Et ainsi, nous étions à introduire
l’anthroposophie dans ce domaine
pratique qui nous était tout d’abord
accessible. J’ai dans le temps où nous
nous incorporions donc dans l’art,
parfois exprimé un paradoxe à
l’intérieur du cercle des partisans du
mouvement anthroposophique. J’ai
dit : Anthroposophie veut entrer
dans la vie pratique dans tous les
domaines.
On ne nous laisse aujourd'hui tout
d'abord pas rentrer dans le monde avec
la pratique de la vie, mais seulement
dans ces domaines qui signifient le
monde, sur la scène ou au plus dans
l'art, bien qu'on ferme là aussi de
nombreuses portes. Mais je
disais : je préférerais fonder
des banques à partir de l'esprit
anthroposophique. - Cela aimerait
avoir sonné paradoxal ; cela
devait seulement indiquer dans sa
manière paradoxale comme
l'anthroposophie m'apparaît, comme ce
qui n'est pas seulement théorique, ou
mouvement unilatéralement religieux
sectaire, mais qui devrait agir comme
fécondant dans tous les domaines de la
vie, et d'après ma conviction, le peut
aussi. Avec cela nous serions arrivés
à ce temps, où à partir du chaos
général catastrophique des humains des
besoins entièrement particulier
deviendraient actuels, nous y étions
parvenus jusqu’à la terrible
catastrophe de la guerre. En 1913, en
septembre, nous avions posé la pierre
de fondation pour ce bâtiment. En
1914, nous étions occupés avec ses
débuts lorsque la catastrophe de la
guerre éclata sur l’humanité. Dans ces
rapports je veux seulement dire que
dans le temps, dans lequel l’Europe
était éclatée dans les aspirations
nationales, qui avaient moins et
toujours moins de points de contact
les unes avec les autres, qu’il nous a
réussis dans ce temps, ici à Dornach,
à jamais pendant tout le déroulement
de la guerre d’avoir un lieu dans
lequel des personnalités de toutes les
nations pouvaient se rencontrer et se
trouver ensemble et, d’une manière
abondante, œuvrer en paix et en
esprit. Cela fut quelque chose qui
d’un certain point de vue a pu
s'accomplir avec une profonde
satisfaction, qu’ici au Goetheanum
était un lieu, où pendant que les
nations se viandaient et
s’ensanglantaient, des membres de
toutes les nations européennes se
trouvaient pour des travaux spirituels
communs ayant valeur de paix. Avec
cela, j'ai caractérisé pour
vous la deuxième phase de notre
mouvement anthroposophique.
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Und so waren wir
daran, in dasjenige praktische
Gebiet Anthroposophie
hineinzuführen, das uns zunächst
zugänglich war. Ich habe in der
Zeit, in der wir uns also in die
Kunst hineinarbeiteten, manchmal
innerhalb des Kreises der Anhänger
der anthroposophischen Bewegung ein
paradoxes Wort ausgesprochen. Ich
habe gesagt: Anthroposophie will auf
allen Gebieten in das praktische
Leben hinein.
Man läßt uns heute zunächst nicht in
die Welt hinein mit der
Lebenspraxis, sondern nur in
diejenigen Gebiete, die die Welt
bedeuten, auf die Bühne oder
höchstens in die Kunst, obwohl man
da auch viele Türen zuschließt. Aber
ich sagte: Am liebsten würde ich aus
anthroposophischem Geiste heraus
Banken gründen. - Das mag paradox
geklungen haben; es sollte nur in
seiner paradoxen Art andeuten, wie
mir Anthroposophie als das erschien,
was nicht nur theoretische oder
einseitig religiöse sektiererische
Bewegung sein soll, sondern was in
alle Gebiete des Lebens befruchtend
hineinwirken soll und nach meiner
Überzeugung auch kann. Damit wären
wir an diejenige Zeit herangekommen,
welche aus dem allgemeinen
katastrophalen Menschenchaos heraus
ganz besondere Bedürfnisse für die
gegenwärtige Menschheit zeitigte,
wir waren herangelangt bis zu der
furchtbaren Kriegskatastrophe. 1913,
im September, hatten wir den
Grundstein zu diesem Bau gelegt.
1914 waren wir mit seinem Anfange
beschäftigt, als die
Kriegskatastrophe über die
Menschheit hereinbrach. In diesem
Zusammenhange will ich nur sagen,
daß in der Zeit, in der Europa in
nationale Aspirationen gespalten
war, die wenig und immer weniger
Berührungspunkte miteinander hatten,
daß es uns in dieser Zeit hier in
Dornach gelungen ist, immerdar
während des ganzen Kriegsverlaufes
eine Stätte zu haben, in der sich
Persönlichkeiten aller
Nationalitäten begegnen konnten und
in ausgiebigem Maße auch wirklich
zum Zusammenwirken in Frieden und im
Geiste sich zusammenfanden. Das war
etwas, was von einem gewissen
Geichtspunkte aus mit tiefer
Befriedigung erfüllen konnte, daß
hier im Goetheanum eine Stätte war,
wo, während die Nationen sich sonst
zerleischten und verbluteten, sich
Angehörige aus allen europäischen
Naionen zu friedwärtigem geistigem
Zusammenarbeiten fanden. Damit habe
ich Ihnen die zweite Phase unserer
anthroposophischen Bewegung
charakterisiert.
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