Maintenant, il doit cependant
aussi être clair que lors du
choix/de l’élection des conseils
d'entreprise, il doit être
procédé très intelligemment, car cette
compagnie de conseils d'entreprise
devra prendre des mesures économiques
entièrement nouvelles en bien des
relations, et devra placer des
impulsions entièrement nouvelles. J'ai
déjà dit à plusieurs reprises, que
dans le présent nous avons besoin
avant tout de penser autrement, de
penser réellement autrement quand j'ai
parlé de ces choses en relation avec
la tri-articulation. Et je me
représente que quand, pour la première
fois à l’intérieur d’un domaine
économique fermé, porté par la
confiance de toute la compagnie
ouvrière, alors l'Assemblée d’origine
prend à l'unanimité une mesure
économique, tout de suite il pourrait
alors se révéler un penser autrement,
un réapprentissage. Mais là on doit
savoir combien fort devra en fait être
repensé aujourd'hui en rapport à la
vie de l’économie. Par conséquent,
j’aimerais vous décrire un exemple de
l'ancienne façon de penser afin que
vous puissiez vous retrouver dans les
lourdes tâches des conseils
d'entreprise. Vous voyez, cette
vieille pensée n'est pas seulement une
somme de pensées, mais c'est
l'expression pour l'ordre économique
qui a existé jusqu'à présent et qui a
trouvé sa fin par la catastrophe de la
guerre mondiale. Mais ce que les gens
pensaient, cela fait encore saillie
dans les temps plus récents, et c'est
ce qui, pris à la base, devra être une
fois fondamentalement éloigné des
têtes. Pour cela, j’aimerais
maintenant introduire un exemple
caractéristique. Là est justement paru
ainsi un essai d'un très célèbre
professeur d’économie de peuple de
l'ancien régime, c'est-à-dire un homme
qui a produit dans ses pensées
beaucoup de l'ancien régime, ce qu'on
appelle le régime de capital privé qui
devra être surmonté. J’aimerais
introduire, ce qui sera dit là par le
professeur Dr Luja Brentano,
comme exemple pour ce qui règne dans
l'ancien régime. Ces pensées de
Brentano s’étendent sur l'entrepreneur
de l'ancien régime, et il s’efforce en
tout sérieux, aussi loin que cela lui
est possible, de former un concept de
ce qu’est maintenant en fait
l'entrepreneur privé. Qu'il ne
considère pas cet entrepreneur privé
absolument comme un meuble superflu du
futur ordre économique, vous voyez
cela aux mots de conclusion de
Brentano.
Il dit :
« Beaucoup croient aujourd'hui
que l'entreprise privée va vers sa
fin. Dans le contrôle de tant
d'entreprises de grande échelle par
les banques, ils voient le début de
l'absorption de tout entreprenariat en
une entreprise d'ensemble et en
celle-ci la transmission de toutes les
entreprises dans l’entreprise de
l’État. Nous ne sommes qu'au début
d'un développement qui ouvre
l’entreprise privée à des continents
jusqu'à présent à peine touchés, et
l'expérience a montré jusqu’à présent
que les différentes nations ressortent
comme vainqueur dans la compétition
autour de cette ouverture qui laisse
d’autant moins à l'État, d’autant plus
à l'initiative privée. Plus l'économie
de peuple des peuples particuliers
devient une économie mondiale, plus
grand devient l’espace de jeu de
l'entreprise privée, plus grand son
avenir. Mais elle résoudra sa tache
pour elle-même pas seulement d’autant
plus salutaire, mais aussi d’autant
plus libre de contradiction et avec
cela d’autant plus avantageuse, si
d’autant plus elle amène sans retenue
à la reconnaissance un des principes
de base du système économique actuel,
la liberté personnelle, aussi dans la
conception du rapport de travail et
d’autant plus que l'argent qu'elle
gagne, elle cherche à le gagner, non
sur le chemin de l’accroissement de la
valeur par l’atrophie des besoins
auxquels ses produits devraient
servir, mais par satisfaction la plus
complète possible des mêmes lors de
l’utilisation la plus économique des
moyens de production. Aussi longtemps
que c'est le point de vue à partir
duquel elle se laisse guider, sa fin
n’est pas encore à envisager ».
Donc vous voyez, un vrai représentant
de l'ancien système économique dit ici
que l'entreprise privée n’est non
seulement pas à sa fin, mais qu'elle
commence pour la première fois à
s'épanouir, car sans cette entreprise
privée, l'ordre économique, qui
devrait se développer à l'avenir, ne
serait pas du tout possible. Nous
avons donc devant nous l'opinion qui
domine encore de nombreux cercles
aujourd'hui, à savoir que l'abolition
de l'entreprise privée est hors de
question car elle a un avenir. C’est
pourquoi, quand on aborde maintenant
sérieusement, et pas seulement par
l'agitation, la question du
remplacement de l'ancien esprit
d'entreprise par les conseils
d'entreprise, on doit se préoccuper un
peu des pensées qui tournicotent dans
les têtes. On doit pour ainsi dire
être paré, on doit savoir ce que les
gens pensent et ce qu'ils vont vous
opposer quand cela vient à des
disputes entre les représentants du
passé et les représentants de
l'avenir, c'est-à-dire ceux qui
veulent s’engager pour les conseils
d'entreprise.
Maintenant voyez-vous, le concept de
l'entrepreneur, ce professeur
d'économie veut se le rendre clair à
lui-même et le placer devant les
humains. Il se pose la question :
qu'est-ce qu'un entrepreneur ? –
Oui, il donne maintenant trois
caractéristiques de l’entrepreneur
correct. En premier, « qu’il
unifie dans sa main le droit de
disposer des éléments nécessaires pour
la production d’un produit ».
Maintenant, on doit cependant se
rendre une fois clair ce que ce
monsieur comprend absolument sous
« éléments de production ».
Ce qu'il comprend là-dessous cela va
clair et bref d'après l'une de ses
phrases. Cette phrase, il ne la
façonne pas une fois lui-même, mais il
l’emprunte à Emil Kirdorff, l'un des
hommes les plus riches de réussite de
la pratique jusqu’à présent. Il dit.
« Nous directeurs des sociétés
par actions, nous sommes également
employés de l’entreprise et avons
vis-à-vis d’elle des devoirs et des
responsabilités » Et le bon
Brentano en trouve maintenant qu’aux
« éléments de production »,
appartiennent aussi de tels messieurs
directeurs comme Monsieur le
Conseiller général Emil Kirdorff, que
donc l'entrepreneur doit avoir le
droit de disposition sur les
« éléments de production »,
c'est-à-dire aussi sur les directeurs.
Toute la compagnie des travailleurs
jusqu'en haut aux directeurs, tout
cela sont des « éléments de
production ». Premièrement donc,
un entrepreneur est celui qui a le
droit de disposition sur les
« éléments de
production » ; à ceux-ci
appartiennent aussi les directeurs. Et
un tel homme comme Kirdorff envisage
très bien qu'il n’est en fait pas
réellement un humain, mais un
« élément de production »
dans la vie de l'économie. On doit
déjà se rendre clair quels types de
concepts sont fichés là, dans les
têtes. C'est pourquoi j'ai toujours de
nouveau accentué qu'il est nécessaire
de penser autrement et d’apprendre
autrement. C'était donc la première
particularité d'un véritable
entrepreneur.
La seconde est « qu’il donne à
ces éléments de production le but de
servir un but défini de production et
dispose en conséquence
là-dessus ». Ici, on doit se
souvenir que sont pensés tous les
humains se tenant dans la
production ; il doit donc leur
donner une détermination. C'est la
deuxième particularité. La troisième
est « qu’il le fait pour son
propre compte et danger ». Nous
avons maintenant rassemblé les trois
particularités d'un véritable
entrepreneur au sens de l'ancien
régime, donc de l'entrepreneur qui, au
sens de l'ancien régime, doit
persévérer dans le maintien de l'ordre
économique futur et devrait avoir une
plus grande importance que jusqu’à
présent. Vous voyez, si on n'est pas
tout de suite affligé d’œillères
professorales ou entrepreneuriales ou
autres, alors on doit donc bien se
dire que les personnalités avec ces
trois caractéristiques ne toléreront
pas les faits qui devraient maintenant
être créés en Europe, car
finalement : nous sommes quand
même arrivés aussi loin avec notre
conscience que l'avenir ne peut pas
dépendre d'un petit nombre
d'entrepreneurs qui donnent leur
détermination aux « éléments de
production » du plus grand nombre
de personnes, c'est-à-dire les masses.
Mais c'est justement ce qui est promu.
Mais maintenant suivons un peu plus
loin le train de pensée de ce
représentant de l'ancien régime. Il
est en fait extrêmement intéressant.
Vous penserez probablement que je fais
maintenant une blague, mais ce qui
suit est vraiment dans cet
essai ; je ne fais pas de blague.
Curieusement, Brentano, après avoir
présenté la grande masse des
travailleurs comme des « éléments
de production », compte aussi les
travailleurs, les prolétaires, comme
entrepreneurs !
Il dit : « Si le travailleur
n'est pas avec cela le producteur du
produit de consommation mûr, il n'est
pas moins un producteur d'un bien
indépendant, qu'il met sur le marché
pour son propre compte et risque. Lui
aussi est un entrepreneur, un
entrepreneur de prestations de
travail ». Ainsi vous voyez, mes
chers présents, nous avons maintenant
le concept de l'entrepreneur devant
les yeux, il est d’ailleurs ainsi
qu’il a été présenté par une lumière
d’économie de peuple du présent. Ce
concept de l'entrepreneur est si
confus, oui, il est justement ainsi,
que vous tous comme vous êtes assis
ici, êtes de purs entrepreneurs, à
savoir des entrepreneurs de votre
force de travail, que vous portez pour
votre propre compte et danger sur le
marché. Oui, et maintenant vient
encore quelque chose d’autre. Brentano
dit donc que le mal dont sera toujours
parlé n'existe pas du tout, puisque
tous sont donc entrepreneurs. Par
conséquent, il aurait dû découvrir ce
sur quoi est réellement à reconduire
que les grandes masses ne sont pas
contentes avec être un entrepreneur à
leur propre compte et risque par leur
force de travail. Il dit :
« En premier fut un temps où cela
n'était pas le travailleur, un temps,
où dans l'entreprise où il était
occupé, passa. Il n'était pas encore
une entité économique indépendante,
mais rien qu'un rouage dans
l'entreprise de son maître. C'était le
temps de la non liberté personnelle du
travailleur. L'intérêt pour
l'avancement de sa propre économie a
alors conduit le maître à éveiller un
intérêt à sa prestation dans le
travailleur occupé par lui. Cela a
amené l'émancipation graduelle du
travailleur, enfin sa complète
émancipation ». Joli, seulement
le dommage repose dans ce qui suit. Là
est encore une gentille phrase qui
dit : « Mais l'entrepreneur
capitaliste d’entreprise, ne s'est pas
encore trouvé de toutes parts dans ce
changement d'un maître à un simple
acheteur de travail ». Donc le
seul mal consiste seulement en ce que
l’entrepreneur de l'entreprise ne
s'est pas encore trouvé dans ce rôle,
c'est-à-dire, ne plus être un maître
au sens ancien, mais un acheteur de
force de travail. Avec cela Brentano
dit donc ce qui suit : Si le
travailleur vend sa force de travail à
l'entrepreneur pour son propre compte
et risque, alors tout est en ordre. Il
doit seulement encore s'ajouter que
l'entrepreneur apprenne en premier à
comprendre ce qu'est un acheteur de
travail. - Seulement parce qu'il ne
comprend pas encore, des dommages sont
toujours disponibles. Donc tout ce que
vous avez à faire est de marteler à
l'entrepreneur : tu dois
seulement apprendre à comprendre
comment acheter du travail sur le
marché du travail, que le travailleur
vous vend comme entrepreneur de sa
force de travail. Oui, bien sûr, c'est
une preuve étrange que le monsieur
expose là aux entrepreneurs.
Aujourd'hui, le prolétariat en est
aussi loin à dire que, avant toute
chose, il s’agit que la force de
travail ne doive plus être une
marchandise. Mais ce monsieur porte la
preuve aux entrepreneurs qu'ils ne se
sont même pas soulevés à la
connaissance d'être des acheteurs de
travail. Donc, cette lumière de
l'économie pense l'entrepreneuriat
d'aujourd'hui comme très arriéré.
Mais que signifie alors tout
cela ? Vous voyez, vous devez
seulement saisir des yeux tout le
poids de ce fait. Lujo Brentano est un
des économistes nationaux les plus
célèbres du présent, il est l'un de
ceux qui ont peut-être déversé la
plupart des concepts dans les têtes de
ceux qui parlent comme des
intellectuels sur la vie de
l’économie, et nous pouvons le prendre
aujourd'hui sur le fait qu'en tant que
professeur d'université et considéré
comme grand de l'économie de peuple,
il ne débite en fait rien d'autre que
la connerie la plus grossière. Oui,
ainsi on doit saisir clairement des
yeux les choses aujourd'hui.
Aujourd'hui, nous nous abandonnons
souvent à une croyance en l'autorité
qui est bien, bien pire que jadis la
croyance en l’autorité des catholiques
vis-à-vis des princes de l'Église.
Seulement les gens ne veulent pas
avoir cela pour vrai. C'est pourquoi
nous devons déjà nous clarifier les
choses, et nous devons apprendre de
ces choses que cette compagnie de
conseils d'entreprise aura pour gros
travail. Elle devra avant toutes
choses montrer ce qu'est vraiment la
vie de l’économie, car ce qui est
sorti des cercles de l'intelligence
comme résultat de la réflexion sur la
vie de l’économie n'était donc que
connerie. Mais qu'est alors cette
connerie ? Jetons seulement une
fois un coup d'œil vers sa réalité.
Pourquoi alors cette connerie est-elle
là ? Les gens ne l'ont même pas
encore une fois pensée au bout. S'ils
y pensaient, alors ils écriraient
encore de plus grosses conneries. Ils
n'y ont pas une fois réfléchi, mais
simplement étudié les conditions comme
elles sont maintenant, et ces
conditions/rapports sont justement
embrouillés, sont un chaos. Tout
progressivement, cette absence de
pensée de l'offre et de la demande a
conduit au chaos sur tous les domaines
de la vie de l’économie. Commencer une
fois, à repenser cela de la base, doit
être le premier acte d’une vraie
socialisation.
Nous avons besoin, j’aimerais dire, du
sentiment de sérieux de ce que devrait
être la compagnie des conseils
d'entreprise. Et de ce sérieux, je
veux toujours de nouveau et à nouveau
parler de neuf parce qu’aussi, dans
certains milieux du prolétariat, est
encore si peu disponible de sérieux et
de conscience de la grandeur de la
tâche. Voyez-vous, quand on parle
aujourd’hui de tri-articulation de
l'organisme social, de quoi
parle-t-on ? On parle de ce qui
doit se passer pour satisfaire les
revendications de plusieurs décennies
du prolétariat. Mais que vous
sera-t-il alors opposé ? Oui, là
est à nouveau paru une fois un article
dans le « Tribune ». Il
porte le titre :
« Dr Steiner et le
prolétariat ». Là, il sera dit,
par exemple, qu’il s’agit seulement
d’idées avec cette tri-articulation,
et que des idées bourdonnent
actuellement suffisamment dans les
airs. C'est ce que j’aimerais
appeler : une affirmation
inconsidérée. Alors ce monsieur
devrait aussi seulement montrer une
fois les idées qui maintenant
bourdonnent si massivement dans l'air.
Il devrait prouver aussi une fois
seulement une idée fructueuse !
C'est tout de suite de manque d'idées
dont souffre donc le présent. C'est
donc ainsi, et il est inconsidérément
prétendu que les idées bourdonnent
alentour dans les airs. Et alors il
est dit : « Ce qui aide
l'ouvrier - je parle seulement du
travaillant corporellement - à
l'amélioration de sa vie n'est pas de
la sophistique, mais une réalisation
active du socialisme. » Mais
qu’est alors la réalisation du
socialisme ? Voyez-vous, quand on
dit toujours seulement socialisme,
socialisme, ainsi vous avez un phrasé,
un mot ! Mais on doit indiquer le
chemin ! Quand quelqu'un
dit : ce qui aide le travailleur
à améliorer sa vie, c'est le
socialisme - alors il me semble que
quand quelqu'un dit : je veux
aller à Tübingen - et que je lui
dis : eh bien, tu peux aller là
en train, à telle et telle heure vont
des trains. - Je lui dis exactement
comment il arrive à Tübingen, tout
comme je montre exactement le chemin
vers l'organisme social tri-articulé,
comment on arrive à la socialisation.
Il dit : C'est de la sophistique,
que tu me donnes les trains à la
minute ; je te le dis, si je veux
arriver à Tübingen, alors j’arrive
seulement par le bouger de l'autre
côté vers Tübingen. – Ainsi on peut
dire à peu près : je ne veux pas
d'un chemin spécifique, concret et
caractérisé dans le détail, mais je
veux le socialisme. - Je veux arriver
à Tübingen en bougeant de l'autre
côté.
|
Nun muß man sich
aber auch darüber im klaren sein,
daß bei der Wahl der Betriebsräte
sehr einsichtsvoll umgegangen werden
muß, denn diese Betriebsräteschaft
wird in vieler Beziehung ganz neue
wirtschaftliche Maßnahmen treffen
müssen, wird ganz neue Impulse
setzen müssen. Ich habe schon öfter
gesagt, wenn ich über diese Dinge im
Zusammenhang mit der Dreigliederung
gesprochen habe, daß wir in der
Gegenwart vor allen Dingen ein
Umdenken, ein wirkliches Umdenken
brauchen. Und ich stelle mir vor,
daß dann, wenn zum ersten Mal
innerhalb eines geschlossenen
Wirtschaftsgebietes, getragen von
dem Vertrauen der gesamten
Arbeiterschaft, die Urversammlung
einmütig eine solche wirtschaftliche
Maßnahme trifft, daß gerade dann ein
Umdenken, ein Umlernen zum Vorschein
kommen könnte. Da muß man aber
wissen, wie stark mit Bezug auf das
wirtschaftliche Leben heute
eigentlich umgedacht werden muß. Ich
möchte Ihnen deshalb, damit Sie sich
über die schweren Aufgaben der
Betriebsräte orientieren können, ein
Beispiel des alten Denkens
schildern. Sehen Sie, dieses alte
Denken ist ja nicht etwa bloß eine
Summe von Gedanken, sondern es ist
der Ausdruck für die
Wirtschaftsordnung, die bisher
bestanden hat und die durch die
Weltkriegskatastrophe ihr Ende
gefunden hat. Aber das, was die
Leute dachten, das ragt noch in die
neuere Zeit herein, und das ist
dasjenige, was im Grunde genommen
einmal gründlich aus den Köpfen
entfernt werden muß. Hierzu mochte
ich nun ein charakteristisches
Beispiel anführen. Da ist soeben ein
Aufsatz von einem sehr berühmten
Volkswirtschaftslehrer des alten
Regimes erschienen, also von einem
Manne, der in seinen Gedanken viel
von dem hat, was das alte Regime,
was das sogenannte
Privatkapital-Regime, das überwunden
werden muß, hervorgebracht hat. Ich
möchte Ihnen das, was da von dem
Professor Dr. Luja Brentano gesagt
wird, als Beispiel anführen für das,
was im alten Regime waltet. Diese
Gedanken von Brentano beziehen sich
auf den Unternehmer des alten
Regimes, und er bemüht sich allen
Ernstes, soweit es ihm möglich ist,
sich einen Begriff auszubilden von
dem, was nun eigentlich der
Privatunternehmer ist. Daß er diesen
Privatunternehmer durchaus nicht als
ein überflüssiges Möbel der
künftigen Wirtschaftsordnung
betrachtet, das sehen Sie aus den
Schlußworten Brentanos.
Er sagt:
«Viele glauben heute, das private
Unternehmertum gehe seinem Ende
entgegen. In der Kontrolle so vieler
Unternehmungen größten Stils durch
die Banken sehen sie den Beginn der
Aufsaugung alles Unternehmertums in
ein Gesamtunternehmen und in dieser
die Überleitung aller Unternehmungen
in den Betrieb des Staats. Wir
stehen erst am Anfang einer
Entwicklung, welche der privaten
Unternehmung von ihr bisher kaum
berührte Erdteile erschließt, und
das hat die bisherige Erfahrung
gezeigt, daß die verschiedenen
Nationen in dem Wettkampf um diese
Erschließung als Sieger hervorgehen,
je weniger sie dem Staate, je mehr
sie der privaten Initiative
überlassen. Je mehr die
Volkswirtschaft der einzelnen Völker
Weltwirtschaft wird, desto größer
der Spielraum der privaten
Unternehmung, desto größer deren
Zukunft. Sie wird ihre Aufgabe aber
nicht nur um so segensreicher,
sondern auch um so
widerspruchsfreier und damit um so
vorteilhafter für sie selbst lösen,
je rückhaltloser sie eines der
Grundprinzipien der heutigen
Wirtschaftsordnung, die persönliche
Freiheit, auch in der Gestaltung des
Arbeitsverhältnisses zur Anerkennung
bringt und je mehr sie das Geld, das
sie verdient, zu verdienen sucht,
nicht auf dem Wege der
Wertsteigerung durch Verkümmerung
der Bedürfnisse, denen ihre Produkte
dienen sollen, sondern durch
möglichst vollkommene Befriedigung
derselben bei wirtschaftlichster
Verwendung der Produktionsmittel.
Solange dies der Gesichtspunkt ist,
von dem sie sich leiten läßt, ist
ihr Ende noch nicht abzusehen.»
Also Sie sehen, ein richtiger
Vertreter der alten
Wirtschaftsordnung sagt hier, daß
das Privatunternehmertum nicht nur
nicht zu Ende ist, sondern daß es
jetzt erst recht zu blühen beginnt,
denn ohne dieses
Privatunternehmertum wäre die
Wirtschaftsordnung, die sich in
Zukunft entwickeln soll, ganz und
gar nicht möglich. Wir haben also
die Meinung vor uns, die heute noch
viele Kreise beherrscht, nämlich daß
eine Abschaffung des
Privatunternehmertums nicht in Frage
komme, da es eine Zukunft hat.
Deshalb muß man sich schon, wenn man
nun ernsthaft und nicht bloß
agitatorisch an die Frage der
Ablösung des alten Unternehmertums
durch die Betriebsräte herangeht,
ein wenig mit den Gedanken, die in
den Köpfen herumspuken,
auseinandersetzen. Man muß sozusagen
gewappnet sein, muß wissen, was die
Leute denken und was sie einem
entgegenbringen werden, wenn es zu
Auseinandersetzungen zwischen den
Vertretern des Bisherigen und den
Vertretern des Zukünftigen, also
jenen, die sich für die Betriebsräte
einsetzen wollen, kommt.
Nun sehen Sie, den Begriff des
Unternehmers, den will sich dieser
Volkswirtschaftslehrer selber
klarmachen und vor die Menschen
hinstellen. Er stellt sich die
Frage: Was ist ein Unternehmer? -Ja,
er gibt nun drei Eigenschaften des
richtigen Unternehmers an. Erstens,
«daß er das Verfügungsrecht über die
zur Herstellung eines Produkts
nötigen Produktionselemente in
seiner Hand vereine». Nun muß man
sich aber erst einmal klarmachen,
was dieser Herr unter
«Produktionselementen» überhaupt
versteht. Was er darunter versteht,
das geht aus einem seiner Sätze
klipp und klar hervor. Diesen Satz
drechselt er nicht einmal selber,
sondern den entlehnt er bei Emil
Kirdorff, einem der erfolgreichsten
Männer der bisherigen Praxis. Er
sagt: «Wir Direktoren der
Aktiengesellschaften, wir sind auch
Angestellte des Unternehmens und
haben ihm gegenüber Pflichten und
Verantwortung.» Und der gute
Brentano findet nun heraus, daß zu
den «Produktionselementen» auch
solche Herren Direktoren wie der
Herr Geheimrat Emil Kirdorff
gehören, daß also der Unternehmer
das Verfügungsrecht über die
«Produktionselemente,» das heißt
auch über Direktoren, haben muß. Die
ganze Arbeiterschaft bis hinauf zu
den Direktoren, das alles sind
«Produktionselemente». Erstens also
ist ein Unternehmer derjenige, der
das Verfügungsrecht über die
«Produktionselemente» hat; zu diesen
gehören auch die Direktoren. Und ein
solcher Mann wie Kirdorff sieht das
ganz gut ein, daß er eigentlich
nicht ein Mensch, sondern ein
«Produktionselement» im
Wirtschaftsleben ist. Man muß sich
schon klarmachen, was für Begriffe
da in den Köpfen stecken. Darum habe
ich immer wieder betont, daß es
notwendig ist, umzudenken und
umzulernen. Das war also die erste
Eigenschaft eines richtigen
Unternehmers.
Die zweite ist die, «daß er diesen
Produktionselementen die Bestimmung
gebe, einem bestimmten
Produktionszweck zu dienen, und
dementsprechend darüber verfüge».
Hier muß man hinzudenken, daß alle
in der Produktion stehenden Menschen
gemeint sind; denen muß er also eine
Bestimmung geben. Das ist die zweite
Eigenschaft. Die dritte ist die,
«daß er dies tue für eigene Rechnung
und Gefahr». Nun haben wir also alle
drei Eigenschaften eines richtigen
Unternehmers im Sinne des alten
Regimes zusammen, also des
Unternehmers, der im Sinne des alten
Regimes zur Aufrechterhaltung der
künftigen Wirtschaftsordnung
fortbestehen muß und dort eine noch
größere Bedeutung haben soll als
bisher. Sehen Sie, wenn man nicht
gerade mit Professoren- oder
Unternehmer- oder sonstigen
Scheuklappen behaftet ist, dann muß
man sich ja wohl sagen, daß die
Persönlichkeiten mit diesen drei
Eigenschaften die Tatsachen, die
jetzt in Europa geschaffen werden
sollen, nicht dulden werden, denn
schließlich: So weit sind wir doch
mit unserem Bewußtsein gekommen, daß
die Zukunft nicht abhängen kann von
einer kleinen Anzahl Unternehmer,
die den «Produktionselementen» der
weitaus größeren Anzahl von
Menschen, also der Masse, ihre
Bestimmung gibt. Aber das wird
geradezu gefordert. Nun verfolgen
wir aber den Gedankengang dieses
Vertreters des alten Regimes noch
ein wenig weiter. Er ist nämlich
eigentlich außerordentlich
interessant. Wahrscheinlich werden
Sie glauben, ich mache jetzt einen
Witz, aber das Folgende steht
wirklich in diesem Aufsatz; ich
mache keinen Witz. Brentano rechnet
nämlich, nachdem er zunächst die
große Masse der Arbeitenden als
«Produktionselemente» dargestellt
hat, merkwürdigerweise auch die
Arbeiter, die Proletarier, zu den
Unternehmern! Er sagt: «Ist der
Arbeiter somit auch nicht Produzent
des konsumreifen Produkts, so ist er
deshalb doch nicht weniger Produzent
eines selbständigen Guts, das er für
eigene Rechnung und Gefahr zu Markt
bringt. Auch er ist Unternehmer,
Unternehmer von Arbeitsleistungen.»
Also sehen Sie, meine werten
Anwesenden, wir haben jetzt den
Begriff des Unternehmers vor Augen,
und zwar so, wie er von einer
volkswirtschaftlichen Leuchte der
Gegenwart dargestellt wurde. Dieser
Begriff des Unternehmers ist so
konfus, ja er ist eben so, daß Sie
alle, wie Sie hier sitzen, lauter
Unternehmer sind, nämlich
Unternehmer Ihrer Arbeitskraft, die
Sie auf eigene Rechnung und Gefahr
zu Markte tragen. Ja, und jetzt
kommt noch etwas dazu. Brentano sagt
ja, daß das Übel, von dem immer
geredet wird, gar nicht besteht, da
ja alle Unternehmer sind. Deshalb
mußte er herausfinden, worauf es
eigentlich zurückzuführen ist, daß
die große Masse nicht damit
zufrieden ist, ein Unternehmer auf
eigene Rechnung und Gefahr durch
ihre Arbeitskraft zu sein. Er sagt:
«Einst gab es eine Zeit, in der dies
der Arbeiter nicht war, eine Zeit,
da er in dem Betriebe, in dem er
beschäftigt war, aufging. Er war
noch keine selbständige
Wirtschaftseinheit, sondern nichts
als ein Rädchen im
Wirtschaftsbetrieb seines Herrn. Das
war die Zeit der persönlichen
Unfreiheit des Arbeiters. Das
Interesse am Fortschreiten seiner
eigenen Wirtschaft hat dann den
Herrn dazu geführt, in dem von ihm
beschäftigten Arbeiter ein Interesse
an seiner Leistung zu erwecken. Dies
hat die allmähliche Emanzipation des
Arbeiters, schließlich seine völlige
Freierklärung gebracht.» Schön, nur
der Schaden beruht in folgendem. Da
ist noch ein netter Satz, der lautet
so: «Der kapitalistische
Betriebsunternehmer aber hat sich in
diese Wandlung aus einem Herrn in
einen bloßen Arbeitskäufer noch
nicht allenthalben gefunden.» Also
der Schaden besteht nur darin, daß
sich der Betriebsunternehmer in
diese Rolle noch nicht
hineingefunden hat, das heißt, kein
Herr mehr zu sein im alten Sinne,
sondern ein Käufer von Arbeitskraft.
Damit sagt Brentano eigentlich das
Folgende: Wenn der Arbeiter seine
Arbeitskraft dem Unternehmer für
eigene Rechnung und Gefahr verkauft,
dann ist ja alles in Ordnung. Es muß
nur noch hinzukommen, daß der
Unternehmer erst verstehen lernt,
was das ist: Arbeitskäufer. - Nur
weil er es noch nicht versteht, sind
immer noch Schäden vorhanden. Also
ist es nur noch erforderlich, dem
Unternehmer endlich einzuhämmern: Du
mußt nur verstehen lernen, Arbeit
auf dem Arbeitsmarkt zu kaufen, die
euch der Arbeiter als Unternehmer
seiner Arbeitskraft verkauft. Ja, es
ist natürlich ein merkwürdiges
Zeugnis, das der Herr da den
Unternehmern ausstellt. Das
Proletariat ist heute so weit, zu
sagen, daß es vor allen Dingen
darauf ankommt, daß die
Arbeits-kraft keine Ware mehr sein
soll. Jener Herr aber stellt den
Unternehmern das Zeugnis aus, daß
sie sich nicht einmal zu der
Erkenntnis, Arbeitskäufer zu sein,
aufgeschwungen haben. Also denkt
sich diese Leuchte der
Volkswirtschaft das heutige
Unternehmertum sehr rückständig.
Was aber bedeutet denn das
eigentlich alles? Sehen Sie, Sie
müssen nur die ganze Schwere dieser
Tatsache ins Auge fassen. Lujo
Brentano ist einer der berühmtesten
Nationalökonomen der Gegenwart, ist
einer von denen, die vielleicht die
meisten Begriffe in die Köpfe derer
hineingegossen haben, die als
Intellektuelle über das
Wirtschaftsleben sprechen, und wir
können ihn heute dabei ertappen, daß
er als Universitätslehrer und als
angesehene Größe der Volkswirtschaft
eigentlich nichts anderes als den
allerwüstesten Kohl verzapft. Ja, so
muß man die Dinge heute schon klar
ins Auge fassen. Wir geben uns ja
heute oft einem Autoritäts-glauben
hin, der viel, viel schlimmer ist,
als jemals der Autoritäts-glaube der
Katholiken gegenüber den
Kirchenfürsten war. Das wollen die
Leute nur nicht wahrhaben. Deshalb
müssen wir uns die Dinge schon
klarmachen, und wir müssen aus
solchen Dingen lernen, was diese
Betriebsräteschaft für eine große
Aufgabe haben wird. Sie wird vor
allen Dingen zeigen müssen, was das
Wirtschaftsleben wirklich ist, denn
das, was aus den Kreisen der
Intelligenz als Ergebnis des
Nachdenkens über das
Wirtschaftsleben her-ausgekommen
ist, das war ja nur Kohl. Aber was
ist denn dieser Kohl? Betrachten wir
ihn nur einmal seiner Realität nach.
Warum ist denn dieser Kohl da? Die
Leute haben ihn ja noch nicht einmal
ausgedacht. Würden sie ihn
ausdenken, dann würden sie noch
größeren Kohl schreiben. Sie haben
ihn nicht einmal ausgedacht, sondern
einfach die Verhältnisse, wie sie
jetzt sind, studiert, und diese
Verhältnisse sind eben verworren,
sind ein Chaos. Ganz allmählich hat
diese Gedankenlosigkeit von Angebot
und Nachfrage auf allen Gebieten des
Wirtschaftslebens in das Chaos
hineingeführt. Einmal zu beginnen,
dies von Grund auf neu zu gestalten,
das muß die erste Tat einer
wirklichen Sozialisierung sein. Wir
brauchen, ich möchte sagen, dieses
Gefühl von dem Ernst dessen, was die
Betriebsräteschaft sein soll. Und
von diesem Ernst möchte ich immer
wieder und wiederum von neuem
sprechen, weil auch in manchen
Kreisen des Proletariats so wenig
noch von diesem Ernst und dem
Bewußtsein der Größe der Aufgabe
vorhanden ist. Sehen Sie, wenn man
heute von der Dreigliederung des
sozialen Organismus spricht, wovon
spricht man dann? Man spricht von
dem, was zu geschehen hat, damit die
jahrzehntealten Forderungen des
Proletariats befriedigt werden
können. Was wird einem dann aber
entgegnet? Ja, da ist wiederum
einmal ein Artikel in der «Tribüne»
erschienen. Er trägt die
Überschrift: «Dr. Steiner und das
Proletariat». Da wird zum Beispiel
gesagt, es handle sich eben nur um
Ideen bei dieser Dreigliederung und
Ideen schwirrten gegenwärtig zur
Genüge in der Luft herum. Das ist
das, was ich nennen möchte: eine
leichtsinnige Behauptung. Dann soll
dieser Herr nur einmal die Ideen
aufzeigen, die jetzt so massenhaft
durch die Luft schwirren. Er soll
einmal auch nur eine fruchtbare Idee
nachweisen! Gerade am Mangel an
Ideen leidet ja die Gegenwart. So
ist es doch, und hier wird
leichtsinnig behauptet, daß die
Ideen nur so in der Luft
herumschwirren. Und dann heißt es:
«Was dem Arbeiter - ich spreche hier
nur von körperlich Arbeitenden - zur
Besserstellung seines Lebens
verhilft, ist nicht Sophisterei,
sondern eine tatkräftige
Verwirklichung des Sozialismus.» —
Aber, was ist denn die
Verwirklichung des Sozialismus?
Sehen Sie, wenn man immer nur sagt
Sozialismus, Sozialismus, so hat man
eine Phrase, ein Wort! Man muß aber
den Weg angeben! Wenn einer sagt:
Was dem Arbeiter zur Besserstellung
seines Lebens verhilft, ist
Sozialismus - , dann kommt mir das
so vor, wie wenn einer sagt: Ich
will nach Tübingen - und ich sage
ihm: Nun ja, da kannst du mit der
Bahn fahren, um die und die Zeit
gehen Züge. - Ich gebe ihm genau an,
wie er nach Tübingen kommt, so wie
der Weg zum dreigliedrigen sozialen
Organismus genau angibt, wie man zur
Sozialisierung kommt. Er sagt: Das
ist Sophisterei, daß du mir da die
Minuten der Züge angibst; ich sage
dir, wenn ich nach Tübingen kommen
will, dann komme ich nur durch das
Hinüberbewegen nach Tübingen hin. -
So ungefähr kann man sagen: Ich will
nicht einen bestimmten, konkreten,
im einzelnen gekennzeichneten Weg,
sondern ich will den Sozialismus. -
Ich will durch das Hinüberbewegen
nach Tübingen kommen.
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