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Institut pour une tri-articulation sociale
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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




Banqueroute et cours du destin

 Bankrott und Schicksalsschlag

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 108 101-104 (1986) 21/11/1909

Original





Traducteur: FG v.02 - 16/05/2020 Éditeur: SITE

Nous voulons encore regarder plus en détail la loi du karma à un cas concret dans la vie individuelle. Supposons qu'un jeune homme ait étudié. Dans la dix-huitième année, il serait survenu que le père ait fait banqueroute.

Le jeune homme a donc dû arrêter d'étudier, il est arraché à la profession pour laquelle il avait été préparé ; il doit prendre un autre cheminement de carrière. Maintenant, toutes les professions sont de même valeur, n'est-ce pas ; nous nous intéressons seulement aux faits du changement de profession. Le jeune homme devait donc devenir marchand. Maintenant, quand on n'est pas un observateur de la vie, on dira : maintenant, l'événement était là - et on observera ce qui était avant et ce qui était après. Mais seulement celui qui observe vraiment la vie avec un œil spirituellement aiguisé découvrira un lien entre ce qui était avant et ce qui était après. Quand le jeune humain est maintenant dans l'autre profession, et que tout va normalement - je ne dirai pas que ça va toujours comme ça, mais ça peut aller comme ça -, nous pourrons voir autre chose dans les années ultérieures de la vie. Tout d'abord, la profession est nouvelle pour lui. Il saisit ce qui entre en considération pour lui. Mais dans la vingt et unième année déjà, il se montrera que, chez cet homme, il y a quelque chose d’autre que chez un homme qui a été préparé à la profession commerciale dès le début : déjà dans la vingt et unième année, il se montre qu'il s'intéresse moins à ce qui lui incombe dans sa profession. Certaines sensations apparaissent qui montent dans son âme et qui le séparent de ce qu'il devrait faire, de sorte qu'il ne peut pas faire ce qui est réclamé de lui avec une satisfaction correcte. Quand on recherche maintenant d'où cela vient, on percevra ce qui suit : quand un point particulier se produit où le curriculum vitæ est dévié, un nœud de vie, si par exemple un changement de profession se produit, alors, selon la loi karmique, c'est ainsi que dans les premières années, il y a peu à remarquer. Mais alors il arrive après que dans la vingt et unième année, des sentiments, des sensations, des humeurs se font valoir, qui sont à expliquer de ce qui provient de la dix-huitième année, des préparatifs pour l'autre profession, des sentiments qu'il a accueilli, mais qu'il n'a pas conduit à la réalisation. Au début, il les a d’ailleurs repoussés, mais ensuite ils s'affirment d'une manière telle qu'il ne se sent plus satisfait de sa nouvelle profession.

Ce qui a été déposé en lui trois ans avant le changement de profession deviendra si apparent trois ans après ce changement que la personne concernée ne peut plus avoir la juste satisfaction. Et de là, la chose peut venir ainsi qu'en la vingt-deuxième année, la quatorzième année se répète, en la vingt-troisième année, la treizième année. Il peut aussi venir autre chose, parce que dans la vie tout se croise. Dans la vingt-troisième année, par exemple, il peut fonder un ménage ; là apparaissent des intérêts qui croisent les intérêts passés et les font se dérouler autrement. Mais la loi vaut malgré cela. Aussi dans le cas d'un nouvel intérêt, les intérêts précédents qui ont été déviés sont toujours là. À un tel exemple, vous pouvez voir le cours du processus de vie tel qu'il se présente à la science de l’esprit. C'est le moins que l'on puisse obtenir toutes sortes de concepts à travers la science de l‘esprit ; mais le plus important est que l'on pénètre à travers elle dans le processus de la vie.

Supposons - je ne raconte jamais d'autres cas que ceux qui se sont produits ; il faut prendre l'habitude de ne jamais penser à quoi que ce soit, mais toujours choisir des cas qui se sont réellement produits -, donc vient à moi une mère, qui doit transférer son fils unique dans une autre profession de la vie parce que le père lui a été arraché. Dans le monde d'aujourd'hui, c’est à peine que ce qui est correct arrivera, car la vraie observation de la vie est à peine compatible avec la façon de voir la vie d'aujourd'hui.
Quand une telle mère fait connaissance avec la science de l’esprit, elle apprend à compter avec la loi du karma et peut tout de suite devenir une bonne amie du jeune homme qui devrait être amené au cours des années à un tel changement de profession. C'était le cas, il y a quelque temps. Une mère est venue me voir et m'a dit : Quelle est la meilleure tache de ma vie ? J'ai dit d'utiliser les quelques années pour gagner la confiance de son fils. Alors, la science de l’esprit forma son sens ainsi qu'elle puisse l'aider à porter ce qui se passe sûrement. Les sentiments de piété implantés dans son âme s'affirmeraient d'une manière forte dans toutes les années ultérieures de la vie, et elle serait également en mesure de voir correctement ce qui est certain d'arriver. Une fois que le fils rentre à la maison et dit : Je ne sais pas quoi faire, mon travail ne me satisfait pas du tout - alors elle pourra le ramener à ce qui s'est passé plus tôt. Elle reconnaîtra la cause et découvrira déjà par tact intérieur comment elle doit intervenir pour aider le fils à surmonter la difficulté. Elle le fera sûrement mieux que si elle n'a aucune idée de la façon dont œuvre le karma, et qu'elle croirait seulement que l'humeur, la dépression, grandit à partir de quelque chose d'indifférent. Rien ne se développe ainsi sans cause ; mais souvent les causes sont beaucoup plus proches qu'on ne le pense. Seulement nous devons observer un tel point nodal, pour retourner à la vie et voir ce qui se déroule autrement. C'est comme ça : Pensez-y, vous avez une corde de violon. Vous l’avez étirée et brossés avec un objet approprié. La corde fait un certain son. Si vous la tenez maintenant au milieu, il se passe quelque chose des deux côtés : la corde vibre des deux côtés. Il y a de tels événements dans la vie, à partir desquels on peut déterminer comment ce qui se passe avant se reflète après coup.

Wir wollen noch genauer im einzelnen Leben das Karmagesetz an einem konkreten Fall betrachten. Angenommen, ein junger Mensch hätte studiert. Im achtzehnten Jahre wäre das eingetreten, daß der Vater bankrott gemacht hätte.
Der junge Mensch mußte daher aufhören zu studieren, er wird aus dem Beruf herausgerissen, zu dem er vorbereitet worden war; er muß einen anderen Berufsweg einschlagen. Nun sind ja, nicht wahr, alle Berufe gleichwertig; wir interessieren uns nur für die Tatsachen der Änderung des Berufs. Der junge Mann mußte also Kaufmann werden. Nun wird man, wenn man kein Lebensbeobachter ist, sagen: Nun ja, das Ereignis war da - , und man wird beobachten, was vorher und was nachher war. Aber einen Zusammenhang zwischen dem, was vorher und was nachher war, wird nur der herausfinden, der wirklich mit geistig geschärftem Auge das Leben beobachtet. Wenn der junge Mensch nun in dem anderen Beruf ist, und alles normal geht - ich werde nicht sagen, daß es immer so geht, aber es kann so gehen - , werden wir in den späteren Lebensjahren etwas anderes sehen können. Zunächst ist der Beruf ihm neu. Er erfaßt, was für ihn in Betracht kommt. Aber schon im einundzwanzigsten Jahre wird sich zeigen, daß bei diesem Manne et-was anders ist als bei einem Manne, der von Anfang an auf den Kaufmannsberuf vorbereitet war: Im einundzwanzigsten Jahr schon zeigt sich, daß er weniger Interesse hat für das, was ihm in seinem Berufe obliegt. Es zeigen sich gewisse Gefühle, die in seiner Seele auftreten und die ihn trennen von dem, was er tun soll, so daß er nicht mit rechter Befriedigung das tun kann, was von ihm verlangt wird. Wenn man nun nachforscht, woher das kommt, so wird man das Folgende wahrnehmen: Wenn ein besonderer Punkt eintritt, wo der Lebenslauf abgebogen wird, ein Lebensknoten, wenn zum Beispiel ein Berufswechsel eintritt, dann ist es nach dem karmischen Gesetz so, daß in den ersten Jahren wenig zu bemerken ist. Dann kommt es aber nach, so daß im einundzwanzigsten Jahre Gefühle, Empfindungen, Stimmungen sich geltend machen, die aus dem zu erklären sind, was im achtzehnten Jahr aus den Vorbereitungen für den anderen Beruf herkommt, Gefühle, die er aufgenommen hat, die er aber nicht zur Realisation geführt hat. Zunächst hat er sie zwar zurückgedrängt; sie machen sich aber doch dann so geltend, daß er sich von seinem neuen Beruf nicht mehr befriedigt fühlt. Das, was drei Jahre vor dem Berufswechsel in ihn gelegt wurde, wird drei Jahre nach diesem Wechsel so zutage treten, daß der Betreffende nicht mehr die rechte Befriedigung haben kann. Und von da aus kann die Sache so kommen, daß im zweiundzwanzigsten Jahr das vierzehnte Lebensjahr sich wiederholt, im dreiundzwanzigsten Jahr das dreizehnte. Es kann, weil im Leben sich alles durchkreuzt, auch anders kommen. Er kann im dreiundzwanzigsten Jahr zum Beispiel einen Hausstand gründen; da treten Interessen auf, die die vergangenen kreuzen und sie anders verlaufen machen. Aber das Gesetz ist trotz-dem geltend. Auch in dem Falle, wenn ein neues Interesse eintritt, sind die früheren Interessen doch da, die abgebogen worden sind. An einem solchen Beispiel können Sie den Verlauf des Lebensprozesses sehen, wie er sich der Geisteswissenschaft darstellt. Das ist das wenigste, daß man durch die Geisteswissenschaft allerlei Begriffe bekommt; aber das wichtigste ist, daß man durch sie in den Lebensprozeß eindringt. Nehmen wir an - ich erzähle nie andere Fälle als solche, die vorgekommen sind; man muß sich die Gewohnheit aneignen, sich nie etwas auszudenken, sondern stets solche Fälle wählen, die wirklich vorgekommen sind - , also eine Mutter kommt zu mir, die ihren einzigen Sohn in einen anderen Lebensberuf hinüberführen muß, weil ihm der Vater entrissen worden ist. In der Welt von heute wird da kaum das Richtige geschehen, denn wahre Lebensbeobachtung ist mit der heutigen Lebensauffassung kaum zu vereinbaren. Wird solch eine Mutter mit Geisteswissenschaft bekannt, so lernt sie rechnen mit dem Karmagesetz und kann gerade eine gute Freundin werden des jungen Mannes, der über die Jahre eines solchen Berufswechsels hinweggeführt werden soll. So war es vor einiger Zeit der Fall. Eine Mutter kam zu mir und sagte: Was ist meine beste Lebensaufgabe? - Ich sagte, sie möge die paar Jahre dazu benutzen, recht sehr das Vertrauen ihres Sohnes zu erlangen. Dann bilde die Geisteswissenschaft seinen Sinn so aus, daß sie das, was sicher eintritt, ihm tragen helfen kann. Die in seine Seele verpflanzten Gefühle der Frömmigkeit würden in einer starken Weise in allen späteren Lebensjahren sich geltend machen, und sie würde das, was so sicher eintritt, auch richtig sehen können. Kommt dann einst der Sohn nach Hause und sagt: Ich weiß nicht was anfangen, mein Beruf befriedigt mich gar nicht - , dann wird sie das zurückführen können auf dasjenige, was früher vorgekommen ist. Sie wird die Ursache erkennen und wird schon aus innerem Takt herausfinden, wie sie helfend einzugreifen hat, um dem Sohn über die Schwierigkeit wegzuhelfen. Besser wird sie es sicher können, als wenn sie keine Ahnung hätte davon, wie Karma wirkt und nur glauben würde, es wachse die Stimmung, die Depression aus irgend etwas Gleichgültigem heraus. Nichts entsteht so ohne Ursache; aber oftmals liegen die Ursachen viel näher als man glaubt. Nur müssen wir solch einen Knotenpunkt beobachten, von da an das Leben zurückverfolgen und sehen, was da anders verläuft. Es ist so: Denken Sie sich, Sie haben eine Violinsaite. Sie haben sie aufgespannt und streichen sie mit einem geeigneten Gegenstand. Die Saite gibt einen gewissen Ton von sich. Wenn Sie sie nun in der Mitte festhalten, dann geht auf beiden Seiten etwas vor: die Saite schwingt auf beiden Seiten. Solche Ereignisse gibt es im Leben, von denen man feststellen kann, wie das, was vorher geschieht, sich nachher widerspiegelt.