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GA189 - œuvres complètes de Rudolf Steiner- Conférences aux membres - LA QUESTION SOCIALE
COMME UNE QUESTION DE CONSCIENCE




QUATRIEME CONFERENCE,
Dornach, le 1 mars 1919
VIERTER VORTRAG,
Dornach, 1. März 1919

 


 

Les références Rudolf Steiner Œuvres complètes ga 189 076-094 (1980) 21/02/1919

Original





Traducteur: FG v.01 - 29/06/2019 Éditeur: SITE

 

Au cours de ces réflexions, j'ai souligné qu'au cours de l’évolution de l'humanité, il devient évident que dans la partie la plus profonde de l'âme humaine, dans la partie inconsciente la plus profonde de l'âme humaine, quelque chose de complètement différent peut arriver que ce qui arrive à la surface de cette âme humaine. L'homme peut croire, comme nous l'avons souvent entendu, qu'il s'efforce d'obtenir ceci ou cela, alors qu'en vérité il a des impulsions au fond de son âme qui visent quelque chose de complètement différent. Cette vérité est particulièrement pertinente pour notre époque. Aujourd'hui, nous voyons toute une classe humaine dans un certain type de volonté, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises. Mais se montre tout de suite là, comme à la surface de l'âme, là où la conscience se développe à l'âge/l’époque de la conscience, où quelque chose de complètement, complètement différent se forme, qu'en bas, dans les profondeurs de l'âme, où les impulsions visent à la réalisation, dont rien de réel n'est encore présent dans la conscience actuelle.

Si nous regardons le prolétariat moderne en nous référant à ce dont il est conscient, nous trouvons trois choses dans cette conscience, comme nous l'avons déjà mentionné à plusieurs reprises; trois choses dont cette conscience prolétarienne est aujourd'hui remplie. C'est d'abord l’interprétation matérialiste de l'histoire ; ensuite, la vision selon laquelle tout ce qui se passe dans le monde a jusqu'à présent été basé en vérité sur les luttes de classe, que partout il n'y a que des luttes de classe et que ce que les gens croient qui se passe n'est que le miroir des luttes de classe ; et le troisième est, comme je vous l'ai souvent caractérisé, la doctrine de la plus-value, la doctrine de la plus-value apportée par le travail non rémunéré des travailleurs, qui constitue le profit pris au travailleur par l'employeur sans que le travailleur ne reçoive aucune indemnité pour cela. De ces trois membres se constituent essentiellement ce qui, dans la conscience du prolétariat, constitue les impulsions dont le mouvement social moderne crée ses forces à juger ainsi d'une manière ou d'une autre.

 


 Avec cela est décrit ce qui vit dans la conscience du prolétariat. Mais dans la conscience de l'humanité contemporaine, à laquelle poussent pour l’essentiel les sentiments du prolétariat, dans les couches plus profondes de l'âme du prolétariat vivent aussi trois autres choses. Seulement le monde d'aujourd'hui sait très peu de ces trois autres choses. Le monde s'efforce peu vers la connaissance de soi-même, et par conséquent il ne sait rien de ce qui s'efforce réellement de se réaliser historiquement dans les profondeurs de l'âme. Ces trois autres choses sont : premièrement, une pénétration de la vie spirituelle appropriée aux temps récents, ce que l'on peut appeler la science spirituelle d'une façon ou d'une autre ; deuxièmement, la liberté de la vie de la pensée, la liberté de pensée ; troisièmement, le socialisme dans un sens authentique et vrai. Le prolétariat s'efforce aussi d'obtenir ces trois choses. Mais il ne sait rien d'elles. Et ses instincts suivent les trois autres choses dont j'ai dit qu'elles sont actives dans la partie superficielle de la vie de l'âme, dans la conscience réelle.

C'est tout de suite cette différence entre l’aspiration prolétarienne consciente et les impulsions subconscientes qui rend particulièrement claire l'existence d'une contradiction totale entre les deux. Adoptez la vision matérialiste de l'histoire. Elle est absolument née du matérialisme de l'époque récente, qui s'est développé dans l’évolution des humains depuis quatre siècles. Ce matérialisme s'est affirmé parmi les classes dirigeantes de l'humanité, d'abord dans le domaine de la sciences de la nature, puis dans le domaine de la science en général, et dans le prolétariat moderne, qui a au fond seulement adopté l'héritage de la façon bourgeoise de représentation orientée scientifiquement, le matérialisme s'est transformé alors en la conception matérialiste de l'histoire.


Cette conception matérialiste de l'histoire repose sur l'hypothèse que toute vie spirituelle n'est en fait, pour ainsi dire, que la fumée qui s'élève des processus de la vie de l’économie, de tout ce qui se passe dans le domaine de la vie économique de l'humanité. Dans le cours historique de la vie humaine est vraiment seulement ce qui se déroule dans le domaine de la production des marchandises, de la production, du commerce, de la consommation, et selon comment les humains ont géré d'une manière ou d'une autre à une époque, selon cela ils ont cru telle ou telle chose religieuse, cultivé telle ou telle forme artistique, considéré comme leur droit, comme leur morale ceci ou cela. La vie spirituelle est essentiellement une idéologie, c'est-à-dire qu'elle n'a pas de réalité reposant en elle-même, est le reflet de ce qui se passe à l'extérieur comme luttes économiques. Elle peut à son tour avoir un effet en retour sur les luttes économiques, ce que les humains ont inclus dans leurs représentations, ce qu'ils ressentent artistiquement, ce qu'ils expriment dans leur volonté morale. Mais en dernière fin, toute vie spirituelle est un reflet de la vie économique extérieure. C'est essentiellement ce qu'on appelle la conception matérialiste de l'histoire. Quand la vie humaine aussi est seulement le reflet de forces économiques purement externes et matérielles, et quand s’ajoute que le monde est absolument seulement sensoriel, et les pensées des humains sont seulement quelque chose qui reflète le sensoriel, et quand alors l'homme veut seulement vivre dans de telles représentations, veut seulement ressentir comme réel, ce qui se montre, se révèle, dans le monde des sens, - alors c'est un abandon de toute vie réelle de l’esprit, alors cela signifie que l'humain renonce à reconnaître quelque chose comme un esprit indépendant et reposant en soi.

Ainsi, ces derniers temps ont orienté leurs efforts vers l'apport de plus en plus de preuves à pouvoir prétendre qu'il n'y a absolument pas d'esprit indépendant vivant dans le suprasensible, pas du tout de spirituel. Cela se joue à la surface de la vie de l'âme humaine. Ceci constitue essentiellement le contenu de la nouvelle conscience après que l'humanité soit entrée dans l'âge/l’époque de la conscience. Mais dans les fondements les plus bas de la vie de l'âme, la récente humanité s'efforce d'atteindre/aspire à l'esprit. Elle a, aimerait-on dire, un besoin le plus intérieur, le plus profond, d'esprit. Un regard sur l'évolution de l'histoire humaine montre cela.



Nous nous sommes souvent penchés sur la sorte d'esprit particulière de la première période post-atlantéenne de culture, sur la sorte d'esprit particulière de la période indienne de culture ; nous avons maintenant caractérisé cette période indienne de culture de différents points de vue. Celui qui parviendra à regarder les choses d'une manière impartiale pourra dire ce que nous avons appris sur elle, qu'une telle façon de vivre spirituellement, telle qu'elle se trouve dans l'ancienne période indienne de culture, comme elle est seulement à trouver par la science de l’esprit, qu'une telle forme de vie de l’esprit est basée sur des intuitions inconscientes ; remarque volontiers, sur des intuitions inconscientes, car c'était donc de la vie atavique de l’esprit. Ainsi que nous pouvons dire : dans cette première période post-atlantique de culture, nous avons des intuitions inconscientes comme source de la vie de l’esprit.

Quand nous allons alors plus loin et regardons la vie primordiale perse de l’esprit et demandons à nouveau : De quoi jaillit-elle ? - alors nous trouverons que cette vie primordiale perse de l’esprit découle d'inspirations inconscientes.

La troisième, la vie égypto-chaldéenne de l’esprit, découle d'imaginations inconscientes. Cette vie égypto-chaldéenne de l’esprit remonte déjà aux premiers temps historiques, et on peut conclure, si l'on considère l'histoire de manière suffisamment impartiale, que dans la vieille science des égyptiens, dans l'ancienne science des chaldéens, on avait affaire à une imagination inconsciente, mais vivant dans la vie de l’âme.

 Vint alors la vie gréco-latine de l’esprit. Dans la vie gréco-latine de l’esprit, les imaginations sont déjà encore restées, mais les imagination se sont pénétrées avec des concepts, avec des idées. C'était la chose essentielle qui distinguait la vie grecque, que les Grecs aient été les premiers dans le développement de l'humanité à avoir comme impulsion d’âme ce qui n'était pas disponible auparavant dans ce développement de l'humanité. Les Grecs avaient déjà des idées, des concepts. J'en ai décrit les détails dans mes « Énigmes de la philosophie ». Mais tous les concepts des grecs étaient imprégnés d'imagrie, d'imaginations. - On ne le remarque pas aujourd'hui, surtout dans cette étrange culture grecque dont parle notre grammaire et notre enseignement universitaire, on ne le remarque pas. - Si le Grec, par exemple, prononçait le mot « idée », alors ce qu'il saisissait de l'œil de l’âme n'était pas un conceptuel si abstrait que cela plane devant l’âme chez nous aujourd’hui lorsque nous prononçons le mot « idée ». Le Grec, lorsqu'il prononçait le mot idée, avait la représentation que quelque chose de visionnaire, mais qui est quand même clairement exprimé dans un concept, flottait devant lui. C'était quelque chose de clair/qu’on pouvait regarder. L'idée est en même temps visage. En grec, on n'aurait pas pu parler d'« idéologie », bien que le mot soit calqué sur le grec ; en tout cas, on n’aurait pas pu en parler d'une manière telle qu'on aurait ressenti la même chose qu'aujourd'hui si on parle d'idéologie ; car pour les Grecs, ses idées étaient essentielles, imprégnées par des images.



I. Période de culture proto-indienne :
  
Intuitions inconscientes comme source de  la vie de l'esprit
II. Période de culture proto-perse :

 Inspirations inconcientes comme source de la vie de l'esprit

III. Période de culture egypto-chaldéenne :
    Imaginations inconscientes comme source de la vie de l'esprit

IV. Période de culture gréco-latine :
    Imaginations inconscientes avec concepts

V. Temps nouveau :
    Concepts qui aspirent à des imaginations

 

Maintenant, la particularité est que dans notre cinquième période post-atlantique, l'imagination a d'abord été perdue et que les concepts sont restés pour l'âme de conscience. Notre vie plus récente de l’esprit est si sobre, si sèche, tout ce qui est pictural a été extrait/pressé hors de cette vie de l’esprit et l'abstraction est restée, que les gens qui veulent être éduqués aiment très particulièrement. Le temps récent vit dans une certaine mesure de l'abstraction et veut tout avoir, tout amené à un concept abstrait. Tout de suite dans ce qu'on appelle la vie pratique bourgeoise, tout de suite là règne le concept abstrait dans le sens le plus large. Mais déjà se fait à nouveau valoir- et cela caractérise notre présent et caractérisera le futur à venir en particulier - déjà se fait de nouveau valoir que les profondeurs des âmes humaines, les impulsions subconscientes des âmes humaines recherchent/aspirent à nouveau après des imaginations. Ainsi qu'on peut dire : des concepts qui aspirent/tendent à des imaginations.

Notre science de l’esprit vient à la rencontre de cette quête d'imaginations. Mais justement la partie de plus loin majeure de l'humanité ne sait encore rien de ce qu'il y a dans le fond de son âme. Elle voit donc ce qu'est la vie de l’esprit dans les purs concepts, dans les pures représentations, et elle est plutôt impuissante avec ces représentations. Car les concepts en tant que tels n'ont en eux-mêmes pas de contenu réel. Et c'est le sort des cercles dirigeants jusqu'à présent qui a fait qu'ils ont de plus en plus développé une certaine préférence pour la pensée purement conceptuelle. Mais cette préférence pour la pensée purement conceptuelle a produit autre chose. Cette pensée purement conceptuelle est impuissante ; elle produit la recherche d'une référence à cette réalité qui ne peut être rejetée car elle s'adapte aux sens : à la réalité sensorielle extérieure. Cette croyance en la réalité sensorielle simplement extérieure est essentiellement le résultat de l'impuissance conceptuelle de l'humanité moderne.



Cette impuissance de la vie conceptuelle s'exprime dans tous les domaines de la vie spirituelle. Dans la science, on veut avant tout expérimenter, pour qu'à travers l'expérience il en sorte quelque chose qui n’est sinon pas autrement donné au monde des sens, car quand on traite le monde des sens purement selon les représentations, on ne va pas au-delà de ce monde des sens. Car les concepts eux-mêmes ne contiennent eux-mêmes aucune réalité.

Dans l'art, on s’est habitué de plus en plus à vénérer le modèle, à adhérer purement à ce que l'objet extérieur donne. Et c'est encore une fois essentiellement le destin des cercles dirigeants de l'humanité qui a poussé l'art vers une sorte de simple étude de la réalité sensorielle extérieure. On s'efforçait de plus en plus à saisir la réalité sensorielle extérieure. On aspirait toujours de plus en plus vers saisir  la réalité sensorielle extérieure. Créer quelque chose à partir de l’esprit et le placer par le moyen de l’art, cela alla toujours de plus en plus se perdant. On aspirait seulement au naturalisme, après une imitation de ce que la nature représente en tant que telle dans le monde extérieur, parce que rien n'émergeait de la vie abstraite de l’esprit, qui puisse être formé indépendamment pour soi.

 

Si vous prenez le développement des arts plus récents, vous trouverez cela vérifié partout. Ces arts plus récents, dans la mesure où ils peuvent seulement l'être en tant que tels, cherchaient de plus en plus vers le naturalisme, vers une présentation de ce que l'on voit et perçoit de l'extérieur. Cela a culminé finalement dans ce qu'on appelait l'impressionnisme. Ceux qui se sont battus pour l'artistique avant l'impressionnisme ont essayé de reproduire un objet extérieur dans l'art. Mais la vinrent ceux qui ont tiré les dernières conclusions de tout cela et qui ont dit : Oui, si j'ai vraiment un humain ou une forêt devant moi et que je peins cet homme ou cette forêt, alors je ne reproduis même pas ce qu'est mon impression ; car je me tiens devant une forêt, je me tiens devant un humain - et à l’instant où je me tient devant la forêt, là le soleil brille sur lui d'une certaine manière, mais après peu d’instant, l’éclairage par le soleil est entièrement différent. Que devrais-je alors en fait enregistrer quand je veux être naturaliste ? Je ne peux donc pas du tout fixer ce que le monde extérieur me montre, car ce monde extérieur a un visage différent à chaque instant. Je veux peindre un humain qui sourit - mais la prochaine fois qu'il fait un visage grimaçante ! Qu'est-ce que je suis censé faire maintenant ? Dois-je mettre le visage grincheux sur celui qui sourit ? Si je veux représenter ce que sont les objets extérieurs dans leur rester/demeurer dans le temps, je devrais forcer les objets eux-mêmes. Les objets naturels ne se laissent pas forcer, mais on devrait déjà forcer les objets humains, s'ils étaient des modèles, à garder autant que possible la pose de l'expression. Mais alors, quand on essaie d'imiter la nature, ils donnent l'impression qu'ils seraient affectés par le tétanos quand on veut les rendre naturalistes. Ce n'est donc pas comme ça que ça marche. - C'est ainsi qu'ils sont devenus des impressionnistes qui ne voulaient fixer que l'impression immédiate et temporaire. Mais il n'est plus nécessaire d'être complètement naturaliste, mais d'utiliser toutes sortes de moyens par lesquels on n'imite pas la nature, mais crée l'apparence que la nature donne en un instant comme une révélation sur soi. Et c'est là que l’écueil a vu le jour ; on voulait devenir impressionniste juste pour être bien naturaliste ; et voyait là qu'on ne pouvait plus être naturaliste dans l'impressionnisme. Maintenant, le tout se retourne. Maintenant, certains n'essayaient plus de donner des impressions, plus de capturer l'impression extérieure, mais tout de suite ce qui est monté en leur intérieur, et aussi primitif que cela puisse être, ils cherchaient à capturer l'intérieur qui monte là. Et ceux-ci sont devenus expressionnistes.



Nous pourrions tracer le même chemin dans le domaine de la vie morale, voire de la vie de droit ; partout ce même effort de prédilection pour la vie abstraite de l’esprit. On doit seulement regarder l’évolution de l'humanité nouvelle de la bonne manière, et l'on arrivera déjà à la conclusion que partout cette recherche de l'abstraction se trouve en elle. Qu'en est-il devenu dans le prolétariat moderne ? Ce prolétariat moderne, lorsqu'il a été mis à la machine, enfermé dans un capitalisme moderne et sans âme, était, avec toute sa destinée, seulement dans la vie de l’économie. La même direction de représentation qui a amené les membres des milieux bourgeois au naturalisme a amené le prolétariat à la doctrine exprimée dans la conception matérialiste de l'histoire. Partout où l'on regarde, on voit que le prolétariat n'a tiré que les dernières conséquences de ce qui justement s'est seulement développé au sein des cercles bourgeois - les dernières conséquences dont ont alors si terriblement tremblé en retour ces cercles bourgeois.

 

 



Comment s'est-on tenu dans les cercles des citoyens avec le religieux ? Avec le religieux, par exemple, on s'est ainsi tenu dans un domaine dans les cercles de bourgeois : Autrefois, on avait au moins des représentations sombres et ataviques du mystère du Christ. On s’était formé différentes représentations sur la façon dont le Christ vivait en Jésus. Ce n'est qu'au cours du XIXe siècle qu'il est apparu que l'on ne pouvait plus imaginer à partir de la vie abstraite de l’esprit comment le Christ avait vécu en Jésus. Ainsi on se limitait à ce qui s’est passé à l’intérieur du monde des sens au début de l’évolution chrétienne, à la pure jésulogie. Jésus était de plus en plus considéré comme un être humain extérieur. Le Christ, qui appartient au monde suprasensible, disparut de plus en plus. La vie abstraite de l'âme ne trouvait aucun chemin au Christ, se contentait de Jésus. Qu'est-ce qu’en a fait la conscience prolétarienne ? La conscience prolétarienne disait : « Pourquoi alors avons-nous encore absolument besoin d'une façon de voir religieuse particulière sur Jésus ?



  Les bourgeois ont déjà fait de Jésus l'homme simple de Nazareth. Il est évidemment semblable à nous, s'il est l'homme simple de Nazareth. Nous sommes dépendants de la vie de l’économie, pourquoi n'aurait-il pas été dépendant de la vie de l’économie ? Quelqu'un a-t-il encore un quelque droit de lui attribuer une autre mission spéciale, de l'appeler le fondateur d'un âge complètement nouveau de l'humanité, puisqu'il n'était après tout que le simple homme de Nazareth qui, justement en son temps à partir des processus économiques dans lesquels il était transposé, prétendait ce qu'il a justement prétendu ? – On doit étudier les processus économiques au temps où le christianisme a commencé ; et la façon et la manière dont un simple artisan, qui a échappé à l'artisanat et dans son errance a développé toutes sortes d'idées dans le sens de l'ordre économique de la Palestine à cette époque, il faut étudier cela ; on en verra alors pourquoi Jésus a prétendu exactement ce qu'il a prétendu. La dernière conséquence de la théologie protestante moderne est aussi la doctrine matérialiste de Jésus du prolétariat moderne, qui n'a plus aucun pouvoir pour soutenir l'humain.

 



En référence à la seconde, à la liberté de pensée, à l'initiative de la pensée intérieure, c'est encore une fois l'âme subconsciente plus profonde intérieure de l'humanité moderne qui s'y efforce. Ce qui vit à la surface de la vie de l'âme dans la conscience se représente qu'elle aurait à s'efforcer d’aspirer au contraire, et s'efforcer aussi vers le contraire. Par conséquent, le subconscient gronde dans une opposition radicale qui s'exprime dans nos terribles luttes contemporaines. Les cercles dirigeants de bourgeois de ces derniers temps voulaient se libérer de l'autorité. Ils se sont plongés dans toutes sortes de croyances en l'autorité. Avant toutes choses, ils se sont affalés dans une croyance aveugle en l'autorité vis-à-vis de tout ce qui est en quelque sorte inclus dans la sphère de l'État, qui est devenu la plus haute autorité pour la bourgeoisie.

 



Qu'est-ce qui joue un plus grand rôle dans cette bourgeoisie moderne que le « jugement d'expert » ! L'humain demande un jugement d'expert et introduit justement cette question dans sa vie extérieure d’après le jugement d'expert. Celui qui entre dans la vie estampillé d'un diplôme universitaire sait des choses ; on lui demande ce que Dieu a en tête pour l'humanité quand il est théologien. Vous lui demandez ce qui est juste dans la vie humaine s'il est juriste ; vous lui demandez ce qui peut apporter la guérison à l'humain s'il est médecin, et vous lui demandez toutes sortes de choses dans le monde s'il vient d'un quelque coin de la faculté de philosophie. L'humanité moderne, du moins un petit cercle, a toujours souri quand l’œil tombait sur un livre du vénérable philosophe de l'époque pré-kantienne, Wolf. Et ce livre porte à peut près le titre : « sur la nature, sur l'âme humaine, sur l'état, sur l'histoire, et sur toutes les choses raisonnables absolument ». On sourit à un tel livre. Mais que dans les laboratoires spirituels que l'État a mis en place pour les humains, tout ce qui devrait être le contenu de la raison (NDT : synthétique) est brassé pour les humains, à cela croient avec fermeté les milieux dirigeants des temps modernes. En d'autres termes, ces cercles dirigeants n'ont nullement cherché à ce que chacun ait sa propre conscience, mais ils se sont efforcés d'uniformiser la conscience, de l'établir de telle sorte qu'elle soit essentiellement une conscience d'État au sens le plus large. La conscience moderne est devenue une « conscience d'État » beaucoup plus que les humains le croient réellement. Les humains considèrent l'État comme leur Dieu qui leur donne ce dont ils ont besoin. Ils n'ont pas besoin de s’occuper davantage des choses en détail, car l'État veille à ce que toutes les branches raisonnables de la vie soient réglementées.




Le prolétariat était exclu de la vie de l'État, à l'exception des quelques domaines dans lesquels il était autorisé à entrer dans la vie de l'État dans des structures démocratiques de l'État. Le prolétariat était pleinement engagé dans la vie économique - même avec ce qui implique la personne entière, avec sa force de travail. Le prolétariat, à son tour, n'en a tiré que la conséquence ultime pour sa propre vie. L'humain bourgeois moderne a une conscience de l'État, même s'il ne l'admet pas toujours, mais il aime beaucoup faire état avec cette conscience de l'État. On n’a véritablement pas purement besoin de laisser faire imprimer « Lieutenant de réserve et Professeur » sur ses cartes pour faire état avec la conscience de l'État, on peut le faire sous une forme complètement différente. Mais le prolétariat n’avaistpas d'intérêt à l'État. Il était attelé à/dans la vie de l’économie. C'est pourquoi il sentait à nouveau que son sentiment devenait la dernière conséquence du sentiment bourgeois, mais correspondant à sa vie. Sa conscience devint la conscience de classe du prolétariat. Et ainsi nous voyons en fait parce que maintenant cette classe du prolétariat n'a rien à voir avec l'État, cette conscience de classe construite sur l'internationalisme. Ces choses sont donc nécessaires. Seul le bourgeois pouvait incliner vers l'État moderne, parce que l'État moderne prend soin du bourgeois, et le bourgeois veut avoir pris soin de lui-même. Mais l'État ne s'est pas occupé du prolétaire. Celui-ci se sentait seulement se tenant au milieu du monde aussi loin qu’il appartenait à sa classe. Et la classe prolétarienne a avancé partout de la même manière dans tous les États. C'est pourquoi ce prolétariat international s'est formé, ce prolétariat international, qui s'est senti en opposition consciente à tout ce qui était bourgeois, et qui a lutté pour l'État et les facteurs étatiques avec la même force de conscience. Et il y a eu une formation extraordinairement suggestive de cette conscience de classe dans le prolétariat des temps modernes. Je ne sais pas combien d'entre vous ont rendu visites a des assemblées prolétariennes. Comment ces assemblées prolétariennes ont-elles toujours conclu ? Elles ont toujours conclu que, dans la cohérence prolétarienne, on a imité ce que tant de manifestations bourgeoises ont déclaré à partir de leurs intérêts bourgeois. Comment, par exemple, les assemblées bourgeoises d'Europe centrale ont-elles pris fin ? Avec le toast à l’empereur ! Ou on a commencé par ça. Chaque assemblée de prolétaires concluait : « Que vive la social-démocratie révolutionnaire internationale ! » On doit seulement penser à l'énorme force suggestive que ce mot entendu par le prolétariat d'une semaine à l'autre signifie, et à la manière dont il fait naître une conscience d'unité au sein des masses, de sorte que toute liberté de pensée est évidemment expulsée. C'était fermement assis dans l'âme. Il y a eu autrefois, quoique de moins en moins, des assemblées convoquées par la bourgeoisie, auxquelles des sociaux-démocrates étaient aussi invités. Le président disait ensuite à la fin : « Je prie les messieurs sociaux-démocrates de sortir en premier, parce que je vais maintenant demander à l'assemblée de se lever de ses sièges et accomplir le toast à l’empereur. - Il y a eu des assemblées prolétariennes dans le passé, avec des bourgeois admis aux discussions. A la fin, le président prolétarien disait : « Je prie les messieurs de la classe bourgeoise de partir maintenant, car sera porté le toast à la social-démocratie révolutionnaire internationale. - Ainsi a été soudé ensemble ce qui a imprégné les âmes comme la conscience de classe qui les uniformise. Le contraire de ce qui siège tout de suite au fond des cœurs, le contraire de l'aspiration à la liberté individuelle de pensée, à une formation individuelle de la conscience ! C'est la deuxième chose.



La troisième chose qui pousse à se réaliser dans les profondeurs de l'âme moderne est le socialisme - le socialisme, que l'on peut caractériser simplement en disant : A l'âge de la conscience, l'âme moderne s'efforce à ce que l'individu aimerait se sentir lui-même dans l'organisme social. On veut déjà établir l'organisme social en tant que tel, on veut se sentir soi-même en tant qu'être humain en tant que membre de cet organisme social, on veut y être d'une certaine manière. C'est-à-dire que l'on veut se pénétrer avec une conscience telle que, comme humain, on a toujours le sentiment : ce que je fais, je le fais de telle manière que je sais combien l'organisme social a de moi, et combien je participe à nouveau à l'organisme social. L'humain vit donc dans l'organisme social. Mais, comme je l'ai dit, le sentiment pour l'organisme social n'existe encore aujourd'hui que dans les régions subconscientes de l'âme.

Si aujourd'hui un peintre peint un tableau, il dira à juste titre : Ce tableau doit m’être payé, parce que j'ai mis mon art dans ce tableau. - Quel est son art ? - Son art est quelque chose que la société, ce que l'organisme social lui a en premier rendu possible. Certes, cela dépend de son karma, de ses vies terrestres antérieures ; mais les gens n'y croient pas non plus aujourd'hui, bien qu'ils se trompent eux-mêmes. Mais aussi loin que  nous ne considérons pas la part que, par la naissance à partir de régions supérieures, notre individualité nous donne dans notre capacité, aussi loin que nous sommes donc entièrement dépendants en ce que nous pouvons, de l'organisme social. Mais l'humain moderne n'en tient pas compte dans sa conscience. C'est ainsi que, depuis quatre siècles maintenant, une façon de penser égoïste, antisociale, émerge de plus en plus dans la conscience plutôt que dans le sentiment social ; la façon de penser antisociale, qui s'exprime notamment dans le fait que chacun pense d'abord à lui-même et cherche à en tirer le plus possible de l'organisme social. Le sentiment de devoir tout redonner à l'organisme social de ce que l'on a reçu de lui est quelque chose que peu de gens ont aujourd'hui. C'est surtout dans les milieux bourgeois dominants que le plus grand égoïsme imaginable s'est progressivement développé en ce qui concerne la vie de l’esprit, l'égoïsme, qui considère la pure jouissance spirituelle comme une chose particulièrement justifiée pour l’humain qui peut se procurer cette jouissance spirituelle. Mais on n'a aucun droit à la jouissance spirituelle, qui vous sera préparée par l'organisme social, si l'on ne veut pas rendre un équivalent correspondant à l'organisme social dans le lieu où on est placé dans le monde. Cela doit se rendre clair.

Maintenant à nouveau, le prolétariat, qui n'a pas été autorisé à participer à la partie spirituelle de l'organisme social, qui est attelé dans la vie de l’économie et dans le capitalisme dépourvu d’âme, n'a que tiré la dernière conséquence de cet égoïsme bourgeois dans la théorie de la plus-value. L'ouvrier voit qu'il produit donc réellement ce qui sera produit dans l'usine, à la machine, donc il veut aussi avoir ce qui entre pour cela. Il ne veut pas qu'une partie en soit déduite et aille ailleurs. Et parce qu'il ne voit rien d'autre que le capitaliste, qui le place à la machine, ainsi il croit évidemment que toute la plus-value va au capitaliste, et il doit d'abord se tourner vers le capitaliste en combattant. Du point de vue objectif, il y a bien sûr encore quelque chose de très différent dans ce qui correspond à ce qu'on appelle la plus-value. Qu'est-ce que la plus-value ? La plus-value, c'est tout ce qui est produit par le travail manuel, sans que ce travail manuel en reçoive un dédommagement. Pensez-y, s’il n'y aurait pas de plus-value, tout irait vers les besoins du travailleur manuel. Qu'est-ce qu’il n'y aurait pas alors ? Évidemment, il n'y aurait pas de culture spirituelle,  absolument aucune culture supplémentaire ; il n'y aurait que de la vie de l’économie, il n'y aurait que ce qui peut être mis en lumière par le travail manuel. Il ne peut pas du tout s’agir que la plus-value s’écoule au travail manuel, mais seulement que la plus-value soit utilisée d'une manière avec laquelle le travail manuel peut être d'accord. Mais cela ne se produira que si le travailleur manuel est appelé à comprendre les chemins que prend la plus-value.








On touche ici au point où le plus grand péché a été commis par l'ordre bourgeois des temps modernes. On a établi les machines, les usines, on a établi le commerce, amené aussi le capital en circulation, on a placé l'ouvrier à la machine, attelé dans l'ordre économique capitaliste. Il aurait dû y travailler. Mais on n’a pas cherché à avoir besoin d'autre chose de l'ouvrier que de sa force de travail.

 

 

Dans un organisme social sain, ne doit pas seulement être utilisée la force de travail, mais aussi le repos, ce qui reste de sa force quand il a travaillé. Et seuls sont réellement justifiés ces capitalistes qui s'intéressent autant à l'épargne, à la nécessaire épargne de la force de travail du prolétariat, qu'à l'utilisation économique de la force de travail. Ces capitalistes ont seulement une justification qui veillent qu'après un certain temps de travail, le travailleur puisse arriver, d'une manière ou d'une autre, à ce qui est un bien humain spirituel universel et sinon éducatif/de formation.

 

 

Pour cela, il faut d'abord disposer de ce bien de formation. La classe sociale bourgeoise avait développé ce bien de formation ; c’est pourquoi elle pouvait donc bien fonder toutes sortes d'institutions d'éducation populaire. Qu'est-ce qui n'a pas été fait de ces cuisines populaires de la vie spirituelle ! Qu'est-ce qui a été fondé dans ce domaine ? Mais à quelle conscience le prolétariat pouvait-il venir dans ces cuisines populaires de la vie spirituelle ? A rien d’autre qu’à ce que les bourgeois lui cèdent quelque chose qu'ils se sont cuisiné entre eux. Là il avait naturellement la méfiance : Aha, ils veulent me rendre bourgeois en instillant leur lait de la pieuse façon de penser dans la cuisine du peuple. Tous ces mouvements bourgeois de bienfaisance, par la façon dont ils étaient, sont souvent à blâmer pour les faits qui émergent aujourd'hui si terriblement à l'horizon de la vie sociale. Ce qui se passe aujourd'hui vient justement de soubassements beaucoup plus sérieux qu'on ne le pense habituellement. Je veux avoir la plus-value ! - C'est le principe égoïste qui apparaît comme la dernière conséquence de l'égoïsme bourgeois, qui voulait maintenant aussi avoir la plus-value. A nouveau, le prolétariat en tire la dernière conséquence. Et au lieu du socialisme, qui est dans le soubassement des âmes, à la surface de la vie de l'âme, dans la conscience, apparaît la théorie de la plus-value qui est antisociale dans le sens le plus éminent. Car si chacun récolte ce qui est la plus-value, ainsi il la récolte pour son égoïsme.

C'est ainsi qu'aujourd'hui, mes chers amis, nous avons un socialisme qui n'est pas socialiste, tout comme aujourd'hui nous avons une recherche d'un contenu de conscience qui n'est pas un contenu de conscience, mais qui est le résultat du pendant économique d'une classe d’humains, et qui s'exprime dans la conscience de classe du prolétariat. C'est ainsi que nous avons aujourd'hui un effort spirituel qui nie l'esprit et qui a trouvé sa conséquence ultime dans la conception matérialiste de l'histoire.

Ces choses doivent être pénétrées du regard, sinon on ne comprend pas ce qui vit dans le présent. Et combien peu les cercles de bourgeois étaient peu enclins à vraiment former dans cette direction un regard pénétrant des circonstances/rapports, combien peu ils sont encore peu aujourd'hui enclins, après que les faits parlent si clairement, si brûlants, à s’approprier cette conscience.

 

Sur aucun autre chemin il ne sera pas possible, au lieu de l’aspiration antisociale dans le prolétariat d'aujourd'hui, de faire émerger une véritable aspiration sociale  que d'essayer de mettre la vie de l’économie sur une base saine et indépendante en tant qu’un membre de l'organisme social qui a sa propre législation/compétence législative et sa propre administration, dans laquelle l'État ne s'ingère plus. En d'autres termes, on doit s’efforcer de faire en sorte que l'État ne soit pas lui-même un faisant l’économie/gestionnaire dans quelque domaine que ce soit. Alors ce qui sera désiré dans les profondeurs de l'âme humaine peut se transformer en un véritable socialisme dans la vie de l’économie. Et il doit être aspiré à ce que soit séparé de cette vie de l’économie, la vie de l'État politique actuel qui, à son tour, ne revendique ni la vie de l’économie ni la véritable vie de l’esprit, la vie de la culture, la vie de l’école, et ainsi de suite. Quand cette vie de l'état n’a pas de prétentions vers deux côtés, quand elle incarne la pure vie de droit, alors elle exprime ce qui, ici dans le monde physique, établit la relation de l'humain à l'humain, ce rapport qui rend tous les humains égaux devant la loi. Seule une telle vie de l'État développe une réelle liberté de la pensée. Et en tant que troisième membre de l'organisme social sain, la vie de l’esprit placée sur elle-même doit se développer, qui peut aussi puiser dans la réalité de l'esprit, qui doit parvenir à la véritable science de l’esprit. - Ce qui sera recherché aujourd'hui au plus profond de l'âme humaine, c'est déjà l'organisme social sain, qui doit cependant être tri-articulé.

On peut aussi regarder les choses ainsi que nous les avons regardées aujourd'hui. Et la science de l'esprit devrait en ce sens, comme je l'ai souvent souligné, être prise au sérieux et approfondie, non comme quelque chose qu’on absorbe comme un sermon du dimanche après-midi, car c'est bourgeois. C'est bourgeois, à côté de la vie de l’économie, que l’on veille soi-même au besoin seulement pour le petit cercle lui-même, croit au moins veiller soi-même, et à côté de la vie de l'Etat, pour laquelle on laisse veiller l'Etat, aussi développer ainsi un peu de vie de l’esprit, selon qu'on se considère éclairé en allant chez le prêtre/pasteur ou en se qu’on se voue à la théosophie ou autres choses du genre. C'est bien bourgeois. Et c'est tout de suite le mouvement théosophique qui a placé de manière éminemment bourgeoise, la vie de l’esprit dans les temps récents. On ne peut rien se penser de plus bourgeois que ce mouvement théosophique moderne. Il a juste cru au titre des besoins de la bourgeoisie en tant que mouvement sectaire de l’esprit. Cela a été la lutte depuis que nous avons essayé d'élaborer quelque chose à partir de ce mouvement théosophique qui devait être imprégné de conscience moderne humaine et placé dans l'humanité comme un mouvement. Il y a toujours eu une résistance de l'élément sectaire bourgeois, profondément enraciné dans la partie superficielle de l'âme humaine. Mais il faut en sortir vers dehors. L'aspiration anthroposophique doit être saisie comme une aspiration qui sera exigée par le temps, qui est de nous donner non pas de petits mais de grands intérêts, qui ne nous guide pas seulement à nous asseoir en petits cercles et à lire des cycles. Il est bon de lire les cycles ; je vous demande de ne pas en tirer la conclusion qu'aucun cycle ne devrait être lu à l'avenir, mais nous ne devons pas en rester là. Ce qui est écrit dans les cycles devrait vraiment être introduit dans la vie humaine - mais pas de la manière dont certaines personnes l'imaginent, mais de telle manière que l'on cherche d'abord le rapport avec la conscience des temps nouveaux. Il ne s’agit pas quand je dis quelque chose comme ceci que maintenant en croisse la conscience : donc nous ne devrions pas sectairement lire des cycles, donc ne lisons plus aucun, mais il s’agit que nous lisions en premier bien correctement des cycles, mais qu’alors nous voyions aussi que ce qui est contenu dans les cycles passe réellement dans notre force de vie. Alors ce sera la meilleure nourriture sociale pour les âmes qui s'efforcent/aspirent dans le présent. Car c’est ainsi que tout est déjà pensé, et c'est aussi ainsi que notre bâtiment est pensé, notamment en ce qu'on s'efforce artistiquement à ce à quoi sera aspiré avec lui. Il est absolument pensé tout à fait dans le sens du temps nouveau, et il ne peut pas être pensé du tout d'une autre manière que de cette façon dans le présent. Je ne sais pas si vous avez déjà réfléchi comment tout de suite ce bâtiment, aussi en relation sociale, est un produit des temps les plus récents, et comme lui appartient que l’on aspire/s’efforce aussi au sens des temps les plus récents. Pensez-y quand même une fois : un bâtiment dont l'intérieur n'a aucune raison d'être/aucun but, ou du moins une plus grande partie de son intérieur n'a aucune raison d'être/but, s'il devait se tenir là pour lui-même.

Il doit se tenir en pendant au reste de l’ordre du monde s’il devait absolument avoir un sens ; même le jour, il ferait nuit noire en haut dans sa coupole, la nuit la plus sombre serait si la lumière électrique n’entrait pas de dehors. Entièrement dépendant de ce qui se passe à l'extérieur, est tout de site ce bâtiment en rapport à des choses si importantes qu’on voit quelque chose en lui. Il est ainsi bien né du tout dernier cri/du plus récent. C'est pourquoi il doit aussi se développer en pendant avec ce qui, mais aussi maintenant intérieurement, n'est pas à la surface de l'âme, ce que le temps le plus récent doit rechercher tout de suite comme spirituel.

 

Ainsi, vous pourriez réfléchir à beaucoup de choses qui sont en pendant à ce bâtiment. Le bâtiment est déjà un représentant de la vie la plus moderne de l’esprit, et sera bien compris seulement quand on a la pensée qu'il est comme une sorte de comète-étoile, mais qui doit tirer une queue derrière lui. La queue consiste dans le fait que ce qui rayonne émotionnellement/à la mesure du sentiment de l'anthroposophie, vit dans les âmes humaines. Mais la aimerait facilement se passer que beaucoup se placent semblable à cet édifice en rapport à ce que j’ai justement dit, à savoir comme maints catholiques, en particulier des catholiques dirigeants, se sont placés à l'astronomie moderne lorsqu'ils ont transformé les comètes en corps ordinaires du monde, pendant qu'auparavant elles valaient comme des cannes/verges à reproduction qui sont tenues hors du ciel par un esprit pensé sensoriellement. La vint un temps où les dirigeants orientés catholiques ne pouvaient plus nier qu’il y avait avec les comètes un cas semblable aux autres corps célestes ; là ils en vinrent à un moyen de renseignement. Quelques très intelligents ont dit : Eh bien oui, la comète se compose du noyau et de la queue ; pour le noyau, nous ne pouvons pas nier qu'il s'agit d'un corps céleste comme un autre, mais la queue ne l'est pas, elle a toujours la même origine qu'on pensait auparavant. - Il se peut donc aussi que les gens prennent conscience : Eh bien, nous voulons quand même accepter le bâtiment, mais nous ne voulons rien savoir de toutes les sensations délicates qui sont censées s'attacher au bâtiment comme une queue. Mais ce bâtiment appartient ensemble comme une comète avec sa queue, et il sera nécessaire que tout ce qui est lié à elle soit également ressenti en lien avec elle.

Im Laufe dieser Betrachtungen habe ich darauf hingewiesen, wie im Verlaufe der Menschheitsentwickelung sich zeigt, daß im Innersten der menschlichen Seele, in dem unbewußten Inneren der menschlichen Seele etwas ganz anderes vorgehen kann, als mehr an der Oberfläche dieser menschlichen Seele vorgeht. Der Mensch kann, wie wir öfter vernommen haben, glauben, er strebe diesem oder jenem nach, während er in Wahrheit in den Tiefen seiner Seele Impulse hat, die ganz, ganz anderem nachstreben. Diese Wahrheit kommt insbesondere für unsere Zeit in Betracht. Wir sehen heute eine ganze Menschenklasse in einer bestimmten Artung eines Wollens, von der wir nun schon öfter gesprochen haben. Gerade da zeigt es sich aber, wie an der Seelenoberfläche, da, wo sich im Bewußtseinszeitalter das Bewußtsein entwickelt, sich etwas ganz, ganz anderes bildet, als unten in den Seelentiefen, wo Impulse nach Verwirklichung streben, von denen heute eben im Bewußtsein noch nichts Wirkliches vorhanden ist.

Wenn wir uns das moderne Proletariat mit Bezug darauf ansehen, was ihm bewußt ist, so finden wir in diesem Bewußtsein, was wir auch schon öfter erwähnt haben, drei Dinge; drei Dinge, von denen dieses proletarische Bewußtsein heute ausgefüllt wird. Es ist erstens die materialistische Geschichtsauffassung; zweitens die Anschauung, daß allem, was in der Welt vorgeht, in Wahrheit bis jetzt Klassenkämpfe zugrunde gelegen haben, daß überall nur Klassenkämpfe sind und das, wovon die Menschen glauben, daß es vorgeht, nur eine Spiegelung von Klassenkämpfen sei; und das dritte ist, was ich Ihnen ja auch schon öfter charakterisiert habe, die Mehrwertlehre, die Lehre von dem Mehrwert, der durch die unbezahlte Arbeitskraft der Arbeiter geliefert wird, und der den Profit ausmacht, der von dem Arbeitgeber dem Arbeiter abgenommen wird, ohne daß der Arbeiter dafür irgendeine Entschädigung erhält. Aus diesen drei Gliedern setzt sich im wesentlichen das zusammen, was im Bewußtsein des Proletariats die Impulse ausmacht, aus denen die moderne soziale Bewegung ihre so oder so zu beurteilenden Kräfte schöpft.

Damit ist dasjenige bezeichnet, was im Bewußtsein des Proletariats lebt. Im Bewußtsein aber der gegenwärtigen Menschheit, zu der im wesentlichen gerade die Gefühle des Proletariats hindrängen, in den tieferen Seelenschichten auch des Proletariats leben drei andere Dinge. Nur weiß von diesen drei anderen Dingen die Welt heute recht wenig. Die Welt strebt wenig nach Selbsterkenntnis, und daher weiß sie nichts von dem, was eigentlich in den Seelentiefen danach strebt, geschichtlich verwirklicht zu werden. Diese drei anderen Dinge sind: erstens eine der neueren Zeit angemessene Durchdringung des geistigen Lebens, dasjenige was man Geisteswissenschaft auf die eine oder andere Art nennen kann; das zweite ist Freiheit des Gedankenlebens, Gedankenfreiheit; das dritte ist im echten und wahren Sinne Sozialismus. Nach diesen drei Dingen strebt auch das Proletariat. Aber es weiß nichts davon. Und seine Instinkte folgen den anderen drei Dingen, von denen ich gesagt habe, daß sie im Oberflächenteil des Seelenlebens, im eigentlichen Bewußtsein, tätig sind.

 Nun stellt sich gerade an diesem Unterschiede des bewußten proletarischen Strebens und der unterbewußten Impulse mit besonderer Deutlichkeit heraus, daß ein völliger Gegensatz zwischen diesen beiden ist. Nehmen Sie die materialistische Geschichtsauffassung. Sie ist hervorgegangen aus dem Materialismus der neueren Zeit überhaupt, der seit vier Jahrhunderten in der Menschenentwickelung heraufgestiegen ist. Dieser Materialismus hat bei den führenden Klassen der Menschheit zuerst auf dem Felde der Naturwissenschaft sich geltend gemacht, hat sich dann über die Wissenschaft überhaupt ausgedehnt, und beim modernen Proletariat, das im Grunde genommen nur das Erbe der bürgerlichen, wissenschaftlich orientierten Vorstellungsart angenommen hat, hat sich der Materialismus dann umgewandelt in die materialistische Geschichtsauffassung. Diese materialistische Geschichtsauffassung geht davon aus, daß eigentlich alles geistige Leben nur gewissermaßen der Rauch ist, der aufsteigt aus den Vorgängen des Wirtschaftslebens, aus alldem, was sich im Gebiete des ökonomischen Lebens der Menschheit abspielt. Wirklich im geschichtlichen Verlaufe des Menschenlebens ist nur das, was eben im Gebiete der Warenerzeugung, der Produktion, des Handels, der Konsumtion vorgeht, und je nach dem die Menschen in der einen oder anderen Weise in einem Zeitalter gewirtschaftet haben, je nach dem haben sie dies oder jenes religiös geglaubt, diese oder jene Kunstform gepflegt, das oder jenes als ihr Recht, als ihre Sittlichkeit angesehen. Das geistige Leben ist im wesentlichen eine Ideologie, das heißt, es hat keine in ihm selbst liegende Wirklichkeit, ist ein Spiegelbild desjenigen, was sich als Wirtschaftskämpfe draußen abspielt. Es kann wiederum zurückwirken auf die Wirtschaftskämpfe, was die Menschen in ihre Vorstellungen aufgenommen haben, was sie künstlerisch empfinden, was sie im sittlichen Wollen zum Ausdruck bringen. Aber letzten Endes ist alles geistige Leben eine Spiegelung des äußeren wirtschaftlichen Lebens. Das ist im wesentlichen, was man materialistische Geschichtsauffassung nennt. Wenn auch das menschliche Leben nur eine Spiegelung von rein äußerlichen, materiellen wirtschaftlichen Kräften ist, und wenn hinzukommt, daß die Welt überhaupt nur Sinnliches ist, und die Gedanken der Menschen nur etwas sind, was das Sinnliche abspiegelt, und wenn dann der Mensch nur in solchen Vorstellungen leben will, nur solches als wirklich empfinden will, was in der Sinnenwelt sich zeigt, sich offenbart — dann ist dies eine Abkehr von allem wirklichen Geistesleben, dann bedeutet das, daß der Mensch darauf verzichtet, etwas als einen selbständigen, in sich ruhenden Geist anzuerkennen.

So hat die neuere Zeit ihre Bemühung darauf gerichtet, immer mehr und mehr Beweise dazu heranzutragen, um behaupten zu dürfen, daß es einen selbständigen, im Übersinnlichen lebenden Geist, ein Geistiges überhaupt, nicht gibt. Das spielt sich ab an der Oberfläche des menschlichen Seelenlebens. Das macht im wesentlichen den Inhalt des neueren Bewußtseins aus, nachdem die Menschheit in das Zeitalter des Bewußtseins eingetreten ist. In den alleruntersten Gründen des Seelenlebens aber strebt gerade die neuere Menschheit nach dem Geist hin. Sie hat, man möchte sagen, ein innerstes, tiefstes Bedürfnis nach Geist. Ein Blick auf die Entwickelung der Menschheitsgeschichte zeigt dieses.

Wir blickten oftmals zurück auf die besondere Geistesart der ersten nachatlantischen Kulturperiode, auf die besondere Geistesart der indischen Kulturperiode; nun haben wir von den verschiedensten Gesichtspunkten aus diese indische Kulturperiode charakterisiert. Das, was wir über sie kennengelernt haben, wird dem, der unbefangen die Dinge anzuschauen vermag, sagen können, daß eine solche Art, geistig zu leben, wie sie in der uralten, nur von der Geisteswissenschaft aufzufindenden indischen Kulturperiode liegt, daß eine solche Artung des Geisteslebens beruht auf den unbewußten Intuitionen; wohl gemerkt auf unbewußten Intuitionen, denn es war ja atavistisches Geistesleben. So daß wir sagen können: in dieser ersten nachatlantischen Kulturperiode haben wir unbewußte Intuitionen als Quelle des Geisteslebens.

 

Wenn wir dann weitergehen und uns das urpersische Geistesleben ansehen und wiederum fragen: Woraus fließt es? — so werden wir finden, dieses urpersische Geistesleben, es fließt aus unbewußten Inspirationen.

Das dritte, das ägyptisch-chaldäische Geistesleben, fließt aus unbewußten Imaginationen. Dieses ägyptisch-chaldäische Geistesleben ragt ja schon herein in die ersten historischen Zeiten, und man kann da schon, wenn man nur die Geschichte unbefangen genug betrachtet, darauf kommen, daß man es in der alten Wissenschaft der Ägypter, in der alten Wissenschaft der Chaldäer mit unbewußten, aber im Seelenleben lebenden Imaginationen zu tun hatte.

Nun kam das griechisch-lateinische Geistesleben. Im griechisch-lateinischen Geistesleben blieben schon noch die Imaginationen, aber die Imaginationen durchdrangen sich mit Begriffen, mit Ideen. Das war das Wesentliche, was das griechische Leben auszeichnete, daß die Griechen in der Menschheitsentwickelung als erste das hatten, was früher nicht in dieser Menschheitsentwickelung als seelischer Impuls vorhanden war. Die Griechen hatten bereits Ideen, Begriffe. Das Genauere habe ich in meinen «Rätseln der Philosophie» dargestellt. Aber alle Begriffe der Griechen waren durchzogen von Bildlichkeit, von Imaginationen. — Das merkt man heute nicht, insbesondere in jenem sonderbaren Griechentum, von dem unsere Gymnasial- und Universitätsbildung spricht, merkt man das nicht. — Wenn der Grieche zum Beispiel das Wort «Idee» aussprach, so war das, was er dabei ins Seelenauge faßte, nicht etwas so abstrakt Begriffliches, wie es bei uns heute der Seele vorschwebt, wenn wir das Wort Idee aussprechen. Der Grieche hatte, wenn er das Wort Idee aussprach, die Vorstellung, daß vor ihm gewissermaßen etwas Visionäres schwebt, das aber doch deutlich in einen Begriff gefaßt ist. Es war etwas Anschauliches. Idee ist zugleich Gesicht. Im Griechischen würde man von «Ideologie» nicht eigentlich haben sprechen können, obwohl das Wort dem Griechischen nachgebildet ist; jedenfalls nicht so haben sprechen können, daß man dasselbe dabei empfunden hätte, was man heute empfindet, wenn man von Ideologie spricht; denn dem Griechen waren seine Ideen etwas Wesenhaftes, etwas vom Bilde Durchzogenes.


 

Nun ist das Eigentümliche, daß in unserer fünften nachatlantischen Zeit zunächst die Imaginationen verlorengegangen sind und daß die Begriffe für die Bewußtseinsseele geblieben sind. Unser neueres Geistesleben ist so nüchtern, so trocken, aus diesem Geistesleben ist alles Bildhafte herausgepreßt worden und geblieben ist die Abstraktion, die die Leute, die gebildet sein wollen, ganz besonders lieben. Die neuere Zeit lebt ja gewissermaßen von Abstraktion und will alles, alles auf irgendeinen abstrakten Begriff gebracht haben. Gerade in dem, was man bürgerlich praktisches Leben nennt, gerade da herrscht der abstrakte Begriff im allerumfänglichsten Sinne. Aber schon macht sich wiederum geltend — und das charakterisiert gerade unsere Gegenwart und wird die nächste Zukunft im besonderen Maße charakterisieren —, schon macht sich wieder geltend, daß die Tiefen der menschlichen Seelen, die unterbewußten Impulse der menschlichen Seelen wiederum nach Imaginationen streben. So daß man sagen kann: Begriffe, die nach Imaginationen streben.

Diesem Streben nach Imaginationen kommt unsere Geisteswissenschaft entgegen. Aber eben der weitaus überwiegende Teil der Menschheit weiß noch nichts von dem, was da in seiner Seele drunten ist. Daher sieht er dasjenige, was Geistesleben ist, in den bloßen Begriffen, in den bloßen Vorstellungen und ist mit diesen Vorstellungen ziemlich hilflos. Denn Begriffe als solche haben für sich keinen eigentlichen Inhalt. Und es ist das Schicksal der leitenden Kreise bisher gewesen, daß sie immer mehr und mehr eine gewisse Vorliebe für rein begriffliches Denken entwickelt haben. Aber diese Vorliebe für rein begriffliches Denken erzeugte etwas anderes. Hilflos ist dieses rein begriffliche Denken; es erzeugt das Streben nach einer Anlehnung an diejenige Wirklichkeit, die man nicht ablehnen kann, weil sie sich eben den Sinnen anpaßt: an die äußere sinnliche Wirklichkeit. Dieser Glaube an die bloß äußere sinnliche Wirklichkeit ist im wesentlichen entstanden aus der begrifflichen Hilflosigkeit der modernen Menschheit.

Auf allen Gebieten des geistigen Lebens drückt sich diese Hilflosigkeit des Begriffslebens aus. In der Wissenschaft will man vor allen Dingen experimentieren, damit durch das Experiment irgend etwas herauskomme, was der Sinnenwelt sonst nicht gegeben ist, weil, wenn man die Sinneswelt bloß vorstellungsgemäß verarbeitet, man über diese Sinneswelt nicht hinauskommt. Denn die Begriffe selbst enthalten keine Realität.

 In der Kunst gewöhnte man sich immer mehr und mehr, das Modell anzubeten, sich rein zu halten an dasjenige, was das äußere Objekt gibt. Und es ist im wesentlichen wiederum das Schicksal gewesen der bisher leitenden Kreise der Menschheit, in der Kunst immer mehr und mehr hinzutreiben nach einer Art bloßen Studiums der äußeren sinnlichen Wirklichkeit. Man strebte immer mehr und mehr da hin, die äußere sinnliche Wirklichkeit aufzufassen. Etwas aus dem Geiste heraus zu schöpfen und es durch die Mittel der Kunst hinzustellen, das ging immer mehr und mehr verloren. Man strebte nur nach Naturalismus, nach einer Nachahmung desjenigen, was die Natur als solche in der Außenwelt darstellt, weil aus dem abstrakten Geistesleben nichts hervorquoll, was selbständig für sich gestaltet werden konnte.

Nehmen Sie die Entwickelung der neueren Künste, so werden Sie das überall bewahrheitet finden. Diese neueren Künste strebten, soweit das nur irgend sein kann, immer mehr und mehr nach Naturalismus hin, nach einer Darstellung dessen, was man äußerlich sieht und wahrnimmt. Das gipfelte zuletzt in dem, was man Impressionismus nannte. Diejenigen, die vor dem Impressionismus gestrebt haben nach Künstlerischem, versuchten, irgendein äußeres Objekt in der Kunst wiederzugeben. Aber da kamen diejenigen, die die letzten Konsequenzen aus alle dem zogen und sagten: Ja, wenn ich nun wirklich einen Menschen oder einen Wald vor mir habe und diesen Menschen oder diesen Wald male, so gebe ich ja gar nicht das wieder, was mein Eindruck ist; denn ich stehe vor einem Wald, ich stehe vor einem Menschen — und in dem Augenblicke, wo ich vor dem Wald stehe, da bescheint ihn die Sonne in einer gewissen Weise, aber nach wenigen Augenblicken ist die Sonnenbeleuchtung eine ganz andere. Was soll ich denn dann eigentlich festhalten, wenn ich naturalistisch sein will? Ich kann ja gar nicht festhalten, was mir die Außenwelt zeigt, denn diese Außenwelt hat ja alle Augenblicke ein anderes Gesicht. Ich will einen Menschen malen, der lächelt — aber das nächste Mal macht er ein griesgrämiges Gesicht! Was soll ich denn nun eigentlich machen? Soll ich über das lächelnde das griesgrämige Gesicht darübersetzen? Wenn ich darstellen will, was äußere Objekte sind in ihrem Bleiben in der Zeit, so müßte ich schon die Objekte selber zwingen. Naturobjekte lassen sich nicht zwingen, aber die menschlichen Objekte müßte man schon zwingen, wenn sie Modell sitzen, möglichst die Pose des Ausdrucks zu behalten. Aber dann machen sie, wenn man versucht, die Natur nachzuahmen, den Eindruck, wie wenn sie vom Starrkrampf befallen wären, wenn man sie naturalistisch machen will. So geht es also nicht. — Und so wurden sie Impressionisten, welche nur den unmittelbaren, vorübergehenden Eindruck festlegen wollten. Dann muß man aber nicht mehr ganz und gar naturalistisch sein, sondern muß schon allerlei Mittel anwenden, wodurch man nicht die Natur nachahmt, sondern den Schein hervorruft, den die Natur in einem Augenblicke als Offenbarung auf einen macht. Und da entstand die Klippe; man wollte gerade, um recht naturalistisch zu sein, impressionistisch werden; und siehe da, man konnte im Impressionismus nicht mehr naturalistisch sein. Jetzt wendete sich das Ganze um. Jetzt versuchten einige nicht mehr Impressionen zu geben, nicht mehr den äußeren Eindruck festzuhalten, sondern gerade das, was in ihrem Inneren aufstieg, und sollte es noch so primitiv sein; das Innere, das da aufsteigt, das suchten sie festzuhalten. Und diese wurden Expressionisten.

Denselben Gang könnten wir auf dem Gebiete des sittlichen, ja sogar des Rechtslebens darlegen; überall dieses Streben aus der Vorliebe für das abstrakte Geistesleben heraus. Man muß nur die Entwickelung der neueren Menschheit daraufhin in der richtigen Art ansehen, dann wird man schon darauf kommen, daß überall dieses Streben nach Abstraktion drinnensteckt. Was ist beim modernen Proletariat daraus geworden? Dieses moderne Proletariat ist, als es an die Maschine gestellt wurde, eingespannt wurde in den modernen, seelenlosen Kapitalismus, eben mit seinem ganzen Schicksal nur im Wirtschaftsleben gewesen. Dieselbe Vorstellungsrichtung, welche die Angehörigen der bürgerlichen Kreise zum Naturalismus gebracht haben, haben das Proletariat zu der Lehre gebracht, die sich in der materialistischen Geschichtsauffassung ausdrückt. Überall, wo man hinblickt, sieht man, daß das Proletariat eben nur die letzten Konsequenzen desjenigen gezogen hat, was sich innerhalb der bürgerlichen Kreise ausgebildet hat — die letzten Konsequenzen, vor denen dann diese bürgerlichen Kreise so furchtbar zurückschaudern.

Wie hat man es innerhalb der Bürgerkreise mit dem Religiösen gehalten? Mit dem Religiösen hat man es zum Beispiel auf einem Gebiete in Bürgerkreisen so gehalten: Man hatte früher wenigstens atavistisch dunkle Vorstellungen von dem Christus-Mysterium. Man hatte sich verschiedene Vorstellungen darüber ausgebildet, wie in dem Jesus der Christus drinnen lebte. Im Laufe des 19. Jahrhunderts erst hat es sich herausgebildet, daß man aus dem abstrakten Geistesleben heraus sich keine Vorstellung mehr machen konnte, wie in dem Jesus der Christus gelebt hat. So beschränkte man sich auf das, was sich innerhalb der Sinneswelt abgespielt hat im Beginne der christlichen Entwickelung, auf die bloße Jesulogie. Der Jesus wurde immer mehr und mehr als äußerer Mensch betrachtet. Der Christus, der der übersinnlichen Welt angehört, verschwand immer mehr und mehr. Das abstrakte Seelenleben fand keinen Weg zu dem Christus, begnügte sich mit dem Jesus. Was machte daraus das proletarische Bewußtsein? Das proletarische Bewußtsein sagte: Wozu brauchen wir dann überhaupt noch eine besondere religiöse Anschauung über den Jesus? Die Bürgerlichen haben ja den Jesus bereits zu dem schlichten Mann aus Nazareth gemacht. Der ist unseresgleichen selbstverständlich, wenn er der schlichte Mann aus Nazareth ist. Wir sind abhängig vom Wirtschaftsleben, warum soll der nicht vom Wirtschaftsleben abhängig gewesen sein? Hat noch irgend jemand ein Recht, ihm eine besondere andere Mission zuzuschreiben, ihn den Begründer eines ganz neuen Menschheitszeitalters zu nennen, da er ja doch nur der schlichte Mann aus Nazareth war, der eben seinerzeit aus den wirtschaftlichen Vorgängen heraus, in die er versetzt war, das behauptet hat, was er eben behauptet hat? — Die wirtschaftlichen Vorgänge muß man studieren in der Zeit, als das Christentum begonnen hat; und die Art und Weise, wie ein schlichter Handwerker, der dem Handwerk entlaufen ist und im Herumziehen allerlei Ideen entwickelt hat im Sinne der Wirtschaftsordnung des damaligen Palästina, das muß man studieren; daraus wird man dann ersehen, warum der Jesus gerade das behauptet hat, was er behauptet hat. Letzte Konsequenz der modernen protestantischen Theologie, das ist auch die materialistische Jesus-Lehre des modernen Proletariats, die eben keine den Menschen noch tragende Kraft mehr hat.

Mit Bezug auf das zweite, auf die Gedankenfreiheit, die innerliche Gedankeninitiative, ist es wiederum das unterbewußte tiefere Seelen innere der modernen Menschheit, was danach strebt. Dasjenige, was auf der Oberfläche des Seelenlebens im Bewußtsein lebt, macht sich vor, daß es gerade nach dem Gegenteile zu streben habe, und strebt auch nach dem Gegenteile. Daher rumort das Unterbewußte in einer radikalen Opposition, die eben in unseren furchtbaren Gegenwartskämpfen zum Ausdrucke kommt. Autoritätsfrei wollten die leitenden Bürgerkreise der neueren Zeit werden. Sie sind hineingeplumpst in alle möglichen Arten von Autoritätsglauben. Vor allen Dingen sind sie hineingeplumpst in einen blinden Autoritätsglauben gegenüber all dem, was irgendwie in die Sphäre des Staates einbezogen ist, der die höchste Autorität für das Bürgertum geworden ist.

Was spielt eine größere Rolle in diesem modernen Bürgertum als das «fachmännische Urteil»! Der Mensch frägt nach dem fachmännischen Urteil und führt dieses Fragen nach dem fachmännischen Urteil eben auch in sein äußeres Leben ein. Derjenige, der abgestempelt mit dem Diplom der Universität in das Leben hinaustritt, der weiß die Dinge; den frägt man mit Bezug auf das, was Gott mit der Menschheit vorhat, wenn er ein Theologe ist. Man frägt ihn mit Bezug auf das, was im Menschenleben Recht ist, wenn er ein Jurist ist; man frägt ihn, was dem Menschen Heilung bringen kann, wenn er ein Mediziner ist, und man frägt ihn über alle möglichen Dinge der Welt, wenn er aus irgendeiner Ecke der philosophischen Fakultät heraus kommt. Die moderne Menschheit, ein kleiner Kreis wenigstens, hat immer gelächelt, wenn der Blick auf ein Buch des ehrwürdigen Philosophen der vorkantischen Zeit, Wolf, fiel. Und dieses Buch trägt den Titel so ungefähr: «über die Natur, über die Menschenseele, über den Staat, über die Geschichte und über alle vernünftigen Dinge überhaupt.» Über ein solches Buch lächelt man. Aber daß in den geistigen Laboratorien, die der Staat aufgerichtet hat für die Menschen, alles dasjenige gebraut werde, was der Inhalt der Vernunft sein soll für die Menschen, daran glauben die leitenden Kreise in der neueren Zeit mit aller Festigkeit. Das heißt, diese leitenden Kreise haben keineswegs danach gestrebt, daß jeder sein eigenes Bewußtsein habe, sondern sie haben danach gestrebt, das Bewußtsein zu uniformieren, es so einzurichten, daß es im Grunde im weitesten Sinne ein Staatsbewußtsein ist. «Staatsbewußtsein» ist das moderne Bewußtsein viel mehr geworden, als die Menschen eigentlich glauben. Die Menschen denken sich den Staat als ihren Gott, der ihnen das gibt, was sie brauchen. Sie brauchen sich nicht weiter mit die Dingen zu beschäftigen, denn der Staat sorgt ja dafür, daß alle vernünftigen Zweige des Lebens geregelt werden.

Ausgeschlossen von dem Staatsleben war das Proletariat mit Ausnahme der paar Gebiete, in die man es in das Staatsleben in demokratischen Staatsgebilden hineingelassen hat. Das Proletariat war ganz — selbst mit dem, was den ganzen Menschen nach sich zieht, mit seiner Arbeitskraft — in das Wirtschaftsleben eingespannt. Das Proletariat zog nun wiederum nur für sein Leben die letzte Konsequenz. Der moderne bürgerliche Mensch hat ein Staatsbewußtsein, wenn er das auch nicht immer zugibt, aber er macht sehr gerne Staat mit diesem Staatsbewußtsein. Man braucht wahrhaftig nicht bloß auf seine Karten drucken zu lassen «Reserveleutenant und Professor», um mit dem Staatsbewußtsein Staat zu machen, man kann es in ganz anderer Form machen. Aber das Proletariat hatte kein Interesse am Staat. Es war in das Wirtschaftsleben eingespannt. Daher fühlte es nun wiederum so, daß sein Fühlen die letzte Konsequenz des bürgerlichen Fühlens wurde, aber entsprechend seinem Leben. Sein Bewußtsein wurde das Klassenbewußtsein des Proletariats. Und so sehen wir eigentlich, weil nun diese Klasse des Proletariats nichts zu tun hat mit dem Staate, dieses Klassenbewußtsein auf Internationalismus gebaut. Also diese Dinge sind notwendig. Zu dem modernen Staate konnte nur der Bürgerliche hinneigen, weil der moderne Staat für den Bürgerlichen sorgt, und der Bürgerliche für sich gesorgt haben will. Der Staat aber sorgte nicht für den Proletarier. Der fühlte sich nur in der Welt drinnenstehend, insofern er seiner Klasse angehörte. Und die proletarische Klasse ist überall in der gleichen Art vorgegangen durch alle Staaten durch. Daher bildete sich dieses internationale Proletariat heraus, dieses internationale Proletariat, welches sich fühlte im bewußten Gegensatz gegen alles dasjenige, was bürgerlich war, und was mit derselben Kraft des Bewußtseins nach dem Staate und nach den Staatsfaktoren hinstrebte. Und es gab eine außerordentlich suggestive Ausbildung dieses Klassenbewußtseins im Proletariat in der modernen Zeit. Ich weiß nicht, wie viele von Ihnen proletarische Versammlungen besucht haben. Wie schlossen diese proletarischen Versammlungen denn immer? Sie schlossen immer damit, daß man in proletarischer Konsequenz das nachgemacht hat, was so viele bürgerliche Veranstaltungen aus ihren bürgerlichen Interessen heraus angegeben haben. Womit schloß man zum Beispiel in Mitteleuropa die bürgerlichen Versammlungen? Mit dem Kaiserhoch! Oder man begann damit. Jede Proletarier-Versammlung schloß: «Es lebe die internationale revolutionäre Sozialdemokratie!» Man muß nur bedenken, was für eine ungeheure suggestive Kraft dieses von Woche zu Woche vom Proletarier gehörte Wort bedeutet, und wie das ein Einheitsbewußtsein durch die Massen treibt, so daß jede Gedankenfreiheit selbstverständlich ausgetrieben wird. Es saß das fest in der Seele. Es gab ja, wenn auch immer weniger, aber es gab in früheren Zeiten von Bürgerlichen einberufene Versammlungen, zu denen auch Sozialdemokraten eingeladen wurden. Der Vorsitzende sagte dann am Schluß: Ich bitte die Herren Sozialdemokraten zuerst hinauszugehen, denn ich werde jetzt die Versammlung auffordern, sich von den Sitzen zu erheben und das Kaiserhoch auszubringen. — Es hat in früheren Zeiten proletarische Versammlungen gegeben, wobei Bürgerliche zu den Diskussionen zugelassen waren. Der proletarische Vorsitzende hat am Schluß gesagt: Ich bitte die Herren der bürgerlichen Klasse jetzt sich hinauszubegeben, denn es wird das Hoch auf die internationale revolutionäre Sozialdemokratie ausgebracht. — So ist zusammengeschweißt worden, was die Seelen durchzog als das sie uniformierende Klassenbewußtsein. Das Gegenteil von dem, was gerade in den Herzen tiefer unten sitzt, das Gegenteil von der Sehnsucht nach individueller Gedankenfreiheit, nach einer individuellen Formung des Bewußtseins! Das ist das zweite.

 Das dritte, was in den Tiefen der modernen Seele drängt, sich zu verwirklichen, das ist der Sozialismus — der Sozialismus, der einfach dadurch zu kennzeichnen ist, daß man sagt: Die moderne Seele strebt im Zeitalter des Bewußtseins dahin, daß der einzelne sich fühlen möchte in dem sozialen Organismus drinnen. Man will schon den sozialen Organismus als solchen begründen, man will sich als Mensch als Glied dieses sozialen Organismus fühlen, man will drinnenstehen in irgendeiner Weise. Das heißt, man will von einem solchen Bewußtsein sich durchdringen, daß man immer die Empfindung als Mensch hat: was ich tue, tue ich so, daß ich weiß, wieviel Anteil an mir der soziale Organismus hat, und wie wiederum ich Anteil habe an dem sozialen Organismus. Der Mensch lebt ja im sozialen Organismus drinnen. Aber, wie gesagt, heute ist noch die Empfindung für den sozialen Organismus nur in den unterbewußten Seelenregionen vorhanden.

Wenn heute ein Maler ein Bild malt, wird er mit Recht sagen: Dieses Bild muß mir bezahlt werden, denn ich habe meine Kunst in dieses Bild hineingelegt. — Was ist seine Kunst? — Seine Kunst ist etwas, was die Gesellschaft, was der soziale Organismus ihm erst möglich gemacht hat. Gewiß, es hängt von seinem Karma, von seinen früheren Erdenleben ab; aber daran glauben die Leute heute auch nicht, wobei sie sich freilich in Selbsttäuschung befinden. Aber insofern wir nicht den Anteil betrachten, den unsere durch die Geburt aus höheren Regionen herabsteigende Individualität uns an unserem Können gibt, insofern sind wir ja ganz abhängig, in dem was wir können, von dem sozialen Organismus. Aber der moderne Mensch beachtet das in seinem Bewußtsein nicht. Und so ist statt des sozialen Empfindens zunächst im Bewußtsein seit vier Jahrhunderten immer mehr und mehr eine egoistische, eine antisoziale Denkart entstanden; die antisoziale Denkart, die sich namentlich darin ausdrückt, daß jeder eigentlich zunächst an sich denkt und so viel als möglich herauszubekommen versucht aus dem sozialen Organismus. Das Gefühl, alles wieder zurückgeben zu müssen an den sozialen Organismus, was man von ihm bekommen hat, das haben heute wenige. Gerade in den leitenden bürgerlichen Kreisen ist mit Bezug auf das Geistesleben allmählich der denkbar größte Egoismus heraufgestiegen, der Egoismus, der den bloßen geistigen Genuß als etwas besonders Berechtigtes für den Menschen ansieht, der sich diesen geistigen Genuß verschaffen kann. Man hat aber keinen Anspruch auf geistigen Genuß, der einem durch den sozialen Organismus bereitet wird, wenn man nicht an dem Orte, an den man in der Welt gestellt ist, ein entsprechendes Äquivalent dem sozialen Organismus wiederum zurückgeben will. Das muß man sich klarmachen.

Nun hat wiederum das Proletariat, das ja nicht hat teilnehmen dürfen an dem geistigen Teil des sozialen Organismus, das im Wirtschaftsleben und in dem seelenlosen Kapitalismus eingespannt ist, es hat nur die letzte Konsequenz dieses bürgerlichen Egoismus gezogen in der Mehrwertslehre. Der Arbeiter sieht, er produziert ja eigentlich dasjenige, was in der Fabrik, an der Maschine hergestellt wird, also will er auch haben, was dafür einkommt. Er will nicht, daß ein Teil davon abgezogen wird und woanders hingeht. Und weil er nichts anderes sieht als den Kapitalisten, der ihn an die Maschine stellt, so glaubt er selbstverständlich, daß aller Mehrwert an den Kapitalisten geht, und muß sich zunächst kämpfend gegen den Kapitalisten wenden. Objektiv betrachtet steckt natürlich in dem, was dem sogenannten Mehrwert entspricht, etwas ganz anderes noch. Was ist Mehrwert? Mehrwert ist alles dasjenige, was durch Handarbeit produziert wird, ohne daß dafür diese Handarbeit eine Entschädigung bekommt. Denken Sie sich, es gäbe keinen Mehrwert, alles würde den Bedürfnissen des Handarbeiters zufließen. Was gäbe es dann nicht? Selbstverständlich keine geistige Kultur, überhaupt keine weitere Kultur; es gäbe nur Wirtschaftsleben, es gäbe überhaupt nur, was durch Handarbeit zutage gefördert werden kann. Es kann sich gar nicht darum handeln, daß der Mehrwert der Handarbeit zufließt, sondern nur darum, daß der Mehrwert in einem Sinne, mit dem der Handwerker einverstanden sein kann, verwendet werde. Das wird aber nur geschehen, wenn man den Handwerker dazu heranzieht, Verständnis zu haben für die Wege, die der Mehrwert nimmt.

 Hier berührt man den Punkt, wo am meisten gesündigt worden ist von der bürgerlichen Ordnung der neueren Zeit. Man hat die Maschinen, die Fabriken begründet, man hat den Handel begründet, das Kapital auch in Zirkulation gebracht, man hat den Arbeiter an die Maschine gestellt, in die kapitalistische Wirtschaftsordnung eingespannt. Da hatte er arbeiten sollen. Aber man hat nicht darauf gesehen, etwas anderes vom Arbeiter zu brauchen, als seine Arbeitskraft.

In einem gesunden sozialen Organismus muß vom Arbeiter nicht nur die Arbeitskraft gebraucht werden, sondern auch die Ruhe, dasjenige, was an seiner Kraft übrigbleibt, wenn er gearbeitet hat. Und nur diejenigen Kapitalisten sind eigentlich berechtigt, welche ebenso Interesse haben an Ersparnis, an der nötigen Ersparnis der Arbeitskraft des Proletariers, wie sie ein Interesse haben an der wirtschaftlichen Verwendung der Arbeitskraft. Diejenigen Kapitalisten haben nur eine Berechtigung, die dafür sorgen, daß der Arbeiter nach einer bestimmten Arbeitszeit irgendwie an das herankommen kann, was allgemein menschliches geistiges und sonstiges Bildungsgut ist.

Dazu muß man dieses Bildungsgut erst haben. Die bürgerliche Gesellschaftsklasse hatte dieses Bildungsgut entwickelt; daher konnte sie gut allerlei populäre Bildungsanstalten begründen. Was hat man nicht alles getan an solchen Volksküchen des geistigen Lebens! Was ist auf diesem Gebiete alles gegründet worden. Aber zu welchem Bewußtsein konnte der Proletarier bei diesen Volksküchen des geistigen Lebens kommen? Zu keinem anderen, als daß ihm da die Bürgerlichen etwas abgeben, was sie unter sich ausgekocht haben. Da hatte er natürlich das Mißtrauen: Aha, die wollen mich bürgerlich machen, indem sie mir ihre Milch der frommen Denkungsart da in der Volksküche einflößen. Diese ganzen bürgerlichen Wohlfahrtsbewegungen, sie sind durch die Art, wie sie waren, vielfach Schuld an den Tatsachen, die heute so schreckhaft an dem Horizont des sozialen Lebens auftauchen. Was heute auftritt, stammt eben aus viel ernsteren Untergründen, als man gewöhnlich meint. Den Mehrwert will ich haben! — das ist das egoistische Prinzip, das als letzte Konsequenz des bürgerlichen Egoismus, der nun auch den Mehrwert haben wollte, erscheint. Wiederum zieht das Proletariat die letzte Konsequenz. Und statt des Sozialismus, der in den Untergründen der Seelen ist, erscheint auf der Oberfläche des Seelenlebens im Bewußtsein die Mehrwertslehre, die im eminentesten Sinne antisozial ist. Denn wenn jeder das einheimst, was der Mehrwert ist, so heimst er es ein für seinen Egoismus.

 Und so haben wir heute, meine lieben Freunde, einen Sozialismus, der nicht sozialistisch ist, so wie wir heute ein Streben haben nach einem Bewußtseinsinhalt, der kein Bewußtseinsinhalt ist, sondern der das Ergebnis des wirtschaftlichen Zusammenhanges einer Menschenklasse ist, und sich ausdrückt im Klassenbewußtsein des Proletariats. Und so haben wir heute ein Geistesstreben, welches den Geist verleugnet und seine letzte Konsequenz in der materialistischen Geschichtsauffassung gefunden hat.

Diese Dinge müssen durchschaut werden, sonst versteht man nicht, was in der Gegenwart lebt. Und wie wenig waren die Bürgerkreise geneigt, nach dieser Richtung hin wirklich ein Durchschauen der Verhältnisse auszubilden, wie wenig sind sie heute noch, nachdem die Tatsachen so deutlich, so brennend sprechen, geneigt, sich dieses Bewußtsein anzueignen.

 Es wird auf keinem anderen Wege möglich sein, statt des antisozialen Strebens im Proletariat von heute ein wirklich soziales Streben herauszubringen, als daß man versucht, das Wirtschaftsleben auf seine gesunde selbständige Basis zu stellen als ein Glied des sozialen Organismus, das seine eigene Gesetzgebung und seine eigene Verwaltung hat, in das sich nicht mehr der Staat hineinmischt. Mit anderen Worten, es muß angestrebt werden, daß der Staat auf keinem Gebiete selbst Wirtschafter ist. Dann kann sich das, was in den Tiefen der Menschenseelen ersehnt wird, wirklicher Sozialismus im Wirtschaftsleben ausbilden. Und es muß angestrebt werden, daß von diesem Wirtschaftsleben abgesondert ist das Leben des eigentlichen politischen Staates, der nun seinerseits weder einen Anspruch macht auf das Wirtschaftsleben noch auf das eigentliche Geistesleben, auf das Kulturleben, Schulleben und so weiter. Wenn dieses Staatsleben keinen Anspruch macht nach beiden Seiten hin, wenn es das bloße Rechtsleben verkörpert, dann bringt es das zum Ausdruck, was hier in der physischen Welt das Verhältnis begründet von Mensch zu Mensch, jenes Verhältnis, das alle Menschen gleich vor dem Gesetze macht. Nur ein solches Staatsleben entwickelt eine wirkliche Freiheit des Gedankens. Und als ein drittes Glied des gesunden sozialen Organismus muß sich das auf sich gestellte Geistesleben ausbilden, das auch aus der Wirklichkeit des Geistes heraus schöpfen kann, das zu wirklicher Geisteswissenschaft vordringen muß. — Was in den Tiefen der Menschenseelen heute erstrebt wird, ist schon der gesunde soziale Organismus, der aber dreigliedrig sein muß.

 So kann man auch die Dinge betrachten, wie wir sie heute betrachtet haben. Und Geisteswissenschaft soll in diesem Sinne, wie ich oft betont habe, ernst und tief genommen werden, nicht als etwas, das man nur so wie eine Sonntagnachmittagspredigt hinnimmt; denn das ist bürgerlich. Bürgerlich ist es, neben seinem Wirtschaftsleben, das man zur Not nur für den kleinen Kreis selbst besorgt, wenigstens selbst zu besorgen glaubt, und neben dem Staatsleben, für das man den Staat sorgen läßt, auch so ein bißchen Geistesleben zu entwickeln, je nachdem man sich für aufgeklärt hält, indem man zum Pfarrer geht, oder indem man sich der Theosophie widmet oder dergleichen. Es ist gut bürgerlich. Und eminent bürgerlich hat gerade die theosophische Bewegung das Geistesleben in der neueren Zeit hingestellt. Man kann sich nichts Bürgerlicheres denken als diese moderne theosophische Bewegung. Sie ist so recht aus dem Bedürfnisse des Bürgertums als eine sektiererische Geistesbewegung hervorgewachsen. Das war der Kampf, seit wir versucht haben, aus dieser theosophischen Bewegung etwas herauszuarbeiten, was durchdrungen sein sollte vom modernen Menschheitsbewußtsein und als Bewegung in die Menschheit hineingestellt werden sollte. Immer war der Widerstand des bürgerlichen sektiererischen Elementes da, das tief verankert ist im Oberflächenteil der menschlichen Seele. Aber man muß darüber hinauskommen. Das anthroposophische Streben muß als ein solches erfaßt werden, welches von der Zeit gefordert wird, welches uns nicht kleine, sondern große Interessen geben soll, welches uns nicht bloß dazu anleitet, uns in kleinen Zirkeln zusammenzusetzen und Zyklen zu lesen. Es ist ja gut, wenn man Zyklen liest; ich bitte Sie, durchaus jetzt nicht daraus die Schlußfolgerung zu ziehen, daß nun keine Zyklen in der Zukunft gelesen werden sollen; aber man soll dabei nicht stehenbleiben. Man soll das, was in den Zyklen steht, wirklich ins Menschenleben einführen — aber nicht so, wie sich manche es vorstellen, sondern so, daß man zunächst das Verhältnis zum Bewußtsein der neueren Zeit sucht. Nicht darauf kommt es an, wenn ich so etwas sage, daß jetzt daraus das Bewußtsein erwächst: also wir sollen nicht sektiererisch Zyklen lesen, lesen wir also keine mehr; sondern darauf kommt es an, daß wir erst recht Zyklen lesen, aber dann auch sehen, daß das, was in den Zyklen enthalten ist, auch wirklich in unsere Lebenskraft übergeht. Dann wird das die beste soziale Nahrung für die in der Gegenwart strebenden Seelen sein. Denn so ist schon alles gedacht, und so ist schließlich auch unser Bau gedacht, namentlich in dem, was künstlerisch mit ihm angestrebt wird. Er ist gedacht durchaus im Sinne der neueren Zeit, und er kann in einer anderen als in dieser Art in der Gegenwart ganz und gar nicht gedacht werden. Ich weiß nicht, ob Sie sich schon überlegt haben, wie gerade dieser Bau auch in sozialer Beziehung ein Produkt der allerallerneuesten Zeit ist, und wie zu ihm gehört, daß man auch im Sinne dieser allerallerneuesten Zeit strebt. Denken Sie sich doch einmal: ein Bau, dessen Inneres gar keinen Zweck hat, oder wenigstens ein größerer Teil des Inneren gar keinen Zweck hat, wenn er für sich selbst dastehen soll.

Er muß im Zusammenhange mit der ganzen übrigen Weltordnung stehen, wenn er überhaupt einen Sinn haben soll; selbst bei Tag würde es oben in der Kuppel stockfinster sein, die finsterste Nacht würde sein, wenn nicht von außen das elektrische Licht hineinkäme. Ganz angewiesen auf das, was draußen geschieht, ist gerade dieser Bau mit Bezug auf so wichtige Dinge, daß man in ihm etwas sieht. Er ist so recht herausgeboren aus dem Allerallerneuesten. Daher muß er sich auch im Zusammenhange entwickeln mit dem, was aber auch jetzt innerlich, nicht an der Oberfläche der Seele, die allerneueste Zeit gerade als Geistiges anstreben muß.

 

So könnten Sie sich vieles überlegen, was mit diesem Bau im Zusammenhange steht. Der Bau ist schon ein Repräsentant des modernsten Geisteslebens, und wird nur dann richtig verstanden, wenn man den Gedanken hat, daß er wie eine Art Kometenstern ist, der aber einen Schwanz nachziehen muß. Der Schwanz besteht darin, daß nun wirklich das, was gefühlsmäßig von der Anthroposophie ausstrahlt, in den Menschenseelen lebt. Aber es möchte leicht geschehen, daß viele sich so ähnlich zu diesem Bau stellen mit Bezug auf das, was ich eben gesagt habe, wie sich manche Katholiken, gerade führende Katholiken, zur modernen Astronomie gestellt haben, als sie die Kometen zu gewöhnlichen Weltenkörpern gemacht haben, während sie vorher als Zuchtruten galten, die von irgendeinem sinnlich gedachten Geist zum Himmelsfenster herausgehalten werden. Da kam eine Zeit, wo die katholisch orientierten Führer nicht mehr ableugnen konnten, daß es mit den Kometen eine ähnliche Bewandtnis habe, wie mit den anderen Himmelskörpern; da kamen sie auf ein Auskunftsmittel. Einige ganz Gescheite sagten: Nun ja, der Komet besteht aus dem Kern und aus dem Schwanz; für den Kern können wir nicht ableugnen, daß er ein Himmelskörper ist wie ein anderer, aber der Schwanz ist es nicht, der hat noch denselben Ursprung, den man früher gedacht hat. — So könnte es auch sein, daß die Menschen das Bewußtsein bekommen: Nun ja, den Bau wollen wir noch gelten lassen; aber all die vertrackten Empfindungen, die sich an den Bau als Schwanz angliedern sollen, von denen wollen wir nichts wissen. Aber dieser Bau gehört als ein Komet mit seinem Schwanz zusammen, und es wird notwendig sein, daß alles, was mit ihm in Verbindung steht, auch mit ihm in Verbindung empfunden wird.