Il est toutefois nécessaire qu'une
grande partie de ce qui vit à notre
époque soit amendée par la science de
l'esprit. Car l'humain ne se laisse
donc quand même pas isoler ainsi
entièrement du monde spirituel. Il ne
se laisse absolument pas isoler, il se
laisse seulement isoler en apparence.
Et comment il se laisse isoler
apparemment, là-dessus j'ai déjà donc
rendu attentif. Si l'humain ne jure
d'un côté que par la matière et les
impressions du monde extérieur,
restent en lui les forces qui
sont orientées d'après l'esprit, il
applique ensuite
seulement l'esprit dans un faux
domaine, s'adonne à toutes sortes
d'illusions. C’est pourquoi, au fond,
les humains les plus pratiques et les
plus matérialistes sont les plus forts
illusionnistes, ceux qui s'adonnent
aux plus fortes illusions. Nous voyons
là maints gens aller de par la vie en
niant tout l'esprit et en riant
terriblement quand on parle de
quelqu'un qui perçoit des choses
spirituelles. "Oh, il voit des
fantômes !", disent-ils, et avec
cela ils ont déjà cassé le bâton,
s'ils peuvent dire de quelqu'un :
Oh, il voit des fantômes ! Mais
ils pensent seulement qu'ils ne voient
pas les fantômes. Mais ils pensent
seulement qu'ils ne voient pas de
fantômes, parce qu'ils voient des
fantômes tout le temps, vraiment tout
le temps. On peut tester un humain qui
est vraiment bien ancré dans sa vision
matérialiste du monde et voir comment
il a les pires illusions sur ce que le
jour de demain peut apporter. Cet
abandon aux illusions est seulement un
substitut à la négation de tout ce qui
est spirituel. Il doit entrer dans des
illusions quand il nie tout ce qui est
spirituel ; il doit
nécessairement entrer dans les
illusions. Seulement, comme je l'ai
dit, les illusions dans les différents
domaines de la vie ne se laissent pas
facilement prouver, mais elles sont
disponibles partout, correctement
partout. Mais les humains sont ainsi
enclins à se livrer à des illusions.
On peut en faire l'expérience à chaque
instant, par exemple, quand quelqu'un
dit : Dois-je investir mon argent
dans telle ou telle entreprise ?
Là sera donc brassée de la bière. Je
n'utilise pas mon argent à cela ;
je ne participerai pas à cela. -
Il le porte à la banque. La
banque place, bien sûr, sans qu'il le
sache, l'argent dans la brasserie.
Cela ne fait aucune différence, cela
ne fait absolument aucune différence
dans l'objectivité ; mais il est
dans l'illusion qu'il ne prête pas son
argent à des choses si basses.
Maintenant on peut dire que ce que je
dis est quelque chose de tiré par les
cheveux. Ce n'est pas quelque chose de
tiré par les cheveux, c'est quelque
chose qui gouverne toute la vie.
Aujourd'hui, les gens ne veulent pas
vraiment apprendre à connaître la vie,
à voir à travers elle. Mais cela a une
grande signification. Car c'est
extrêmement important d'apprendre à
connaître ce dans quoi on est vraiment
impliqué. Ce n'est pas facile
aujourd'hui parce que la vie est
devenue compliquée, mais c'est quand
même vrai ce sur quoi j'ai rendu
attentif.
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Allerdings,
notwendig ist, daß durch
Geisteswissenschaft vieles geläutert
wird, was in unserer Zeit lebt. Denn so
ganz läßt sich der Mensch ja doch nicht
von der geistigen Welt abschließen. Er
läßt sich überhaupt nicht abschließen,
er läßt sich nur scheinbar abschließen.
Und wie er sich scheinbar abschließen
läßt, darauf habe ich ja auch schon
aufmerksam gemacht. Wenn der Mensch auf
der einen Seite nur auf den Stoff
schwört und auf die Eindrücke von der
Außenwelt, so bleiben die Kräfte doch in
ihm, die nach dem Geiste gerichtet
sind, nur daß er dann den Geist
auf einem falschen Gebiet anwendet, sich
allerlei Illusionen hingibt. Daher sind
im Grunde genommen die
allerpraktischsten, materialistischsten
Leute die stärksten Illusionäre, die
Menschen, die sich den stärksten
Illusionen hingeben. Da sehen wir manche
Leute durch das Leben gehen, indem sie
allen Geist ableugnen und furchtbar
lachen, wenn einer davon spricht, daß
jemand Geistiges wahrnimmt. «Ach, der
sieht Gespenster!» sagen sie, und damit
haben sie schon den Stab gebrochen, wenn
sie von jemand sagen können: «Ach, der
sieht Gespenster!» Sie sehen allerdings,
wie sie meinen, keine Gespenster. Aber
sie meinen nur, daß sie keine Gespenster
sehen, denn sie sehen fortwährend
Gespenster, richtig fortwährend
Gespenster. Man kann einen Menschen, der
nun wirklich so recht fußt auf seiner
derb materialistischen Weltanschauung,
prüfen und kann sehen, wie er sich über
das, was der morgige Tag eventuell
bringen kann, den allerärgsten
Illusionen hingibt. Dieses
Sich-Illusionen-Hingeben, das ist nur
ein Ersatz dafür, daß er alles Geistige
ableugnet. Er muß in Illusionen kommen,
wenn er alles Geistige ableugnet; er muß
notwendig in Illusionen kommen. Nur
lassen sich, wie gesagt, die Illusionen
auf den verschiedenen Gebieten des
Lebens nicht leicht nachweisen, aber
vorhanden sind sie überall, richtig
überall. Aber die Menschen sind so
geneigt, sich Illusionen hinzugeben. Man
kann es zum Beispiel alle Augenblicke
einmal erleben, daß jemand sagt: Soll
ich mein Geld in diese oder jene
Unternehmung hineinstecken?
Da wird ja Bier gebraut. Zu so was
verwende ich mein Geld nicht; ich werde
mich daran nicht beteiligen. - Er trägt
es auf die Bank. Die Bank steckt,
selbstverständlich ohne daß er es weiß,
das Geld in die Bierbrauerei hinein. Es
macht keinen Unterschied, es macht
durchaus keinen Unterschied in der
Objektivität; aber er ist in der
Illusion, daß er zu so niederen Dingen
sein Geld nicht hergibt.
Nun kann man sagen: das, was ich da
sage, ist etwas Hergeholtes. Es ist
nichts Hergeholtes, es ist etwas, was
das ganze Leben beherrscht. Die Menschen
gehen heute nicht darauf aus, das Leben
wirklich kennenzulernen, es zu
durchschauen. Das hat aber eine große
Bedeutung. Denn es ist ungeheuer
wichtig, daß man dasjenige kennenlernt,
in dem man wirklich drinnensteckt. Es
ist heute nicht leicht, weil das
Lebenkompliziert geworden ist; aber wahr
ist es doch, worauf ich aufmerksam
gemacht habe.
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