Monsieur Stecher informe sur
l’entreprise Haushahn : nous
avons déjà souvent discuté la question
de la tri-articulation parmi nos
collègues. Je pouvais constater que
dans cette question, toute la
compagnie des travailleurs, avec
exception de ceux qui font seulement
de la propagande pour des buts de
partis, se tient sympathiquement
vis-à-vis de la chose. Sur
l’invitation de la
« Fédération », comme
président de la commission des
travailleurs, je me suis mis tôt
aujourd’hui en relation avec la
commission des employés de notre firme
concernant le conseil d’entreprise. Le
président de la commission des
employés m’expliqua que lui aussi se
tenait sympathique vis-à-vis de la
chose, mais il disait alors quand
même : le bon devrait donc quand
même venir du gouvernement. Monsieur
le Dr Steiner nous a, il y a quelques
jours aussi tenus à Weil, au village,
une conférence, qui a fait une
impression puissante, profonde,
inoubliable. Les gens ont afflué de
partout. – Je prie les commissions de
travailleurs et d’employés présentes
de se rassembler et partout où elles
ont de l’influence, de discuter de la
chose de la tri-articulation. Vous
pouvez donc demander des conférenciers
de la Fédération pour la
tri-articulation, afin que la chose
soit propagée.
Les conférenciers trouveront des
oreilles complaisantes et des cœurs
bien disposés parmi les travailleurs.
Les milieux d'affaires s’intéressent
déjà aussi. Un chef de file dans
notre société m'a dit qu'il a engagé
la chose, parce que vous savez aussi
que si elle continue, comme elle est
maintenant, nous allons vers la
banqueroute. Il doit venir quelque
chose de nouveau. Malheureusement, il
manque encore, chez les employés,
l’intérêt pour les questions
brûlantes. Mais si nous ne nous
rassemblons pas et ne travaillons pas
ensemble, nous n’irons pas plus loin.
Monsieur Conradt : il est souvent
fait l’objection à la Fédération pour
la tri-articulation qu’elle voudrait,
semblable aux syndicalistes, faire
exploser les partis. Cela ne peut
quand même pas venir à la Fédération.
J’ai déjà entendu le reproche des
douzaines de fois. Quand on se
reconnaît aux idées de la
tri-articulation, on peut bien voir
tout de suite ce qui est fécond dans
les partis et que quelque chose y vit
qui intervient seulement en
exigeant dans la vie de notre
peuple que les impulsions vivant dans
les courants de partis ne seront pas
mises en œuvre unilatéralement. Il y a
toutefois dans les courants de partis
des courants qui appartiennent à une
culture montante, et des courants qui
appartiennent à une culture
déclinante. Le bon doit seulement être
amené à la vie de façon correcte.
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Herr Stecher
berichtet über den Betrieb Haushahn:
Wir haben schon öfter unter unseren
Kollegen im Betrieb die Frage der
Dreigliederung erörtert. Ich konnte
konstatieren, daß in dieser Frage
die ganze Arbeiterschaft, mit
Ausnahme derjenigen, die nur
Propaganda für Parteizwecke machen,
der Sache sympathisch
gegenübersteht. Ich habe mich heute
früh, auf die Einladung des «Bundes»
hin, bei unserer Firma betreffs der
Betriebsräte als Vorsitzender des
Arbeiterausschusses mit dem
Angestelltenausschuß in Verbindung
gesetzt. Der Vorsitzende des
Angestelltenausschusses erklärte
mir, daß auch er der Sache
sympathisch gegenüberstehe, aber er
sagte dann doch: Das Gute sollte
halt doch von der Regierung kommen.
Herr Dr. Steiner hat uns in Weil im
Dorf vor einigen Tagen auch einen
Vortrag gehalten, der einen
gewaltigen, tiefen, unvergeßlichen
Eindruck gemacht hat. Die Leute sind
von überall her zusammengeströmt. -
Ich fordere die anwesenden Arbeiter-
und Angestelltenausschüsse auf, sich
zusammenzuschließen und überall, wo
sie Einfluß haben, die Sache der
Dreigliederung zu besprechen. Sie
können ja vom Bund für
Dreigliederung Referenten anfordern,
damit die Sache propagiert wird.
Die Referenten werden willige Ohren
und willige Herzen bei den Arbeitern
finden. Auch die Unternehmerkreise
interessieren sich schon. Ein Leiter
in unserem Betrieb sagte mir, daß
auch er der Sache nachgehe, denn man
wisse auch, daß, wenn es so
weitergeht, wie es jetzt ist, wir
dem Bankrott entgegengehen. Es muß
etwas Neues kommen. Leider fehlt bei
den Angestellten noch das Interesse
für die brennenden Fragen. Wenn wir
uns aber nicht sammeln und
zusammenarbeiten, so werden wir
nicht weiterkommen.
Herr Conradt: Es wird dem Bund
für Dreigliederung öfter der Vorwurf
gemacht, er wollte, ähnlich wie die
Syndikalisten, die Parteien
sprengen. Das kann doch dem Bund
nicht einfallen. Ich habe den
Vorwurf schon dutzendemal gehört.
Gerade wenn man sich zu der Idee der
Dreigliederung bekennt, kann man gut
einsehen, was in den Parteien
fruchtbar ist und daß in den
Parteien etwas lebt, was nur dadurch
fördernd in unser Volksleben
eingreift, daß die in den Parteien
lebenden Impulse nicht einseitig
durchgeführt werden. Es gibt
allerdings in den Parteien
Strömungen, die einer aufsteigenden
Kultur, und Strömungen, die einer
absteigenden Kultur angehören. Das
Gute muß nur in richtiger Art zum
Leben gebracht werden.
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