Je vous ai dit que, dans une certaine
mesure, la première étape sur ce
chemin vers une compréhension, telle
qu'elle est nécessaire pour le présent
et pour le futur le plus proche, était
qu’avec la Réforme s'est développé le
règne de l'humain économique. Je vous
ai rappelé comment, dans les temps
anciens, l'initié régnait. L'initié
régnait, comment régnait alors le
prêtre, et comment, dès le milieu du
quinzième siècle, l'humain économique
devenait le souverain. Depuis la
Réforme, ceux qui portaient
habituellement des manteaux pourpres
et représentaient des dirigeants
devaient devenir les marionnettes des
humains économiques s'ils voulaient
régner. En vérité, toujours de plus en
plus depuis le milieu du
XVe siècle, les humains
économiques ont régné, ces humains qui
prenaient soin de l'économie des
différents territoires de la terre.
Quand d’après le nom d'autres
régnaient, ainsi c'était seulement
justement d’après le nom, et les
gouvernements ont été, pris au fond,
entièrement imprégnés des principes
économiques. On ne parle naturellement
pas volontiers de tout ce que l’on
fait depuis la Réforme sous des points
de vue économiques. On parle d'idéaux
et ainsi de suite. Mais ce sont
seulement des masques pour le
représentant de l'histoire réelle.
Afin de ne pas trop lever le voile,
depuis la Réforme, ont aussi encore
été commandés des ministres des
cultes, des ministres de
l’enseignement, des ministres de la
Justice, et ainsi de suite. Mais tous
étaient en fait, nuancés un peu plus
faiblement, des ministres de
l'économie. Celui qui va aux réalités,
il peut déjà voir tout au
plus qu'ils ont transmis de
vieilles traditions, mais
essentiellement quand même sous des
considérations économiques.
À cet égard, l'Église catholique a
effectivement compris, tout de suite à
l'époque de la Réforme, comment être
bien conforme au temps.
L'Église catholique a, pris au fond,
au lever de l’ère de la réforme, le
mieux compris comment soigner le
progrès entièrement dans le sens du
principe économique le plus récent. On
a donc seulement besoin de choisir un
fait parmi les autres. Jusqu'alors,
l'Église avait amené les choses à
pousser les unes aux autres les
affaires spirituelles les plus hautes
et les affaires les plus triviales de
ce monde. On pouvait, dans les temps
passés, expier les péchés par toutes
sortes d'actions. De proche en proche,
cela en est venu à ce qu'on pût expier
les péchés en ce qu’on payait. Et le
Pape avait, plus vite en fait que les
autres, les pouvoirs temporels, très
bien compris comment calculer avec les
progrès des temps modernes. Il a
anticipé ses revenus des temps futurs
grâce au remboursement des péchés. Si
on a le pouvoir de se faire payer pour
les péchés commis par les humains afin
qu’ils soient remis, cela signifie un
encaissement futur bien
impressionnant. Et quand cela est
ainsi sécurisé, comme quelque chose
peut être sécurisé par la foi des
humains, alors cela signifie un
encaissement très sûr. C'est
pourquoi le plus grand établissement
bancaire des siennois a considéré
cela comme une affaire sûre, de vendre
pour le pape à l'humanité, tant et
tant des futures indulgences pour les
pêchers. [175] Le pape recouvra des
sommes énormes d'un établissement
bancaire siennois tandis qu'il
utilisait déjà bien cet
argent. Et l’établissement
bancaire s'embaucha le Tetzel pour
recouvrer ces sommes. Il se déplaçait
alors dans les pays d'Europe centrale
et recouvra de nouveau les sommes pour
l’établissement bancaire
de Sienne. Vous voyez, l'église a
extraordinairement bien compris
comment calculer avec les
circonstances des temps modernes. Cela
est aussi l'histoire ! Cette
histoire doit absolument être
considérée. L'humain économique
montait. L'église était là. Mais
finalement, l'administration des
affaires spirituelles avec l'aide de
l’établissement bancaire siennois et
son dispositif de recouvrement, ses
agents, est donc quand même seulement
un masque pour le réellement
spirituel. Et quand vous étudiez
l'histoire plus récente, ainsi vous
trouverez déjà, que cela a une
signification profonde quand on parle
de ce que l'humain économique devint
le régnant. Le pape est seulement
resté un souverain si fort par ce
qu'il a compris au moment adéquat
comment devenir un humain économique,
qu'il s’accommoda du type économique.
Oui, le type économique a prévalu
depuis la Réforme. Il a dissous
l'ancien type du prêtre. Au
XIXe siècle, l'humanité générale
était seulement aussi loin qu'était
l'église, qui a bien mieux compris le
progrès, déjà à l'époque de la
Réforme. Mais le type économique
humain régna seulement jusque dans le
XIXe siècle. Au
XIXe siècle, à nouveau un autre
type devint régnant. Quand on parle de
ce qu'il devint régnant, ce type,
ainsi cela signifie que les influences
donnant la mesure dans la structure
sociale dépendent de ce type. Au
XIXe siècle, dans la première, la
deuxième décennie du XIXe siècle
était alors prévalant l'usurier, je
veux dire, le banquier. Si vous
cherchiez notamment une définition
appropriée du banquier, alors
l'histoire sent extrêmement le roussi.
Quand notamment à partir de
soubassements vraiment
socio-économiques on établit une
définition - on évite cela très
volontiers – des banquiers, des grands
et des petits, alors on ne devrait pas
en même temps chercher après une
définition de l'usurier. Car ces deux
définitions se
ressembleront l'une
l'autre ; elles peuvent seulement
se ressembler l'une l'autre.
Mais c'est quelque chose que la
nouvelle humanité a justement
soigneusement surveillé ainsi qu’un
secret, comme certaines sociétés
secrètes, leurs « signes »
et « paroles ». On n’a pas
répandu cela ainsi vers dehors parmi
l’humanité générale. Cela est resté un
secret dans la vie sociale. Le
banquier devenait le régnant. Et quand
on recherche comment la structure
sociale s’est développée au cours du
XIXe siècle, alors on trouve,
qu’avec la deuxième décennie du
XIXe siècle le banquier, ce type
économique spécial, qui gère seulement
l'économie avec l’argent, c’est, celui
maintenant, tout de suite ainsi
qu’autrefois l’humain économique, qui
exerce son influence donnant la mesure
en large circonférence sur tout ce qui
se révèle comme structure sociale, sur
toutes les lois des pays et ainsi de
suite. Il est très important de
voir au travers de ces rapports,
il est très important de voir au
travers de ce que l’humain, de type
économique, devient régnant depuis la
Réforme, que le banquier devient
régnant depuis le début du
XIXe siècle. Et on ne peut pas
comprendre les affaires publiques du
monde civilisé des temps les plus
récents quand on ne voit pas en elles
une histoire du pouvoir du système
bancaire. Vers la fin du
XIXe siècle est alors survenu ce
que j’ai déjà expliqué dans mon cycle
de conférence de 1908 à
Nürnberg : dans la première
moitié du XIXe siècle et encore
quelque peu dans la deuxième moitié,
le porteur/le détenteur de l’argent
était le régnant ; mais alors se
transforma ce principe régnant ainsi
que l’argent en tant que tel régna.
Mais dans la première moitié du
XIXe siècle, l’humain particulier
comme banquier, était encore le
régnant. J’ai illustré cela par un
exemple, si vous vous souvenez. Je
vous ai raconté, comment le Rotschild
parisien devait une fois être
« pompé », maintenant donc,
par le roi de France. N’est-ce pas,
quand le Rotschild parisien devait
être pompé par le roi de France, ainsi
cela trahi déjà un peu qui est le
régnant en fait. Maintenant, les rois
ne pompent pas directement, n’est-ce
pas. Pendant que le roi y envoyait son
ministre – on appelle donc
« ministre des finances » ce
genre de ministre de l’économie
–Rotschild avait justement à faire
avec un marchand de cuir. Le serviteur
dit au ministre, envoyé du roi de
France, qu’il devait attendre dans
l’antichambre. Cela apparu
naturellement comme quelque chose de
complètement inhabituel au ministre du
roi de France, qu’il devait attendre
pendant que Rotschild traitait avec un
marchand de cuir. [177] Il devait
attendre ? Il n’attend pas, mais
arrache la porte : je viens à
vous au nom du roi de France.
- S'il vous plaît, prenez-vous un
siège -, dit Rothschild. C'était
complètement incompréhensible au
ministre. Oui, mais je suis
l'ambassadeur du roi de France !
– Prenez deux sièges et
asseyez-vous ! Voyez-vous, là le
banquier individuel particulier était
encore le dirigeant. Cela passa
progressivement dans le règne des
actions, des billets d’argent en tant
que tels. Et nous sommes donc
progressivement placés dans la période
dans laquelle le possesseur
particulier d'argent n'est plus
l'essentiel, mais l'abstrait, le
capital amassé. L’un peut encore
aujourd'hui être une fois riche,
demain pauvre. L'humain lui-même roule
vers en haut et roule vers en bas. La
société par actions, l'abstraite -
j'ai exposé cela dans le temps en 1908
à Nuremberg -, est ce qui était devenu
régnant.
Mais avec cela l’évolution humaine a
atteint un extrême, un extrême le plus
extérieur. Car, aussitôt que l'argent
règne comme tel, dès que l'argent est
le moteur propulsant réel, le temps
est accompli dans lequel devront être
dissous/détaché, j’aimerais dire, les
purs chiffres nus dans l'argent par
des/les réalités. Maintenant, l'argent
est le plus spirituel de l'économie.
C'est ce qui, de l'économie, peut
seulement être saisi spirituellement.
Cela a donc aussi seulement une valeur
spirituelle, l'argent, seulement une
valeur dans la reconnaissance humaine.
On peut certes manger du pain et de la
viande, mais on ne peut pas manger de
l'argent. On peut vraiment acquérir
quelque chose d'utilisable pour les
humains par l'argent, quand l'argent
est reconnu. Il a purement une valeur
d’âme/psychique, spirituelle, une
valeur de concept, une valeur de
représentation. Le temps est justement
accompli ; il doit
arriver/s'introduire que l’évolution
tourne du pur économique spirituel de
l'argent au véritablement saisi en
esprit. Et ce qui devrait être promu
par la tri-articulation comme
compréhension sociale, c'est ce qui
doit immédiatement se rattacher au
règne de l'économique le plus
abstrait, de l'argent. Car aussi
sombre, aussi crépusculaire que vit,
comme j'ai décrit, la compréhension
sociale parmi les humains, aussi
claire elle doit en fait devenir. Car
pensez-vous une fois, cela (voir
dessin) serait une vie humaine du
présent de la naissance à la mort.
[Planche IX]
Cette vie serait vécue ainsi que
l’humain s’acquiert de la
compréhension sociale qu'il a, que
vraiment la vie sociale, la structure
sociale ne seraient pas construites
sur la validité de l’argent, mais sur
la compréhension sociale. Alors
l’humain irait par la porte de la
mort, passer par le temps jusqu'à la
prochaine naissance, et alors à
nouveau vivrait pleinement sa vie de
la naissance à la mort. Ce que
l’humain s’acquiert ici entre la
naissance et la mort de compréhension
sociale, cela repose donc aussi
intérieurement en lui. Cela va avant
tout dans la volonté dormante dont
j'ai parlé hier ; cela sera porté
à travers la porte de la mort. Ainsi,
l’humain porte sa compréhension
sociale à travers la porte de la mort
jusqu'au minuit des mondes et le porte
à nouveau par la naissance dans la
prochaine vie terrestre. Que devient
maintenant cette compréhension, que
l'on s’acquiert par compréhension
sociale, dans la prochaine vie
terrestre ? - C'est la grande
question qui doit être soulevée
aujourd'hui. Cela devient la
compréhension pour le karma. Cela
signifie nous avons atteints
présentement dans le cours historique
mondial de l'évolution humaine,
l'époque de temps dans laquelle
l'humanité doit s’acquérir de la
compréhension sociale. Car cette
compréhension sociale livre, pour la
prochaine incarnation, la
compréhension pour le karma. Mais
aucun homme ne peut s’acquérir de la
compréhension sociale autrement qu’il
s’acquiert de la compréhension pour le
spirituel.
286
175 Johann Tetzel autour de 1465-1519,
Dominicains. Mandataire pour le
fonctionnement des indulgences en
Allemagne, sous-commissaire pour les
indulgences pontificales. Maison de
banque de Sienne: le banquier siennois
Agostino Chigi (environ 1465-1520)
était banquier de la cour du pape Léon
X.
|
Ich habe Ihnen
gesagt, daß gewissermaßen die erste
Etappe auf diesem Wege zu einem
solchen Verständnis, wie es für die
Gegenwart und für die nächste
Zukunft notwendig ist, diese war,
daß sich
mit der Reformation heraufentwickelt
hat die Herrschaft des ökonomischen
Menschen. Ich habe Sie darauf
verwiesen, wie in alten Zeiten der
Eingeweihte, der Initiierte
geherrscht hat, wie dann der
Priester geherrscht hat, und wie
dann seit der Mitte des 15.
Jahrhunderts der ökonomische Mensch
zu dem Herrschenden geworden ist.
Seit der Reformation mußten
diejenigen, die sonst Purpurmantel
trugen und Herrscher vorstellten,
die Puppen werden der ökonomischen
Menschen, wenn sie herrschen
wollten. In Wahrheit haben immer
mehr und mehr seit der Mitte des 15.
Jahrhunderts die ökonomischen
Menschen geherrscht, diejenigen
Menschen, die die Ökonomie der
verschiedenen Territorien der Erde
besorgten. Wenn dem Namen nach
andere herrschten, so war das nur
eben dem Namen nach, und die
Regierungen wurden im Grunde
genommen ganz durchdrungen von den
ökonomischen Prinzipien. Man redet
natürlich nicht gerne davon, daß man
alles dasjenige, was man tut seit
der Reformation, unter
wirtschaftlichem Gesichtspunkte tut.
Man redet von Idealen und so weiter.
Aber das sind für den Vertreter der
wirklichen Geschichte nur Masken. Um
nicht gar zu sehr den Schleier zu
lüften, wurden auch seit der
Reformation noch Kultusminister,
Unterrichtsminister, Justizminister
und so weiter bestellt. Aber die
alle waren eigentlich nur etwas
schwächer nuancierte
Wirtschaftsminister. Wer auf die
Realitäten geht, der kann das schon
sehen, höchstens daß sie alte
Überlieferungen übertrugen, aber im
wesentlichen doch unter
wirtschaftlichen Rücksichten.
In dieser Beziehung hat die
katholische Kirche eigentlich
verstanden, gerade im Zeitalter der
Reformation recht zeitgemäß zu sein.
Die katholische Kirche hat im Grunde
genommen in dem Aufgange des
Reformationszeitalters am besten
verstanden, den Fortschritt ganz im
Sinne des neueren ökonomischen
Prinzips zu besorgen. Man braucht ja
nur eine Tatsache aus den anderen
Tatsachen herauszugreifen. Bis zu
dieser Zeit hatte es die Kirche
dahin gebracht, nahe
aneinanderzurücken höchste geistige
Angelegenheiten und trivialste
weltliche Angelegenheiten. Man
konnte in alten Zeiten Sünden
abbüßen durch allerlei Taten. Nach
und nach ist es dahin gekommen, daß
man Sünden abbüßen konnte dadurch,
daß man bezahlte. Und der Papst hat
es, schneller eigentlich als die
anderen, die weltlichen Mächte, sehr
gut verstanden, mit dem Fortschritt
der neueren Zeit zu rechnen. Er hat
vorausgenommen seine Einkünfte der
späteren Zeit aus dem Abbüßen der
Sünden. Wenn man die Macht hat, daß
einem bezahlt werden die von den
Menschen begangenen Sünden dafür,
daß sie erlassen werden, so bedeutet
das eine ganz gewaltige zukünftige
Einnahme. Und wenn diese so
gesichert ist, wie etwas gesichert
sein kann durch den Glauben der
Menschen, dann bedeutet es eine sehr
sichere Einnahme. Das größte
Bankhaus der Sieneser hat es deshalb
als ein sicheres Geschäft angesehen,
dem Papst so und so viel von den
künftigen Sündenabbüßungen der
Menschheit abzukaufen. [175]
Der Papst bezog, während er diese
Gelder schon gut verwendete, von
einem Sieneser Bankhaus
Riesensummen. Und das Bankhaus
stellte sich den Tetzel an zum
Eintreiben dieser Summen. Der zog
dann in den Ländern Mitteleuropas
herum und trieb die Summen wieder
ein für das Sieneser Bankhaus. Sie
sehen, die Kirche hat es
außerordentlich gut verstanden, mit
den Verhältnissen der neueren Zeit
zu rechnen. Das ist auch Geschichte
! Diese Geschichte muß durchaus ins
Auge gefaßt werden. Der ökonomische
Mensch kam herauf. Die Kirche war
da. Aber schließlich ist ja die
Verwaltung der geistlichen
Angelegenheiten mit Hilfe des
Sieneser Bankhauses und seines
Eintreibers, seines Agenten, für das
eigentlich Geistliche doch nur eine
Maske. Und wenn Sie die neuere
Geschichte studieren, so werden Sie
schon finden, daß es eine tiefe
Bedeutung hat, wenn man davon
spricht, daß der ökonomische Mensch
der herrschende wurde. Der Papst ist
nur dadurch ein so starker Herrscher
geblieben, daß er im rechten Moment
verstanden hat, auch ein
ökonomischer Mensch zu werden, daß
er sich dem ökonomischen Typus
anbequemte.
Ja, der ökonomische Typus herrschte
seit der Reformation. Er löste ab
den alten Priestertypus. Im 19.
Jahrhundert war die allgemeine
Menschheit erst so weit, wie die
Kirche, die viel besser den
Fortschritt verstand, schon zur Zeit
der Reformation war. Aber der
ökonomische Typus Mensch herrschte
nur bis ins 19. Jahrhundert. Im 19.
Jahrhundert wurde wiederum ein
anderer Typus herrschend. Wenn man
davon spricht, daß er herrschend
wurde, dieser Typus, so bedeutet
das, daß die maßgeblichen Einflüsse
in der sozialen Struktur von diesem
Typus abhängen. Im 19. Jahrhundert,
in dem ersten, zweiten Jahrzehnt des
19. Jahrhunderts wurde dann
maßgebend der Wucherer, will sagen:
der Bankier. Wenn Sie nämlich eine
sachgemäße Definition suchen würden
des Bankiers, dann wird die
Geschichte außerordentlich brenzlig.
Wenn man nämlich aus wirklich
sozial-ökonomischen Untergründen
heraus eine Definition aufstellt -
man vermeidet das sehr gern - des
Bankiers, des großen und des
kleinen, dann soll man nur ja nicht
gleichzeitig suchen nach einer
Definition des Wucherers. Denn diese
beiden Definitionen werden einander
gleichen; sie können nur sich
einander gleichen.
Aber das ist etwas, was die neuere
Menschheit ebenso sorgfältig als ein
Geheimnis gehütet hat, wie gewisse
Geheimgesellschaften ihre «Zeichen»
und «Worte» gehütet haben. Man hat
das nicht so unter die allgemeine
Menschheit hinausgestreut. Das ist
ein Geheimnis im sozialen Leben
geblieben. Der Bankier wurde der
Herrschende. Und wenn man
untersucht, wie sich die soziale
Struktur im Laufe des 19.
Jahrhunderts entwickelt hat, dann
findet man, daß mit dem ersten,
zweiten Jahrzehnt des 19.
Jahrhunderts der Bankier, dieser
spezielle ökonomische Typus, der nur
ökonomisiert mit dem Gelde, es ist,
der nun, geradeso wie früher der
ökonomische Mensch, im weiteren
Umfange auf alles, was als soziale
Struktur sich herausstellt, auf alle
Gesetze der Länder und so weiter
seinen maßgebenden Einfluß ausübt.
Es ist sehr wichtig, diese
Verhältnisse zu durchschauen, es ist
sehr wichtig, zu durchschauen, daß
der ökonomische Typus Mensch
herrschend wird seit der
Reformation, daß der Bankier
herrschend wird seit dem Beginne des
19. Jahrhunderts. Und man kann nicht
die öffentlichen Angelegenheiten der
zivilisierten Welt in der neuesten
Zeit verstehen, wenn man nicht in
ihnen eine Geschichte der Herrschaft
des Bankierwesens sieht. Gegen Ende
des 19. Jahrhunderts ist dann das
eingetreten, was ich 1908 in meinem
Nürnberger Vortragszyklus bereits
angeführt habe: In der ersten Hälfte
des 19. Jahrhunderts und noch etwas
hinein in die zweite Hälfte war
individuell der Träger des Geldes
der Herrschende; dann aber
verwandelte sich dieses
Herrscherprinzip so, daß das Geld
als solches herrschend wurde. In der
ersten Hälfte des 19. Jahrhunderts
war aber der einzelne individuelle
Mensch als Bankier noch Herrscher.
Ich habe das durch ein Beispiel
illustriert, wenn Sie sich erinnern.
Ich habe Ihnen erzählt, wie der
Pariser Rothschild einmal
«angepumpt»werden sollte, nun ja,
von dem König von Frankreich. Nicht
wahr, wenn der Pariser Rothschild
von dem König von Frankreich
angepumpt werden sollte, so verrät
das schon ein bißchen, wer
eigentlich der Herrschende ist. Nun,
Könige pumpen nicht direkt, nicht
wahr. Während der König also seinen
Minister hinschickte -
«Finanzminister» nennt man ja diese
Art von Wirtschaftsminister - ,
hatte der Rothschild gerade mit
einem Lederhändler zu tun. Der
Diener sagte dem abgesandten
Minister des Königs von Frankreich,
er solle im Vorzimmer warten. Das
erschien natürlich wiederum dem
Minister des Königs von Frankreich
als etwas höchst Ungewöhnliches, daß
er warten solle, während der
Rothschild mit einem Lederhändler
verhandelt. Er soll warten? Er
wartet nicht, sondern reißt die Türe
auf: Ich komme zu Ihnen im Auftrage
des Königs von Frankreich. -
Bitte, nehmen Sie sich einen Stuhl -
, sagte Rothschild. Das war dem
Minister natürlich völlig
unbegreiflich. Ja, aber ich bin der
Abgesandte des Königs von
Frankreich! -Nehmen Sie zwei Stühle
und setzen Sie sich! Sehen Sie, da
war noch der einzelne individuelle
Bankier der Herrschende. Das ging
allmählich über in die Herrschaft
der Aktien, der Geldnoten als
solcher. Und wir sind ja allmählich
hineingesegelt in die Zeit, in der
der einzelne Geldbesitzer nicht mehr
das Wesentliche ist, sondern das
abstrakte, zusammengehäufte Kapital.
Es kann einer einmal heute reich
sein, morgen arm. Der Mensch selber
kugelt hinauf und kugelt hinunter.
Die Aktiengesellschaft, die
abstrakte - ich habe das dazumal
1908 in Nürnberg ausgeführt - , ist
dasjenige, was herrschend geworden
ist.
Damit aber ist die menschliche
Entwickelung angelangt an einem
Extrem, an einem Äußersten. Denn
sobald das Geld als solches
herrscht, sobald das Geld der
eigentlich treibende Motor ist, ist
die Zeit erfüllt, in der abgelöst
werden muß, ich möchte sagen, die
bloße bare Ziffer im Gelde durch
Realitäten. Nun ist das Geld das
Allergeistigste der Wirtschaft. Es
ist dasjenige von der Wirtschaft,
was nur geistig erfaßt werden kann.
Es hat ja auch nur einen geistigen
Wert, das Geld, nur einen Wert in
der menschlichen Anerkennung. Essen
kann man zwar Brot und Fleisch, aber
Geld kann man nicht essen. Man kann
wirklich für die Menschen
Brauchbares erwerben durch Geld,
wenn das Geld anerkannt ist. Es hat
bloß einen seelischen, einen
geistigen Wert, einen Begriffswert,
einen Vorstellungswert. Es ist eben
die Zeit erfüllt; es muß eintreten
das, daß umschlägt die
Entwickelung von dem rein
wirtschaftlich Geistigen des Geldes
zu dem wirklich im Geiste Erfaßten.
Und das, was durch die
Dreigliederung als soziales
Verständnis gefordert werden soll,
das ist dasjenige, was sich
unmittelbar anschließen muß an die
Herrschaft des allerabstraktesten
Wirtschaftlichen, des Geldes. Denn
so dunkel, so dämmerig das soziale
Verständnis, wie ich geschildert
habe, unter den Menschen lebt, so
hell muß es eigentlich werden. Denn
denken Sie sich einmal, dieses
(siehe Zeichnung) wäre ein
Menschenleben der Gegenwart von der
Geburt bis zum Tode. [Tafel 9]
Dieses Leben würde so durchlebt, daß
der Mensch sich soziales Verständnis
drinnen erwirbt, daß wirklich das
soziale Leben, die soziale Struktur
nicht gebaut wäre auf die
Geldgeltung, die er hat, sondern auf
soziales Verständnis. Dann würde der
Mensch durch die Pforte des Todes
gehen, durchleben die Zeit bis zur
nächsten Geburt und dann wiederum
sein Leben von der Geburt bis zum
Tode durchleben. Dasjenige, was sich
der Mensch hier zwischen Geburt und
Tod aneignet an sozialem
Verständnis, das liegt ja auch
innerlich in ihm. Das geht vor allen
Dingen in das schlafende Wollen
hinein, von dem ich gestern
gesprochen habe; das wird durch die
Todespforte getragen. So daß der
Mensch sein soziales Verständnis
durch die Todespforte trägt bis zur
Weltenmitternacht und es dann
wiederum durch die Geburt ins
nächste Erdenleben hineinträgt. Was
wird nun dieses Verständnis, das man
sich durch soziales Verständnis
erwirbt, in dem nächsten Erdenleben
? - Das ist die große Frage, die
heute schon aufgeworfen werden muß.
Das wird das Verständnis für das
Karma. Das heißt, wir haben im
weltgeschichtlichen Verlauf der
Menschheitsentwickelung gegenwärtig
die Zeitepoche erreicht, in welcher
die Menschheit sich soziales
Verständnis erwerben muß; denn
dieses soziale Verständnis liefert
für die nächste Inkarnation das
Verständnis für das Karma. Aber es
kann sich kein Mensch soziales
Verständnis erwerben anders, als daß
er sich Verständnis für das Geistige
erwirbt.
286
175 Johann Tetzel, um 1465-1519,
Dominikaner. Beauftragter für das
Betreiben des Ablaßhandels in
Deutschland, Unterkommissar für den
päpstlichen Ablaßpächter. Sieneser
Bankhaus: Der Sieneser Bankier
Agostino Chigi (um 1465-1520) war
Hofbankier von Papst Leo X.
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