La
tri-articulation sociale, elle sera même
utilisée aujourd’hui pour suspecter la
conception du monde anthroposophique,
dont elle tire en fait ses meilleures
racines. Et ici, je voudrais revenir une
fois à Bruhn, qui est après tout à
prendre plus au sérieux que d'autres
critiques. Bruhn dit : Quelque
chose comme l'anthroposophie, aussi
fortement qu’il devrait aussi la
combattre, aurait son origine dans la
« banqueroute de notre culture
intellectuelle », on devrait sortir
de cette culture intellectuelle, et il
m’attribue que je n'ai pas aspiré à
sortir de la même manière de cette
culture intellectuelle que ceux que j’ai
rejetés en 1897 comme les théosophes
nébuleux, mais que je serai passé à
travers Goethe et Haeckel, me serais
obtenu par l'idéalisme allemand, que je
serais orienté « occidental »,
que les racines de ma façon de voir
reposeraient dans « la culture
ouest-germanique » et dans
« la formation scientifique ».
Je ne dis vraiment pas cela par démesure
- vous pouvez le lire dans le petit
écrit de Bruhn, et vous trouverez que
cela peut être important pour moi
vis-à-vis de beaucoup d'hostilités qui
viennent maintenant de divers angles. En
tant que jeune homme, je me suis
retrouvé dans les rangs de ceux qui ont
dû mener une lutte acharnée en Autriche
dans les années 1880 pour défendre le
germanisme contre les autres
nationalités. J'ai rédigé, d’ailleurs
pour peu de temps, le Wiener
« Deutsche Wochenschrift ».
J’ai appris à les connaître, toutes les
luttes difficiles que l'on avait à
mener, en particulier en Autriche, quand
on veut faire participer ce qu’on
considère comme précieux pour toute
l’humanité, un être allemand et des
facultés allemandes, au contenu de la
culture de toute l’humanité.
Notes sur Bruhn
314 Et quand quelqu'un présente ces
choses comme si, comme un agitateur
fanatique, j’aurais couru une fois après
l’un, une autre fois après
l'autre : Rudolf Steiner devait se
défendre souvent contre l'accusation
d'un manque d'originalité spirituelle,
en ce que par exemple, il était décrit
comme simple copiste de conception du
monde du monisme de Haeckel ou de
l'ésotérisme de Besant (voir 3. Notes
aux pp. 94 et 253). À cet égard, le
pasteur Max Kully d'Arlesheim fut un des
grands détracteurs de Rudolf Steiner
(voir note 3, page 92).
Bruhn dit : Quelque chose comme
l'anthroposophie aurait son
origine : Dans
l’« Introduction » à son
écrit, Bruhn écrit sur les raisons pour
lesquelles la « culture
rationnelle » -, à laquelle
appartient l'anthroposophie, menaçait de
tomber dans une « marée haute
magico-mystique gnostique » :
« Et ainsi la faim d’au-delà
inassouvie de la masse s’est alors tenue
au courant souterrain de l'ancien
instinct de l’au-delà, et l'immense
énigme de la souffrance de la guerre,
l'absurdité du devenir qui a secoué et
ébranlé la Gemüt (l’âme tranquille) du
peuple jusque dans ses racines les plus
profondes, cette banqueroute apparente
aux yeux de notre culture intellectuelle
devait la pousser encore plus dans les
bras de l’occulte plein de secrets.
C’est la crise religieuse du présent,
qui actualise ce phénomène de
fièvre ».
315 que je serais passé à travers Goethe
et Haeckel : Dans
l’« Introduction » à son écrit
Bruhn a rendu hommage au développement
spirituel de Rudolf Steiner avec les
mots suivants : « Nous nous
trouvons ici devant le phénomène pour le
moins étrange qu’un esprit prenant pied
par Goethe sur l'idéalisme allemand et
par Haeckel sur de la recherche moderne
de la nature a trouvé le contenu de sa
vie dans les problèmes
théosophiques ». |
Die soziale
Dreigliederung, sie wird heute sogar
verwendet dazu, um dasjenige zu
verdächtigen an der
anthroposophischen Weltanschauung,
woraus diese eigentlich ihre
allerbesten Wurzeln zieht. Und hier
möchte ich noch einmal auf Bruhn
zurückkommen, der immerhin ernster
als andere Kritiker zu nehmen ist.
Bruhn sagt: So etwas wie die
Anthroposophie, so sehr er es auch
bekämpfen müsse, habe seinen
Ursprung in dem «Bankrott unserer
intellektuellen Kultur», man müsse
heraus aus dieser intellektuellen
Kultur, und er schreibt mir zu, daß
ich nicht auf dieselbe Weise
herausgestrebt habe aus dieser
intellektuellen Kultur wie
diejenigen, die ich 1897 als die
nebulosen Theosophen abgetan habe,
sondern daß ich durch Goethe und
Haeckel hindurchgegangen sei, durch
den deutschen Idealismus mich
hindurchgerungen habe, daß ich
«abendländisch» orientiert sei, daß
die Wurzeln meiner Anschauung in
«westlich-germanischer Kultur» und
in «wissenschaftlicher Durchbildung»
ruhen würden.
Ich sage das wahrhaftig nicht aus
Unbescheidenheit - Sie können es
nachlesen in Bruhns kleiner Schrift,
und sie werden finden, daß mir das
schon wichtig sein kann gegenüber
mancherlei Anfeindungen, die jetzt
von den verschiedensten Seiten
herkommen. Als junger Mann stand ich
in den Reihen derjenigen, die in
Österreich in den achtziger Jahren
des 19. Jahrhunderts einen schweren
Kampf zu führen hatten in der
Verteidigung des Deutschtums gegen
die anderen Nationalitäten. Ich
habe, zwar nur für kurze Zeit, die
Wiener «Deutsche Wochenschrift»
redigiert. Ich habe sie
kennengelernt, alle die schwierigen
Kämpfe, die man insbesondere in
Österreich durchzumachen hatte, wenn
man dasjenige, was man ansieht als
ein für die Menschheit Wertvolles,
deutsches Wesen und deutsche
Fähigkeiten, mit zum Inhalt der
ganzen Menschheitskultur machen
will.
314 Und wenn irgend jemand diese
Dinge so darstellt, als wenn ich als
fanatischer Agitator das eine Mal
dem, das andere Mal jenem
nachgelaufen wäre: Gegen den
Vorwurf der fehlenden geistigen
Originalität mußte sich Rudolf Steiner
öfters zur Wehr setzen, indem er zum
Beispiel als bloßer weltanschaulicher
Kopist von Haeckels Monismus oder
Besants Esoterik bezeichnet wurde
(siehe 3. Hinweise zu S. 94 und 253).
Einer der großen Verleumder Rudolf
Steiners in dieser Hinsicht war
Pfarrer Max Kully aus Arlesheim (siehe
3. Hinweis zu S. 92).
Bruhn sagt: So etwas wie die
Anthroposophie habe seinen Ursprung:
In der «Einführung» zu seiner Schrift
schrieb Bruhn über die Gründe, warum
die «rationale Kultur» einer
«magisch-gnostisch-mystischen
Hochflut», wozu auch die
Anthroposophie gehöre, zum Opfer zu
fallen drohe: «Und so hat sich denn
der ungestillte Jenseitshunger der
Masse an die unterirdische Strömung
uralter Jenseitsinstinkte gehalten,
und das ungeheure Rätsel des
Kriegsleids, die Sinnlosigkeit des
Geschehens, die das Volksgemüt bis in
seine tiefsten Wurzeln hinab
geschüttelt und gerüttelt hat, dieser
augenscheinliche Bankerott unserer
intellektuellen Kultur mußte es noch
mehr in die Arme des
Okkult-Geheimnisvollen treiben. Es ist
die religiöse Krisis der Gegenwart,
welche diese Fiebererscheinung
zeitigt.»
315 daß ich durch Goethe und
Haeckel hindurchgegangen sei: In
der «Einführung» zu seiner Schrift
würdigte Bruhn die geistige
Entwicklung Rudolf Steiners mit
folgenden Worten: «Wir stehen hier vor
der immerhin merkwürdigen Erscheinung,
daß ein durch Goethe auf dem deutschen
Idealismus und durch Haeckel auf der
modernen Naturforschung fußender Geist
den Inhalt seines Lebens in den
theosophischen Problemen gefunden
hat.»
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