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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 110 - ECONOMIE ET PLAN SCOLAIRE
La non-connaissance de la technique est le début du non social / L’École Waldorf veut devenir équitable à l'économie mondiale Unkenntnis der Technik ist der Anfang des Unsozialen /Waldorfschule will Weltwirtschaft gerecht werden

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 307 196-198 (xml) 15/08/1923
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

Lui (l'écolier) devrait absolument recevoir plus loin un concept pratique de ce qui nous environne perpétuellement et qui aujourd'hui encore est quelque chose d'entièrement incompréhensible, insaisissable pour beaucoup d'humains parce que l'école ne trouve pas la possibilité de passer au bon moment de l'humain au conforme à la vie et conforme au monde. Pour certaines choses de la vie, cela ne va pas sans que l'humain endure des dommages à tout son développement psychique. Qu'on pense seulement à ce que donc l'humain est organiquement extraordinairement sensible, quand, disons-nous, une quelque matière est dans l'air qu'il ne peut assimiler qu'il ne peut pendre en lui, quand une quelque chose, qui est dans l'air ne lui est pas conforme. Maintenant, dans la vie sociale, dans la vie du monde cela se comporte toutefois autrement. Là nous devons vivre maintes choses, qui nous sont peut-être moins conformes, mais elles nous deviennent conformes quand nous gagnons vis-à-vis d'elles un rapport par là que dans l'âge correct de la vie nous sommes introduits en elles de façon correcte.

Pensez donc, combien beaucoup de gens montent aujourd'hui dans une voiture de tramway, sans savoir, comment quelque chose de tel est mis en mouvement, comment est le mécanisme. Oui, il y a des gens, qui voient chaque jour passer le chemin de fer devant eux et n'ont pas d'idée ressentie de comment est le mécanisme de la locomotive. Mais cela signifie que l'humain se tient là dans le monde et est environné de tant de choses qui viennent d'esprits humains, que l'esprit humain a créé, mais ne prend pas part à cet esprit humain. Avec cela est absolument fait le début avec la vie non sociale, quand nous laissons être dans notre environnement ce que l'esprit humain a créé, sans avoir au moins une compréhension générale correspondant à cela.

Et ainsi, nous voulons dans le principe de l'école Waldorf tout de suite autour de la quatorzième, quinzième année de vie laisser le cours fluer dans l'enseignement et aussi la prise en main de choses absolument pratiques. Et c'est donc en même temps l'âge de la vie dans lequel l'humain passe par la maturité sexuelle. Cette maturité sexuelle sera regardée aujourd'hui extraordinairement unilatéralement. En vérité elle signifie que l'humain sera absolument ouvert pour le monde. Pendant que jusque-là il vivait plus en lui-même, il sera ouvert pour le monde, sera disposé à cela, de gagner de la compréhension pour les choses du monde, pour les autres humains et pour les choses du monde. De cela nous venons absolument à la rencontre de la nature humaine quand nous avons auparavant orienté le regard sur ce qui relie l'humain à la nature. Mais maintenant nous commençons très énergiquement à relier l'écolier et l'écolière dans la quatorzième, dans la quinzième année avec ce que l'esprit humain a créé dans la plus large circonférence. Par là nous plaçons l'humain plein de compréhension dans la vie sociale.

 

Mes très chers présents, aurait-on saisi des yeux un tel principe scolaire il y a encore soixante ou soixante-dix ans, ainsi ce qu'on nomme aujourd'hui le mouvement social, aurait reçu une tout autre forme qu'il n'a dans l'Europe moderne et l'Amérique. D'une manière prodigieuse a cru la compétence technique de l'humanité, la compétence commerciale de l'humanité. Qu'avons-nous en tout traversé dans les dernières soixante à soixante-dix années ? Nous avons traversé les grands progrès techniques, nous avons effectué le passage du commerce national au commerce mondial, et nous avons finalement effectué le passage de l'économie nationale à l'économie mondiale. Les rapports sociaux extérieurs sont pleinement devenus autres, qu'ils étaient voici soixante à soixante-dix ans. Mais notre enseignement nous l'avons conduit ainsi comme si tout cela ne s'était pas passé. Nous l'avons toujours omis, tout de suite à l'âge de vie correct, dans les quatorzième, quinzième années, d'introduire les enfants dans les choses pratiques de la vie. Nous ne voulons absolument pas être ignares dans le principe scolaire Waldorf et mettre donc quelque peu entièrement de côté la charitable éducation lycéenne ; nous préparons nos écoliers, dont les parents le souhaitent, ou ceux qui veulent l'avoir eux-mêmes, aussi pour le cursus lycéen, pour l'examen de sortie lycéen. Mais nous ne mesurons pas que notre temps exige une compréhension pour l'actuel présent. Pendant que les Grecs avec toute leur formation voulaient servir la vie, non très certainement pas appris en égyptien,donc quelque chose qui depuis longtemps a appartenu au passé, nous introduisons effectivement nos garçons – et aujourd'hui les filles le font avec - dans un monde qui n'est pas du tout le monde du présent. Pas étonnant que les humains dans le monde du présent ne comprennent si peu à vivre.

Le destin du monde a poussé par dessus la tête aux humains, tout de suite parce que l'enseignement n'a pas développé le raccordement à la transformation sociale. Nous voulons dans le principe scolaire Waldorf tout de suite suivre que nous trouvions la possibilité de développer pleinement l'humain comme humain, et placer l'humain correctement dans l'humanité.

Er (der Schüler) soll ferner durchaus einen praktischen Begriff bekommen von dem, was uns fortwährend im Leben umgibt und das heute noch für viele Menschen, weil die Schule nicht die Möglichkeit findet, im rechten Momente überzugehen von dem Menschlichen zu dem Lebensmäßigen und Weltgemäßen, etwas ganz Unbegreifliches, Unfaßbares ist. Für gewisse Dinge des Lebens geht das nicht, ohne daß der Mensch Schaden leidet an seiner ganzen seelischen Entwickelung. Man denke nur daran, daß ja der Mensch organisch außerordentlich empfindlich ist, wenn, sagen wir, irgendein Stoff in der Luft ist, den er nicht assimilieren kann, den er nicht in sich aufnehmen kann, wenn irgend etwas, das ihm nicht gemäß ist, in der Luft ist. Nun, im sozialen Leben, im Leben der Welt verhält es sich allerdings anders. Da müssen wir mancherlei Dinge erleben, die uns vielleicht weniger gemäß sind; aber sie werden uns gemäß, wenn wir ein Verhältnis zu ihnen dadurch gewinnen, daß wir im rechten Lebensalter in der richtigen Weise in sie eingeführt werden.

Denken Sie doch, wie viele Leute heute einen Straßenbahnwagen besteigen, ohne zu wissen, wie so etwas in Bewegung gesetzt wird, wie 196 der Mechanismus ist. Ja, es gibt Menschen, die sehen jeden Tag die Eisenbahn an sich vorbeifahren und haben keine Ahnung davon, wie der Mechanismus einer Lokomotive ist. Das heißt aber, der Mensch steht da in der Welt und ist umgeben von lauter Dingen, die aus menschlichem Geiste kommen, die menschlicher Geist geschaffen hat, aber er nimmt nicht teil an diesem menschlichen Geiste. Damit ist überhaupt der Anfang gemacht mit dem unsozialen Leben, wenn wir dasjenige, was menschlicher Geist geschaffen hat, in unserer Umgebung sein lassen, ohne ein entsprechendes, wenigstens allgemeines Verständnis davon zu haben.

Und so wollen wir im Waldorfschul-Prinzip gerade um das vierzehnte, fünfzehnte Lebensjahr herum den Unterricht einströmen lassen in das Lehren und auch in das Handhaben von durchaus lebenspraktischen Dingen. Und das ist ja zu gleicher Zeit dasjenige Lebensalter, in dem der Mensch durch die Geschlechtsreife durchgeht. Diese Geschlechtsreife wird heute außerordentlich einseitig betrachtet. In Wahrheit bedeutet sie, daß der Mensch überhaupt für die Welt aufgeschlossen wird. Während er bis dahin mehr in sich selber lebte, wird er für die Welt aufgeschlossen, wird veranlagt dazu, für die Dinge der Welt Verständnis zu gewinnen, für den anderen Menschen und für die Dinge der Welt. Daher kommen wir durchaus der menschlichen Natur entgegen, wenn wir vorher den Blick auf dasjenige gewendet haben, was den Menschen mit der Natur verbindet. Nun beginnen wir aber ganz energisch im vierzehnten, fünfzehnten Jahre den Schüler und die Schülerin zu verbinden mit dem, was menschlicher Geist im weitesten Umfange geschaffen hat. Dadurch stellen wir den Menschen verständnisvoll in das soziale Leben hinein.

Meine sehr verehrten Anwesenden, hätte man ein solches Schulprinzip vor vielleicht sechzig oder siebzig Jahren ins Auge gefaßt, so hätte dasjenige, was man heute soziale Bewegung nennt, eine ganz andere Gestalt im modernen Europa und Amerika bekommen, als es hat. In einer ungeheuren Weise ist die technische Befähigung der Menschheit, die kommerzielle Befähigung der Menschheit gewachsen. Was haben wir alles durchgemacht in den letzten sechzig bis siebzig Jahren! Wir haben die großen technischen Fortschritte durchgemacht, 197 wir haben den Übergang durchgemacht vom Volkshandel zum Welthandel, und wir haben zuletzt den Übergang durchgemacht von Volkswirtschaft zur Weltwirtschaft. Die äußeren sozialen Verhältnisse sind völlig andere geworden, als sie vor sechzig bis siebzig Jahren waren. Unseren Unterricht aber haben wir so geführt, als ob das alles nicht geschehen wäre. Wir haben es immer versäumt, gerade in dem richtigen Lebensalter, in dem vierzehnten, fünfzehnten Jahre, die Kinder einzuführen in die lebenspraktischen Dinge. Wir wollen durchaus im Waldorfschul-Prinzip nicht Banausen sein und etwa die in vieler Beziehung ja wohltätige Gymnasialerziehung ganz beseitigen; wir bereiten unsere Schüler, deren Eltern dies wünschen, oder die es selbst haben wollen, auch für die Gymnasiallaufbahn, für die Gymnasial-Abgangsprüfung vor. Aber wir übersehen nicht, daß unsere Zeit ein Verständnis für die heutige Gegenwart fordert. Während die Griechen, die mit all ihrer Bildung dem Leben dienen wollten, ganz gewiß nicht ägyptisch gelernt haben, also etwas, was längst der Vergangenheit angehört hat, führen wir tatsächlich unsere Jungen - und heute machen es die Mädchen nach - ein in eine Welt, die gar nicht die Welt der Gegenwart ist. Kein Wunder, daß die Menschen in der Welt der Gegenwart so wenig zu leben verstehen.

Das Schicksal der Welt ist den Menschen über den Kopf gewachsen, gerade deshalb, weil der Unterricht den Anschluß an die sozialen Umgestaltungen nicht entwickelt hat. Wir wollen im Waldorfschul-Prinzip gerade das befolgen, daß wir die Möglichkeit finden, den Menschen als Menschen voll zu entwickeln, und den Menschen in die Menschheit richtig hineinzustellen.