Ici nous
avons un point d’angle significatif.
Voyez-vous, la vie de l’humanité s’est
déjà essentiellement modifiée
entièrement depuis peu de siècles.
Depuis peu de siècles nous sommes entrés
à l’intérieur de l'époque de l’âme de
conscience. La population bourgeoise et
ce qui est au-dessus d’elle a été peu
affectée dans ses conditions de vie par
cette entrée dans l’époque des machines.
Car ce que la population bourgeoise a
accueilli de nouvelles grandes
impulsions particulières dans les
derniers temps, cela repose déjà avant
le véritable âge de la machine –
l'introduction du café et ainsi de suite
pour la pause-café -, et ce que la
population bourgeoise a apporté de
nouveaux usages bancaires et du genre,
cela est aussi peu approprié aux
impulsions modernes que c’est seulement
pensable. Ce n’est en fait rien d’autre
qu’une compilation des plus anciens
usages originels qu’on a eu dans la vie
commerciale.
Par contre la caste ou la classe
d'humains qui est directement saisie
extérieurement par une impulsion moderne
dans la vie tombant sous les sens, qui
dans une certaine mesure est créée par
les impulsions modernes elles-mêmes,
c'est le prolétariat moderne. Depuis
l'invention de la machine à filer et du
métier à tisser mécanique au XVIIIe
siècle, toute l'économie de l'humanité
est transformée, et c'est en premier par
ces impulsions du métier à tisser
mécanique et de la machine à filer que
le prolétariat moderne est apparu. C'est
donc une création du temps nouveau, et
c'est l'essentiel. Le citoyen n'est pas
une créature du temps nouveau, mais le
prolétaire est une créature du temps
nouveau. Car ce qui existait auparavant
et qui pouvait être comparé au
prolétariat du temps nouveau, ce n'était
pas un prolétariat, c'était un quelque
membre de l'ancien ordre patriarcal, et
celui-ci est fondamentalement différent
de ce qu'est l'ordre dans l'ère de la
machine. Mais avec cela, le prolétaire
était aussi placé dans ce qui était
complètement écarté de la nature
vivante: dans le purement mécanique. Il
était entièrement placé sur le faire
tombant sous les sens, mais il avait
soif d'une vision du monde, et il
cherchait à se construire le monde
entier ainsi qu'il était construit, en
se qu'il se tenait dedans avec son corps
et avec son âme. Car les humains voient
finalement,dans la construction du
monde, en premier en ce dans quoi il se
tiennent eux-mêmes. N'est-ce pas, le
théologien et le militaire, ils vont
ensemble, comme je vous l'ai indiqué
récemment. Le théologien et le
militaire, ils voient en beaucoup de
relations, de la lutte dans la
construction du monde, la lutte des
puissances bonnes et mauvaises, et ainsi
de suite, sans aller plus loin dans les
choses. Le juriste et le fonctionnaire -
ils vont à nouveau ensemble - et le
métaphysicien, ils voient dans la
construction du monde une réalisation
d'idées abstraites. Et il n'est pas
étonnant que, le prolétaire moderne voit
dans la construction du monde, une
grande machine dans laquelle il est
lui-même placé. Et ainsi il veut aussi
façonner l'ordre social comme une grosse
machine. Mais c'était quand même
justement une énorme différence et
aujourd'hui c'est encore une énorme
différence, par exemple, entre le
prolétaire moderne et le bourgeois
moderne, que la vie bourgeoise
moderne. On n'a donc pas besoin de
parler de l'état de naufrage. C'est
quand même une différence considérable
que le bourgeois moderne n'a aucun
intérêt pour des questions
philosophiques plus profondes, tandis
que le prolétaire a un intérêt brûlant
pour les questions de la vision du
monde. N'est-ce pas, le bourgeois
moderne discute toutefois dans de
nombreuses réunions, discute la plupart
du temps avec des mots/des paroles. Le
prolétaire discute sur ce en quoi il se
tient vivant dedans, sur ce que la
culture de la machine produit
quotidiennement effectivement. On a
aussitôt en ce qu'on passe aujourd'hui
d'un rassemblement bourgeois à un
rassemblement prolétarien,l e sentiment
suivant : dans la réunion
bourgeoise, là sera discuté comment ce
serait beau quand les humains tenaient à
la paix, s'ils étaient tous
pacifistes,par exemple, ou comment
n'importe quoi d'autre serait beau. Mais
tout cela est le plus souvent de la
dialectique de mots, toutefois piquée de
quelque sentimentalité, mais pas saisi
par l'impulsion de regarder vraiment à
l'intérieur de la construction du monde,
de réaliser ce que l'on veut à partir
des secrets de la construction du monde.
Allez alors dans le rassemblement
prolétarien, ainsi vous remarquez : les
gens parlent de réalités, quand aussi ce
sont les réalités du plan physique. Les
gens connaissent exactement l'histoire,
c'est-à-dire leur histoire; ils peuvent
la raconter sur le bout des doigts, de
l'invention du métier à tisser mécanique
et de la machine à filer. Ce sera seriné
à chacun, ce qui a commencé là, ce qui
s'est développé là, comment le
prolétariat est devenu ce qu'il est
aujourd'hui. Comment cela est devenu,
chacun sait cela à la ficelle près, qui
n'est pas seulement dans une certaine
mesure abruti, mais prend part à la vie
- et ce sont donc seulement peu, il y a
peu d'abrutis en fait dans cette classe
de la population.
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Hier haben
wir einen bedeutsamen Angelpunkt. Sehen
Sie, das Leben der Menschheit hat sich
schon seit wenigen Jahrhunderten ganz
wesentlich geändert. Seit wenigen
Jahrhunderten sind wir innerhalb dieses
Zeitalters der Bewußtseinsseele ins
Maschinenzeitalter eingetreten. Die
bürgerliche Bevölkerung und was über ihr
ist wurde wenig berührt in ihren
Lebensverhältnissen von diesem Eintritt
ins Maschinenzeitalter. Denn was die
bürgerliche Bevölkerung an besonders
großen neuen Impulsen in der letzten
Zeit aufgenommen hat, das liegt ja schon
vor dem eigentlichen Maschinenzeitalter
- Einführung des Kaffees und so weiter
für den Kaffeeklatsch - , und dasjenige,
was die bürgerliche Bevölkerung an neuen
Bankusancen und dergleichen gebracht
hat, das ist so wenig angemessen den
neuzeitlichen Impulsen wie nur irgend
denkbar. Es ist eigentlich nichts
anderes als eine Komplikation der
ururältesten Usancen, die man im
kaufmännischen Leben gehabt hat.
Diejenige Kaste oder Klasse der Menschen
dagegen, die wirklich von einem
neuzeitlichen Impulse äußerlich im
sinnenfälligen Leben unmittelbar
ergriffen ist, die gewissermaßen durch
die neuzeitlichen Impulse selber erst
geschaffen ist, das ist das neuzeitliche
Proletariat. Seit der Erfindung der
Spinnmaschine und des mechanischen
Webstuhls im 18. Jahrhundert ist die
gesamte Volkswirtschaft der Menschheit
umgewandelt, und es ist im wesentlichen
erst durch diese Impulse des
mechanischen Webstuhls und der
Spinnmaschine das moderne Proletariat
entstanden. Das ist also ein Geschöpf
der neuen Zeit, und das ist das
Wesentliche. Der Bürger ist kein
Geschöpf der neuen Zeit, aber der
Proletarier ist ein Geschöpf der neuen
Zeit. Denn dasjenige, was früher
vorhanden war und verglichen werden
konnte mit dem Proletariat der neuen
Zeit, es war nicht ein Proletariat, es
war irgendein Mitglied der alten
patriarchalischen Ordnung, und die ist
grundverschieden von dem, was die
Ordnung im Maschinenzeitalter ist. Aber
damit war der Proletarier eben auch
hineingestellt in dasjenige, was ganz
von der lebendigen Natur herausgerissen
ist: in das rein Mechanische. Er war
ganz auf das sinnenfällige Tun gestellt,
aber er durstete nach einer
Weltanschauung, und er versuchte die
ganze Welt sich so zu konstruieren, wie
das konstruiert war, in dem er mit
seinem Leib und mit seiner Seele
drinnenstand. Denn die Menschen sehen
schließlich im Weltengebäude dasjenige
zuerst, in dem sie selber drinnenstehen.
Nicht wahr, der Theologe und das
Militär, sie gehören zusammen, wie ich
Ihnen neulich angedeutet habe. Der
Theologe und das Militär, sie sehen in
vieler Beziehung im Weltengebäude Kampf,
Kampf der guten und der bösen Mächte und
so weiter, ohne weiter auf die Dinge
einzugehen. Der Jurist und der Beamte —
sie gehören wieder zusammen — und der
Metaphysiker, sie sehen im Weltengebäude
eine Realisierung abstrakter Ideen. Und
kein Wunder, der moderne Proletarier
sieht im Welten-gebäude eine große
Maschine, in die er selbst
hineingestellt ist. Und so will er auch
die soziale Ordnung gestalten als eine
große Maschine. Aber es war doch eben
ein gewaltiger Unterschied und ist heute
noch ein gewaltiger Unterschied zum
Beispiel zwischen dem modernen
Proletarier und dem modernen Bürger, dem
modernen Bourgeois-Leben. Von dem
versinkenden Stande braucht man ja nicht
zu reden. Es ist doch ein beträchtlicher
Unterschied, daß der moderne Bourgeois
eben gar kein Interesse an irgendwelchen
tiefergehenden Weltanschauungsfragen
hat, während der Proletarier ein
brennendes Interesse für
Weltanschauungsfragen hat. Nicht wahr,
der moderne Bourgeois diskutiert
allerdings in zahlreichen Versammlungen,
diskutiert mit Worten zumeist. Der
Proletarier diskutiert über dasjenige,
in dem er lebendig drinnensteht, über
dasjenige, was täglich die
Maschinenkultur erzeugt. Man hat
sogleich, wenn man heute aus einer
bürgerlichen Versammlung in eine
proletarische Versammlung geht,
folgendes Gefühl: In der bürgerlichen
Versammlung, da wird diskutiert, wie
schön es wäre, wenn die Menschen Frieden
hielten, wenn sie alle Pazifisten wären
zum Beispiel, oder wie schön irgend
etwas anderes wäre. Aber das alles ist
Dialektik von Worten zumeist, allerdings
mit etwas Sentimentalität durchspickt,
aber nicht ergriffen von dem Impuls,
wirklich ins Weltengebäude
hineinzuschauen, dasjenige, was man
will, aus den Geheimnissen des
Weltengebäudes heraus zu realisieren.
Gehen Sie dann in die proletarische
Versammlung, so merken Sie: Die Leute
reden von Wirklichkeiten, wenn das auch
die Wirklichkeiten des physischen Planes
sind. Die Leute kennen Geschichte, das
heißt, ihre Geschichte; sie kennen genau
die Geschichte, an den Fingern können
sie es herzählen, von der Erfindung des
mechanischen Webstuhles und der
Spinnmaschine an. Das wird jedem
eingebläut, was da angefangen hat, was
sich da entwickelt hat, wie das
Proletariat zu dem geworden ist, was es
heute ist. Wie das geworden ist, das
weiß jeder am Schnürchen, der nur
einigermaßen nicht stumpfsinnig ist,
sondern teilnimmt am Leben - und das
sind ja nur wenige, es ist wenig
Stumpfsinn eigentlich gerade in dieser
Klasse von Bevölkerung. |