Notes des pages
195 16 juin 1920 :
Le même jour a eu lieu à Dornach en
l'absence de Rudolf Steiner - il
s’était laissé représenté par Roman
Boos - la mise en place définitive de
Futurum SA. Lors de la réunion
suivante du Conseil d'administration
de Futurum Rudolf Steiner a été élu
président.
196 un bien connu réformateur
foncier : pense Rudolf Steiner
pense probablement à Adolf Damaschke.
Voir la note sur la page 197
dans des conférences
fondamentales à conduit ce
qui suit devant les yeux :
Damaschke part de ce que la rente
foncière, qui résulte de l'utilisation
et de l'usage du sol, se constitue par
la vie de toute la population.Plus
élevé peut être valorisé l'avantage
résultant de l'utilisation du foncier
par le développement de la vie
économique, d’autant plus haute la
rente foncière et avec cela le prix
pour le sol. Le propriétaire de
foncier obtient de cette manière - par
exemple dans le domaine de l'expansion
des villes – une croissance de revenu
non causée par une prestation
personnelle. Damaschke voulait de ce
fait écrémer celle-ci (par l'impôt) et
la conduire à la collectivité.
197 Henry George, 1839-1897,
journaliste américain et réformateur
social radical. Imprimeur par métier
d’origine, il a montré comme auteur
anonyme d'articles de journaux un
talent journalistique et s'éleva
bientôt à rédacteur.Quand son journal
est allé à un groupe de capitalistes
et qu’il a dû être au service de leurs
intérêts, il se retira et prit une
petite place de fonctionnaire de
bureau. En 1887, il a fondé de nouveau
son propre hebdomadaire. En 1897, il
posa sa candidature pour la fonction
de maire de New York avec une grande
chance de succès, mais il est mort
avant que le vote puisse avoir
lieu.Henry George a plaidé pour une
réforme radicale de la société, il a
également écrit un certain nombre de
travaux pour l'élimination de la
misère sociale. Il voyait la
raison pour cela dans l'injustice
foncière qui prévalait. Dans son
« Étude sur la cause de crises
industrielles et l'augmentation de la
pauvreté par richesse croissante » -
comme sous-titre de son livre le plus
célèbre, « Progress and Poverty »,
publié en 1880 à New York - il voyait
le caractère monopolistique du
foncier. Étant donné que chaque emploi
du travail et du capital nécessitait
l'utilisation de foncier et que
celui-ci n’était pas multipliable,
celui-ci confère le pouvoir de
s'approprier une partie du bénéfice de
ces deux facteurs de production.Ainsi,
la pauvreté ne se laisserait jamais
surmonter, car avec l'augmentation de
la productivité du travail grimperait
aussi la rétribution à verser aux
propriétaires fonciers et avec cela
empêcherait l'augmentation des
salaires.Le monopole du sol n’est
justifié par rien, le droit de tous
les humains sur le sol est aussi clair
que le droit de respirer l'air.C'est
seulement par un prélèvement fiscal de
la rente foncière que serait possible
élimination de l'injustice foncière
qui prévaut.
Dans «Revue pour la littérature » du 6
novembre, 1897 ( 66e année No 44)
Rudolf Steiner écrit de l'importance
de Henry George (dans GA 31) : « Le 29
octobre à New York, Henry George, le
célèbre réformateur foncier, est mort.
Je pense que j'ai raison quand je dis
que les hommes de mon âge doivent
extraordinairement beaucoup aux écrits
de cette personnalité dynamique, riche
en pensées. Son livre à l’écriture
insistante, bien qu’aussi, constitué
quelque largement <Progès et
pauvreté> nous a inspiré pour une
réflexion fondamentale sur
l'importance du foncier à l’intérieur
de l'organisme étatique ».
Adolf Damaschke, 1865-1935,
réformateur social allemand. Damaschke
venait d'une famille d'artisans et
avait rencontré comme enseignant
d'école primaire, les maux sociaux
dans les quartiers ouvriers de
Berlin. Comme Henry George il a
vu les raisons de la misère sociale
dans l'injustice régnante du sol. En
1896 Damaschke quitte le service de
l’enseignement et se consacre depuis
entièrement au mouvement de réforme
foncier. En 1898, il a assumé la
présidence de la nouvellement fondée
et des différents courants composant
ensemble « l’Union des
réformateurs fonciers
allemands ». Celui-ci poursuivit
modéré, une politique orienté sur des
buts de realpolitik et pu – avant tout
dans le domaine de la politique de
réserve des sols des communes et de la
constitution de coopératives d'épargne
pour la construction – engranger
quelques succès. Adolf Damaschke
a publié plusieurs ouvrages sur la
question de la réforme foncière.
197 que le foncier doit être
plus ou moins quelque chose qui
appartiendrait dans une certaine
mesure à la communauté. Non pas que
tous les réformateurs fonciers
voulaient une nationalisation
immédiate du foncier : la
plupart des réformateurs fonciers ont
vu le droit du sol moins dans
l'institution de la propriété privée
que dans l'appropriation privée de
l’ensemble de la rente foncière. Henry
George (1839-1897), par exemple, ne
vise pas à l'expropriation des anciens
propriétaires, mais a exigé que la
rente foncière soit totalement écrémée
par l'État avec l'aide d'une taxe
foncière – un impôt unique qui
pourrait remplacer tous les autres
impôts -. Le réformateur foncier
allemand Michael Flürscheim
(1844-1912), soutint par contre la
conception que l’État achète le sol au
niveau de prix actuel et devrait alors
continuer de la manière en le louant
de la façon que seule reste au
locataire un remboursement pour le
travail fourni. Adolf Damaschke
(1865-1935).soutien une conception un
peu moins radicale. Bien que
fondamentalement partisan d’une
communalisation croissante du sol, il
n'a pas réellement voulu abolir la
propriété privée. Ce sur quoi il
plaçait le poids principal, était
l’écrémage fiscal de la rente foncière
qui ne repose pas sur une prestation
dans des zones urbaines, mais se
constitue par la prestation de la
communauté. La taxe doit être
prélevée sur la base de
l’auto-évaluation de la valeur des
parcelles de foncier, sur laquelle à
chaque instant devait être possible la
reprise de cette parcelle de foncier
par la commune à la valeur définie par
les propriétaires.
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195 16.
Juni
1920: Am
gleichen Tag fand in Dornach in
Abwesenheit von Rudolf Steiner — er
ließ sich durch Roman Boos vertreten —
die endgültige Gründung der Futurum
A.G. statt. In der anschließenden
Sitzung des Futurum-Verwaltungsrates
wurde Rudolf Steiner zum Präsidenten
gewählt.
196 ein sehr bekannter
Bodenreformer: Vermutlich meint Rudolf
Steiner Adolf Damaschke. Siehe
Hinweis zu S. 197.
in
grundlegenden Vorträgen folgendes
vor Augen geführt hat: Damaschke ging davon
aus, daß die Grundrente, die sich aus der
Nutzung und dem Gebrauch des Bodens
ergibt, durch das Leben der
Gesamtheit der Bevölkerung entsteht.
Je höher durch die Entwicklung des
wirtschaftlichen Lebens der Vorteil
gewertet werden kann, der sich aus
der Nutzung von Grund und Boden
ergibt, umso höher die Grundrente und damit der Preis
für den Boden. Der Besitzer von
Grund und Boden erhält auf diese
Weise — zum Beispiel im
Ausbreitungsbereich der Städte —
einen nicht durch eigene Leistung
bewirkten Einkommenszuwachs.
Damaschke wollte daher denselben
abschöpfen (durch Besteuerung) und
der Allgemeinheit zuführen.
197 Henry George, 1839-1897, amerikanischer
Publizist und radikaler
Sozialreformer. Von Beruf
ursprünglich Buchdrucker, zeigte er
als anonymer Verfasser von
Zeitungsbeiträgen journalistisches
Talent und stieg bald zum Redakteur
auf. Als seine Zeitung an eine
Kapitalistengruppe überging und er
ihren Interessen dienlich sein
sollte, zog er sich zurück und
übernahm eine kleine Beamtenstelle.
1887 begründete er wieder eine
eigene Wochenschrift. 1897 bewarb
sich er um das Amt eines
Bürgermeisters von New York mit
großer Aussicht auf Erfolg, starb
aber, noch bevor der Wahlgang
stattfinden konnte. Henry George
trat für eine radikale Sozialreform
ein; er verfaßte auch eine Reihe von
Schriften zur Beseitigung des
sozialen Elends.
Die Ursache dafür sah er im
herrschenden Bodenunrecht. In
seiner «Untersuchung über die
Ursache der industriellen Krisen und
die Zunahme der Armut bei
zunehmendem Reichtum» — so der
Untertitel seines berühmtesten
Buches, «Progress and Poverty»,
erschienen 1880
in New
York — sah er im Monopolcharakter
von Grund und Boden. Da jede
Beschäftigung der Arbeit und des
Kapitals die Benutzung von Grund und
Boden erfordere und dieser
unvermehrbar sei, verleihe dieser
die Macht, sich einen Teil des
Ertrags dieser beiden
Produktionsfaktoren anzueignen. So
ließe sich die Armut nie überwinden,
denn mit dem Ansteigen der
Arbeitsproduktivität steige auch das
an die Grundbesitzer zu entrichtende
Entgelt und damit würde die Erhöhung
der Löhne verhindert. Das
Bodenmonopol sei durch nichts
gerechtfertigt; das Recht aller
Menschen auf Boden sei so klar wie
das Recht, die Luft zu atmen. Nur
durch eine steuerliche Abschöpfung
der Grundrente sei eine Beseitigung
des herrschenden Bodenunrechts
möglich. Im «Magazin für Litteratur»
vom 6. November 1897 (66. Jg. Nr. 44)
schrieb
Rudolf Steiner über die Bedeutung
von Henry George (in GA 31): «Am 29.
Oktober ist in New York Henry
George, der berühmte Bodenreformer,
gestorben. Ich glaube recht zu
haben, wenn ich sage, daß Männer
meines Alters den Schriften dieser
energischen, gedankenreichen
Persönlichkeit außerordentlich viel
verdanken. Sein eindringlich
geschriebenes, wenn
auch etwas breitangelegtes Buch <Fortschritt
und Armut> hat uns zu gründlichem
Nachdenken über die Bedeutung von
Grund und Boden innerhalb des
staatlichen Organismus angeregt.»
Adolf
Damaschke, 1865-1935,
deutscher Sozialreformer. Damaschke
stammte aus einer Handwerkerfamilie
und hatte als Volksschullehrer die
sozialen Mißstände in den Berliner
Arbeitervierteln
kennengelernt. Wie Henry George
sah er die Gründe für die soziale
Not in dem herrschenden
Bodenunrecht. 1896 schied Damaschke
aus dem Schuldienst aus und widmete
sich seitdem ganz der
Bodenreformbewegung. 1898 übernahm
er den Vorsitz des neu begründeten
und die verschiedenen Strömungen
zusammenfassenden «Bundes Deutscher
Bodenreformer». Dieser verfolgte
eine gemäßigte, auf die Erreichung
realpolitischerZiele ausgerichtete
Politik und konnte verschiedene
Erfolge — vor allem imBereich der
Bodenvorratspolitik der Gemeinden
und der Entstehung von
Bauspargenossenschaften —
verbuchen. Adolf Damaschke
veröffentlichte verschiedene
Schriften zur Frage der Bodenreform.
197 daß der Grund und
Boden mehr oder weniger etwas sein
müsse, was gewissermaßen der
Allgemeinheit gehöre. Nicht, als
ob alle Bodenreformer etwa eine
unmittelbare Verstaatlichung des
Grund und Bodens wollten: Die meisten
Bodenreformer sahen das Bodenunrecht
weniger in der Institution des
Privateigentums als in der privaten
Aneignung der gesamten Grundrente. Henry
George(1839-1897) zum Beispiel
strebte nicht die Enteignung der
bisherigen Grundbesitzer an, sondern
forderte, daß die Grundrente durch den Staat mit
Hilfe einerGrundsteuer — einer
einzigen Steuer, die alle andern
Steuern ersetzen könnte —
vollständig abgeschöpft werden
müsse. Der deutsche
Bodenreformer
Michael
Flürscheim (1844-1912) dagegen
vertrat die Auffassung, daß der
Staat den Boden nach dem
gegenwärtigen Preisstand aufkaufen
und dann in der Art weiterverpachten
solle, daß dem Pächter einzig eine
Vergütung für die geleistete
Arbeitübrigbliebe. Etwas weniger
radikale Auffassungen vertrat Adolf
Damaschke(1865-1935). Obwohl
grundsätzlicher Befürworter einer
zunehmenden Kommunalisierung des
Bodens, wollte er das Privateigentum
nicht eigentlich
abschaffen. Worauf er das
Hauptgewicht legte, war die
steuerliche Abschöpfungder
zusätzlichen Grundrente auf unbebautem Boden
in städtischen Gebieten, dienicht
auf eigenen Leistungen beruhten,
sondern durch Leistungen der
Allgemeinheit
zustandekamen. Die Steuer
sollte auf der Grundlage einer
Selbsteinschätzung des
Grundstückswertes erhoben werden,
wobei der Gemeinde jederzeit die
Ubernahme dieses Grundstückes zu dem
von den einzelnen Grundbesitzern
selber festgelegten Wert möglich
sein sollte.
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