Quand en toute impartialité, sans
sympathie ou antipathie, nous
examinons ce qui domine le présent,
ainsi nous devons dire : Dans le
domaine de la vie de l’esprit : la
phrase, dans le domaine de la vie de
droit : la convention, et dans le
domaine de la vie de l’économie : la
routine. Seules les forces que je me
permettrai de décrire demain peuvent
conduire au salut, donc quand à la
place de la phrase vient le discours
qui est rempli d'un esprit
substantiel, d'un esprit qui peut
seulement venir d'une vie de l’esprit
placée sur elle-même. Qui porte vers
dehors ce que l’humain a à porter dans
la vie extérieure, qui ne veut pas
dominer cette vie de l’esprit comme
les lois de la nature, qui seront
gagnées par l'expérience extérieure.
Au lieu de la convention de ce qui est
fixé extérieurement, doit intervenir
le jeu vivant qui peut surgir quand
sur un sol strictement démocratique
tous les humains devenus majeurs pour
ce qui sont des affaires généralement
humaines, ce que l’humain n'apporte
pas par sa naissance, mais ce qui se
développe en premier dans la
coexistence humaine des humains
devenus majeurs. De la routine qui
adhère aux objets économiques
éphémères, peut se développer
seulement la vraie pratique de la vie
quand l’humain vient de la parole
libre de phrases, emplie de pensées à
une telle conception du monde, qu'il
sait : il doit fonder des
associations qui attestent, qui
révèlent, que ce qui sera accomplit
sur le sol de la vie de l’économie,
est encore plus que ce que l'on amène
en l’état à travers la machine, que
c'est un membre dans le processus
d’ensemble de l'évolution humaine sur
la terre.
On ne se tiendra pas là-dedans quand
on se tient comme routinier à sa
machine, dans sa fabrique, dans sa
banque ou sinon n'importe où,
là-dedans on se tiendra seulement
quand de l'un aux autres humains
partent les fils de l'association,
quand l'humain fait l’expérience de
l'autre humain comment dans sa
consommation, dans sa production, il
dépend de l'organisation sociale
reposant la plus proche de lui. Là,
dans ce que ces humains travaillent
ensemble, se donnera dans ces
associations qu’ils fondent dans leur
vie économique, ce qui est plus que ce
que l’humain peut avoir dans la vie de
l’économie. L’humain doit gérer/faire
économie, mais il s'élève avec tout
son être humain à partir de la
gestion, à partir du transitoire à
l'éternel. Et il fera l’expérience, à
partir de sa vie de l’économie, que
tout de suite, en ce qu’il devient ici
un praticien dans la vie, qu'il a une
école à la praxis, dont il peut encore
porter les résultats à travers la
mort.
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Wenn wir so
unbefangen, ohne Sympathie und
Antipathie, dasjenige prüfen, was das
Leben der Gegenwart beherrscht, so
müssen wir sagen: Auf dem Gebiete des
Geisteslebens die Phrase, auf dem
Gebiete des Rechtslebens die Konvention,
und auf dem Gebiete des
Wirtschaftslebens die Routine. Zum Heile
können allein die Kräfte führen, die ich
mir erlauben werde morgen zu schildern,
also wenn an die Stelle der Phrase tritt
die von substantiellem Geist, von
angeschautem Geiste erfüllte Rede, die
nur kommen kann in einem auf sich selbst
gestellten Geistesleben, das
herausträgt, was der Mensch
hereinzutragen hat in das äußere Leben,
das nicht so beherrschen will dieses
Geistesleben wie die Naturgesetze, die
gewonnen werden durch die äußere
Erfahrung. An die Stelle der Konvention
desjenigen, was äußerlich festgesetzt
ist, muß das lebendige Wechselspiel
treten, das entstehen kann, wenn auf
streng demokratischem Boden alle mündig
gewordenen Menschen für dasjenige, was
allgemein menschliche Angelegenheiten
sind, was der Mensch nicht durch seine
Geburt hereinträgt, sondern was sich
erst im menschlichen Zusammenleben der
mündig gewordenen Menschen entwickeln
kann, eintreten. Aus der Routine, die
haften bleibt am vergänglichen
Wirtschaftsobjekte, kann sich nur die
wahre Lebenspraxis entwickeln, wenn der
Mensch aus dem phrasenfreien,
gedankenerfüllten Worte zu einer solchen
Weltanschauung kommt, daß er weiß: er
muß Assoziationen begründen, die
bezeugen, die offenbaren, daß dasjenige,
was bewirkt wird auf dem Boden des
Wirtschaftslebens, noch mehr ist als
dasjenige, was man durch die Maschine
zustande bringt, daß es ein Glied ist in
dem Gesamtprozesse der
Menschheitsentwickelung auf der Erde.
Darinnen wird man nicht stehen, wenn man
als Routinier an seiner Maschine, in
seiner Fabrik, in seiner Bank oder sonst
irgendwo steht, darinnen wird man nur
stehen, wenn von einem zu dem anderen
Menschen ausgehen die Fäden der
Assoziation, wenn der Mensch von dem
anderen Menschen erfährt, wie er in
seinem Konsumieren, in seinem
Produzieren mit der ihm nächstliegenden
sozialen Organisation zusammenhängt. Da
wird sich in dem, was diese Menschen
zusammen wirken, in diesen Assoziationen
ergeben, daß sie in ihrem
Wirtschaftsleben etwas begründen, was
mehr ist als der Mensch im
Wirtschaftsleben haben kann. Der Mensch
muß wirtschaften, aber er erhebt sich
mit seinem ganzen Menschenwesen aus dem
Wirtschaften heraus aus dem
Vergänglichen zum Ewigen. Und er wird
erfahren aus seinem Wirtschaftsleben,
daß er gerade, indem er hier im Leben
ein Praktiker wird, an der Praxis eine
Schule hat, deren Ergebnisse er noch
durch den Tod hindurchtragen kann. |