J'apprécie Richard Wähle depuis sa
première apparition philosophique,
parce qu'il a réussi à présenter tout
ce que l'humain perçoit par les sens
d'une manière unique avec une grande
ingéniosité, de telle sorte que cela
apparaît pleinement comme une image
qui est avant tout entièrement libre
de tout spirituel. Nous mêlons
toujours encore du spirituel quand
nous décrivons du sensoriel.
Richard Wähle a réussi à décrire tout
ce que l'humain expérimente dans ses
sens de telle sorte qu'il expulse
pleinement l'esprit, de sorte que seul
ce qui peut être perçu par les sens
reste et que tout ce qui est spirituel
doit devenir banqueroute. Cela a dû
être fait une fois, et il est
intéressant que cela ait été fait une
fois.
Cela se rapporte à ce que nous vivons
en tant que monde, comme si quelqu'un
avait une merveilleuse peinture devant
lui et ne voulait rien dépeindre de
tout ce qu'elle représente, comme si
les taches de peinture étaient
enfilées les unes derrière les autres.
Mais il serait intéressant de voir une
fois comment c'est d'obtenir quelque
chose comme ça d'un tableau
merveilleux, décrit comme les taches
de peinture placées les unes à côté
des autres. Quand on fait cela avec un
sens acéré à l'égard des phénomènes
mondiaux, c'est aussi un mérite. C'est
ainsi que le philosophe Richard Wähle,
qui est probablement pour cette raison
même un philosophe contemporain - il
est l'un des plus caractéristiques - a
amené cela à quelque chose de très
particulier dans le cours
supplémentaire de sa vie.
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Ich schätze
Richard Wähle schon seit seinem ersten
philosophischen Auftreten, weil es ihm
gelungen ist, durch große
Scharfsinnigkeit in einzigartiger Weise
alles dasjenige, was der Mensch sinnlich
wahrnimmt, so darzustellen, daß es
völlig als Bild erscheint, das von allem
Geistigen ganz frei ist. Wir mischen
immer noch Geistiges herein, wenn wir
Sinnliches schildern.
Richard Wähle ist es gelungen, alles,
was der Mensch im Sinnenleben erlebt, so
zu schildern, daß er den Geist völlig
austreibt, so daß wirklich nur das
bleibt, was sinnlich wahrzunehmen ist,
und alles Geistige bankrott werden muß.
Das mußte einmal gemacht werden, und es
ist interessant, daß es einmal gemacht
worden ist.
Es verhält sich zu dem, was wir
als Welt erleben, so, wie wenn jemand
ein wunderbares Gemälde vor sich hätte
und nichts schildern wollte von all dem,
was es darstellt, als wie die
Farbkleckse aneinandergereiht sind. Aber
es würde interessant sein, einmal zu
sehen, wie das ist, bloß so etwas
geschildert zu bekommen von einem
wunderbaren Gemälde, wie die
Farbenkleckse nebeneinandergesetzt sind.
Wenn man das mit großem Scharfsinn
gegenüber den Welterscheinungen tut, so
ist das auch ein Verdienst. So hat es
der Philosoph Richard Wähle, der
vermutlich deshalb gerade Philosoph in
der Gegenwart ist - er ist einer der
charakteristischsten — dadurch in seinem
weiteren Lebenslauf zu etwas ganz
Besonderem gebracht.
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