Nous voulons encore regarder plus en
détail la loi du karma à un cas
concret dans la vie individuelle.
Supposons qu'un jeune homme ait
étudié. Dans la dix-huitième
année, il serait survenu que le
père ait fait banqueroute.
Le jeune homme a donc dû arrêter
d'étudier, il est arraché à la
profession pour laquelle il avait été
préparé ; il doit prendre un
autre cheminement de carrière.
Maintenant, toutes les professions
sont de même valeur, n'est-ce
pas ; nous nous intéressons
seulement aux faits du changement de
profession. Le jeune homme devait donc
devenir marchand. Maintenant, quand on
n'est pas un observateur de la vie, on
dira : maintenant, l'événement
était là - et on observera ce qui
était avant et ce qui était après.
Mais seulement celui qui observe
vraiment la vie avec un œil
spirituellement aiguisé découvrira un
lien entre ce qui était avant et ce
qui était après. Quand le jeune humain
est maintenant dans l'autre
profession, et que tout va normalement
- je ne dirai pas que ça va toujours
comme ça, mais ça peut aller comme ça
-, nous pourrons voir autre chose dans
les années ultérieures de la vie. Tout
d'abord, la profession est nouvelle
pour lui. Il saisit ce qui entre en
considération pour lui. Mais dans la
vingt et unième année déjà, il se
montrera que, chez cet homme, il y a
quelque chose d’autre que chez un
homme qui a été préparé à la
profession commerciale dès le
début : déjà dans la vingt et
unième année, il se montre qu'il
s'intéresse moins à ce qui lui incombe
dans sa profession. Certaines
sensations apparaissent qui montent
dans son âme et qui le séparent de ce
qu'il devrait faire, de sorte qu'il ne
peut pas faire ce qui est réclamé de
lui avec une satisfaction correcte.
Quand on recherche maintenant d'où
cela vient, on percevra ce qui
suit : quand un point particulier
se produit où le curriculum vitæ est
dévié, un nœud de vie, si par exemple
un changement de profession se
produit, alors, selon la loi karmique,
c'est ainsi que dans les premières
années, il y a peu à remarquer. Mais
alors il arrive après que dans la
vingt et unième année, des sentiments,
des sensations, des humeurs se font
valoir, qui sont à expliquer de ce qui
provient de la dix-huitième année, des
préparatifs pour l'autre profession,
des sentiments qu'il a accueilli, mais
qu'il n'a pas conduit à la
réalisation. Au début, il les a
d’ailleurs repoussés, mais ensuite ils
s'affirment d'une manière telle qu'il
ne se sent plus satisfait de sa
nouvelle profession.
Ce qui a été déposé en lui trois ans
avant le changement de profession
deviendra si apparent trois ans après
ce changement que la personne
concernée ne peut plus avoir la juste
satisfaction. Et de là, la chose peut
venir ainsi qu'en la vingt-deuxième
année, la quatorzième année se répète,
en la vingt-troisième année, la
treizième année. Il peut aussi venir
autre chose, parce que dans la vie
tout se croise. Dans la
vingt-troisième année, par exemple, il
peut fonder un ménage ; là
apparaissent des intérêts qui croisent
les intérêts passés et les font se
dérouler autrement. Mais la loi vaut
malgré cela. Aussi dans le cas d'un
nouvel intérêt, les intérêts
précédents qui ont été déviés sont
toujours là. À un tel exemple, vous
pouvez voir le cours du processus de
vie tel qu'il se présente à la science
de l’esprit. C'est le moins que l'on
puisse obtenir toutes sortes de
concepts à travers la science de
l‘esprit ; mais le plus important
est que l'on pénètre à travers elle
dans le processus de la vie.
Supposons - je ne raconte jamais
d'autres cas que ceux qui se sont
produits ; il faut prendre
l'habitude de ne jamais penser à quoi
que ce soit, mais toujours choisir des
cas qui se sont réellement produits -,
donc vient à moi une mère, qui doit
transférer son fils unique dans une
autre profession de la vie parce que
le père lui a été arraché. Dans le
monde d'aujourd'hui, c’est à peine que
ce qui est correct arrivera, car la
vraie observation de la vie est à
peine compatible avec la façon de voir
la vie d'aujourd'hui.
Quand une telle mère fait connaissance
avec la science de l’esprit, elle
apprend à compter avec la loi du karma
et peut tout de suite devenir une
bonne amie du jeune homme qui devrait
être amené au cours des années à un
tel changement de profession. C'était
le cas, il y a quelque temps. Une mère
est venue me voir et m'a dit :
Quelle est la meilleure tache de ma
vie ? J'ai dit d'utiliser les
quelques années pour gagner la
confiance de son fils. Alors, la
science de l’esprit forma son sens
ainsi qu'elle puisse l'aider à porter
ce qui se passe sûrement. Les
sentiments de piété implantés dans son
âme s'affirmeraient d'une manière
forte dans toutes les années
ultérieures de la vie, et elle serait
également en mesure de voir
correctement ce qui est certain
d'arriver. Une fois que le fils rentre
à la maison et dit : Je ne sais
pas quoi faire, mon travail ne me
satisfait pas du tout - alors elle
pourra le ramener à ce qui s'est passé
plus tôt. Elle reconnaîtra la cause et
découvrira déjà par tact intérieur
comment elle doit intervenir pour
aider le fils à surmonter la
difficulté. Elle le fera sûrement
mieux que si elle n'a aucune idée de
la façon dont œuvre le karma,
et qu'elle croirait seulement que
l'humeur, la dépression, grandit à
partir de quelque chose d'indifférent.
Rien ne se développe ainsi sans
cause ; mais souvent les causes
sont beaucoup plus proches qu'on ne le
pense. Seulement nous devons observer
un tel point nodal, pour retourner à
la vie et voir ce qui se déroule
autrement. C'est comme ça :
Pensez-y, vous avez une corde de
violon. Vous l’avez étirée et brossés
avec un objet approprié. La corde fait
un certain son. Si vous la tenez
maintenant au milieu, il se passe
quelque chose des deux côtés : la
corde vibre des deux côtés. Il y a de
tels événements dans la vie, à partir
desquels on peut déterminer comment ce
qui se passe avant se reflète après
coup.
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Wir wollen noch
genauer im einzelnen Leben das
Karmagesetz an einem konkreten Fall
betrachten. Angenommen, ein junger
Mensch hätte studiert. Im
achtzehnten Jahre wäre das
eingetreten, daß der Vater bankrott
gemacht hätte.
Der junge Mensch mußte daher
aufhören zu studieren, er wird aus
dem Beruf herausgerissen, zu dem er
vorbereitet worden war; er muß einen
anderen Berufsweg einschlagen. Nun
sind ja, nicht wahr, alle Berufe
gleichwertig; wir interessieren uns
nur für die Tatsachen der Änderung
des Berufs. Der junge Mann mußte
also Kaufmann werden. Nun wird man,
wenn man kein Lebensbeobachter ist,
sagen: Nun ja, das Ereignis war da -
, und man wird beobachten, was
vorher und was nachher war. Aber
einen Zusammenhang zwischen dem, was
vorher und was nachher war, wird nur
der herausfinden, der wirklich mit
geistig geschärftem Auge das Leben
beobachtet. Wenn der junge Mensch
nun in dem anderen Beruf ist, und
alles normal geht - ich werde nicht
sagen, daß es immer so geht, aber es
kann so gehen - , werden wir in den
späteren Lebensjahren etwas anderes
sehen können. Zunächst ist der Beruf
ihm neu. Er erfaßt, was für ihn in
Betracht kommt. Aber schon im
einundzwanzigsten Jahre wird sich
zeigen, daß bei diesem Manne et-was
anders ist als bei einem Manne, der
von Anfang an auf den Kaufmannsberuf
vorbereitet war: Im
einundzwanzigsten Jahr schon zeigt
sich, daß er weniger Interesse hat
für das, was ihm in seinem Berufe
obliegt. Es zeigen sich gewisse
Gefühle, die in seiner Seele
auftreten und die ihn trennen von
dem, was er tun soll, so daß er
nicht mit rechter Befriedigung das
tun kann, was von ihm verlangt wird.
Wenn man nun nachforscht, woher das
kommt, so wird man das Folgende
wahrnehmen: Wenn ein besonderer
Punkt eintritt, wo der Lebenslauf
abgebogen wird, ein Lebensknoten,
wenn zum Beispiel ein Berufswechsel
eintritt, dann ist es nach dem
karmischen Gesetz so, daß in den
ersten Jahren wenig zu bemerken ist.
Dann kommt es aber nach, so daß im
einundzwanzigsten Jahre Gefühle,
Empfindungen, Stimmungen sich
geltend machen, die aus dem zu
erklären sind, was im achtzehnten
Jahr aus den Vorbereitungen für den
anderen Beruf herkommt, Gefühle, die
er aufgenommen hat, die er aber
nicht zur Realisation geführt hat.
Zunächst hat er sie zwar
zurückgedrängt; sie machen sich aber
doch dann so geltend, daß er sich
von seinem neuen Beruf nicht mehr
befriedigt fühlt. Das, was drei
Jahre vor dem Berufswechsel in ihn
gelegt wurde, wird drei Jahre nach
diesem Wechsel so zutage treten, daß
der Betreffende nicht mehr die
rechte Befriedigung haben kann. Und
von da aus kann die Sache so kommen,
daß im zweiundzwanzigsten Jahr das
vierzehnte Lebensjahr sich
wiederholt, im dreiundzwanzigsten
Jahr das dreizehnte. Es kann, weil
im Leben sich alles durchkreuzt,
auch anders kommen. Er kann im
dreiundzwanzigsten Jahr zum Beispiel
einen Hausstand gründen; da treten
Interessen auf, die die vergangenen
kreuzen und sie anders verlaufen
machen. Aber das Gesetz ist
trotz-dem geltend. Auch in dem
Falle, wenn ein neues Interesse
eintritt, sind die früheren
Interessen doch da, die abgebogen
worden sind. An einem solchen
Beispiel können Sie den Verlauf des
Lebensprozesses sehen, wie er sich
der Geisteswissenschaft darstellt.
Das ist das wenigste, daß man durch
die Geisteswissenschaft allerlei
Begriffe bekommt; aber das
wichtigste ist, daß man durch sie in
den Lebensprozeß eindringt. Nehmen
wir an - ich erzähle nie andere
Fälle als solche, die vorgekommen
sind; man muß sich die Gewohnheit
aneignen, sich nie etwas
auszudenken, sondern stets solche
Fälle wählen, die wirklich
vorgekommen sind - , also eine
Mutter kommt zu mir, die ihren
einzigen Sohn in einen anderen
Lebensberuf hinüberführen muß, weil
ihm der Vater entrissen worden ist.
In der Welt von heute wird da kaum
das Richtige geschehen, denn wahre
Lebensbeobachtung ist mit der
heutigen Lebensauffassung kaum zu
vereinbaren. Wird solch eine Mutter
mit Geisteswissenschaft bekannt, so
lernt sie rechnen mit dem
Karmagesetz und kann gerade eine
gute Freundin werden des jungen
Mannes, der über die Jahre eines
solchen Berufswechsels hinweggeführt
werden soll. So war es vor einiger
Zeit der Fall. Eine Mutter kam zu
mir und sagte: Was ist meine beste
Lebensaufgabe? - Ich sagte, sie möge
die paar Jahre dazu benutzen, recht
sehr das Vertrauen ihres Sohnes zu
erlangen. Dann bilde die
Geisteswissenschaft seinen Sinn so
aus, daß sie das, was sicher
eintritt, ihm tragen helfen kann.
Die in seine Seele verpflanzten
Gefühle der Frömmigkeit würden in
einer starken Weise in allen
späteren Lebensjahren sich geltend
machen, und sie würde das, was so
sicher eintritt, auch richtig sehen
können. Kommt dann einst der Sohn
nach Hause und sagt: Ich weiß nicht
was anfangen, mein Beruf befriedigt
mich gar nicht - , dann wird sie das
zurückführen können auf dasjenige,
was früher vorgekommen ist. Sie wird
die Ursache erkennen und wird schon
aus innerem Takt herausfinden, wie
sie helfend einzugreifen hat, um dem
Sohn über die Schwierigkeit
wegzuhelfen. Besser wird sie es
sicher können, als wenn sie keine
Ahnung hätte davon, wie Karma wirkt
und nur glauben würde, es wachse die
Stimmung, die Depression aus irgend
etwas Gleichgültigem heraus. Nichts
entsteht so ohne Ursache; aber
oftmals liegen die Ursachen viel
näher als man glaubt. Nur müssen wir
solch einen Knotenpunkt beobachten,
von da an das Leben zurückverfolgen
und sehen, was da anders verläuft.
Es ist so: Denken Sie sich, Sie
haben eine Violinsaite. Sie haben
sie aufgespannt und streichen sie
mit einem geeigneten Gegenstand. Die
Saite gibt einen gewissen Ton von
sich. Wenn Sie sie nun in der Mitte
festhalten, dann geht auf beiden
Seiten etwas vor: die Saite schwingt
auf beiden Seiten. Solche Ereignisse
gibt es im Leben, von denen man
feststellen kann, wie das, was
vorher geschieht, sich nachher
widerspiegelt.
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