J'aimerais maintenant vous exposer en
tout premier un exemple bien
pratique : le domaine de la
circulation de l’argent. Cela s’est
bien considérablement transformé au
XIXe siècle. Là s’est passé un
revirement énorme.
Si vous suivez la période précédant
immédiatement le dernier tiers du XIXe
siècle, elle était, pour toute
spéculation monétaire, attachée à
l'individualité, à la personnalité.
C'est le génie purement financier et
spéculatif des Rothschild qui a fait
entrer et sortir l'argent des centres
financiers. Et, si nous
poursuivons l'histoire des grands
établissements bancaires, nous avons à
cette époque-là partout des images
modèles de la façon dont la
circulation de l'argent allait
entièrement de soi à partir de la
façon de l'humain qui prenait pied sur
l'âme de conscience, sur l'humain
particulier. Cela est devenu
autrement. Seulement on n'en parle pas
encore beaucoup, parce que c’est juste
au début. Aujourd'hui, l'âme de
conscience ne règne plus exclusivement
dans la circulation de l'argent,
aujourd'hui, règne quelque chose d'une
sorte de résumé : le
capital-action, la société,
l'association, ce qui est supra
personnel. Tentez une fois de suivre
ce qui se montre tout d'abord en un
début, et qui viendra toujours plus.
C'est aujourd'hui presque indifférent,
qui se tient ici ou là comme
personnalité. Ce que les humains ont
introduit/inséré dans la circulation
de l'argent, cela travaille déjà
détaché de la personnalité, cela
travaille déjà de soi-même. Là vous
avez dans un courant descendant
l'intervention/le gain de l'âme de
conscience vers le soi-esprit.
Ici nous l’avons dans le courant de
déclin/de dégradation et là nous
l’avons dans le courant de la vie
ascendante, là où nous cherchons ce
que la personnalité capable
particulière a fourni, où nous
cherchons à atteindre par inspiration
l’aide de ces puissances qui du monde
spirituel nous donneront de nouveau
les inspirations. Là aussi nous
montons du personnel au supra
personnel. Ainsi il y a, aussi bien en
rapport aux courants de déclin, comme
aussi en rapport aux ascendants, des
caractéristiques communes pour
l’époque. Mais on doit se garder
particulièrement, dans une quelque
époque, de tenir compte de ce qui
apparaît/se présente tout de suite
comme autorité. Aussi longtemps qu’on
n’a pas de vue spirituelle, là on
pourra faire beaucoup erreur.
Cela est en particulier le cas sur un
domaine de la culture de l’humanité,
sur le domaine de la médecine
matérialiste, où nous voyons, comme
est justement ce qui donne la mesure,
ce que l’autorité a en main et demande
toujours de plus en plus où cela veut
équivaloir à quelque chose qui est
beaucoup, beaucoup plus terrible,
effrayant que jamais un quelque règne
de l’autorité du Moyen Âge tant
dénoncé. Nous nous tenons déjà
aujourd’hui là-dedans, et cela
deviendra encore toujours plus fort et
plus fort. Quand les gens se moquent
si terriblement de la superstition
moyenâgeuse aux fantômes, alors on
aimerait bien dire : oui, quelque
chose a-t-il alors changé en rapport à
cela ? Cette peur des fantômes
a-t-elle décru quelque peu ? Les
humains ne craignent-ils pas plus les
fantômes que jadis ? – C’est
beaucoup plus effrayant, qu’on le
pense en général, ce qui se produit là
dans l’âme humaine, quand lui sera
calculé d’avance : là sur la
surface de la main sont 60 000
troupeaux de bacilles.
En Amérique, il a été calculé
combien de tels bacilles sont dans une
seule barbe masculine. Ne devrait-on
donc pas se décider à dire : ces
fantômes moyenâgeux étaient au moins
des fantômes convenables, mais les
bacilles-fantômes actuels sont trop
des fantômes demi-portions, trop
indécents, que s’ils devaient fonder
la peur, qui est en cela au premier au
début, et qui fait là, que les humains
tout de suite ici, sur domaine de
santé, tomberont dans une croyance à
l’autorité, qui est terrible.
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Ich möchte Ihnen
jetzt zuallererst ein recht
praktisches Beispiel anführen: das
Gebiet des Geldverkehrs. Das hat
sich im 19. Jahrhundert ganz
beträchtlich geändert. Da ist ein
ungeheurer Umschwung geschehen.
Wenn Sie verfolgen die unmittelbar
vorhergehende Zeit vor dem letzten
Drittel des 19. Jahrhunderts, so war
das in bezug auf alle
Geldspekulation an der
Individualität, an der
Persönlichkeit haftend. Die rein
finanziell-spekulative Genialität
der Rothschilds war es, die das Geld
überall hineingeführt und wieder
zurückgeführt hat nach und von den
Geldzentren. Und wenn wir die
Geschichte der großen Bankhäuser
verfolgen, so haben wir damals
überall Musterbilder, wie der
Geldverkehr ganz aus der Art des
Menschen heraus vor sich ging, die
auf der Bewußtseinsseele, auf dem
einzelnen Menschen fußte. Das ist
anders geworden. Nur redet man noch
nicht viel darüber, weil das erst im
Anfange ist. Heute herrscht nicht
mehr ausschließlich die
Bewußtseinsseele im Geldverkehr,
heute herrscht etwas von einer Art
Zusammenfassung: das Aktienkapital,
die Gesellschaft, die Assoziation,
dasjenige, was überpersönlich ist.
Versuchen Sie einmal zu verfolgen,
was sich heute erst im Anfange
zeigt, und was immer mehr kommen
wird. Es ist heute fast
gleichgültig, wer als Persönlichkeit
da oder dort steht. Was die Menschen
hineingearbeitet haben in die
Geldzirkulation, das arbeitet schon
persönlichkeitslos, das arbeitet
schon von selber. Da haben Sie in
einer herabsteigenden Strömung das
Übergreifen von der Bewußtseinsseele
nach dem Geistselbst.
Hier haben wir es in der
Verfallsströmung; und wir haben es
in der Strömung des aufsteigenden
Lebens da, wo wir dasjenige suchen,
was die einzelne tüchtige
Persönlichkeit geleistet hat, wo wir
suchen, durch Inspiration die Hilfe
jener Mächte zu erringen, die aus
der geistigen Welt uns die
Inspirationen wieder geben werden.
Auch da gehen wir hinauf von dem
Persönlichen zu dem
Uberpersönlichen. So gibt es sowohl
in bezug auf die Verfalls- wie auch
in bezug auf die aufsteigenden
Strömungen für die Zeitalter
gemeinsame Charakteristiken.
Besonders muß man sich aber hüten,
in irgendeinem Zeitalter darauf
Rücksicht zu nehmen, was in dem
Zeitalter gerade als Autorität
auftritt. Solange man nicht
spirituelle Einsicht hat, wird man
da sehr fehlgehen können.
Das ist insbesondere auf einem
Gebiete der Menschheitskultur der
Fall, auf dem Gebiete der
materialistischen Medizin, wo wir
sehen, wie eben das maßgebend ist,
was die Autorität in der Hand hat
und immer mehr und mehr darauf
Anspruch macht, wo das auf etwas
hinauslaufen will, was viel, viel
furchtbarer, schrecklicher ist als
jemals irgendeine
Autoritätsherrschaft des so viel
angeklagten Mittelalters. Wir stehen
schon heute darinnen, und das wird
noch immer stärker und stärker
werden. Wenn die Leute so furchtbar
spotten über die Gespenster des
mittelalterlichen Aberglaubens, dann
möchte man wohl sagen: Ja, hat sich
denn in bezug darauf etwas besonders
geändert? Ist denn diese
Gespensterfurcht etwa abgekommen?
Fürchten die Leute nicht heute viel
mehr Gespenster als dazumal? - Es
ist viel schrecklicher, als man
allgemein meint, was da vorgeht in
der menschlichen Seele, wenn ihr
vorgerechnet wird: Da auf der
Handfläche sind 60000 Bazillenherde.
In Amerika ist ausgerechnet worden,
wie viele solcher Bazillen in einem
einzigen männlichen Schnurrbart
sind. Müßte man sich also nicht doch
entschließen zu sagen: Diese
mittelalterlichen Gespenster waren
wenigstens anständige Gespenster,
aber die heutigen
Bazillen-gespenster sind zu
knirpshaft, zu unanständige
Gespenster, als daß sie die Furcht
begründen sollten, die zudem erst im
Anfange ist, und die da macht, daß
die Menschen gerade hier, auf
gesundheitlichem Gebiet, in einen
Autoritätsglauben geraten werden,
der furchtbar ist.
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