On a déjà gaspillé tellement de force en se lançant toujours dans de nouvelles entreprises au fond sans avenir. En Suisse, on peut se permettre le luxe de faire de la propagande parmi le corps enseignant. Nous en avons fait l'expérience lors du cours de Pâques234 où les Suisses ont dit ceci : « Chez nous, les écoles sont libres » —les écoles suisses sont totalement asservies. Je ne crois que nous ayons besoin de nous enflammer pour cela.
Nous pouvons seulement faire du principe de l'école Waldorf un modèle. Nous ne pourrons plus ouvrir une seconde école. Elle restera un modèle, si bien que nous n'avons besoin de rien d'autre que de conserver cette école comme modèle jusqu'au moment où on la fera disparaître par fureur. La
seule chose sensée maintenant, c'est de combattre cette loi scolaire avec un mouvement mondial. Il est plus que temps de faire quelque chose pour l'« Association pédagogique mondiale ». Il importe d'appeler l'« Association pédagogique mondiale » à la vie pour qu'un colossal mouvement pour l'autonomie de l'enseignement, pour la liberté de l'institution scolaire parcoure le monde d'une manière internationale. C'est pourquoi je crois que nous devrions donner à cette école avec son nombre d'élèves la plus grande fermeté intérieure possible, et poursuivre sa construction vers le haut. Une nouvelle classe chaque année, et construire en montant.