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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Encore les bienfaits de la banqueroute sur des destins confortables.

 Wieder die Vorteile des Bankrotts auf komfortable Schicksale.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 153 065-066 (1997) 08/04/1914

Original





Traducteur: FG v.02 - 17/05/2020 Éditeur: SITE

Ainsi, la vie de l'humain devient tout de suite compréhensible par ce qui en prend soin en dehors de la vie physique ; et comme la vie se développe entre la naissance et la mort, c'est un résultat de la vie qui prend soin au-delà de la naissance et la mort. Pour maintes personnes, cela aimerait sembler une dévaluation/oblitération de la vie. J'aimerais répéter quelque chose très brièvement pour que cela n'apparaisse pas ainsi aux chers auditeurs. Quelqu'un peut dire : Là, nous sommes rendus attentifs que ce que nous vivons dans une vie sur terre, nous nous le sommes préparé. C'est vrai. Mais faisons l'expérience d'un malheur - nous le faisons parce que nous avons précédemment implanté la tendance de notre âme à entrer dans ce malheur. De même que la plante alpine ne prospère pas dans la plaine, mais recherche les hauteurs, de même l'âme humaine se cherche la situation où le malheur peut lui arriver ; elle grandit dans ce qu'elle vit comme destin. De même que le destin est évident pour cette plante de vivre dans les Alpes, de même il est évident pour l'âme humaine de se plonger dans le malheur lorsqu'elle absorbe en soi la tendance par la révélation : ce n'est que quand tu surmontes ce malheur que tu peux devenir plus parfait dans une relation où tu aurais dû rester imparfait si le malheur ne s'était passé. Quand quelqu'un dit : ainsi nous serons quand même faits les forgerons de notre propre malheur ; et quand il sera dit que nous ne devrions pas seulement supporter et endurer notre malheur, mais d'une certaine manière l'avoir même gagné au supraterrestre :
Cela ne pourra nous être d'aucune consolation ! - Ainsi, devra être dit contre cela, ce que j'ai déjà rendu clair plus tôt par une comparaison : quand quelqu'un a vécu jusqu'à sa 18e année de la poche de son père dans la surabondance et sans avoir appris quelque chose, et que son père tombe alors en banqueroute, alors ce peut être, vu de l'extérieur, un grand malheur si maintenant la vie se présente dure à lui. Et il a raison, quand il trouve maintenant la vie malheureuse. Mais supposons qu'il ait cinquante ans et qu'il regarde sa vie d'un point de vue différent, alors il se dit : Si le malheur ne m'avait pas frappé, je ne serais pas devenu ce que je suis maintenant. Pour mon père, c'était un malheur, pour moi, c'était un ferment d'évolution/de développement de ma vie. -
Ainsi nous ne sommes aussi pas toujours en situation de trouver le bon point de vue pour un malheur au moment où nous le vivons. Nous nous tenons avant la naissance à un tout autre point de vue qu'après : à celui de ce qui doit être vécu dans une nouvelle vie, ce qui crée une compensation pour ce qui s'est passé plus tôt. C'est là que nous préparons pour nous-mêmes le malheur dont nous souffrons à juste titre par la suite, et dont nous nous plaignons à juste titre, parce qu'alors nous ne le voyons que du point de vue de l'expérience physique-terrestre.

So wird das Leben des Menschen gerade verständlich durch das, was außerhalb des physischen Lebens Hegt; und so wie sich das Leben zwischen Geburt und Tod entwickelt, ist es ein Ergebnis des Lebens, das jenseits von Geburt und Tod Hegt. Für manchen mag das erscheinen wie eine Entwertung des Lebens. Damit es den verehrten Zuhörern nicht so erscheint, möchte ich etwas ganz kurz wiederholen. Jemand kann sagen: Da werden wir aufmerksam gemacht, daß das, was wir in einem Erdenleben erleben, wir uns selbst zubereitet haben. Wahr ist es. Aber erleben wir ein Unglück - wir erleben es, weil wir vorher die Tendenz unserer Seele eingepflanzt haben, in dieses Unglück hineinzusteigen. Wie die Alpenpflanze nicht in der Ebene gedeiht, sondern die Höhe aufsucht, so sucht sich die menschliche Seele die Lage auf, wo ihr das Unglück widerfahren kann; sie wächst hinein in das, was sie als Schicksal erlebt. Wie das Schicksal selbstverständlich ist, in den Alpen zu leben für jene Pflanze, so ist es selbstverständlich für die menschliche Seele, sich ins Unglück hineinzustürzen, wenn sie in sich die Tendenz aufnimmt durch die Einsicht: nur wenn du dieses Unglück überwindest, kannst du vollkommener werden in einer Beziehung, wo du unvollkommener bleiben müßtest, wenn dir das Unglück nicht passierte. Wenn jemand sagt: so werden wir doch zu Schmieden unseres eigenen Unglückes gemacht; und wenn gesagt wird, daß wir unser Unglück nicht nur ertragen und erdulden sollen, sondern es in gewisser Weise uns sogar überirdisch verdient haben:
Das kann uns kein Trost werden! - so muß demgegenüber gesagt werden, was ich schon früher durch einen Vergleich klarmachte: Wenn jemand bis zu seinem achtzehnten Lebensjahre gelebt hat aus der Tasche seines Vaters im Überfluß und ohne etwas gelernt zu haben, und sein Vater wird dann bankerott, dann kann es, von außen gesehen, ein großes Unglück sein, wenn jetzt das Leben ihn hart anläßt. Und er hat recht, wenn er jetzt das Leben
unglücklich findet. Aber nehmen wir an, er ist fünfzig Jahre alt geworden und sieht sein Leben von einem anderen Gesichtspunkt aus an, dann sagt er sich: Hätte mich das Unglück nicht getroffen, ich wäre nicht geworden, was ich jetzt bin. Für meinen Vater war es ein Unglück, für mich war es ein Entwickelungsferment meines Lebens. -
So sind wir auch nicht immer in der Lage, den richtigen Gesichtspunkt zu finden für ein Unglück in dem Zeitpunkt, in dem wir es erleben. Wir stehen vor der Geburt auf einem ganz anderen Gesichtspunkte als nachher: auf demjenigen, daß das erlebt werden muß in einem neuen Leben, was einen Ausgleich schafft für das, was früher geschehen ist. Da bereiten wir uns das Unglück, das wir später mit Recht selber leidensvoll erdulden, und über das wir mit Recht klagen, weil wir es dann nur von dem Gesichtspunkte des physisch-irdischen Erlebens aus betrachten.