Ainsi, la vie de l'humain devient
tout de suite compréhensible par ce
qui en prend soin en dehors de la vie
physique ; et comme la vie se
développe entre la naissance et la
mort, c'est un résultat de la vie qui
prend soin au-delà de la naissance et
la mort. Pour maintes personnes, cela
aimerait sembler une
dévaluation/oblitération de la vie.
J'aimerais répéter quelque chose très
brièvement pour que cela n'apparaisse
pas ainsi aux chers auditeurs.
Quelqu'un peut dire : Là, nous
sommes rendus attentifs que ce que
nous vivons dans une vie sur terre,
nous nous le sommes préparé. C'est
vrai. Mais faisons l'expérience d'un
malheur - nous le faisons parce que
nous avons précédemment implanté la
tendance de notre âme à entrer dans ce
malheur. De même que la plante alpine
ne prospère pas dans la plaine, mais
recherche les hauteurs, de même l'âme
humaine se cherche la situation où le
malheur peut lui arriver ; elle
grandit dans ce qu'elle vit comme
destin. De même que le destin est
évident pour cette plante de vivre
dans les Alpes, de même il est évident
pour l'âme humaine de se plonger dans
le malheur lorsqu'elle absorbe en soi
la tendance par la révélation : ce
n'est que quand tu surmontes ce
malheur que tu peux devenir plus
parfait dans une relation où tu aurais
dû rester imparfait si le malheur ne
s'était passé. Quand quelqu'un
dit : ainsi nous serons quand
même faits les forgerons de notre
propre malheur ; et quand il sera
dit que nous ne devrions pas seulement
supporter et endurer notre malheur,
mais d'une certaine manière l'avoir
même gagné au supraterrestre :
Cela ne pourra nous être d'aucune
consolation ! - Ainsi, devra être
dit contre cela, ce que j'ai déjà
rendu clair plus tôt par une
comparaison : quand quelqu'un a
vécu jusqu'à sa 18e année de la poche
de son père dans la surabondance et
sans avoir appris quelque chose, et
que son père tombe alors en
banqueroute, alors ce peut être, vu de
l'extérieur, un grand malheur si
maintenant la vie se présente dure à
lui. Et il a raison, quand il trouve
maintenant la vie malheureuse. Mais
supposons qu'il ait cinquante ans et
qu'il regarde sa vie d'un point de vue
différent, alors il se dit : Si
le malheur ne m'avait pas frappé, je
ne serais pas devenu ce que je suis
maintenant. Pour mon père, c'était un
malheur, pour moi, c'était un ferment
d'évolution/de développement de ma
vie. -
Ainsi nous ne sommes aussi pas
toujours en situation de trouver le
bon point de vue pour un malheur au
moment où nous le vivons. Nous nous
tenons avant la naissance à un tout
autre point de vue qu'après : à
celui de ce qui doit être vécu dans
une nouvelle vie, ce qui crée une
compensation pour ce qui s'est passé
plus tôt. C'est là que nous préparons
pour nous-mêmes le malheur dont nous
souffrons à juste titre par la suite,
et dont nous nous plaignons à juste
titre, parce qu'alors nous ne le
voyons que du point de vue de
l'expérience physique-terrestre.
|
So wird das
Leben des Menschen gerade verständlich
durch das, was außerhalb des physischen
Lebens Hegt; und so wie sich das Leben
zwischen Geburt und Tod entwickelt, ist
es ein Ergebnis des Lebens, das jenseits
von Geburt und Tod Hegt. Für manchen mag
das erscheinen wie eine Entwertung des
Lebens. Damit es den verehrten Zuhörern
nicht so erscheint, möchte ich etwas
ganz kurz wiederholen. Jemand kann
sagen: Da werden wir aufmerksam gemacht,
daß das, was wir in einem Erdenleben
erleben, wir uns selbst zubereitet
haben. Wahr ist es. Aber erleben wir ein
Unglück - wir erleben es, weil wir
vorher die Tendenz unserer Seele
eingepflanzt haben, in dieses Unglück
hineinzusteigen. Wie die Alpenpflanze
nicht in der Ebene gedeiht, sondern die
Höhe aufsucht, so sucht sich die
menschliche Seele die Lage auf, wo ihr
das Unglück widerfahren kann; sie wächst
hinein in das, was sie als Schicksal
erlebt. Wie das Schicksal
selbstverständlich ist, in den Alpen zu
leben für jene Pflanze, so ist es
selbstverständlich für die menschliche
Seele, sich ins Unglück hineinzustürzen,
wenn sie in sich die Tendenz aufnimmt
durch die Einsicht: nur wenn du dieses
Unglück überwindest, kannst du
vollkommener werden in einer Beziehung,
wo du unvollkommener bleiben müßtest,
wenn dir das Unglück nicht passierte.
Wenn jemand sagt: so werden wir doch zu
Schmieden unseres eigenen Unglückes
gemacht; und wenn gesagt wird, daß wir
unser Unglück nicht nur ertragen und
erdulden sollen, sondern es in gewisser
Weise uns sogar überirdisch verdient
haben:
Das kann uns kein Trost werden! - so muß
demgegenüber gesagt werden, was ich
schon früher durch einen Vergleich
klarmachte: Wenn jemand bis zu seinem
achtzehnten Lebensjahre gelebt hat aus
der Tasche seines Vaters im Überfluß und
ohne etwas gelernt zu haben, und sein
Vater wird dann bankerott, dann kann es,
von außen gesehen, ein großes Unglück
sein, wenn jetzt das Leben ihn hart
anläßt. Und er hat recht, wenn er jetzt
das Leben
unglücklich findet. Aber nehmen wir an,
er ist fünfzig Jahre alt geworden und
sieht sein Leben von einem anderen
Gesichtspunkt aus an, dann sagt er sich:
Hätte mich das Unglück nicht getroffen,
ich wäre nicht geworden, was ich jetzt
bin. Für meinen Vater war es ein
Unglück, für mich war es ein
Entwickelungsferment meines Lebens. -
So sind wir auch nicht immer in der
Lage, den richtigen Gesichtspunkt zu
finden für ein Unglück in dem Zeitpunkt,
in dem wir es erleben. Wir stehen vor
der Geburt auf einem ganz anderen
Gesichtspunkte als nachher: auf
demjenigen, daß das erlebt werden muß in
einem neuen Leben, was einen Ausgleich
schafft für das, was früher geschehen
ist. Da bereiten wir uns das Unglück,
das wir später mit Recht selber
leidensvoll erdulden, und über das wir
mit Recht klagen, weil wir es dann nur
von dem Gesichtspunkte des
physisch-irdischen Erlebens aus
betrachten. |