Ces êtres humains qui parlent aujourd’hui d’idéologie, sont passé à travers nos écoles. Mais nous avons besoin d’une humanité qui en fait développe des impulsions sociales à partir de la plus profonde intériorité. Celle-là doit provenir d’autres écoles. Ce qui est venu des écoles que nous admirons tant : nous l’avons dans le chaos social. Nous avons besoin d’une humanité, qui est éduquée ainsi que l’éducation exprime une connaissance véritable, globalisante, de l'être humain. Avec cela est aussi posée ce qui fait une question sociale universelle de la question de l’éducation. On devra se décider à voir en ce sens soit une question sociale dans la question de l’éducation, ou bien on sera aveugle vis-à-vis des grandes exigences sociales du présent. Mais on doit ressentir ce qui est nécessaire pour celui qui enseigne, pour celui qui fait cours, pour exercer une telle éducation, pour laisser passer ainsi la connaissance de l'être humain dans l’art pédagogique-didactique. On doit ressentir que cela est seulement possible quand celui qui enseigne, celui qui fait cours n’a pas besoin de suivre d’autre norme que la norme qui est dans sa propre intériorité. Le professeur, l'éducateur doit être responsable de l'esprit dont il fait l’expérience. Cela est seulement possible à l'intérieur de la tri-articulation de l’organisme social, dans une vie libre de l’esprit. Aussi longtemps que la vie de l'esprit est dépendante d’un côté de la vie de l’économie, de l’autre côté de la vie de l’État, aussi longtemps le professeur se tient sous le charme de la vie de l’État ou de l’économie. Vous trouverez déjà comment le charme est procuré, si vous étudiez les rapports.

En vérité, aujourd'hui, on peut seulement fonder un succédané d’une école libre. Il a été possible en Wurtemberg de fonder l’école Waldorf comme une école libre, dans laquelle règnent simplement des exigences de l’art pédagogique, avant que le socialisme ait créé la nouvelle loi sur l’école.
Si la liberté devait régner, alors chaque professeur doit intervenir immédiatement dans l'administration ; alors la partie la plus importante de la vie de l'esprit – comme absolument toute cette vie de l’esprit – doit avoir sa libre autogestion. On ne peut se penser une vie de l’esprit, dans laquelle de telles écoles libres sont communes, pas autrement qu’ainsi : du professeur de la classe la plus inférieure jusqu’en haut, jusqu’à celui qui tient le cours le plus haut, tout se divise en corporations, qui ne sont pas subordonnée à quelques services étatiques ou économiques, qui n’obtiennent des directives d’aucun côté.

Ce qui se passe dans l'administration doit se passer ainsi que chaque professeur et enseignant qui donne cours a seulement besoin d’autant de temps pour professer ou enseigner, que lui en reste assez pour collaborer à administrer. Pas quelque peu ceux qui sont pensionnés ou qui se sont déliés du cours vivant et de l’éducation vivante, mais ceux qui actuellement enseignent et éduquent, doivent aussi être les administrateurs. De cela se donne comme évidente l’autorité des capables. Qu’on essaye seulement une fois une telle autogestion, et on trouvera que parce qu’on a besoin de celui qui peut vraiment fournir quelque chose, son autorité se fera valoir de façon évidente.

Quand la vie de l'esprit s’administre elle-même, il ne sera pas nécessaire d’instituer cette autorité ou semblable. Qu’on laisse seulement une fois apparaître cette vie libre de l’esprit, et on verra : parce que les êtres humains ont besoin de capables, ils les trouveront aussi. Je ne pouvais qu’indiquer les choses en esquisse, mais vous aurez donc vu, comment pour un véritable règne pédagogique des artistes (NDT: pädagogischen Künstlertum ) devra être présupposé la libre vie de l’esprit. Nous pouvons voir, comment se donne la nécessité d’articuler vers dehors tout d’abord la vie libre de l’esprit de l'organisme social d’ensemble.