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Collection 204  :

Banquiers, banque,... banqueroutes.




R. Steiner cite Keynes sur la façon de remédier à la banqueroute de l'Europe

 R. Steiner zitiert Keynes über den Umgang mit die Bankrott Europas.

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 334 083-083 (1983) 17/03/1920

Original





Traducteur: FG v.02 - 16/05/2020 Éditeur: SITE

Ainsi le livre sur les conséquences économiques du traité de paix de Versailles est donc assez intéressant par son contenu même. Mais d'une certaine façon, sa fin le rend encore plus intéressant. Dans cette conclusion, Keynes avoue ouvertement qu'il n'a aucune idée de ce qu'il faut faire ou de ce qu'il faut faire pour sortir du chaos dans lequel nous entrons. Et il dit, en faisant cet aveu, quelque chose d'extraordinairement significatif, en une seule phrase, il résume ce significatif. Il dit qu'on pourrait seulement espérer qu'un quelque salut pour la civilisation européenne survienne de la combinaison de toutes les forces venant en considération dans une nouvelle constitution d'âme et de nouvelles imaginations.



83 Il dit qu'on pourrait seulement espérer : textuellement il est dit là à la page 242 : « La banqueroute et le déclin de l'Europe, si nous le laissons progresser davantage, atteindront chacun dans la durée, seulement peut-être pas d'une manière frappante et immédiate. Cela a son bon côté. Nous pouvons toujours encore avoir du temps pour réviser notre politique et voir le monde avec des yeux nouveaux. Car dans l'avenir immédiat le sort de l'Europe ne repose plus dans les mains d'un individu particulier. Les événements des années à venir ne seront pas conçus par les actions bien planifiées des hommes d'État, mais à partir des courants cachés qui s'écouleront là constamment sous la surface de l'histoire politique et dont personne ne peut prédire les résultats. Nous ne pouvons les influencer que d'une façon, par ce que nous plaçons en mouvement les forces de la formation et de la fantaisie qui changent l'opinion publique. Exprimer la vérité, dévoiler les mirages, dissiper la haine, élargir le cœur et l'esprit des humains, ce doivent être les moyens » Dans des conférences antérieures : Comparer dans les conférences tenues à Zurich « La question sociale », GA 328, et « L'Avenir social », GA 332a.

So ist das Buch über die wirtschaftlichen Folgen des Versailler Friedensschlusses schon durch diesen seinen Inhalt interessant genug. Aber in gewisser Beziehung wird es noch interessanter durch seinen Schluß. In diesem Schluß gesteht Keynes ganz unverhohlen, daß er eigentlich keine Ahnung habe von demjenigen, was zu tun oder zu wollen sei, um aus dem Chaos, in das wir hineintreten, herauszukommen. Und er sagt, indem er dieses Geständnis macht, etwas eigentlich außerordentlich Bedeutungsvolles, in einen einzigen Satz faßt er dieses bedeutungsvoll zusammen. Er sagt, man könne nur erhoffen, daß irgendein Heil für die europäische Zivilisation erfolge aus dem Zusammennehmen aller in Betracht kommenden Kräfte zu einer neuen Seelenverfassung und zu neuen Imaginationen


83 Er sagt, man könne nur erhoffen: Wörtlich heißt es dort auf S. 242: «Der Bankerott und Verfall Europas wird, wenn wir ihn weiter fortschreiten lassen, auf die Dauer einen jeden erreichen, nur vielleicht nicht in auffallender und unmittelbarer Weise. Das hat sein Gutes. Wir können immer noch Zeit haben, unsere Politik zu überprüfen und die Welt mit neuen Augen anzusehen. Denn in der unmittelbaren Zukunft liegt das Schicksal Europas nicht mehr in der Hand eines einzelnen. Die Ereignisse des kommenden Jahres werden nicht von den planvollen Handlungen der Staatsmänner, sondern von den verborgenen Strömungen gestaltet werden, die ständig unter der Oberfläche der politischen Geschichte dahinfließen und deren Ergebnisse niemand voraussagen kann. Nur in einer Weise können wir sie beeinflussen, dadurch, daß wir die Kräfte der Bildung und der Phantasie in Bewegung setzten, die die öffentliche Meinung ändern. Die Wahrheit aussprechen, Trugbilder bloßlegen, Haß zerstreuen, Herz und Geist der Menschen weiten und bilden, das müssen die Mittel sein.» In früheren Vorträgen: Vgl. die in Zürich gehaltenen Vorträge «Die soziale Frage», GA Bibl.-Nr. 328, und «Soziale Zukunft», GA Bibl.-Nr. 332a.