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Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 110 - ECONOMIE ET PLAN SCOLAIRE
La non-connaissance de la technique est un défaut psychique Unkenntnis der Technik ist ein seelischer Defekt

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 302 085-086 (pasxml) 11/05/1919
Original
Traducteur: Editeur: EAR

Bref, il faut éveiller tout ce qui permet à l’homme de comprendre ce qui, de fait, doit arriver dans la vie si l’on veut que la vie continue. Sans cela, l’homme vit en réalité toujours dans un milieu qui lui est inconnu. C’est bien là le trait caractéristique. Cette infâme caractéristique de notre époque : l’homme vit dans un milieu totalement inconnu. Descendez dans la rue où le tram arrive, regardez les gens qui sont là, debout, à attendre le tram, et demandez-vous combien de ces gens savent de quelle rnanière ce tram est mis en mouvement, comment les forces naturelles agissent pour que ce tram puisse être mis en mouvement. Oui, croyez bien que cela exerce une action profonde sur la constitution de l’être humain, le spirituel, psychique et physique. Ce n’est pas du tout la même chose si l’on traverse la vie en connaissant au moins les éléments de base du milieu dans lequel on vit ou qu'on ne les connaît pas. Pour le psychospirituel, se servir de moyens de transport ou autres moyens sans en connaître les éléments de base, c’est être aveugle. Exactement comme un aveugle parcourt le monde sans connaître les effets de la lumière. De même aujourd’hui les hommes traversent en aveugles le monde de culture parc qu'ils ne voient pas, n'ont pas reçu la possibilité de comprendre les choses. C‘est là un défaut psychospirituel. Et ce sont les dommages qui surgissent dans à l’humanité de culture, que les hommes sont aveugles à l’égard de ce qui les entoure.

 

 

Il y a encore une chose dont il faut tenir compte : si l’on apprend aussi en professionnel par exemple, l’arpentage, le nivellement, c’est au plus tôt je pense, a 19-20 ans qu’on l’apprend : on n'a aujourd’hui pas la moindre occasion de s'instruire plus tôt d’une façon élémentaire sur le nivellement ou l’arpentage, sur le maniement d’un jalon, et ainsi de suite ; cela, on ne le connaît pas du tout — oui, c’est toute autre chose, pour la vie entière, si l’on a fait ces choses à 15 ans, étant adolescent, ou si on ne les aborde qu’à 19 ou 20 ans. À 19-20 ans, cela s’imprime plus comme quelque chose d’extérieur que lorsqu’on l’a fait à l’âge de 15 ans. À ce moment-là, cela ne fait qu’un avec l’esprit humain. Si bien qu’on le possède vraiment comme une propriété personnelle, pas seulement comme appartenant à sa profession. Il en va de même pour les choses élémentaires de la mécanique et aussi pour celles que j’ai indiquées pour l’éducation des filles.

Nous devons exiger de nous-mêmes d’offrir à l’enfant des sentiments et des contenus affectifs qui ensuite vivent comme vivent les membres. Dans leur organisme, les hommes ne sont pas non plus ainsi faits qu’à trois ans on leur accroche deux bras qui restent tels quels, mais ils grandissent. De même, nous devons offrir des concepts et des sentiments qui ensuite grandissent. De nos jours, on s’évertue à offrir à l’enfant quelque chose qui ensuite ne vit pas, qu’il a encore en lui sous la même forme quand il est devenu un vieillard cacochyme. Il faut que les choses vivent avec nous. Or elles ne le font que si on les apprend à l’âge qui convient. Et nous devons nous dire qu’il est extrêmement important pour un jeune qui, du fait de ses qualités spécifiques, est réellement engagé dans telle ou telle voie dans un but professionnel, de le réapprendre encore une fois ; bâtir sur quelque chose qu’on sait déjà, c’est de toute façon d’une énorme importance.

Kurz, es soll alles das erweckt werden, was den Menschen dasjenige verstehen macht, was eigentlich im Leben geschehen muss, wenn das Leben fortgehen soll. Ohne das lebt der Mensch eigentlich immer in einer ihm unbekannten Umgebung. Das ist ja überhaupt das Charakteristikon,dieses ruchlose Charakteristikon unserer Zeit, dass der Mensch in einer ganz unbekannten Umgebung lebt. Gehen Sie hinunter in die Strasse,wo die Tram einbiegt, sehen Sie sich die Leute an, die dort stehen, und auf die Tram warten, und überlegen Sie sich, wie viel von diesen Leuten wissen, auf welche Weise diese Tram in Bewegung gesetzt wird, wie da die Naturkräfte wirken, damit die Tram in Bewegung gesetzt werden kann. Ja, glauben Sie, dass das eine innere Wirkung hat für die Konstitution des Menschen, des Geistigen, Seelischen und Leiblichen! Es ist ein grosser Unterschied, ob man durch das Leben geht, indem man wenigstens die Grundelemente desjenigen weiss, worinnen man lebt,oder nicht weiss. Für das Geistig-Seelische heisst, sich Verkehrsmittel oder anderer Mittel bedienen, ohne dass man die Grundelemente kennt- es heisst blind sein. Geradeso wie ein Blinder durch die Welt geht ohne die Lichteffekte zu kennen, so gehen heute die Menschen blind durch die Kulturwelt, weil sie nicht sehen, nicht die Möglichkeit bekommen haben, die Dinge zu verstehen. Das ist ein seelisch-geistiger Defekt.Und das sind die Schäden, die in der Kulturmenschheit auftreten, dass die Menschen blind sind in bezug auf dasjenige, was um sie herum ist.

Noch eins muss man berücksichtigen: Wenn man auch wirklich berufsmässig lernt, meinetwillen Feldmessen, Nivellieren - frühestens, denke ich, lernt man es mit dem 19., 20. Lebensjahr, man hat heute vorher gar keine Gelegenheit, sich irgendwie in elementarer Weise über das Nivellieren und Feldmessen, über die Handhabung einer Messstangeund so weiter zu unterrichten; das kennt man gar nicht - ja, es ist ein ganz anderes für das ganze Leben, ob man mit dem 15. Jahr diese Dinge gemacht hat als Knabe, oder ob man sie erst mit 19 und 20Jahren an den Menschen heranträgt. Mit 19, 20 Jahren prägt es sich mehr als ein Äußerliches ein, als wenn man es im Alter von 15 Jahren gemacht hat. Es wird so eins mit dem Menschengeist, dass man es wirklich ganz als persönliches Eigentum, nicht bloss als das Eigentum seines Berufes hat. Und so ist es auch mit den elementaren Dingen der Mechanik, und auch mit den Dingen, die ich für die Mädchenerziehung angab.

Wir müssen fordern, dass wir dem Kinde solche Empfindungen, solche Seeleninhalte beibringen, die dann so leben, wie die Gliedmassen leben.Die Menschen werden auch organisch nicht so, dass ihnen im drittenJahr zwei Arme angeheftet werden, die dann so bleiben, sondern siewachsen. So müssen wir Begriffe und Empfindungen beibringen, diedann wachsen. Heute bemüht man sich ganz besonders, dem Kinde soetwas beizubringen, was dann nicht lebt, was es noch in derselben Weisein sich hat, wenn es ein uralter Kerl geworden ist. Die Dinge müssenmit uns leben. Das tun sie nur, wenn man sie in dem richtigen Alterbeibringt. Und wir müssen uns sagen, welche ungeheure Bedeutung eshat, dass derjenige, der durch seine besonders spezifischen Eigenschaftenwirklich berufsmässig hineingestellt wird in das oder jenes zum Zweckdes Berufes, es dann noch einmal lernt; dieses Bauen auf etwas, wasman schon weiss, das hat überhaupt eine ungeheure Bedeutung.