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Collection: 110 - ECONOMIE ET PLAN SCOLAIRE
Ce à quoi l'école Waldorf aspire « avant tout chose » Was die Waldorfschule „vor allen Dingen” anstrebt

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 303 [10], S.253 ff, 4/1987, 05.01.1922
Original
Traducteur: FG Editeur: SITE

Quand nous construisons une maison, fabriquons une charrue, construisons une machine à filer, c'est ainsi que les forces de l'humain qui viennent en considération sont attachées au corps astral. L'humain apprend réellement par son corps astral à connaître de ce qui l'entoure dans le monde extérieur de produit par les humains eux-mêmes. De ce fait, c'est absolument fondé sur une vraie connaissance de l'humain quand nous nous efforçons, dans le système d'éducation et d'enseignement, d'introduire l'humain de façon pratique, à l'heure où il passe par la maturité sexuelle, dans ces côtés de la vie qui sont produits par les humains eux-mêmes.

 

[…] Pensez seulement, combien manque en fait d'après cette direction à toute notre civilisation. Demandez-vous une fois s'il n'y a pas de nombreux humains, qui se servent aujourd'hui du téléphone, du tramway, oui on peut même dire, du bateau à vapeur, sans avoir une représentation de ce qui en fait se passe dans le bateau à vapeur, le téléphone et la locomotion du wagon de tramway. L'humain est donc à l'intérieur de notre civilisation entièrement entourée de choses dont le sens lui reste étranger. Cela aimerait sembler non significatif à ceux qui croient que seul ce qui se joue dans la vie consciente a là une signification. Certes, cela se laisse très bien vivre dans la conscience, quand on achète simplement un billet de tramway et roule jusqu'à la station jusqu'à laquelle on veut rouler, ou quand on reçoit un télégramme, sans avoir un pressentiment de quelle manière cela s'est produit, sans jamais avoir vu quelque chose d'un appareil pour le morse. Pour la conscience ordinaire, on peut donc dire que cela est indifférent ; mais pour ce qui se joue dans les profondeurs de l'âme humaine, ce n'est justement pas indifférent ; l'humain dans un monde, dont il se sert, et dont il ne comprend pas le sens, est comme un humain dans une prison sans fenêtres, par lesquelles il ne pourrait regarder dans la libre nature. L'éducation et l'enseignement doivent être fondamentalement traversés de cette connaissance. En ce que l'humain, comme je l'ai caractérisé hier, rentre dans la différenciation entre homme et femme, il devient aussi mûr, de rentrer dans les autres différenciations de la vie, et il doit justement être introduit dans la vie réelle. C'est pourquoi nous entamons, quand l'âge de la maturité sexuelle approche de nos enfants à l'école Waldorf, quelque chose comme filage, tissage dans le plan scolaire. Naturellement, une grande tâche nous grandi par là , et il est difficile de travailler au plan scolaire quand on suit la tendance à apporter dans ce plan scolaire, à partir de l'âge de la maturité sexuelle, ce qui fait de l'humain un humain de la vie pratique, cela signifie, un tel qui se tient dans le monde avec compréhension. Nous luttons donc naturellement dans l'école Waldorf aussi avec les opportunités extérieures de la vie actuelle. Nous devons donc amener les écoliers et les écolières à ce qu'ils puissent fréquenter éventuellement une université au sens actuel du terme, une école supérieure technique et du genre. Nous devons de ce fait rentrer tout cela dans le plan scolaire, ce que nous tiendrions sinon peut-être pour inutile, mais qui doit y rentrer pour les raisons évoquées.

 

 

Tout de suite pour ces écoliers et écolières-là, qui atteignent l'âge de la maturité sexuelle, instituer le plan scolaire le plus possible psycho-économiquement, c'est déjà quelque chose, qui fait des soucis bien lourds. Cela fait beaucoup de peine, mais on le peut. On le peut parce que justement tout de suite on développe soi-même un sens pour la chose principale de la vie, et cela de manière la plus possible économique, on amène alors aux écoliers et écolières, afin que de la manière la plus simple ils apprennent à connaître ce qu'en fait ils font, quand ils reçoivent ou donnent une conversation téléphonique, ce que fait le tramway avec toutes les institutions restantes et ainsi de suite. On doit seulement développer en soi les capacités, jusqu'à arriver à ce que toutes ces choses soient autant que possible amenées à des formules simples ; alors, on peut amener ces choses absolument dans l'âge correspondant conformément à leur sens aux écoliers et écolières. Car c'est cela, qui doit être ambitionné, que les écoliers et écolières deviennent absolument familiers avec le sens de notre vie de culture. - On doit seulement déjà tout préparer dans le cours de chimie, de physique de la manière comme justement à nouveau c'est bon pour l'âge de vie concerné avant la maturité sexuelle, afin qu'à nouveau on puisse construire là dessus de manière la plus possible économique les côtés entièrement pratiques de la vie quand la maturité sexuelle est intervenue. La vient naturellement en considération que donc les écoliers et écolières rentrent désormais dans l'âge de la vie où ils doivent d'une certaine manière être différenciés d'après cela – naturellement certains aussi à nouveau d'après d'autres directions -, mais d'après cela avant toutes choses, s'ils saisissent un métier plus spirituel ou un métier plus manuel. À cela doit absolument être considéré, qu'un art de l'éducation bâti sur une véritable connaissance de l'humain, oui connait comme quelque chose d'évident, que les membres particuliers de la nature humaine aspirent après la totalité. Une raison doit seulement toujours être disponible, comment cette totalité devrait être ambitionnée.

On doit naturellement éduquer et instruire en ce sens ces écoliers et écolières, qui d'après leurs talents particuliers sont bons pour des métiers plus spirituels. Mais ce qui aussi dans les âges de la vie plus tardifs se développera unilatéralement aux humains doit en un certain sens être élevé par une autre évolution à nouveau à une sorte de totalité. Quand d'un côté nous amenons à l'écolier et à l'écolière des impulsions de volonté, qui vont après un côté plus spirituel, alors nous devons du côté de la connaissance – car le corps astral réclame, quand il forme ses impulsions de volonté d'après un certain côté, que les impulsions de connaissance reposant en lui d'après l'autre côté soient aussi formées -, nous devons alors former les impulsions de connaissance que l'humain ait au moins une raison et d'ailleurs une raison parlante dans le domaine de la vie pratique, qui lui apporte un sens pour l'ensemble de la vie pratique. C'est par exemple dans notre civilisation absolument un manque quand, je veux citer un cas extrême, se trouvent des statisticiens qui posent dans leurs statistiques, combien dans un certain territoire sera consommé de savon et n'ont aucune présomption de comment on fabrique du savon. Personne ne peut constater une consommation de savon, quand il n'a aucune idée de cela : comment on fabrique du savon au moins en général . Vous voyez, parce que donc la vie actuelle est devenue si compliquée, que les choses qu'ont a à considérer, sont presque pratiquement non mesurables, devra là tout particulièrement le principe du psycho-économique jouera le rôle le plus grand possible. Le problème d'éducation, qui repose sur ce domaine, est justement : découvrir de manière économique, ce qui doit être fait pour cet âge de vie. Cela pourrait facilement être fait quand ne nous nous seraient pas toujours planté dans le corps encore les fibres de toutes les manifestations d'éducation possible, qui sont maintenant montées traditionnellement dans le présent et qui n'ont en fait aucune justification vis-à-vis de la vie présente. Le Grec aurait fait un visage étrange, quand tout d'abord aux jeunes gens, avant qu'ils soient placés dans la vie grecque – un peu comme semblable que ce que nous faisons à nos lycéens -, on les aurait introduits dans l'égyptien ou le chaldéen.

 

 

Mais sur ces choses ne se laisse encore pas du tout parler, parce ce que donc nous devons absolument considérer justement les opportunités de la vie actuelle. Maintenant il s'agit de cela, de manière la plus englobante possible, rendre familier avec les choses de la vie extérieure manuelle celui qui s'oriente vers un métier plus spirituel, et inversement celui qui s'oriente à la vie artisanale, aussi loin qu'il devienne capable de jugement, dans certaines limites avec ce qui sera introduit à l'humain comme métier spirituel. À cela doit être accentué qu'absolument au moins doit être ambitionné, de soigner ce côté de la vie pratique par l'école elle-même. Aussi l'artisanal ne devrait pas en fait être soigné par cela qu'on plante les jeunes gens aussitôt parmi les adultes dans la fabrique, mais on devrait à l'intérieur de ce qui à mesure d'école avoir même en main la possibilité de considérer le côté pratique de la vie, afin qu'alors ce que le jeune humain en un court temps, j'aimerais dire, parlant imagé, s'est approprié comme modèle, il puisse le traduire dans la vie pratique. L'appropriation de modèle peut en effet être si pratique, qu'absolument les choses concernées dans la vie pratique peuvent être apportées dedans. Je ne vois pas pourquoi une fois a réussi dans nos prisons de laisser les prisonniers travailler ainsi qu'ils fabriquent des choses, qui alors jouent un quelque rôle dehors dans la vie, pourquoi pas aussi dans les ateliers d'école ne devraient pas être fabriquer des choses qui alors simplement pourraient être vendues dehors dans la vie. Mais que le jeune humain reste le plus longtemps possible dans un milieu à la mesure de l'école, qui toutefois doit alors être sain, là dessus est à regarder, car cela exprime justement simplement l'être intérieur de l'humain, d'entrer de proche en proche dans la vie et ne pas être introduit d'un coup dans la vie. Parce que l'âge a si peu compris, ce qui est à commencer avec la jeunesse, de ce fait nous avons aujourd'hui le mouvement de la jeunesse se tenant déjà vraiment dans l'international, un mouvement lequel sera le moins compris dans ses profondes justifications. Il a une profonde justification et devrait absolument être compris dans cette profonde justification. Mais elle devrait aussi être dirigée dans les chemins corrects. Et cela ne peut au fond se passer seulement parce que le système d'éducation sera guidé dans les chemins corrects. C'est cela que nous ambitionnons avant tout dans le principe d'école Waldorf : amener le plus possible l'humain à la vie, afin que dans le début de la vingtaine, quand le vrai Je  se place dans le monde en libre prise en main, il peut aussi développer un sentiment du monde correct, il peut aussi alors se sentir avec cela vraiment dans l'intérieur d'un monde, duquel il est en mesure d'éprouver : j'ai des semblables, qui sont plus âgés que moi, ils ont formé la précédente génération. Ces générations précédentes ont produit tout ce dont je me sers maintenant, mais j'ai une communauté avec ces générations précédentes. Je comprends ce qu'elles ont placées dans le monde. Je ne m'assois pas purement sur la chaise, que m'a placée mon père, mais j'apprends à comprendre comment cette chaise est apparue.

 

 

Remarque : aussi loin ici, et encore plus clairement à quelques autres passages qui vont maintenant suivre , n'est manifestement pas seulement parlé de technique ou industrie en général, mais aussi de ce que l'enfant trouve par avance dans son environnement de vie, repose sur la main, que la locomotive à vapeur a été remplacée par le TGV, le télégraphe par l'antenne de portable et la filature (que là celle-ci est le plus souvent à trouver plutôt par ex. en Inde) par la production industrielle correspondante est à replacer en lieu et place. Que selon les circonstances la méthode aimerait exiger que soit exposé du plus simples, peut être vieillis, pour créer une compréhension pour plus compliqué, ne contredit pas cela.

Wenn wir ein Haus bauen, einen Pflug fabrizieren, eine Spinnmaschine konstruieren, so ist das so, dass die Kräfte, die dabei vom Menschen in Betracht kommen, an den astralischen Leib gebunden sind. Der Mensch lernt tatsächlich durch seinen astralischen Leib dasjenige kennen, was ihn in der Aussenwelt von dem durch Menschen selbst Hervorgebrachten38 umgibt. Daher ist es durchaus auf eine wahre Menschenerkenntnis begründet, wenn wir uns im Erziehungs- und Unterrichtswesen bemühen,den Menschen von dem Zeitpunkte an, wo er durch die Geschlechtsreife hindurchgeht, praktisch in diejenigen Seiten des Lebens einzuführen,die vom Menschen selbst hervorgebracht worden sind

[...]Bedenken Sie nur, wieviel unserer ganzen Zivilisation nach dieser Richtung hin eigentlich fehlt. Fragen Sie sich einmal, ob es nicht zahlreiche Menschen gibt, die sich heute des Telephons, des Tramway bedienen, ja man kann sogar sagen, des Dampfschiffes bedienen, ohne eine Vorstellung davon zu haben, was da eigentlich geschieht im Dampfschiff, imTelephon und in der Fortbewegung des Tramwaywagens. Der Mensch ist ja innerhalb unserer Zivilisation ganz umgeben von Dingen, deren Sinn ihm fremd bleibt. Das mag denjenigen als unbedeutend erscheinen,die da glauben, für das Menschenleben habe nur das eine Bedeutung,was sich im bewussten Leben abspielt. Gewiss, im Bewusstsein lässt es sich ganz gut leben, wenn man bloss ein Tramwaybillett kauft und bis zu der Station fährt, zu der man fahren will, oder wenn man einTelegramm empfängt, ohne eine Ahnung zu haben, auf welche Weise es zustande gekommen ist, ohne jemals etwas gesehen zu haben von einem Morseapparat. Für das gewöhnliche Bewusstsein, kann man ja sagen, ist das gleichgültig; aber für dasjenige, was sich in den Tiefen der menschlichen Seele abspielt, ist es eben nicht gleichgültig; der Mensch in einer Welt, deren er sich bedient, und deren Sinn er nicht versteht,ist wie ein Mensch in einem Gefängnis ohne Fenster, durch das er in die freie Natur hinausschauen könnte.Von dieser Erkenntnis muss Erziehungs- und Unterrichtskunst gründlich durchzogen sein. Indem der Mensch, wie ich gestern charakterisiert habe, in die Differenzierung nach Mann und Frau eintritt, wird er auch reif, in die anderen Differenzierungen des Lebens einzutreten, und er muss eben in das wirkliche Leben eingeführt werden. Daher nehmen wir,wenn das geschlechtsreife Alter bei unseren Waldorfschulkindern heran-39 naht, so etwas wie Spinnerei, Weberei in den Schulplan auf. Natürlich erwächst einem dadurch eine grosse Aufgabe, und es ist schwierig, den Schulplan zu bearbeiten, wenn man die Tendenz verfolgt, in diesenSchulplan vom geschlechtsreifen Alter an alles das hineinzubringen,was den Menschen zu einem lebenspraktischen Menschen macht; das heisst, zu einem solchen, der in der Welt mit Verständnis drinnensteht. Wir kämpfen ja natürlich in der Waldorfschule auch mit den äusseren Opportunitäten des heutigen Lebens. Wir müssen ja die Schüler und Schülerinnen dazu bringen, dass sie eventuell eine Universität in dem heutigen Sinne, eine technische Hochschule und dergleichen besuchen können. Wir müssen daher all dasjenige auch in den Lehrplan hineinbringen, was wir vielleicht sonst für unnötig halten würden, was aber aus dem angedeuteten Grunde hinein muss.

Gerade für die jenigen Schüler und Schülerinnen, die das geschlechtsreife Alter erreichen, den Schulplan möglichst seelischökonomisch einzurichten, das ist schon etwas, was einem recht schwere Sorge macht. Es macht viel Mühe, aber man kann es. Man kann es dadurch, dass man eben gerade selber einenSinn entwickelt für die Hauptsache des Lebens, und diese in möglichst ökonomischer Weise dann an die Schüler und Schülerinnen heranbringt,so dass sie auf die einfachste Weise erkennen lernen, was sie eigentlich tun, wenn sie ein Telephongespräch empfangen oder aufgeben, was der Tramway tut mit den ganzen übrigen Einrichtungen und so weiter.Man muss nur in sich die Fähigkeit entwickeln, bis dahin zu kommen,dass alle diese Dinge möglichst auf einfache Formeln gebracht werden;dann kann man diese Dinge durchaus im entsprechenden Lebensalter sinngemäss an die Schüler und Schülerinnen heranbringen. Denn das ist es, was angestrebt werden muss, dass die Schüler und Schülerinnen mit dem Sinn unseres Kulturlebens durchaus bekannt werden. - Man muss nur schon im chemischen, im physikalischen Unterricht alles in der Weise vorbereiten, wie es eben wiederum für das betreffende Lebensalter vor der Geschlechtsreife taugt, damit man wiederum in möglichst ökonomischer Weise die ganz praktischen Seiten des Lebens darauf aufbauen kann, wenn die Geschlechtsreife eingetreten ist. Da kommt natürlich auch schon das in Betracht, dass ja die Schüler und Schülerinnen nunmehr in das Alter eintreten, wo sie in einer gewissen Weise differenziert werden müssen darnach - natürlich einzelne auch wiederum nach anderen Richtungen-, aber darnach vor allen Dingen,ob sie einen mehr geistigen Beruf oder einen mehr handwerklichen Beruf ergreifen. Dabei muss durchaus berücksichtigt werden, dass eine auf wirkliche Menschenerkenntnis gebaute Erziehungskunst ja wie als etwas Selbstverständliches erkennt, dass die einzelnen Glieder der menschlichen Natur nach Totalität hinstreben. Es muss nur immer eine Einsicht vorhanden sein, wie diese Totalität angestrebt werden soll.

Man muss natürlich diejenigen Schüler und Schülerinnen, die ihrerbesonderen Begabung nach für mehr geistige Berufe taugen, in diesem Sinne erziehen und unterrichten. Aber dasjenige, was auch in den späteren Lebensaltern einseitig in dem Menschen heran entwickelt wird,muss in gewissem Sinne durch eine andere Entwickelung wiederum zu einer Art Totalität erhoben werden. Wenn wir auf der einen Seite dem Schüler und der Schülerin Willensimpulse beibringen, die nach einer mehr geistigen Seite gehen, dann müssen wir die Erkenntnisseite – denn der astralische Leib verlangt, wenn er seine Willensimpulse nach einer gewissen Seite hin ausbildet, dass die auch in ihm liegenden Erkenntnisimpulse nach der anderen Seite des Lebens auch ausgebildet werden -,wir müssen die Erkenntnisimpulse dann so ausbilden, dass der Mensch wenigstens eine Einsicht hat und zwar eine anschauliche Einsicht in Gebiete des praktischen Lebens, die ihm einen Sinn beibringen für die Gesamtheit des praktischen Lebens.Es ist zum Beispiel in unserer Zivilisation durchaus ein Mangel, wenn sich, ich will einen extremen Fall nennen, Statistiker finden, welche in ihre Statistiken einsetzen, wie viel in einem gewissen Territorium an Seife verbraucht wird und keine Ahnung haben, wie man Seife fabriziert. Niemand kann mit einem wirklichen Verständnis den Seifenverbrauch statistisch konstatieren, wenn er nicht eine Ahnung davon hat, wenigstens ganz im allgemeinen, wie man Seife fabriziert.Sie sehen, weil ja das heutige Leben so kompliziert geworden ist, dass die Dinge, die man zu berücksichtigen hat, fast schier unermesslich sind, wird da ganz besonders das Prinzip des Seelisch-ökonomischen die grösstmögliche Rolle spielen müssen. Das Erziehungsproblem, das auf diesem Gebiete vorliegt, ist eben: in ökonomischer Weise das herauszufinden, was für dieses Lebensalter getan werden muss. Es könnte leicht getan werden, wenn uns nicht immer noch die Schlacken von allen möglichen Erziehungsveranstaltungen im Leibe steckten, die nun traditionell heraufgekommen sind in die Gegenwart und die eigentlich dem gegenwärtigen Leben gegenüber keine Berechtigung haben. Der Grieche würde ein sonderbares Gesicht gemacht haben, wenn man die jungen Leute zunächst, bevor sie ins griechische Leben hinein gestellt worden sind - etwa so ähnlich, wie wir das bei unseren Gymnasiasten tun -, in das Ägyptische oder Chaldäische eingeführt hätte.

Aber über diese Dinge lässt sich noch gar nicht sprechen, weil wir ja die Opportunitäten des heutigen Lebens eben durchaus berücksichtigen müssen.Nun handelt es sich darum, in möglichst umfassender Weise denjenigen,der sich einem mehr geistigen Berufe zuwendet, mit den Dingen des äusserlichen handwerklichen Lebens bekanntzumachen, und umgekehrt denjenigen, der sich dem handwerklichen Leben zuwendet, soweit er urteilsfähig wird, in gewissen Grenzen mit dem, was den Menschen als geistiger Beruf zugeführt wird. Dabei muss betont werden, dass es durchaus wenigstens angestrebt werden muss, diese praktische Seite des Lebens durch die Schule selbst zu pflegen. Auch das Handwerkliche sollte nicht eigentlich dadurch gepflegt werden, dass man die jungen Leute sogleich unter die Erwachsenen in die Fabrik steckt, sondern man sollte innerhalb des Schulmässigen selbst die Möglichkeit zur Handhaben, die praktische Seite des Lebens zu berücksichtigen, damit dann der junge Mensch dasjenige, was er in einer kurzen Zeit, ich möchte sagen, bildlich gesprochen, am Modell sich angeeignet hat, in das praktische Leben übersetzen kann. Das Aneignen am Modell kann nämlich so praktisch sein, dass durchaus die betreffende Sache ins praktische Leben hineingetragen werden kann. Ich sehe auch nicht ein, da es doch einmal in unseren Gefängnissen gelungen ist, die Gefangenen so arbeiten zu lassen, dass sie Dinge fabrizieren, die dannim Leben draussen irgendeine Rolle spielen, warum nicht auch in den Schulwerkstätten Dinge sollten fabriziert werden, die dann einfach ans Leben hinaus verkauft werden könnten.Aber dass der junge Mensch möglichst lange in dem schulmässigen Milieu bleibt, das allerdings dann gesund sein muss, darauf ist zu sehen; denn es entspricht eben einfach der inneren Wesenheit des Menschen, nach und nach an das Leben heranzutreten und nicht mit einem Stoss in das Leben hineingeführt zu werden. Weil das Alter so wenig verstanden hat, was mit der Jugend anzufangen ist, deshalb haben wir ja heute die wirklich schon im Internationalen drinnen stehende Jugendbewegung,eine Bewegung, welche von den Alten heute am allerwenigsten in ihrer tiefen Berechtigung verstanden wird. Sie hat eine tiefe Berechtigung und müsste durchaus in dieser tiefen Berechtigung verstanden werden. Sie müsste aber auch in die richtigen Wege geleitet werden. Und das kann imGrunde genommen nur dadurch geschehen, dass das Erziehungswesen in die rechten Wege geleitet wird.Das ist es, was wir vor allen Dingen im Waldorfschul-Prinzip anstreben: möglichst den Menschen an das Leben heranzubringen, damit er im Beginne der Zwanzigerjahre, wenn das eigentliche Ich in freierHandhabe sich in die Welt hineinstellt, auch wirklich das rechte Weltgefühl entwickeln kann, damit er sich dann auch wirklich in einer Welt drinnen fühlen kann, von der er die Empfindung zu empfangen in der Lage ist: Ich habe Mitmenschen, die sind älter als ich, die haben die frühere Generation gebildet. Diese früheren Generationen haben alles das hervorgebracht, dessen ich mich nun bediene; aber ich habe eine Gemeinschaft mit diesen früheren Generationen. Ich verstehe dasjenige, was sie in die Welt hineingestellt haben. Ich setze mich nicht bloss auf den Stuhl, den mir mein Vater hingestellt hat, sondern ich lerneverstehen, wie dieser Stuhl zustande gekommen ist.

 

Anmerkung: Sofern hier, und noch deutlicher an einigen nun folgenden Stellen, offenbar nicht nur von Technik oder Industrie im allgemeinen die Rede ist, sondern auch von dem, was das Kind in seinem Lebensumfeld vorfindet, liegt auf der Hand, dass die Dampflock durch den ICE,der Telegraph durch die Handy-Antenne und die Spinnerei (da diese heute meist eher z.B. in Indien zu finden ist) durch die entsprechende industrielle Produktion vor Ort zu ersetzen ist. Dass die Methode u.U. fordern mag, das Einfachere, vielleicht Veraltete voranzustellen,um den Boden für ein Verständnis des Komplizierteren zu schaffen,widerspricht dem nicht.