Ce qui amène absolument la science de
l’esprit orientée anthroposophiquement
à apparaître est de remarquer ce fait.
C'était la raison pourquoi, tout de
suite du côté où cette science de
l’esprit orientée anthroposophiquement
sera rendue valable, toujours de
nouveau et à nouveau il devra être
indiqué sur la manifestation pratique
de cette science de l’esprit. Je sais
à quel point cela a surpris des
humains particuliers, même le petit
groupe ici à Bâle, quand j'ai signalé
il y a plusieurs années que nous
avions donc commencé avec pour ainsi
dire une activité semi-pratique, à
savoir interpréter des jeux de
mystères.
Cela, maints « mystiques »
l’ont déjà tenu pour quelque chose
qu'on ne devrait en fait pas
faire ; car là on se rend déjà,
dans une certaine direction, parent
par alliance avec des mesures
pratiques dont on a besoin. Mais j'ai
dit cette fois-là : ce serait mon
idéal, ne pas seulement exécuter des
jeux, mais de déployer une activité
bancaire pour tout de suite pénétrer
la pratique de la vie avec cette
manière de penser qui est nécessaire
quand on veut rendre la science de
l'esprit fructueuse. En ce que je
devais toujours être convaincu à
partir de soubassements objectifs
qu’on ne vient pas par une pensée
malsaine, à courte vue aux résultats,
auxquels la science de l’esprit veut
venir, mais tout de suite par une
pensée saine, circonspecte et présente
à l’esprit, et qu’on peut apprendre à
la science de l’esprit à exercer la
pensée de telle sorte qu'on ne pouvait
justement pas l’exercer sous la
manière matérialiste de regarder des
derniers siècles ; que l'on peut
tout de suite devenir pratique pour la
vie par la manière saine de penser qui
est nécessaire quand on pratique la
science de l’esprit dans le sens où
c'est pensé ici. J’aimerais
dire : cela tombe dans une
certaine mesure sous le sens comme un
sous-produit du traitement sain de la
vie. On est forcé, quand on veut
acquérir non un stupide, nébuleux,
mais réel aperçu dans l’être du monde
par la science de l’esprit, non de
déployer une pensée somnolente,
nébuleuse, mais une pensée de beaucoup
plus grande clarté qu’on y est habitué
aujourd'hui dans la science. Et si on
développe cette pensée, si on se donne
la peine de comprendre ce que la
science de l’esprit veut savoir
compris, alors on entraîne à côté le
penser ainsi qu’aussi dans les
domaines pratiques de la vie, on peut
penser correctement et de façon
appropriée et ne prédit plus que le
monométallisme développerait le
libre-échange/le commerce libre, quand
les conditions reposent ainsi que sous
l'étalon-or/la monnaie-or, viennent
tout de suite les taxes à
l’importation !
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Was
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft überhaupt
veranlaßt aufzutreten, das ist die
Bemerkung dieser Tatsache. Das war
der Grund, warum gerade von der
Seite her, von der diese
anthroposophisch orientierte
Geisteswissenschaft geltend gemacht
wird, immer wieder und wiederum auf
die praktische Auslebung dieser
Geisteswissenschaft hingewiesen
werden muß. Ich weiß, wie es
einzelne Menschen, selbst die kleine
Gruppe hier in Basel überrascht hat,
als ich vor vielen Jahren darauf
hingewiesen habe, daß wir ja mit
einer sozusagen halbpraktischen
Tätigkeit begonnen haben, nämlich
Mysterienspiele aufzuführen.
Das haben schon manche «Mystiker»
für etwas gehalten, das man
eigentlich nicht tun sollte; denn da
verschwägert man sich schon in einer
gewissen Richtung mit praktischen
Maßnahmen, die man nötig hat. Aber
ich habe dazumal gesagt: Mein Ideal
wäre es, nicht etwa bloß Spiele
aufzuführen, sondern eine
Banktätigkeit zu entfalten, um
gerade das Praktischste des Lebens
mit derjenigen Denkweise zu
durchdringen, welche notwendig ist,
wenn man fruchtbare
Geisteswissenschaft treiben will.
Indem ich immer davon überzeugt sein
mußte, aus sachlichen Untergründen
heraus, daß man nicht durch ein
ungesundes, kurzsinniges Denken zu
den Ergebnissen kommt, zu denen
Geisteswissenschaft kommen will,
sondern gerade durch ein gesundes,
umsichtiges und geistesgegenwärtiges
Denken, und daß man lernen kann an
Geisteswissenschaft das Denken so zu
schulen, wie man es unter der
materialistischen Betrachtungsweise
der letzten Jahrhunderte eben nicht
schulen konnte; daß man gerade
praktisch werden kann für das Leben
durch die gesunde Denkweise, die
notwendig ist, wenn man
Geisteswissenschaft in dem Sinne,
wie es hier gemeint ist, treibe. Ich
möchte sagen: Es fällt gewissermaßen
als ein Nebenprodukt ab die gesunde
Behandlung des Lebens. Man ist
gedrängt, wenn man nicht blöde,
nebulose, sondern wahre Einsicht in
das Weltwesen durch
Geisteswissenschaft erwerben will,
nicht ein schwafelndes, nebuloses
Denken zu entfalten, sondern ein
Denken von viel größerer Klarheit,
als man es heute gerade in der
Wissenschaft gewöhnt ist. Und
entfaltet man dieses Denken, gibt
man sich Mühe, das zu verstehen, was
Geisteswissenschaft verstanden
wissen will, dann schult man das
Denken nebenbei so, daß man auch in
praktischen Gebieten des Lebens
richtig und sachgemäß denken kann
und nicht mehr voraussagt, der
Monometallismus werde den Freihandel
entwickeln, wenn die Verhältnisse so
liegen, daß unter der Goldwährung
gerade die Schutzzölle kommen!
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