Collection
204 :
Banquiers,
banque,... banqueroutes.
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Les banques seront
étatisées, une tenue de compte
générale sera établie, ...
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Die Banken werden in
staatlichem Besitz sein, es
wird eine allgemeine
Kontoführung eingerichtet,...
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Les
références Rudolf Steiner Œuvres
complètes ga 186 044-045 (1990)
30/11/1918 |
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Traducteur:
FG v.02 - 06/05/2020 |
Éditeur: SITE |
Car quand ces
maximes auront régné un temps durant -
c'est cela que se promet la conception
du monde prolétarienne de son
intervention -, il y aura là justement
encore seulement une humanité active.
Seul le prolétariat sera encore là. La
bourgeoisie sera éliminée. À ces choses
qui avant tout ont de la signification
pour le temps de la transition, viennent
alors les choses qui ont une
signification durable. À celles-ci
appartient par exemple l'obligation
universelle au travail. Chaque humain
est obligé de travailler à quelque chose
qui sert à la collectivité. Un principe
décisif qui vaut dans le même cas
durablement est l'abolition de la
propriété privée concernant fond-et-sol
(NDT : le foncier). Les plus grands
biens seront transférés à des communes
agricoles. Il ne devrait pas y avoir de
propriété privée de fond et sol d'après
cette conception du monde. Les
entreprises industrielles, les
entreprises d'entrepreneurs seront
expropriées, elles passent à
l'administration de la société, elles
seront gérées par l'administration
centralisée des travailleurs ; à la
pointe de laquelle se tient alors le
conseil suprême pour l'économie de
peuple ; cela est justement, tout
de suite, le bolchevisme en
Russie. Les banques seront
étatisées, une tenue de compte générale
sera établie, englobant toute la
communauté, laquelle a à englober toute
la production. Tout le commerce
extérieur d'une communauté deviendra
commun ; les entreprises seront
donc étatisées. Ce sont à peu près
les principes qui constituent l'idéal de
Trotski et Lénine, et à partir desquels
vous voyez surgir, j'aimerais dire, les
pivots de ce qui sera voulu par le
prolétariat moderne.
Avec cela, naturellement rien n'est
fait, quand on se laisse quotidiennement
raconter par son journal que tant et
tant de faits de sang (assassinats)
seront faits par le bolchevisme. Quand
on compare les faits de sang par le
bolchevisme avec l’énorme nombre des
faits de sang qui ont été faits par
cette guerre, alors les faits de sang du
bolchevisme sont évidemment une bricole.
Il s’agit de voir ce qui n’a pas
été vu, ce qui a été omis, afin que dans
l’avenir l’évolution de l’humanité soit
poursuivie en pensant. On doit quand
même en premier selon l'âme et alors
spirituellement tenir à l'œil cette
chose qui est si intimement pendante
avec toute la poursuite ultérieure de
l’humanité. Cela devrait tout de suite
être la tâche de la science de l’esprit,
de vraiment tenir ces choses à l'œil
spirituellement et selon l'âme. Le temps
doit cesser, où l’économie paresseuse
des pasteurs a été débitée de la chaire
aux gens avec des trucs théoriques
qui n’étaient pas en rapport à la
vie pour l’ainsi nommé réconfort de
l’âme chaque dimanche. Contre cela,
il doit commencer que chacun, qui
veut prendre part à la vie spirituelle,
est obligé de regarder aussi dans la
vie, de se tenir en lien immédiat avec
la vie. Cela n’est pas pour la plus
étroite part responsable des malheurs du
présent, que depuis longtemps tout de
suite ceux qui ont administré les
sentiments religieux de l’humanité, de
leurs lieux, de leurs chaires, ont parlé
vers en bas de choses qui, en fait, ne
se tenaient en un quelque rapport avec
aucune vie, ont tenu des discours qui
ont seulement été tenus pour fournir aux
gens, pour leurs cœurs ou leurs âmes,
des trucs paralysés qui les ont
seulement touchés agréablement, mais qui
n’ont justement rien saisi dans la vie.
C’est pour cela que la vie est dépourvue
de dieu, pour cela elle est restée
dépourvue d’esprit et est finalement
entrée dans le chaos. Cherchez la cause
de beaucoup de dettes qui devront être
payées aujourd’hui, tout de suite dans
les folles parlottes de ceux qui par
exemple avaient à administrer les
sentiments religieux et qui se tenaient
en aucun pendant avec la vie.
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Denn wenn
diese Maximen eine Zeitlang - das
verspricht sich die proletarische
Weltanschauung von ihrem Vorgehen -
gewaltet haben werden, wird eben nur
noch werktätige Menschheit da sein. Es
wird nur noch Proletariat da sein. Das
Bürgertum wird ausgerottet sein. Zu
diesen Dingen, die vor allem für die
Übergangszeit Bedeutung haben, kommen
dann diejenigen Dinge, die dauernde
Bedeutung haben. Zu denen gehört zum
Beispiel die allgemeine Arbeitspflicht.
Jeder Mensch ist verpflichtet, irgend
etwas zu arbeiten, das der Allgemeinheit
nützt. Ein einschneidender Grundsatz,
der ebenfalls dauernd gilt, ist die
Aufhebung des Privateigentums an Grund
und Boden. Größere Güter werden
landwirtschaftlichen Kommunen übergeben.
Privateigentum an Grund und Boden soll
es nach dieser proletarischen
Weltanschauung in der Zukunft nicht
geben. Industrielle Betriebe,
Unternehmerbetriebe werden enteignet,
gehen über in die Verwaltung der
Gesellschaft, werden von der
zentralisierten Arbeiterverwaltung
verwaltet; an deren Spitze steht dann
der oberste Rat für Volkswirtschaft; das
ist eben gerade der Bolschewismus in
Rußland. Banken werden verstaatlicht,
eine allgemeine, das ganze Gemeinwesen
umfassende Buchhalterei wird
eingerichtet, welche alle Produktion zu
umfassen hat. Aller Außenhandel eines
Gemeinwesens wird gemeinschaftlich; die
Betriebe werden also verstaatlicht. Das
sind ungefähr die Grundsätze, welche das
Ideal von Trotski und Lenin bilden, und
aus denen Sie hervorspringen sehen, ich
möchte sagen, die Angelpunkte dessen,
was vom modernen Proletariat gewollt
wird.
Damit ist es natürlich nicht getan, daß
man sich täglich von seiner Zeitung
erzählen läßt, daß soundso viel getan
werden durch den Bolschewismus. Wenn man
vergleicht die Bluttaten durch den
Bolschewismus mit der ungeheuren Anzahl
der Bluttaten, die durch diesen Krieg
getan worden sind, dann sind die
Bluttaten des Bolschewismus
selbstverständlich eine Kleinigkeit. Es
kommt darauf an, zu sehen, was übersehen
worden ist, was versäumt worden ist,
damit in der Zukunft die Entwickelung
der Menschheit denkend verfolgt werde.
Man muß doch zuerst seelisch und dann
geistig diese Sache, die so innig
zusammenhängt mit der ganzen
Fortentwickelung der Menschheit, ins
Auge fassen. Das soll ja gerade die
Aufgabe der Geisteswissenschaft sein,
auch diese Dinge wirklich geistig und
seelisch ins Auge zu fassen. Die Zeit
muß aufhören, wo faule Pastoren- und
Pfarrerwirtschaft den Leuten von den
Kanzeln theoretisches, mit dem Leben
nicht zusammenhängendes Zeug zur
sogenannten Erwärmung der Seelen an
jedem Sonntag vorgeredet haben. Das
dagegen muß beginnen, daß jeder, der an
dem geistigen Leben teilnehmen will,
verpflichtet ist, in das Leben auch
hineinzuschauen, mit dem Leben in
unmittelbarer Verbindung zu stehen. Das
ist nicht zum geringen Teil an dem
Unglücke der Gegenwart schuld, daß seit
langer Zeit gerade diejenigen, die die
religiösen Gefühle der Menschheit
verwaltet haben, von ihrem Orte, von
ihren Kanzeln herunter Dinge geredet
haben, die eigentlich mit gar keinem
Leben in irgendeinem Zusammenhange
standen, Reden gehalten haben, die nur
gehalten worden sind, um den Leuten für
ihre Herzen oder ihre Seelen lahmes Zeug
zu bieten, das sie doch nur angenehm
berührt hat, das aber nicht eingegriffen
hat in das Leben. Daher ist das Leben
gottlos, daher ist es geistlos geblieben
und ist endlich in das Chaos gekommen.
Suchen Sie die Ursache vieler Schulden,
die heute bezahlt werden müssen, gerade
in der törichten Rederei derjenigen, die
zum Beispiel die religiösen Gefühle zu
verwalten hatten und die mit dem Leben
in gar keinem Zusammenhang standen.
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