Il (NDT : Johannes Scherr) se
demande ce qui se passe quand ce
qu'annonce, à une certaine époque,
celui qu'on appelle maintenant
volontiers « le calme/silencieux
savant » à sa chaire, transborde
en sensations et sentiments des êtres
humains, quand ainsi annoncé cela
change et rentre entièrement dans les
entrepôts, dans les fabriques, dans
les banques et les bourses ; il
se demande, ce qui se passe, quand ce
qu'on fait valoir [32] comme sorte de
représentation dans la connaissance de
la nature, devient aussi la sorte
régnante de représentation en rapport
à la formation du monde financier et
économique. De telles questions ne
sont habituellement pas posées. Car on
croit que ce que l'humain pense dans
le domaine économique, ce qui sera
spéculé sur le marché boursier, qui
sera négocié dans les banques, serait
indépendant de ce que le calme savant
annonce du haut de la chaire. Mais
tout dans la vie est intimement lié.
Ce lien intime se cache seulement
parce que quelque chose peut-être une
manière théorique de penser chez une
génération, deviendra motivation
de l'action extérieure , motivation du
monde public de sentiment chez la
suivante. Sous l'impression de
telles pensées Johannes Scherr a dit,
à l'époque, une phrase
extraordinairement belle. Il a
dit : quand le non-esprit
matérialiste, qui
maintenant domine tous les
cercles, prend son chemin par le monde
civilisé ; s'il fait valoir tout
ce pour quoi il est disposé, dans
l’économie européenne de la finance,
dans la constitution économique
européenne, alors une époque vient par
ici, où on devra dire :
absurdité, tu as vaincu ! De
telles paroles ont été prononcées dans
le temps. Qu’est-ce qui repose
derrière ces paroles ? Derrière ces
paroles reposent tous les hymnes de
louanges sur l’essor économique, sur
la manière, dont nous avons
magnifiquement amené les choses si
loin, aux conquêtes glorieuses de la
vie moderne, avec lesquelles nous
sommes rentrés du XIXe siècle
dans le XXe siècle. Tout ce qu'on
a pu entendre de ces chants de
louanges de toutes sortes . Mais sous
la surface de tous ces chants de
louanges germait ce dont Johannes
Scherr disait : cela s’exprimera
ainsi qu’on doit dire :
absurdité, tu as vaincu ! Et
l'absurdité a vaincu ! Regardons
en arrière sur les dernières cinq à
six années. Qu’est-ce qui, mes chers
présents, est le destin de ceux qui du
présent se comprennent à calculer le
futur avec un "voir-au-travers"
intérieur des rapports/des
conditions ? On écoute ce qu’ils
disent, au plus comme une sensation,
mais on ne le prend pas au sérieux. On
laisse les choses aller, comme elles
vont, en ce qu’on s’adonne soi-même à
son âme assoupie, et arrive alors à
cette mentalité, qui aujourd’hui
certes voit qu’avec chaque semaine,
plus cela descend dans l’abîme, mais
dit quand même donc toujours à
nouveau : demain ça ira déjà
mieux. Ceci ou cela se passera .
Demain nous viendrons donc à nouveau –
oui, je ne sais pas, à quoi nous
arriverons.
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Er fragt sich, was
geschieht, wenn dasjenige, was der,
nun, man sagt wohl «stille Gelehrte»
auf seinem Katheder in einem
gewissen Zeitalter verkündet,
umschlägt in Empfindungen und
Gefühle der Menschen, wenn das so
Verkündete umschlägt und ganz
hineingeht in die Kontore, in die
Fabriken, in die Banken und Börsen;
er fragt sich, was geschieht, wenn
das, was man als Vorstellungsart in
der Naturerkenntnis geltend [32]
macht, beherrschende Vorstellungsart
wird auch in bezug auf die
Gestaltung der finanziellen und
ökonomischen Welt. Solche Fragen
werden gewöhnlich nicht gestellt.
Denn man glaubt, daß dasjenige, was
der Mensch auf ökonomischem Felde
denkt, was auf der Börse spekuliert
wird, was in den Banken verhandelt
wird, unabhängig sei von dem, was
der stille Gelehrte vom Katheder
herunter verkündet. Aber im Leben
steht alles in innigem Zusammenhang.
Dieser innige Zusammenhang verbirgt
sich nur dadurch, daß etwas
theoretische Denkweise sein kann bei
einer Generation, bei der
nächstfolgenden wird es Antrieb des
äußeren Handelns, Antrieb der
öffentlichen Empfindungswelt. Unter
dem Eindruck solcher Gedanken sagte
damals Johannes Scherr einen
außerordentlich schönen Satz. Er
sagte: Wenn der materialistische
Ungeist, der jetzt alle Kreise
beherrscht, seinen Weg durch die
zivilisierte Welt nimmt; wenn er
geltend macht alles dasjenige, wozu
er veranlagt ist, in der
Finanzwirtschaft Europas, in der
ökonomischen Verfassung Europas,
dann kommt eine Zeit herbei, von der
man wird sagen müssen: Unsinn, du
hast gesiegt! Solche Worte sind
dazumal gesprochen worden. Was liegt
hinter diesen Worten? Hinter diesen
Worten liegen all die Lobeshymnen
auf den wirtschaftlichen Aufschwung,
auf die Art, wie wir es so herrlich
weit gebracht haben, auf die
glorreichen Errungenschaften des
modernen Lebens, mit denen wir aus
dem 19. Jahrhundert in das 20.
Jahrhundert hineingegangen sind. Was
hat man alles hören können von der
Art dieser Loblieder. Aber unter der
Oberfläche all dieser Loblieder
keimte fort dasjenige, wovon
Johannes Scherr sagte: Es wird sich
äußern so, daß man sagen muß:
Unsinn, du hast gesiegt. - Und der
Unsinn hat gesiegt! Schauen wir
zurück auf die letzten fünf bis
sechs Jahre. Was, meine sehr
verehrten Anwesenden, ist das
Schicksal derjenigen, die aus dem
Gegenwärtigen mit einem inneren
Durchschauen der Verhältnisse das
Zukünftige zu errechnen verstehen?
Man hört dasjenige, was sie sagen,
höchstens an wie eine Sensation,
aber man nimmt es nicht ernst. Man
läßt die Dinge gehen, wie sie gehen,
indem man sich selbst seiner
schlafenden Seele hingibt, und kommt
dann zu derjenigen Gesinnung, die
heute zwar sieht, daß es mit jeder
Woche mehr in den Abgrund
hinuntergeht, aber doch immer
wiederum sagt: Morgen wird es schon
besser werden. Das oder jenes wird
geschehen. Morgen werden wir ja
schon wiederum - ja, ich weiß nicht,
zu was kommen.
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