Les enfants,
comme ils entrent aujourd’hui dans la
vie, nous devons donc les observer ainsi
que nous sachions simplement :
c’est un desséchant, un extérieur se
fragmentant, comme je l’ai expliqué dans
ces jours ; mais profond, dans
l’intérieur, est quelque chose qui est
en premier le vrai humain, qui ne
s’amène plus à l’expression dans
l’extérieur comme jusque dans le
XVe siècle. On devra se rendre
toujours de plus en plus familier avec
ce que, tout de suite chez l’enfant, de
la façon dont il se vit, de la façon
dont il pense et parle et fait des
gestes, ne pourra être dégagé pleinement
l’humain intérieur. L’humain intérieur
ne vient justement plus entièrement à
l’expression dans l’extérieur, et cela
se montre en premier à l’enfant.
L’enfant est diversement aujourd’hui
déjà quelque chose de tout autre que ce
qu’il apporte à l’expression
extérieurement. On a même déjà des cas
extrêmes. Les enfants peuvent ressembler
extérieurement à des polissons non
éduqués, et en eux, un si bon noyau peut
aussi être fiché qu'ils deviennent, plus
tard, les humains les plus valables,
tandis qu'on peut trouver de nombreux
braves enfants qui ne sont pas un peu
non éduqués, qui ne fourrent pas un
doigt dans la bouche et ne font pas de
longs nez, qui aussi apprennent bien,
qui peut-être même deviennent une fois
de bons directeurs de banque, de
bons enseignants par les concepts
actuels, notamment aussi de bons
juristes, mais tout simplement pas des
gens utiles - pardonnez la dure parole
-, parce qu'ils ne peuvent pas trouver
l'harmonie intérieure entre eux-mêmes et
le monde réel environnant.
Tout de suite sur domaine
pédagogique-éducatif doit tout d’abord
prendre place le principe que l’humain
est aujourd’hui quelque chose
d’essentiellement autre que ce qui vient
à l’expression extérieurement.
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Die Kinder,
wie sie heute ins Leben treten, wir
müssen sie ja so betrachten, daß wir
eigentlich wissen: Es ist ein
vertrocknendes, ein sich zersplitterndes
Äußeres, wie ich es in diesen Tagen
auseinandergesetzt habe; aber tief im
Innern ist etwas, was erst der wahre
Mensch ist, was sich nicht mehr so wie
bis ins 15. Jahrhundert herein im
Äußeren zum Ausdruck bringt.
Bekanntmachen wird man sich immer mehr
und mehr müssen damit, daß gerade beim
Kinde aus der Art, wie es sich darlebt,
aus der Art, wie es denkt und spricht
und Gesten macht, nicht voll der innere
Mensch äußerlich erschlossen werden
kann. Es kommt eben nicht mehr der
innere Mensch im Äußeren ganz zum
Ausdruck, und am ersten zeigt sich das
am Kinde. Das Kind ist vielfach heute
schon etwas ganz anderes, als was es
äußerlich zum Ausdruck bringt. Man hat
sogar schon extreme Fälle. Kinder können
äußerlich aussehen wie die ungezogensten
Rangen, und in ihnen kann ein so guter
Kern stecken, daß sie die wertvollsten
Menschen spater werden, während man
zahlreiche brave Kinder finden kann, die
nicht ein bißchen ungezogen sind, die
nicht einen Finger in den Mund stecken
und auch nicht lange Nasen machen, die
auch gut lernen, die vielleicht einmal
gute Bankdirektoren werden, gute
Schullehrer nach heutigen Begriffen,
namentlich auch gute Juristen, die aber
halt keine brauchbaren Menschen werden -
verzeihen Sie das harte Wort - , weil
sie nicht die innere Harmonie mit sich
selber und der umgebenden wahren Welt
finden.
Gerade auf
pädagogisch-erzieherischem Gebiete muß
zuerst der Grundsatz Platzgreifen, daß
der Mensch heute innerlich etwas
wesentlich anderes ist, als was
äußerlich zum Ausdruck kommt.
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