Et pourtant ma vie en Amérique dépend
entièrement de ma vie précédente en
Europe. Si je suis devenu un
mécanicien en Europe, ma vie en
Amérique se formera très différemment
que si j’étais
devenu un employé de banque. Dans
un cas, je serai probablement entouré
par des machines en Amérique, dans
l’autre d’institutions de
banque. Dans chaque cas ma vie
précédente détermine mon
entourage ; elle tire pour ainsi
dire à soi, de tout l’environnement,
ces choses qui lui sont liées. C’est
donc ainsi avec le soi-esprit. Il
s’entoure dans une nouvelle vie avec
ce avec quoi il était familier par les
vies précédentes.
|
Und dennoch hängt
mein Leben in Amerika ganz von
meinem vorhergehenden in Europa ab.
Bin ich in Europa Mechaniker
geworden, so gestaltet sich mein
Leben in Amerika ganz anders, als
wenn ich Bankbeamter geworden wäre.
In dem einen Falle werde ich
wahrscheinlich in Amerika von
Maschinen, in dem andern von
Bank-Einrichtungen umgeben sein. In
jedem Falle bestimmt mein Vorleben
meine Umgebung; es zieht gleichsam
aus der ganzen Umwelt diejenigen
Dinge an sich, die ihm verwandt
sind. So ist es mit dem Geistselbst.
Es umgibt sich in einem neuen Leben
notwendig mit demjenigen, mit dem es
aus den vorhergehenden Leben
verwandt ist. –
|