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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Les entreprises et l'absorption par les banques.
 Unternehmen und Übernahme durch Banken.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 331 205-207 (1989) 02/07/1919

Original





Traducteur: FG v.01 - 06/05/2020 Éditeur: SITE

Maintenant, il doit cependant aussi être clair que lors du choix/de l’élection des conseils d'entreprise, il doit être procédé très intelligemment, car cette compagnie de conseils d'entreprise devra prendre des mesures économiques entièrement nouvelles en bien des relations, et devra placer des impulsions entièrement nouvelles. J'ai déjà dit à plusieurs reprises, que dans le présent nous avons besoin avant tout de penser autrement, de penser réellement autrement quand j'ai parlé de ces choses en relation avec la tri-articulation. Et je me représente que quand, pour la première fois à l’intérieur d’un domaine économique fermé, porté par la confiance de toute la compagnie ouvrière, alors l'Assemblée d’origine prend à l'unanimité une mesure économique, tout de suite il pourrait alors se révéler un penser autrement, un réapprentissage. Mais là on doit savoir combien fort devra en fait être repensé aujourd'hui en rapport à la vie de l’économie. Par conséquent, j’aimerais vous décrire un exemple de l'ancienne façon de penser afin que vous puissiez vous retrouver dans les lourdes tâches des conseils d'entreprise. Vous voyez, cette vieille pensée n'est pas seulement une somme de pensées, mais c'est l'expression pour l'ordre économique qui a existé jusqu'à présent et qui a trouvé sa fin par la catastrophe de la guerre mondiale. Mais ce que les gens pensaient, cela fait encore saillie dans les temps plus récents, et c'est ce qui, pris à la base, devra être une fois fondamentalement éloigné des têtes. Pour cela, j’aimerais maintenant introduire un exemple caractéristique. Là est justement paru ainsi un essai d'un très célèbre professeur d’économie de peuple de l'ancien régime, c'est-à-dire un homme qui a produit dans ses pensées beaucoup de l'ancien régime, ce qu'on appelle le régime de capital privé qui devra être surmonté. J’aimerais introduire, ce qui sera dit là par le professeur Dr Luja Brentano, comme exemple pour ce qui règne dans l'ancien régime. Ces pensées de Brentano s’étendent sur l'entrepreneur de l'ancien régime, et il s’efforce en tout sérieux, aussi loin que cela lui est possible, de former un concept de ce qu’est maintenant en fait l'entrepreneur privé. Qu'il ne considère pas cet entrepreneur privé absolument comme un meuble superflu du futur ordre économique, vous voyez cela aux mots de conclusion de Brentano.


Il dit :
« Beaucoup croient aujourd'hui que l'entreprise privée va vers sa fin. Dans le contrôle de tant d'entreprises de grande échelle par les banques, ils voient le début de l'absorption de tout entreprenariat en une entreprise d'ensemble et en celle-ci la transmission de toutes les entreprises dans l’entreprise de l’État. Nous ne sommes qu'au début d'un développement qui ouvre l’entreprise privée à des continents jusqu'à présent à peine touchés, et l'expérience a montré jusqu’à présent que les différentes nations ressortent comme vainqueur dans la compétition autour de cette ouverture qui laisse d’autant moins à l'État, d’autant plus à l'initiative privée. Plus l'économie de peuple des peuples particuliers devient une économie mondiale, plus grand devient l’espace de jeu de l'entreprise privée, plus grand son avenir. Mais elle résoudra sa tache pour elle-même pas seulement d’autant plus salutaire, mais aussi d’autant plus libre de contradiction et avec cela d’autant plus avantageuse, si d’autant plus elle amène sans retenue à la reconnaissance un des principes de base du système économique actuel, la liberté personnelle, aussi dans la conception du rapport de travail et d’autant plus que l'argent qu'elle gagne, elle cherche à le gagner, non sur le chemin de l’accroissement de la valeur par l’atrophie des besoins auxquels ses produits devraient servir, mais par satisfaction la plus complète possible des mêmes lors de l’utilisation la plus économique des moyens de production. Aussi longtemps que c'est le point de vue à partir duquel elle se laisse guider, sa fin n’est pas encore à envisager ».
Donc vous voyez, un vrai représentant de l'ancien système économique dit ici que l'entreprise privée n’est non seulement pas à sa fin, mais qu'elle commence pour la première fois à s'épanouir, car sans cette entreprise privée, l'ordre économique, qui devrait se développer à l'avenir, ne serait pas du tout possible. Nous avons donc devant nous l'opinion qui domine encore de nombreux cercles aujourd'hui, à savoir que l'abolition de l'entreprise privée est hors de question car elle a un avenir. C’est pourquoi, quand on aborde maintenant sérieusement, et pas seulement par l'agitation, la question du remplacement de l'ancien esprit d'entreprise par les conseils d'entreprise, on doit se préoccuper un peu des pensées qui tournicotent dans les têtes. On doit pour ainsi dire être paré, on doit savoir ce que les gens pensent et ce qu'ils vont vous opposer quand cela vient à des disputes entre les représentants du passé et les représentants de l'avenir, c'est-à-dire ceux qui veulent s’engager pour les conseils d'entreprise.



Maintenant voyez-vous, le concept de l'entrepreneur, ce professeur d'économie veut se le rendre clair à lui-même et le placer devant les humains. Il se pose la question : qu'est-ce qu'un entrepreneur ? – Oui, il donne maintenant trois caractéristiques de l’entrepreneur correct. En premier, « qu’il unifie dans sa main le droit de disposer des éléments nécessaires pour la production d’un produit ». Maintenant, on doit cependant se rendre une fois clair ce que ce monsieur comprend absolument sous « éléments de production ». Ce qu'il comprend là-dessous cela va clair et bref d'après l'une de ses phrases. Cette phrase, il ne la façonne pas une fois lui-même, mais il l’emprunte à Emil Kirdorff, l'un des hommes les plus riches de réussite de la pratique jusqu’à présent. Il dit. « Nous directeurs des sociétés par actions, nous sommes également employés de l’entreprise et avons vis-à-vis d’elle des devoirs et des responsabilités » Et le bon Brentano en trouve maintenant qu’aux « éléments de production », appartiennent aussi de tels messieurs directeurs comme Monsieur le Conseiller général Emil Kirdorff, que donc l'entrepreneur doit avoir le droit de disposition sur les « éléments de production », c'est-à-dire aussi sur les directeurs. Toute la compagnie des travailleurs jusqu'en haut aux directeurs, tout cela sont des « éléments de production ». Premièrement donc, un entrepreneur est celui qui a le droit de disposition sur les « éléments de production » ; à ceux-ci appartiennent aussi les directeurs. Et un tel homme comme Kirdorff envisage très bien qu'il n’est en fait pas réellement un humain, mais un « élément de production » dans la vie de l'économie. On doit déjà se rendre clair quels types de concepts sont fichés là, dans les têtes. C'est pourquoi j'ai toujours de nouveau accentué qu'il est nécessaire de penser autrement et d’apprendre autrement. C'était donc la première particularité d'un véritable entrepreneur.
La seconde est « qu’il donne à ces éléments de production le but de servir un but défini de production et dispose en conséquence là-dessus ». Ici, on doit se souvenir que sont pensés tous les humains se tenant dans la production ; il doit donc leur donner une détermination. C'est la deuxième particularité. La troisième est « qu’il le fait pour son propre compte et danger ». Nous avons maintenant rassemblé les trois particularités d'un véritable entrepreneur au sens de l'ancien régime, donc de l'entrepreneur qui, au sens de l'ancien régime, doit persévérer dans le maintien de l'ordre économique futur et devrait avoir une plus grande importance que jusqu’à présent. Vous voyez, si on n'est pas tout de suite affligé d’œillères professorales ou entrepreneuriales ou autres, alors on doit donc bien se dire que les personnalités avec ces trois caractéristiques ne toléreront pas les faits qui devraient maintenant être créés en Europe, car finalement : nous sommes quand même arrivés aussi loin avec notre conscience que l'avenir ne peut pas dépendre d'un petit nombre d'entrepreneurs qui donnent leur détermination aux « éléments de production » du plus grand nombre de personnes, c'est-à-dire les masses. Mais c'est justement ce qui est promu. Mais maintenant suivons un peu plus loin le train de pensée de ce représentant de l'ancien régime. Il est en fait extrêmement intéressant. Vous penserez probablement que je fais maintenant une blague, mais ce qui suit est vraiment dans cet essai ; je ne fais pas de blague. Curieusement, Brentano, après avoir présenté la grande masse des travailleurs comme des « éléments de production », compte aussi les travailleurs, les prolétaires, comme entrepreneurs !


Il dit : « Si le travailleur n'est pas avec cela le producteur du produit de consommation mûr, il n'est pas moins un producteur d'un bien indépendant, qu'il met sur le marché pour son propre compte et risque. Lui aussi est un entrepreneur, un entrepreneur de prestations de travail ». Ainsi vous voyez, mes chers présents, nous avons maintenant le concept de l'entrepreneur devant les yeux, il est d’ailleurs ainsi qu’il a été présenté par une lumière d’économie de peuple du présent. Ce concept de l'entrepreneur est si confus, oui, il est justement ainsi, que vous tous comme vous êtes assis ici, êtes de purs entrepreneurs, à savoir des entrepreneurs de votre force de travail, que vous portez pour votre propre compte et danger sur le marché. Oui, et maintenant vient encore quelque chose d’autre. Brentano dit donc que le mal dont sera toujours parlé n'existe pas du tout, puisque tous sont donc entrepreneurs. Par conséquent, il aurait dû découvrir ce sur quoi est réellement à reconduire que les grandes masses ne sont pas contentes avec être un entrepreneur à leur propre compte et risque par leur force de travail. Il dit : « En premier fut un temps où cela n'était pas le travailleur, un temps, où dans l'entreprise où il était occupé, passa. Il n'était pas encore une entité économique indépendante, mais rien qu'un rouage dans l'entreprise de son maître. C'était le temps de la non liberté personnelle du travailleur. L'intérêt pour l'avancement de sa propre économie a alors conduit le maître à éveiller un intérêt à sa prestation dans le travailleur occupé par lui. Cela a amené l'émancipation graduelle du travailleur, enfin sa complète émancipation ». Joli, seulement le dommage repose dans ce qui suit. Là est encore une gentille phrase qui dit : « Mais l'entrepreneur capitaliste d’entreprise, ne s'est pas encore trouvé de toutes parts dans ce changement d'un maître à un simple acheteur de travail ». Donc le seul mal consiste seulement en ce que l’entrepreneur de l'entreprise ne s'est pas encore trouvé dans ce rôle, c'est-à-dire, ne plus être un maître au sens ancien, mais un acheteur de force de travail. Avec cela Brentano dit donc ce qui suit : Si le travailleur vend sa force de travail à l'entrepreneur pour son propre compte et risque, alors tout est en ordre. Il doit seulement encore s'ajouter que l'entrepreneur apprenne en premier à comprendre ce qu'est un acheteur de travail. - Seulement parce qu'il ne comprend pas encore, des dommages sont toujours disponibles. Donc tout ce que vous avez à faire est de marteler à l'entrepreneur : tu dois seulement apprendre à comprendre comment acheter du travail sur le marché du travail, que le travailleur vous vend comme entrepreneur de sa force de travail. Oui, bien sûr, c'est une preuve étrange que le monsieur expose là aux entrepreneurs. Aujourd'hui, le prolétariat en est aussi loin à dire que, avant toute chose, il s’agit que la force de travail ne doive plus être une marchandise. Mais ce monsieur porte la preuve aux entrepreneurs qu'ils ne se sont même pas soulevés à la connaissance d'être des acheteurs de travail. Donc, cette lumière de l'économie pense l'entrepreneuriat d'aujourd'hui comme très arriéré.
Mais que signifie alors tout cela ? Vous voyez, vous devez seulement saisir des yeux tout le poids de ce fait. Lujo Brentano est un des économistes nationaux les plus célèbres du présent, il est l'un de ceux qui ont peut-être déversé la plupart des concepts dans les têtes de ceux qui parlent comme des intellectuels sur la vie de l’économie, et nous pouvons le prendre aujourd'hui sur le fait qu'en tant que professeur d'université et considéré comme grand de l'économie de peuple, il ne débite en fait rien d'autre que la connerie la plus grossière. Oui, ainsi on doit saisir clairement des yeux les choses aujourd'hui. Aujourd'hui, nous nous abandonnons souvent à une croyance en l'autorité qui est bien, bien pire que jadis la croyance en l’autorité des catholiques vis-à-vis des princes de l'Église. Seulement les gens ne veulent pas avoir cela pour vrai. C'est pourquoi nous devons déjà nous clarifier les choses, et nous devons apprendre de ces choses que cette compagnie de conseils d'entreprise aura pour gros travail. Elle devra avant toutes choses montrer ce qu'est vraiment la vie de l’économie, car ce qui est sorti des cercles de l'intelligence comme résultat de la réflexion sur la vie de l’économie n'était donc que connerie. Mais qu'est alors cette connerie ? Jetons seulement une fois un coup d'œil vers sa réalité. Pourquoi alors cette connerie est-elle là ? Les gens ne l'ont même pas encore une fois pensée au bout. S'ils y pensaient, alors ils écriraient encore de plus grosses conneries. Ils n'y ont pas une fois réfléchi, mais simplement étudié les conditions comme elles sont maintenant, et ces conditions/rapports sont justement embrouillés, sont un chaos. Tout progressivement, cette absence de pensée de l'offre et de la demande a conduit au chaos sur tous les domaines de la vie de l’économie. Commencer une fois, à repenser cela de la base, doit être le premier acte d’une vraie socialisation.
Nous avons besoin, j’aimerais dire, du sentiment de sérieux de ce que devrait être la compagnie des conseils d'entreprise. Et de ce sérieux, je veux toujours de nouveau et à nouveau parler de neuf parce qu’aussi, dans certains milieux du prolétariat, est encore si peu disponible de sérieux et de conscience de la grandeur de la tâche. Voyez-vous, quand on parle aujourd’hui de tri-articulation de l'organisme social, de quoi parle-t-on ? On parle de ce qui doit se passer pour satisfaire les revendications de plusieurs décennies du prolétariat. Mais que vous sera-t-il alors opposé ? Oui, là est à nouveau paru une fois un article dans le « Tribune ». Il porte le titre : « Dr Steiner et le prolétariat ». Là, il sera dit, par exemple, qu’il s’agit seulement d’idées avec cette tri-articulation, et que des idées bourdonnent actuellement suffisamment dans les airs. C'est ce que j’aimerais appeler : une affirmation inconsidérée. Alors ce monsieur devrait aussi seulement montrer une fois les idées qui maintenant bourdonnent si massivement dans l'air. Il devrait prouver aussi une fois seulement une idée fructueuse ! C'est tout de suite de manque d'idées dont souffre donc le présent. C'est donc ainsi, et il est inconsidérément prétendu que les idées bourdonnent alentour dans les airs. Et alors il est dit : « Ce qui aide l'ouvrier - je parle seulement du travaillant corporellement - à l'amélioration de sa vie n'est pas de la sophistique, mais une réalisation active du socialisme. » Mais qu’est alors la réalisation du socialisme ? Voyez-vous, quand on dit toujours seulement socialisme, socialisme, ainsi vous avez un phrasé, un mot ! Mais on doit indiquer le chemin ! Quand quelqu'un dit : ce qui aide le travailleur à améliorer sa vie, c'est le socialisme - alors il me semble que quand quelqu'un dit : je veux aller à Tübingen - et que je lui dis : eh bien, tu peux aller là en train, à telle et telle heure vont des trains. - Je lui dis exactement comment il arrive à Tübingen, tout comme je montre exactement le chemin vers l'organisme social tri-articulé, comment on arrive à la socialisation. Il dit : C'est de la sophistique, que tu me donnes les trains à la minute ; je te le dis, si je veux arriver à Tübingen, alors j’arrive seulement par le bouger de l'autre côté vers Tübingen. – Ainsi on peut dire à peu près : je ne veux pas d'un chemin spécifique, concret et caractérisé dans le détail, mais je veux le socialisme. - Je veux arriver à Tübingen en bougeant de l'autre côté.

Nun muß man sich aber auch darüber im klaren sein, daß bei der Wahl der Betriebsräte sehr einsichtsvoll umgegangen werden muß, denn diese Betriebsräteschaft wird in vieler Beziehung ganz neue wirtschaftliche Maßnahmen treffen müssen, wird ganz neue Impulse setzen müssen. Ich habe schon öfter gesagt, wenn ich über diese Dinge im Zusammenhang mit der Dreigliederung gesprochen habe, daß wir in der Gegenwart vor allen Dingen ein Umdenken, ein wirkliches Umdenken brauchen. Und ich stelle mir vor, daß dann, wenn zum ersten Mal innerhalb eines geschlossenen Wirtschaftsgebietes, getragen von dem Vertrauen der gesamten Arbeiterschaft, die Urversammlung einmütig eine solche wirtschaftliche Maßnahme trifft, daß gerade dann ein Umdenken, ein Umlernen zum Vorschein kommen könnte. Da muß man aber wissen, wie stark mit Bezug auf das wirtschaftliche Leben heute eigentlich umgedacht werden muß. Ich möchte Ihnen deshalb, damit Sie sich über die schweren Aufgaben der Betriebsräte orientieren können, ein Beispiel des alten Denkens schildern. Sehen Sie, dieses alte Denken ist ja nicht etwa bloß eine Summe von Gedanken, sondern es ist der Ausdruck für die Wirtschaftsordnung, die bisher bestanden hat und die durch die Weltkriegskatastrophe ihr Ende gefunden hat. Aber das, was die Leute dachten, das ragt noch in die neuere Zeit herein, und das ist dasjenige, was im Grunde genommen einmal gründlich aus den Köpfen entfernt werden muß. Hierzu mochte ich nun ein charakteristisches Beispiel anführen. Da ist soeben ein Aufsatz von einem sehr berühmten Volkswirtschaftslehrer des alten Regimes erschienen, also von einem Manne, der in seinen Gedanken viel von dem hat, was das alte Regime, was das sogenannte Privatkapital-Regime, das überwunden werden muß, hervorgebracht hat. Ich möchte Ihnen das, was da von dem Professor Dr. Luja Brentano gesagt wird, als Beispiel anführen für das, was im alten Regime waltet. Diese Gedanken von Brentano beziehen sich auf den Unternehmer des alten Regimes, und er bemüht sich allen Ernstes, soweit es ihm möglich ist, sich einen Begriff auszubilden von dem, was nun eigentlich der Privatunternehmer ist. Daß er diesen Privatunternehmer durchaus nicht als ein überflüssiges Möbel der künftigen Wirtschaftsordnung betrachtet, das sehen Sie aus den Schlußworten Brentanos.
Er sagt:
«Viele glauben heute, das private Unternehmertum gehe seinem Ende entgegen. In der Kontrolle so vieler Unternehmungen größten Stils durch die Banken sehen sie den Beginn der Aufsaugung alles Unternehmertums in ein Gesamtunternehmen und in dieser die Überleitung aller Unternehmungen in den Betrieb des Staats. Wir stehen erst am Anfang einer Entwicklung, welche der privaten Unternehmung von ihr bisher kaum berührte Erdteile erschließt, und das hat die bisherige Erfahrung gezeigt, daß die verschiedenen Nationen in dem Wettkampf um diese Erschließung als Sieger hervorgehen, je weniger sie dem Staate, je mehr sie der privaten Initiative überlassen. Je mehr die Volkswirtschaft der einzelnen Völker Weltwirtschaft wird, desto größer der Spielraum der privaten Unternehmung, desto größer deren Zukunft. Sie wird ihre Aufgabe aber nicht nur um so segensreicher, sondern auch um so widerspruchsfreier und damit um so vorteilhafter für sie selbst lösen, je rückhaltloser sie eines der Grundprinzipien der heutigen Wirtschaftsordnung, die persönliche Freiheit, auch in der Gestaltung des Arbeitsverhältnisses zur Anerkennung bringt und je mehr sie das Geld, das sie verdient, zu verdienen sucht, nicht auf dem Wege der Wertsteigerung durch Verkümmerung der Bedürfnisse, denen ihre Produkte dienen sollen, sondern durch möglichst vollkommene Befriedigung derselben bei wirtschaftlichster Verwendung der Produktionsmittel. Solange dies der Gesichtspunkt ist, von dem sie sich leiten läßt, ist ihr Ende noch nicht abzusehen.»
Also Sie sehen, ein richtiger Vertreter der alten Wirtschaftsordnung sagt hier, daß das Privatunternehmertum nicht nur nicht zu Ende ist, sondern daß es jetzt erst recht zu blühen beginnt, denn ohne dieses Privatunternehmertum wäre die Wirtschaftsordnung, die sich in Zukunft entwickeln soll, ganz und gar nicht möglich. Wir haben also die Meinung vor uns, die heute noch viele Kreise beherrscht, nämlich daß eine Abschaffung des Privatunternehmertums nicht in Frage komme, da es eine Zukunft hat. Deshalb muß man sich schon, wenn man nun ernsthaft und nicht bloß agitatorisch an die Frage der Ablösung des alten Unternehmertums durch die Betriebsräte herangeht, ein wenig mit den Gedanken, die in den Köpfen herumspuken, auseinandersetzen. Man muß sozusagen gewappnet sein, muß wissen, was die Leute denken und was sie einem entgegenbringen werden, wenn es zu Auseinandersetzungen zwischen den Vertretern des Bisherigen und den Vertretern des Zukünftigen, also jenen, die sich für die Betriebsräte einsetzen wollen, kommt.

Nun sehen Sie, den Begriff des Unternehmers, den will sich dieser Volkswirtschaftslehrer selber klarmachen und vor die Menschen hinstellen. Er stellt sich die Frage: Was ist ein Unternehmer? -Ja, er gibt nun drei Eigenschaften des richtigen Unternehmers an. Erstens, «daß er das Verfügungsrecht über die zur Herstellung eines Produkts nötigen Produktionselemente in seiner Hand vereine». Nun muß man sich aber erst einmal klarmachen, was dieser Herr unter «Produktionselementen» überhaupt versteht. Was er darunter versteht, das geht aus einem seiner Sätze klipp und klar hervor. Diesen Satz drechselt er nicht einmal selber, sondern den entlehnt er bei Emil Kirdorff, einem der erfolgreichsten Männer der bisherigen Praxis. Er sagt: «Wir Direktoren der Aktiengesellschaften, wir sind auch Angestellte des Unternehmens und haben ihm gegenüber Pflichten und Verantwortung.» Und der gute Brentano findet nun heraus, daß zu den «Produktionselementen» auch solche Herren Direktoren wie der Herr Geheimrat Emil Kirdorff gehören, daß also der Unternehmer das Verfügungsrecht über die «Produktionselemente,» das heißt auch über Direktoren, haben muß. Die ganze Arbeiterschaft bis hinauf zu den Direktoren, das alles sind «Produktionselemente». Erstens also ist ein Unternehmer derjenige, der das Verfügungsrecht über die «Produktionselemente» hat; zu diesen gehören auch die Direktoren. Und ein solcher Mann wie Kirdorff sieht das ganz gut ein, daß er eigentlich nicht ein Mensch, sondern ein «Produktionselement» im Wirtschaftsleben ist. Man muß sich schon klarmachen, was für Begriffe da in den Köpfen stecken. Darum habe ich immer wieder betont, daß es notwendig ist, umzudenken und umzulernen. Das war also die erste Eigenschaft eines richtigen Unternehmers.


Die zweite ist die, «daß er diesen Produktionselementen die Bestimmung gebe, einem bestimmten Produktionszweck zu dienen, und dementsprechend darüber verfüge». Hier muß man hinzudenken, daß alle in der Produktion stehenden Menschen gemeint sind; denen muß er also eine Bestimmung geben. Das ist die zweite Eigenschaft. Die dritte ist die, «daß er dies tue für eigene Rechnung und Gefahr». Nun haben wir also alle drei Eigenschaften eines richtigen Unternehmers im Sinne des alten Regimes zusammen, also des Unternehmers, der im Sinne des alten Regimes zur Aufrechterhaltung der künftigen Wirtschaftsordnung fortbestehen muß und dort eine noch größere Bedeutung haben soll als bisher. Sehen Sie, wenn man nicht gerade mit Professoren- oder Unternehmer- oder sonstigen Scheuklappen behaftet ist, dann muß man sich ja wohl sagen, daß die Persönlichkeiten mit diesen drei Eigenschaften die Tatsachen, die jetzt in Europa geschaffen werden sollen, nicht dulden werden, denn schließlich: So weit sind wir doch mit unserem Bewußtsein gekommen, daß die Zukunft nicht abhängen kann von einer kleinen Anzahl Unternehmer, die den «Produktionselementen» der weitaus größeren Anzahl von Menschen, also der Masse, ihre Bestimmung gibt. Aber das wird geradezu gefordert. Nun verfolgen wir aber den Gedankengang dieses Vertreters des alten Regimes noch ein wenig weiter. Er ist nämlich eigentlich außerordentlich interessant. Wahrscheinlich werden Sie glauben, ich mache jetzt einen Witz, aber das Folgende steht wirklich in diesem Aufsatz; ich mache keinen Witz. Brentano rechnet nämlich, nachdem er zunächst die große Masse der Arbeitenden als «Produktionselemente» dargestellt hat, merkwürdigerweise auch die Arbeiter, die Proletarier, zu den Unternehmern! Er sagt: «Ist der Arbeiter somit auch nicht Produzent des konsumreifen Produkts, so ist er deshalb doch nicht weniger Produzent eines selbständigen Guts, das er für eigene Rechnung und Gefahr zu Markt bringt. Auch er ist Unternehmer, Unternehmer von Arbeitsleistungen.» Also sehen Sie, meine werten Anwesenden, wir haben jetzt den Begriff des Unternehmers vor Augen, und zwar so, wie er von einer volkswirtschaftlichen Leuchte der Gegenwart dargestellt wurde. Dieser Begriff des Unternehmers ist so konfus, ja er ist eben so, daß Sie alle, wie Sie hier sitzen, lauter Unternehmer sind, nämlich Unternehmer Ihrer Arbeitskraft, die Sie auf eigene Rechnung und Gefahr zu Markte tragen. Ja, und jetzt kommt noch etwas dazu. Brentano sagt ja, daß das Übel, von dem immer geredet wird, gar nicht besteht, da ja alle Unternehmer sind. Deshalb mußte er herausfinden, worauf es eigentlich zurückzuführen ist, daß die große Masse nicht damit zufrieden ist, ein Unternehmer auf eigene Rechnung und Gefahr durch ihre Arbeitskraft zu sein. Er sagt: «Einst gab es eine Zeit, in der dies der Arbeiter nicht war, eine Zeit, da er in dem Betriebe, in dem er beschäftigt war, aufging. Er war noch keine selbständige Wirtschaftseinheit, sondern nichts als ein Rädchen im Wirtschaftsbetrieb seines Herrn. Das war die Zeit der persönlichen Unfreiheit des Arbeiters. Das Interesse am Fortschreiten seiner eigenen Wirtschaft hat dann den Herrn dazu geführt, in dem von ihm beschäftigten Arbeiter ein Interesse an seiner Leistung zu erwecken. Dies hat die allmähliche Emanzipation des Arbeiters, schließlich seine völlige Freierklärung gebracht.» Schön, nur der Schaden beruht in folgendem. Da ist noch ein netter Satz, der lautet so: «Der kapitalistische Betriebsunternehmer aber hat sich in diese Wandlung aus einem Herrn in einen bloßen Arbeitskäufer noch nicht allenthalben gefunden.» Also der Schaden besteht nur darin, daß sich der Betriebsunternehmer in diese Rolle noch nicht hineingefunden hat, das heißt, kein Herr mehr zu sein im alten Sinne, sondern ein Käufer von Arbeitskraft. Damit sagt Brentano eigentlich das Folgende: Wenn der Arbeiter seine Arbeitskraft dem Unternehmer für eigene Rechnung und Gefahr verkauft, dann ist ja alles in Ordnung. Es muß nur noch hinzukommen, daß der Unternehmer erst verstehen lernt, was das ist: Arbeitskäufer. - Nur weil er es noch nicht versteht, sind immer noch Schäden vorhanden. Also ist es nur noch erforderlich, dem Unternehmer endlich einzuhämmern: Du mußt nur verstehen lernen, Arbeit auf dem Arbeitsmarkt zu kaufen, die euch der Arbeiter als Unternehmer seiner Arbeitskraft verkauft. Ja, es ist natürlich ein merkwürdiges Zeugnis, das der Herr da den Unternehmern ausstellt. Das Proletariat ist heute so weit, zu sagen, daß es vor allen Dingen darauf ankommt, daß die Arbeits-kraft keine Ware mehr sein soll. Jener Herr aber stellt den Unternehmern das Zeugnis aus, daß sie sich nicht einmal zu der Erkenntnis, Arbeitskäufer zu sein, aufgeschwungen haben. Also denkt sich diese Leuchte der Volkswirtschaft das heutige Unternehmertum sehr rückständig.
Was aber bedeutet denn das eigentlich alles? Sehen Sie, Sie müssen nur die ganze Schwere dieser Tatsache ins Auge fassen. Lujo Brentano ist einer der berühmtesten Nationalökonomen der Gegenwart, ist einer von denen, die vielleicht die meisten Begriffe in die Köpfe derer hineingegossen haben, die als Intellektuelle über das Wirtschaftsleben sprechen, und wir können ihn heute dabei ertappen, daß er als Universitätslehrer und als angesehene Größe der Volkswirtschaft eigentlich nichts anderes als den allerwüstesten Kohl verzapft. Ja, so muß man die Dinge heute schon klar ins Auge fassen. Wir geben uns ja heute oft einem Autoritäts-glauben hin, der viel, viel schlimmer ist, als jemals der Autoritäts-glaube der Katholiken gegenüber den Kirchenfürsten war. Das wollen die Leute nur nicht wahrhaben. Deshalb müssen wir uns die Dinge schon klarmachen, und wir müssen aus solchen Dingen lernen, was diese Betriebsräteschaft für eine große Aufgabe haben wird. Sie wird vor allen Dingen zeigen müssen, was das Wirtschaftsleben wirklich ist, denn das, was aus den Kreisen der Intelligenz als Ergebnis des Nachdenkens über das Wirtschaftsleben her-ausgekommen ist, das war ja nur Kohl. Aber was ist denn dieser Kohl? Betrachten wir ihn nur einmal seiner Realität nach. Warum ist denn dieser Kohl da? Die Leute haben ihn ja noch nicht einmal ausgedacht. Würden sie ihn ausdenken, dann würden sie noch größeren Kohl schreiben. Sie haben ihn nicht einmal ausgedacht, sondern einfach die Verhältnisse, wie sie jetzt sind, studiert, und diese Verhältnisse sind eben verworren, sind ein Chaos. Ganz allmählich hat diese Gedankenlosigkeit von Angebot und Nachfrage auf allen Gebieten des Wirtschaftslebens in das Chaos hineingeführt. Einmal zu beginnen, dies von Grund auf neu zu gestalten, das muß die erste Tat einer wirklichen Sozialisierung sein. Wir brauchen, ich möchte sagen, dieses Gefühl von dem Ernst dessen, was die Betriebsräteschaft sein soll. Und von diesem Ernst möchte ich immer wieder und wiederum von neuem sprechen, weil auch in manchen Kreisen des Proletariats so wenig noch von diesem Ernst und dem Bewußtsein der Größe der Aufgabe vorhanden ist. Sehen Sie, wenn man heute von der Dreigliederung des sozialen Organismus spricht, wovon spricht man dann? Man spricht von dem, was zu geschehen hat, damit die jahrzehntealten Forderungen des Proletariats befriedigt werden können. Was wird einem dann aber entgegnet? Ja, da ist wiederum einmal ein Artikel in der «Tribüne» erschienen. Er trägt die Überschrift: «Dr. Steiner und das Proletariat». Da wird zum Beispiel gesagt, es handle sich eben nur um Ideen bei dieser Dreigliederung und Ideen schwirrten gegenwärtig zur Genüge in der Luft herum. Das ist das, was ich nennen möchte: eine leichtsinnige Behauptung. Dann soll dieser Herr nur einmal die Ideen aufzeigen, die jetzt so massenhaft durch die Luft schwirren. Er soll einmal auch nur eine fruchtbare Idee nachweisen! Gerade am Mangel an Ideen leidet ja die Gegenwart. So ist es doch, und hier wird leichtsinnig behauptet, daß die Ideen nur so in der Luft herumschwirren. Und dann heißt es: «Was dem Arbeiter - ich spreche hier nur von körperlich Arbeitenden - zur Besserstellung seines Lebens verhilft, ist nicht Sophisterei, sondern eine tatkräftige Verwirklichung des Sozialismus.» — Aber, was ist denn die Verwirklichung des Sozialismus? Sehen Sie, wenn man immer nur sagt Sozialismus, Sozialismus, so hat man eine Phrase, ein Wort! Man muß aber den Weg angeben! Wenn einer sagt: Was dem Arbeiter zur Besserstellung seines Lebens verhilft, ist Sozialismus - , dann kommt mir das so vor, wie wenn einer sagt: Ich will nach Tübingen - und ich sage ihm: Nun ja, da kannst du mit der Bahn fahren, um die und die Zeit gehen Züge. - Ich gebe ihm genau an, wie er nach Tübingen kommt, so wie der Weg zum dreigliedrigen sozialen Organismus genau angibt, wie man zur Sozialisierung kommt. Er sagt: Das ist Sophisterei, daß du mir da die Minuten der Züge angibst; ich sage dir, wenn ich nach Tübingen kommen will, dann komme ich nur durch das Hinüberbewegen nach Tübingen hin. - So ungefähr kann man sagen: Ich will nicht einen bestimmten, konkreten, im einzelnen gekennzeichneten Weg, sondern ich will den Sozialismus. - Ich will durch das Hinüberbewegen nach Tübingen kommen.