Oui mais, disent les autres,
là-dedans ne consiste pas du tout
l'être de l'argent, car ce serait tout
à fait égal - et la pratique a aussi
montré cela jusqu'à un certain degré
-, si on a vraiment maintenant le
petit morceau d'or qui en comparaison
avec d'autres marchandises est de tant
et tant de valeur, ou s'il n'est pas
du tout là, mais seulement un quelque
moyen de remplacement sur lequel est
le tampon que cela vaut tant et tant.
Notre argent de papier moderne est
quelque chose qui porte une telle
empreinte : il vaut tant et
tant. Et il y a aujourd'hui pas
mal d'économistes nationaux qui
regardent comme quelque chose de
hautement inutile, que pour l'argent
de papier repose la valeur or
correspondante dans les banques. Et il
y a aussi, comme vous le savez
peut-être, des États particuliers qui
ont de la pure monnaie-papier, qui
n'ont pas de trésor d'or pour la
monnaie de papier. Ceux-là peuvent
également propulser l'économie d'une
certaine manière sous les conditions
actuelles.
C'est pourquoi vous voyez dans tous
les cas - et nous devons donc dans
notre domaine placer cela sur la base
d'un point de vue purement humain -,
qu'il y a aujourd'hui des humains
intelligents, qui regardent l'argent
comme une marchandise ; et
d'autres humains intelligents qui le
regarde comme un pur tamponnage, comme
une pure marque. Qu'est-il alors en
fait ? - Sous les conditions
actuelles, il est les deux. Il s'agit
justement de ce que l'on considère
qu'il est les deux sous les rapports
actuels, et qu'aujourd'hui d'un côté,
notamment dans l'échange/la
circulation internationale, de manière
diversifiée, l'argent a seulement un
caractère de marchandise, car de
l'autre sont tout les transferts
scripturaux d'avoirs. Ce qui vaut
comme couverture, si on est sérieux,
ce sont en fait les échanges d'or, qui
seront soignés d'État à État. Et tout
le reste repose seulement sur ce qu'on
a confiance : quand tant et tant
de papier ou de change ou quelque
chose de tel sera livré d'un État à un
autre, ainsi celui qui livre ce
change, ce papier, a aussi vraiment
l'encaisse or ; que donc la
marchandise est là, la marchandise or,
qui alors sera traitée comme une autre
marchandise. N'est-ce pas, vous donnez
du crédit à un homme d'affaires/un
commerçant, bien égal s'il a de l'or
ou des poissons ou n'importe quoi
d'autre, quand il a seulement une
couverture par n'importe quoi de réel.
Donc l'argent est nommément une
marchandise dans l'échange
international.
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Ja aber,
sagen die anderen, darin besteht gar
nicht das Wesen des Geldes, denn das sei
ganz gleichgültig - und die Praxis hat
das auch bis zu einem gewissen Grade
gezeigt - , ob man nun das Stückchen
Gold, das im Vergleich mit anderen Waren
so und so viel Wert ist, wirklich hat,
oder ob es gar nicht da ist, sondern nur
irgendein Ersatzmittel, auf dem der
Stempel ist, daß es so und so viel gilt.
Unser modernes Papiergeld ist ja etwas,
was einen solchen Stempel trägt: es gilt
so und so viel. Und es gibt heute
durchaus Nationalökonomen, die
betrachten es als etwas höchst
Unnötiges, daß für das Papiergeld in den
Banken der entsprechende Goldwert liegt.
Es gibt ja auch, wie Sie vielleicht
wissen, einzelne Staaten, die bloße
Papierwährung haben, die keinen
Goldschatz für die Papierwährung haben.
Die können auch damit in einer gewissen
Weise unter den heutigen Verhältnissen
Wirtschaft treiben.
Jedenfalls sehen Sie daraus - und wir
müssen ja auf unserem Gebiete diese
Sache auf die Basis eines rein
menschlichen Standpunktesstellen - , daß
es heute gescheite Menschen gibt, die
das Geld als eine Ware betrachten; und
andere gescheite Menschen, die es als
eine bloße Abstempelung, als bloße Marke
betrachten. Was ist es denn nun
eigentlich? - Unter den heutigen
Verhältnissen ist es beides. Darauf
kommt es eben an, daß man einsieht, daß
es unter den heutigen Verhältnissen
beides ist, daß heute auf der einen
Seite namentlich im internationalen
Verkehr in vielfacher Weise das Geld nur
den Charakter einer Ware hat, denn das
andere sind alles Überschreibungen von
Guthaben. Was wirklich als Deckung gilt
im Ernste, das sind eigentlich die
Goldwarenaustausche, die von Staat zu
Staat gepflegt werden. Und alles übrige
beruht nur darauf, daß man das Vertrauen
hat: wenn so und so viel Papier oder
Wechsel oder so etwas von einem Staat
zum andern geliefert wird, so hat
derjenige, der diesen Wechsel, dieses
Papier liefert, wirklich auch den
Goldbestand; daß also die Ware da ist,
die Ware Gold, die dann behandelt wird
wie eine andere Ware. Nicht wahr, Sie
geben einem Kaufmann Kredit,
gleichgültig ob er Gold hat oder Fische
oder irgend etwas anderes, wenn er nur
eine Deckung durch irgend etwas Reales
hat. Also es ist namentlich im
internationalen Verkehr das Geld Ware. |