La question est maintenant :
Jusqu'où iront les combats pour
obtenir cela ? Avant toute chose,
les travailleurs doivent se serrer les
coudes davantage. M. Hahl : En
tant que gestionnaire de
« l'Association générale des
employés de
banques allemands »
j'aimerais dire quelques mots. Je peux
faire cela à partir des expériences
que j’ai eu l’occasion de faire dans
ma vie aux nombreuses facettes.
J'étais dirigeant d'une entreprise en
Égypte et, à ce titre, j'ai eu les
meilleures expériences avec ce que
tirer les collègues à la
collaboration, donc pas seulement en
les commandant, mais aussi en
expliquant aux collaborateurs sur les
affaires de la société et je demandais
leur opinion. Par cela l'intérêt
d’entreprise a été stimulé. La loi
actuelle sur les conseils d'entreprise
pousse un verrou à la réelle
implication des employés. Avant toutes
choses, cette loi n'élimine pas le
sentiment des preneurs de travail
qu'ils se trouvent justement quand
même seulement dans un certain rapport
d'esclave vis-à-vis du capitalisme
prépondérant. Par la tri-articulation
les preneurs de travail seront
introduits dans les secrets de
l'entreprise, ils seront éclairés sur
toutes les branches de celle-ci, de
sorte qu'ils peuvent posséder non
seulement le droit, mais aussi la
capacité de pouvoir faire entendre
leur voix dans le plateau de balance
de la direction. J’aimerais aussi dire
ceci à monsieur l'orateur
précédent : si vous possédez les
compétences, vous ne vous laisserez
pas si facilement taper par-dessus
l’oreille par le dirigeant
capitaliste. – Lors de la réalisation
des conseils d’entreprise au sens de
la tri-articulation, on ne travaille
pas les uns contre les autres, mais
les uns avec les autres sur la base de
la complète égale justification
(NDT : les lexiques donnent
« égalité de droit », mais
nous avons préféré la traduction
littérale qui ne se réfère pas au
droit). Contre cela, les entrepreneurs
se déchaînent et s'accrochent à
l'ancienne domination sans
s'apercevoir qu'ils risquent de tout
perdre. Car ce qui aujourd'hui se
cabre dans les cercles des preneurs de
travail vis-à-vis de l'administration
matérielle et spirituelle par le
capital, cela risque de ne pas venir
plus tôt au repos jusqu'à ce que la
force de travail de l’humain, qui est
aujourd’hui rabaissée par les
rapports/les conditions à la
marchandise, perde le caractère
d’esclave, et cela peut seulement se
produire à travers la tri-articulation
et les conseils d'entreprise promus
par elle. Le gouvernement aimerait
socialiser autant qu'il veut, il ne
peut pas sortir des agitations jusqu'à
ce qu'il ne commute le levier et tente
la solution du problème par la
tri-articulation. Aussi longtemps
qu'il regarde seulement les actions
d'autres humains, et n'étudie pas
aussi les raisons du mouvement, aussi
longtemps il ne peut obtenir aucune
image de ce que signifie le mouvement
du prolétariat. Aujourd'hui, le
gouvernement pense que le mouvement du
prolétariat, ce sont des fantasmes
momentanés, qui par affiches sur les
colonnes d’affichage pourraient être
défaits avec l’exigence/la demande
« Travail ! Travail !
Travail ! ». Les souffrances
qui viennent à la lumière aujourd'hui,
sont cependant des conséquences
logiques de la massification/du
mélange de la vie de l’économie, de la
vie de l’esprit et de la vie de droit.
Vous avez pu voir pendant la guerre
comment le pasteur sur la chaire
devait même dire ce que l'État lui
dicte comme un bon patriotisme. C'est
la confusion, d'où le malheur. C'est
la cause du mal, là le levier devrait
être enclenché de manière à rendre les
domaines particuliers indépendants,
afin que les écoles et l'église
n'aient plus à faire ce que l'État
prescrit. Avant-hier, le nouveau
Premier ministre a prononcé ces
paroles sur la vie et la mort de notre
peuple. Avec plein droit, ces mots
pourront être appliqués ici. Ici se
joue un combat contre l'asservissement
de la classe ouvrière. Et si ce
rapport d'esclavage n’est pas aboli -
et il sera seulement aboli par la
tri-articulation et les conseils
d'entreprise qu'elle promeut/exige -
alors il pourrait être que nous soyons
en fait condamnés à mort en tant que
peuple. Alors il pourrait être que les
passions évoquées prennent tout au
capital, que nous devenions le champ
de bataille entre le bolchevisme et
l'Entente. C'est pourquoi je le tiens
pour la tache/le devoir pressent de
tout un chacun de s’engager pour la
tri-articulation et pour les conseils
d'entreprise. C’est pourquoi, je vous
exhorte encore une fois à l'élection
de conseils d'entreprise au sens de la
tri-articulation de l'organisme
social.
.
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Die Frage ist
nun: Wie weit werden die Kämpfe gehen,
um das zu erreichen? Vor allen Dingen
aber müssen die Arbeiter mehr
zusammenhalten. Herr Hahl: Als
Vertrauensmann des «Allgemeinen
Verbandes der deutschen
Bankangestellten» möchte ich einige
Worte sprechen. Ich kann das aus der
Erfahrung heraus tun, die ich in meinem
vielseitigen Leben zu machen die
Gelegenheit hatte. Ich war Leiter eines
Unternehmens in Ägypten und habe als
solcher die besten Erfahrungen damit
gemacht, daß ich die Kollegen zur
Mitwirkung heranzog, also nicht nur
anordnete, sondern auch Mitarbeiter
aufklärte über die geschäftlichen
Belange und sie um ihre Meinung fragte.
Dadurch wurde das Geschäftsinteresse
angeregt. Das heutige Gesetz über die
Betriebsräte schiebt der wirklichen
Mitbeteiligung der Angestellten einen
Riegel vor. Vor allen Dingen schafft
dieses Gesetz nicht die Empfindung der
Arbeitnehmer aus dem Weg, daß sie eben
doch nur in einem gewissen
Sklavenverhältnis gegenüber dem
ausschlaggebenden Kapitalismus sich
befinden. Durch die Dreigliederung
werden die Arbeitnehmer in die
Geheimnisse des Betriebes eingeführt,
sie werden aufgeklärt über alle Zweige
desselben, so daß sie nicht nur das
Recht, sondern auch die Fähigkeit
besitzen können, ihre Stimme bei der
Leitung mit in die Waagschale zu werfen.
Das möchte ich auch dem Herrn Vorredner
sagen: Wenn Sie die Fähigkeiten
besitzen, werden Sie sich nicht so
leicht vom kapitalistischen Leiter übers
Ohr hauen lassen. - Bei der
Verwirklichung der Betriebsräte im Sinne
der Dreigliederung arbeitet man nicht
gegeneinander, sondern miteinander auf
der Basis vollständiger
Gleichberechtigung.
Hiergegen wettern die Unternehmer und
halten fest am alten Herrschertum, ohne
zu merken, daß sie dadurch Gefahr
laufen, alles zu verlieren. Denn das,
was sich heute aufbäumt in den Kreisen
der Arbeitnehmer gegenüber der
materiellen und geistigen Verwaltung
durch das Kapital, das wird nicht eher
zur Ruhe kommen, bis die Arbeitskraft
der Menschen, die heute durch die
Verhältnisse zur Ware erniedrigt ist,
den Sklavencharakter verliert, und das
kann nur durch die Dreigliederung und
durch die von ihr geforderten
Betriebsräte geschehen. Mag die
Regierung sozialisieren, soviel sie
will, sie kann nicht aus den Unruhen
herauskommen, bis sie nicht den Hebel
ansetzt und die Lösung des Problems
durch die Dreigliederung versucht.
Solange sie nur die Handlungen anderer
Menschen betrachtet und nicht auch die
Beweggründe studiert, so lange kann sie
kein Bild bekommen davon, '"ras die
Bewegung des Proletariats bedeutet.
Heute meint die Regierung, die Bewegung
des Proletariats, das seien momentane
Hirngespinste, die durch Plakate an den
Anschlagsäulen mit der Aufforderung
«Arbeiten! Arbeiten! Arbeiten!» abgetan
werden könnten. Die Leiden, die heute
zutage treten, sind aber ganz logische
Folgerungen der Vermengung des
Wirtschaftslebens, des Geisteslebens und
des Rechtslebens. Sie haben während des
Krieges sehen können, wie der Pfarrer
auf der Kanzel sogar sagen mußte, was
ihm der Staat vorschreibt als guten
Patriotismus. Das ist die Vermengung,
daher das Unheil. Das ist die Ursache
des Übels, da soll der Hebel angesetzt
werden, damit die einzelnen Gebiete
unabhängig gemacht werden, damit die
Schulen und die Kirche nicht mehr das
tun müssen, was der Staat vorschreibt.
Vorgestern sprach der neue
Ministerpräsident jene Worte über Leben
und Tod unseres Volkes. Mit vollem Recht
können diese Worte hier angewendet
werden. Hier spielt sich ein Kampf gegen
die Versklavung der Arbeiterschaft ab.
Und wenn dieses Sklavenverhältnis nicht
aufgehoben wird - und es wird nur
aufgehoben durch die Dreigliederung und
die von ihr geforderten Betriebsräte -,
dann könnte es sein, daß wir tatsächlich
zum Tode verurteilt sind als Volk. Dann
könnte es sein, daß die
heraufbeschworenen Leidenschaften dem
Kapital alles nehmen, daß wir das
Schlachtfeld werden zwischen
Bolschewismus und Entente. Deshalb halte
ich es für die dringende Pflicht eines
jeden, einzutreten für die
Dreigliederung und für die Betriebsräte.
Deshalb fordere ich Sie nochmals auf zur
Wahl von Betriebsräten im Sinne der
Dreigliederung des sozialen Organismus.. |