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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Beaux prêches de salons et "coupons" issus d'une vie pratique déléguée aux banques.
 Feine Loungepredigt und "Coupons" aus dem praktischen Leben an die Banken delegiert.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 194 159-159 (1994) 12/12/1919

Original





Traducteur: FG v.01 - 04/05/2020 Éditeur: SITE

Et aujourd'hui, on lève les yeux sur toutes sortes de revendications qui surgissent des profondeurs de l'humanité, mais on ne comprend en fait pas ces exigences dans leur essence. Car qu’est ce qui est volontiers souvent un rapport entre ces prêches de société qui seront prononcés en de plus ou moins belles chambres sur comment l’humain est bon, comment, eh bien, disons, on aime tous les hommes sans distinction de race, de nation, et ainsi de suite, de couleur même, quelle est donc la relation entre ces prêches et ce qui se passe extérieurement et ce que nous promouvons, ce que nous propulsons par ce que nous détachons nos coupons et nous laissons payer nos rentes par les banques, qui avec cela s’occupent de la pratique de vie extérieure, avec véritablement de tous autres principes, donc, que sont ceux dont nous parlons comme les principes des bons humains dans nos salons. Nous fondons par exemple des sociétés théosophiques dans lesquelles nous parlons tout de suite de fraternité pour tous les humains, mais nous n'avons dans tout ce dont nous parlons, pas la moindre force de poussée pour contrôler d'une manière ou d'une autre ce qui se passe quand nous découpons nos coupons. Car en ce que nous découpons les coupons, nous mettons en mouvement toute une série de choses d'économie de peuple. Notre vie est complètement divisée en deux courants distincts.

Und heute sieht man hin auf allerlei Forderungen, die aus den Tiefen der Menschheit aufsteigen, aber man versteht diese Forderungen in ihrem Wesen eigentlich nicht. Denn was ist wohl oftmals für ein Zusammenhang zwischen jenen Gesellschaftspredigten, die in mehr oder weniger schönen Zimmern gesprochen werden darüber, wie der Mensch gut ist, darüber, wie man, nun, sagen wir, alle Menschen liebt ohne Unterschied von Rasse, Nation und so weiter, Farbe sogar, was ist denn für ein Zusammenhang zwischen diesen Predigten und dem, was äußerlich geschieht und was wir mit dadurch fördern, was wir mit dadurch treiben, daß wir unsere Coupons abschneiden und uns auszahlen lassen unsere Renten aus den Banken, die damit die äußere Lebenspraxis versorgen, mit wahrhaftig ganz anderen Prinzipien also als diejenigen sind, von denen wir als den Prinzipien der guten Menschen sprechen in unseren Stuben. Wir begründen zum Beispiel theosophische Gesellschaften, in denen wir für alle Menschen gerade von Brüderlichkeit reden, aber wir haben in dem, was wir reden, nicht die geringste Stoßkraft, um dasjenige irgendwie zu beherrschen, was auch durch uns geschieht, wenn wir unsere Coupons abschneiden. Denn indem wir die Coupons abschneiden, setzen wir eine ganze Summe von volkswirtschaftlichen Dingen in Bewegung. Unser Leben zerfällt ganz und gar in diese zwei voneinander getrennten Strömungen.