Quelque chose devra toutefois être
considéré. Dans les objections de
Schairer sont trois images. La
première image : on peut se tenir
à l'eau de deux façons, soit on est un
chimiste et on l’analyse en H2O ou
bien on boit l'eau. Et le monde
suprasensible, soit on l’analyse,
alors on est anthroposophe, ou on
s’empare de lui par une expérience
immédiate, alors on est un humain
religieux. L'humain religieux est
comme celui qui boit de l'eau,
l'anthroposophe est similaire à celui
qui analyse l'eau et trouve H2O. Une
seconde image, que mentionne le Dr
Schairer est celle-ci : supposons
que j’ai une grande quantité de
billets de banque ou de l'or qui
reposent en face de moi sur la table,
je peux compter cela, partager et
ainsi de suite, là je calcule avec
l'argent ; mais je peux aussi
posséder l'argent, c'est une relation
différente. Celui qui compte :
l'humain anthroposophe - mais celui
qui possède l'ensemble : le
religieux. La troisième image en est
une particulièrement caractéristique.
Quelqu’un peut avoir étudié tout le
possible sur l’humain en bonne santé
et les humains malades, il peut
connaître toutes les branches
particulières de la médecine. Un autre
peut être en bonne santé. Celui qui
est en bonne santé : le
religieux ; celui qui étudie tout
sur la maladie et la santé :
l’anthroposophe.
Les trois exemples sont, pensés
abstrait, extraordinairement corrects,
mais seulement pensé abstraitement.
Ils valent en fait seulement pour le
savoir utilisable aujourd'hui. Car
voyez-vous, pour l'analyse de l'eau,
il vaut qu'on puisse la réaliser.
Pour ce que l'anthroposophie
s’élabore, cela ne va pas. Car on
doit, en ce qu’absolument on
s’approche de la chose, commencer à
« boire ». L'eau de
l'anthroposophie ne se laisse pas
purement analyser extérieurement, on
doit en même temps la boire.
L'activité du boire et l’activité de
l'analyse ou de la synthèse sont une
seule et même activité.
Que l'on pense là-dessus quelque chose
d'autre cela provient que récemment un
homme sinon excellent, a écrit en
« fait », qu'il n’aurait
lui-même alors aucun intérêt à mes
communications sur la chronique de
l’Akasha si je lui en faisais présent
dans une édition de luxe. - Oui, mes
chers amis, pour absolument utiliser
une telle image, on doit justement
ignorer complètement que la chronique
akashiques ne peut être là que pour
celui qui consent à en faire
l'expérience en esprit. Cela ne se
laisse pas comparer de cette façon.
Déjà pour cette raison, je suis
entièrement sûr que la mauvaise
habitude moderne du cinéma ne sera
probablement pas appliquée à
l'anthroposophie, je l'espère. Ainsi,
la comparaison avec le boire de l'eau
et l'analyse de l'eau vaut à l'égard
de la science ordinaire, mais elle ne
vaut pas en rapport à
l'anthroposophie.
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Allerdings muß da
etwas berücksichtigt werden. Iden
Einwendungen von Schairer stehen
drei Bilder. Das erste Bild: Man
kann zum Wasser in zweierlei Weise
stehen, entweder man ist Chemiker
und analysiert es in H 2 0 oder man
trinkt das Wasser. Und die
übersinnliche Welt analysiert man
entweder, dann ist man Anthroposoph,
oder man bemächtigt sich ihrer durch
ein unmittelbares Erlebnis, dann ist
man religiöser Mensch. Der religiöse
Mensch gleicht dem, der das Wasser
trinkt, der Anthroposoph gleicht
dem, der das Wasser analysiert und H
2 0 findet. Ein zweites Bild, das
Dr. Schairer anführt, ist dieses:
Nehmen wir an, ich habe eine große
Menge von Banknoten oder Gold vor
mir auf dem Tisch liegen, ich kann
das zählen, teilen und so weiter, da
rechne ich mit dem Gelde; aber ich
kann das Geld auch besitzen, das ist
ein anderes Verhältnis. Derjenige,
der rechnet: Anthroposoph - ,
derjenige aber, der das ganze
besitzt: der religiöse Mensch. Das
dritte Bild ist ein besonders
charakteristisches. Es kann einer
alles mögliche studiert haben über
den gesunden Menschen und den
kranken Menschen, er kann alle
einzelnen Zweige der Medizin kennen.
Ein anderer kann gesund sein.
Derjenige, der gesund ist: der
Religiöse; der alles über die
Krankheit und die Gesundheit
studiert: der Anthroposoph.
Die drei Beispiele sind, abstrakt
gedacht, außerordentlich richtig,
aber nur abstrakt gedacht. Sie
gelten eigentlich nur für das heute
gebräuchliche Wissen. Denn sehen
Sie, für die Analyse des Wassers
gilt, daß man sie ausführen kann.
Für dasjenige, was Anthroposophie
sich erarbeitet, geht das nicht.
Denn man muß, indem man überhaupt
sich der Sache nähert, anfangen zu
«trinken». Das Wasser der
Anthroposophie läßt sich nicht bloß
äußerlich analysieren, man muß es
zugleich trinken. Es ist die
Tätigkeit des Trinkens und die
Tätigkeit des Analysierens oder
Synthetisierens eine und dieselbe.
Daß man darüber etwas anderes
glaubt, das geht daraus hervor, dass
neulich ein übrigens sonst
ausgezeichneter Mann in der «Tat»
geschrieben hat, er würde selbst
dann kein Interesse an meinen
Mittellungen über die Akasha-Chronik
haben, wenn ich sie ihm in einer
illustrierten Prachtausgabe
verehrte. - Ja, meine lieben
Freunde, um überhaupt ein solches
Bild zu gebrauchen, muß man eben
ganz verkennen, daß die
Akasha-Chronik nur für den da sein
kann, der sich darauf einläßt, sie
im Geiste zu erleben. Das läßt sich
nicht in dieser Weise vergleichen.
Schon aus dem Grunde bin ich ganz
sicher, daß die moderne Unart des
Kinos auf die Anthroposophie
wahrscheinlich nicht angewendet
werden wird, hoffentlich. Also der
Vergleich mit dem Wassertrinken und
Wasseranalysieren gilt in bezug auf
die gewöhnliche Wissenschaft, er
gilt aber nicht in bezug auf die
Anthroposophie.
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