À cela, nous
devons ajouter un mot sur la méthode de
l'histoire. L'histoire doit toujours
garder à l'esprit que les causes des
événements historiques sont à chercher
dans les intentions individuelles, les
plans, etc. des humains. Toute
dérivation de faits historiques à partir
de plans sous-jacents à l'histoire est
une erreur. Il s'agit toujours de savoir
quels objectifs telle ou telle
personnalité s'est fixés, quels chemins
elle a empruntés, etc. L'histoire est
absolument à fonder sur la nature
humaine. Leurs volontés, leurs tendances
sont à sonder.
Nous pouvons maintenant de nouveau
justifier ce qui a été dit ici au sujet
de la science éthique par les remarques
de Goethe.
Quand il dit : "Le monde
synthétiquement rationnel est à
considérer comme un grand individu
immortel, qui accomplit inéluctablement
le nécessaire et se fait ainsi maître du
fortuit", ["Proverbes en prose", ibid.
p. 482], ainsi cela est seulement à
expliquer par les circonstances dans
lesquelles nous apercevons l'humain avec
l'évolution de l'histoire. - La
référence à un substrat individuel
positif de l'effort repose dans les
paroles : " L'activité inconditionnelle
de quelque sorte qu'elle serait, fait
finalement banqueroute " (Ibid
p. 463).
La même chose dans : "Le moindre
humain peut être complet quand il se
déplace dans les limites de ses
capacités et de ses talents." (ibid.
p. 443) - La nécessité pour
l'humain de s'élever aux idées
directrices de son peuple et de son
temps s'exprime dans (ibid.
p. 487) : " Chacun se demande
quand même avec quel organe il peut et
veut en tout cas œuvrer sur son temps ",
et (ibid. p. 455) : " On doit
savoir où l'un est et où les autres
veulent aller. Notre conception du
devoir est de nouveau à reconnaître dans
(ibid. p. 460) : "Devoir, où
l'on aime, ce que l'on s'ordonne à
soi-même."
Nous avons absolument placé l'humain, en
tant qu'être connaissant et agissant,
sur lui-même. Nous avons décrit son
monde d'idées comme coïncidant avec la
fondation du monde et nous avons reconnu
que tout ce qu'il fait est seulement à
considérer comme l'écoulement de sa
propre individualité. Nous cherchons le
noyau de l'existence/l'être-là dans
l'humain lui-même. Personne ne lui
révèle une vérité dogmatique, personne
ne le pousse à l'action. Il est
autosuffisant. Il doit être tout par
lui-même, rien par aucun autre être. Il
doit tout créer de lui-même. Donc aussi
la source de sa béatitude. Nous avons
reconnu qu'il ne saurait être question
d'un pouvoir qui a dirigé l'humain, qui
a déterminé son existence selon sa
direction et son contenu, l'a condamné à
la servitude. Si l'humain devait donc
devenir béat/béatitude, cela ne peut se
passer que par lui-même. Aussi peu un
pouvoir extérieur nous prescrit les
normes de notre action, aussi peu il
accordera aux choses la capacité
d'éveiller en nous le sentiment de
satisfaction si nous ne le faisons pas
nous-mêmes. Le plaisir et le déplaisir
sont seulement là pour l'humain quand
lui-même ajoute tout d'abord aux objets
la capacité d'appeler ces sentiments à
l'éveil en lui. Un créateur qui
déterminerait de l'extérieur ce qui
devrait nous faire plaisir ou déplaisir
nous conduirait à la laisse.
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Hieran müssen wir
noch ein Wort über die Methode der
Geschichte anschließen. Die
Geschichte muß stets im Auge haben,
daß die Ursachen zu den historischen
Ereignissen in den individuellen
Absichten, Plänen usw. der Menschen
zu suchen sind. Alles Ableiten der
historischen Tatsachen aus Plänen,
die der Geschichte zugrunde liegen,
ist ein Irrtum. Es handelt sich
immer nur darum, welche Ziele sich
diese oder jene Persönlichkeit
vorgesetzt, welche Wege sie
eingeschlagen usf. Die Geschichte
ist durchaus auf die Menschennatur
zu gründen. Ihr Wollen, ihre
Tendenzen sind zu ergründen.
Wir können nun wieder das hier über
die ethische Wissenschaft Gesagte
durch Aussprüche Goethes belegen.
Wenn er sagt: «Die vernünftige Welt
ist als ein großes unsterbliches
Individuum zu betrachten, das
unaufhaltsam das Notwendige bewirkt
und dadurch sich sogar über das
Zufällige zum Herrn macht»,
[«Sprüche in Prosa», ebenda S. 482],
so ist das nur aus dem Verhältnisse,
in dem wir den Menschen mit der
Geschichtsentwicklung erblicken, zu
erklären. - Der Hinweis auf ein
positives individuelles Substrat des
Wirkens liegt in den Worten:
«Unbedingte Tätigkeit, von welcher
Art sie sei, macht zuletzt
bankerott» (Ebenda S. 463).
Dasselbe in: «Der geringste Mensch
kann komplett sein, wenn er sich
innerhalb der Grenzen seiner
Fähigkeiten und Fertigkeiten
bewegt.» (Ebenda S. 443) -Die
Notwendigkeit, daß der Mensch sich
zu den leitenden Ideen seines Volkes
und seiner Zeit erhebe, ist
ausgesprochen in (ebenda S. 487):
«Frage sich doch jeder, mit welchem
Organ er allenfalls in seine Zeit
einwirken kann und wird», und
(ebenda S. 455): «Man muß wissen, wo
man steht und wohin die andern
wollen.» Unsere Ansicht von der
Pflicht ist wiederzuerkennen in
(ebenda S. 460): «Pflicht, wo man
liebt, was man sich selbst
befiehlt.»
Wir haben den Menschen als
erkennendes und handelndes Wesen
durchaus auf sich selbst gestellt.
Wir haben seine Ideenwelt als mit
dem Weltengrunde zusammenfallend
bezeichnet und haben erkannt, daß
alles, was er tut, nur als der
Ausfluß seiner eigenen
Individualität anzusehen ist. Wir
suchen den Kern des Daseins in dem
Menschen selbst. Ihm offenbart
niemand eine dogmatische Wahrheit,
ihn treibt niemand beim Handeln. Er
ist sich selbst genug. Er muß alles
durch sich selbst, nichts durch ein
anderes Wesen sein. Er muß alles aus
sich selbst schöpfen. Also auch den
Quell für seine Glückseligkeit. Wir
haben ja erkannt, daß von einer
Macht, die den Menschen lenkte, die
sein Dasein nach Richtung und Inhalt
bestimmte, ihn zur Unfreiheit
verdammte, nicht die Rede sein kann.
Soll dem Menschen daher
Glückseligkeit werden, so kann das
nur durch ihn selbst geschehen. So
wenig eine äußere Macht uns die
Normen unseres Handelns vorschreibt,
so wenig wird eine solche den Dingen
die Fähigkeit erteilen, daß sie in
uns das Gefühl der Befriedigung
erwecken, wenn wir es nicht selbst
tun. Lust und Unlust sind für den
Menschen nur da, wenn er selbst
zuerst den Gegenständen das Vermögen
beilegt, diese Gefühle in ihm
wachzurufen. Ein Schöpfer, der von
außen bestimmte, was uns Lust, was
Unlust machen soll, führte uns am
Gängelbande.
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