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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Banqueroute du père, malheur momentané, mais chance de devenir. Plus généralement, autonomie face au destin.

 Der Bankrott des Vaters, vorübergehendes Unglück, aber die Chance, zu werden. Allgemeiner gesagt, Autonomie gegenüber Schicksal.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 127 108-109 (1989) 26/02/1911

Original





Traducteur: FG v.02 - 17/05/2020 Éditeur: SITE

Si nous laissons agir sur nous des pensées qui sont issues de la recherche spirituelle, se montre à nous notre rapport avec le monde spirituel. Mais nous voyons quelque chose d'autre. Si nous sommes bien malheureux, de sorte qu'un autre ne pourrait pas en finir avec un tel malheur, il se montre qu’avec cela, un théosophe peut en finir. Prenons un exemple, qu’un humain qui est arrivé à dix-huit ans et a vécu au crochet de son père, fait maintenant l’expérience : le père est en banqueroute. Là il est obligé de travailler, il peut sentir cela comme un malheur. Là-dessus il devient âgé d'environ cinquante ans, et est devenu quelque chose de décent. Là il peut dire : Dieu merci que ce malheur ait eu lieu, sinon je serais devenu un bon à rien.
Quand alors on n'est plus dans le malheur, on peut considérer le malheur comme un outil éducatif. Nous devons pouvoir nous dire : C'est nous-mêmes qui nous sommes conduits à ce malheur par notre karma, parce que nous en avons besoin dans cette vie pour notre éducation. Une personne qui peut au moins saisir de telles pensées reconnaîtra leur sagesse dans les heures malheureuses des murmures de la conduite du monde.
Mais cela nous prépare de proche en proche des humeurs qui œuvrent comme telles d'une manière complètement différente de celles que nous avons lorsque nous nous sentons complètement dépendants de « force/énergie et matière ». Nous savons maintenant que nous dépendons de la conduite des mondes spirituels. Ceci se communique à l'humeur, puis, à travers les influences sur le corps éthérique, on échappe à la dépendance de "force et matière". Alors nous n'avons pas besoin d'aller sur la Riviera pour nous remonter l’humeur, mais notre possession spirituelle nous permet de façonner nos outils de telle sorte que nous puissions être indépendants de l'extérieur.

Wenn wir Gedanken, die der geistigen Forschung entstammen, auf uns wirken lassen, zeigt sich uns unser Zusammenhang mit der geistigen Welt. Aber noch etwas anderes sehen wir. Wenn wir recht unglücklich sind, so daß ein anderer nicht fertig werden könnte mit solchem Unglück, zeigt es sich, daß ein Theosoph damit fertig werden kann. Nehmen wir zum Beispiel an, daß ein Mensch, der achtzehn Jahre alt geworden ist und seinem Vater auf der Tasche gelegen hat, nun erlebt: der Vater wird bankerott. Da ist er genötigt, zu arbeiten. Das kann er als ein Unglück empfinden. Er wird darüber fünfzig Jahre alt und ist dabei etwas Ordentliches geworden. Da kann er sagen: Gott sei Dank, daß dieses Unglück geschehen ist, sonst würde ich ein Taugenichts geworden sein. - Wenn man dann nicht mehr im Unglück steckt, kann man das Unglück als ein Erziehungswerkzeug ansehen. Wir müssen uns sagen können: Wir selbst sin es, die uns durch unser Karma zu diesem Unglück gebracht haben, weil wir es in diesem Leben brauchen zu unserer Erziehung. Wenigstens wird ein Mensch, der solche Gedanken fassen kann, in unglücklichen Stunden nicht gegen die Weltenlenkungmurren, sondern deren Weisheit erkennen. Das bereitet uns aber nach und nach Stimmungen, die in ganz anderer Weise wirken als solche, die wir haben, wenn wir uns ganz abhängig von «Kraft und Stoff» fühlen. Jetzt weiß man, daß man abhängt von der geistigen Weltenlenkung. Das teilt sich der Stimmung mit, und dann entzieht man sich durch die Einflüsse auf den Ätherleib der Abhängigkeit von «Kraft und Stoff». Dann brauchen wir nicht an die Riviera zu gehen, um unsere Stimmung
zu erhöhen, sondern unser geistiger Besitz ermöglicht es uns, unsere Werkzeuge so zu gestalten, daß wir vom Äußeren unabhängig sein können.