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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Banqueroute du père, bon karma pour le fils malgré la peine (très finement explicatif)

 Vaters Bankrott, gutes Karma für den Sohn trotz der Schmerzen (sehr fein erklärbar)

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 130 246-247 (1995) 08/02/1912

Original





Traducteur: FG v.02 - 17/05/2020 Éditeur: SITE

Quand nous nous embarquons sur les lois du karma, ainsi nous verrons, qu'à la base de nos malheurs repose quelque chose de semblable à ce qui, dans la vie ordinaire entre la naissance et la mort, se laisse clarifier quelque peu avec les exemples suivants, cela a déjà été souvent mentionné par moi : supposons que quelqu'un a vécu jusqu'à dix-huit ans aux crochets (NDT : lit. : de la poche) de son père, il a vécu dans le plaisir et la joie, il ne s'est rien laissé passer. Alors le père perd la fortune, il fait banqueroute. Le garçon doit apprendre quelque chose de correct, il doit se donner du mal.
La vie l'atteint avec des douleurs et des privations. Nous trouverons compréhensible que ce jeune humain soit bien peu sympathiquement touché par les douleurs qu'il a à traverser. Supposons que l'être humain concerné atteigne l'âge de cinquante ans. Parce qu'il a jadis dû apprendre quelque chose, il est devenu un humain convenable. Il se tient maintenant fort dans la vie et peut se dire : ainsi que j'ai jugé jadis mes malheurs et douleurs, c'était compréhensible au moment d'alors ; mais maintenant je dois penser autrement là-dessus, maintenant je dois dire que les douleurs n'auraient pu m'atteindre quand j'avais déjà eu dans le temps toutes les perfections, quand aussi seulement les perfections d'un humain de dix-huit ans. Mais les douleurs ne m'auraient-elles pas atteint, je serais resté un propre à rien. Ce fut la douleur qui a transformé les imperfections en une perfection. Cette douleur je dois la remercier de ce que je suis aujourd'hui un autre être humain qu'il y a quarante ans. Que s'est-il en fait réuni, dans le temps, chez moi ? Il s'est réuni mon imperfection, dans laquelle j'étais jadis, et ma douleur. Et mon imperfection a pour ainsi dire cherché ma douleur, afin qu'elle puisse être expulsée, afin qu'elle puisse être transformée en perfection.

Wenn wir uns einlassen auf die Gesetze des Karma, so werden wir sehen, daß unseren Leiden etwas Ähnliches zugrunde liegt, wie dasjenige ist, was im gewöhnlichen Leben zwischen Geburt und Tod etwa mit folgendem Beispiele sich verdeutlichen läßt, es ist von mir oft schon erwähnt worden: Nehmen wir an, jemand hat bis zum achtzehnten Jahre gelebt aus der Tasche seines Vaters, er hat in Lust und Freude gelebt, er hat sich nichts entgehen lassen Dann verliert der Vater das Vermögen, er macht Bankerott. Der Junge muß etwas Rechtes lernen, er muß sich anstrengen.
Mit Schmerzen und Entbehrungen trifft ihn das Leben, Wir werden es begreiflich finden, daß dieser junge Mensch recht wenig sympathisch berührt ist von den Schmerzen, die er durchzumachen hat. Nehmen wir an, der betreffende Mensch erreicht sein fünfzigstes Lebensjahr. Dadurch, daß er damals etwas hat lernen müssen, ist er ein ordentlicher Mensch geworden. Er steht nun fest im Leben und kann sich sagen: So wie ich meine Leiden und Schmerzen damals beurteilt habe, war es im damaligen Zeitpunkte begreiflich; jetzt muß ich aber anders darüber denken, jetzt muß ich sagen, daß mich die Schmerzen nicht hätten treffen können, wenn ich dazumal schon alle Vollkommenheiten, wenn auch nur die beschränkten Vollkommenheiten eines achtzehnjährigen Menschen, gehabt hätte. Hätten mich aber die Schmerzen nicht getroffen, wäre ich ein Taugenichts geblieben. Der Schmerz war es, der die Unvollkommenheiten verwandelt hat in eine Vollkommenheit. Diesem Schmerz muß ich es verdanken, daß ich jetzt ein anderer Mensch bin als vor vierzig Jahren. Was hat sich denn dazumal eigentlich bei mir zusammengefunden? Es hat sich zusammengefunden meine Unvollkommenheit, in der ich damals war, und mein Schmerz. Und meine Unvollkommenheit hat gleichsam meinen Schmerz gesucht, damit sie vertrieben werden könnte, damit sie sich in Vollkommenheit verwandeln könne.