemagne même temporairement,
jusqu'à 8 %, et une augmentation
d'escompte de banque est toujours
un baromètre pour des
crises. Donc, cette crise a été
effectivement causée de la volonté de
ces humains.
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Was tut der
nationalökonomische Theoretiker, und
was tun alle diejenigen, die zu
einem solchen in die Schule gehen,
wenn sie zum Beispiel so etwas
studieren wollen wie die
wirtschaftliche Krise des Jahres
1907 ? Sie studieren zunächst, was
wirtschaftlich vorangegangen ist im
Jahr 1906, kommen da in das Jahr
einer günstigen Konjunktur hinein.
Sie versuchen dann, innerhalb dieses
Vorangegangenen die Ursachen für den
nachfolgenden wirtschaftlichen Ruin
zu finden. Wenn man so vorgeht, kann
man sich mit allen möglichen
nebulosen Begriffen durchsetzen und
ist dann deshalb überhaupt unfähig,
im sozialen Leben richtig zu denken.
Wenn man sich aber an der
Geisteswissenschaft erzogen hat,
dann fragt man nach den
wirtschaftlichen Tatsachen, und dann
entdeckt man etwa für die Krise des
Jahres 1907 - man könnte auch ein
anderes Beispiel, daß es in Amerika
eine mächtige Finanzmagnatengruppe
gab, die über dreißig Banken und
über dreißig lange Eisenbahnlinien
und noch manches andere innehatte.
Dieses mächtige Konsortium kaufte in
aller Stille ein gewisses
Spekulationspapier, das auch an
europäischen Börsen gehandelt wurde,
in so großen Mengen auf, daß fast
alles von diesem Papier im Besitze
dieses Finanzmagnatenkonsortiums
war. Dann veranlaßte man durch
allerlei wirtschaftliche
Spekulationen europäische Banken -
und europäische Unternehmungen
überhaupt - dazu, solche Papiere
«auf Lieferung» zu kaufen. Man
brachte es dazumal dahin, daß eine
ganz große Anzahl von Menschen
solche Papiere auf Lieferung
kauften. Nun nehmen wir aber an,
irgendein Unternehmen habe in einem
solchen Papier einen Kauf auf
Lieferung abgeschlossen, um es dann
wieder zu verkaufen; und es war nun
so, daß dieselben Banken in Amerika
mit europäischen Unternehmungen zu
gleicher Zeit Käufe auf Lieferung in
diesem Papier [in großem Umfange]
abschlössen. Eine europäische
Unternehmung begann also auf der
einen Seite diese Papiere zu kaufen
und verpflichtete sich auf der
andern Seite, sie nach einer
bestimmten Zeit zu verkaufen - hatte
sie aber nicht, da diese Papiere
zuvor alle von [dieser
Finanzgruppe], der Morgan-Gruppe,
aufgekauft waren; sie mußte sie also
erst wieder von dort kaufen. Es
hatten also die europäischen
Unternehmungen in großem Umfange die
Verpflichtung übernommen, solche
Papiere zu liefern. In der
Zwischenzeit nun, die verlief
zwischen der Spekulation und dem
Lieferungstermin, brachte man es
aber von Amerika aus dahin, den Wert
dieses Papieres ungeheuer
hinaufzuschrauben, und die Folge
davon war eine ganz außerordentliche
Überlastung des europäischen
Geldmarktes, was dann jene Krise
hervorrief. Das heißt, eine reine
Finanzspekulation, hervorgerufen von
einer gewiß geringen Anzahl von
menschlichen Individuen, hat diese
Krisis gemacht. Diejenigen, welche
diese Krise kennen, werden sich
erinnern, daß damals der Bankdiskont
in England hinaufstieg bis zu 7%, in
Deutschland sogar zeitweilig bis zu
8%, und ein erhöhter Bankdiskont ist
immer ein Barometer für Krisen. Es
war also diese Krise eigentlich aus
dem Willen jener Menschen bewirkt.
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