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Collection: 110 - ECONOMIE ET PLAN SCOLAIRE
Économie comme motif récurant. / Critique de l'enseignement de l'histoire et de la religion. Wirtschaft als wiederkehrendes Motiv / Kritik an Geschichtsunterricht und Religion

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 295 159-164 (xml) 06/09/1919
Original
Traducteur: Editeur: EAR 2007

01015 - Nous amènerons également l’élève à transformer ses lettres en légères compositions commerciales (Ndt : par « commerciales » il faut davantage comprendre « dans le contexte de l’activité humaine ». Parlant du lion, par exemple, on pourra évoquer la chasse pour la sécurité des villages, le zoo, le cirque, etc.) imagées dans lesquelles il traitera tout à fait des sujets qu’il a déjà appris à connaître. En troisième, on peut, [199] par exemple, parfaitement étendre les thèmes du pâturage, de la forêt et autres en y ajoutant des éléments commerciaux, préparant ainsi la substance pour les réalisations de l’élève des années suivantes.

01016 - En septième classe, [...]

01017 - La matière apportée en sciences naturelles pourra servir chez l’élève à des compositions où il devra montrer les caractéristiques, par exemple, du loup, du lion, des abeilles, etc. À côté de cet aspect, plus généralement humain, on insistera sur le traitement « commercial » des sujets. Le maître doit se soucier alors en même temps de trouver les liens pratiques commerciaux avec les sujets traités, et doit les inculquer sous une forme raisonnable dans la tête des élèves.

01018 - En huitième année, il s’agira de donner aux élèves une compréhension globale et ample d’œuvres en vers et en proses, et ainsi de lire avec eux des œuvres dramatiques et épiques. Il faut alors observer une règle que j’ai déjà évoquée, à savoir qu’il faut donner [200] toutes les explications et toutes les interprétations possibles avant d’aborder la lecture de l’œuvre. Celle-ci est toujours le dernier acte accompli lors de l’étude d’un texte.

01019 - Il est également important de ne pas négliger, lors de la huitième année, l’aspect commercial et pratique notamment en matière d’enseignement de la langue.

[...]

01024 - Vous avez vu que l’environnement immédiat nous fournit les sujets de notre enseignement [leçons de choses]. L’enfant en troisième année, âgé de neuf ans, est parfaitement capable de se faire une idée par exemple, je ne peux évidemment donner que quelques exemples, de la fabrication du mortier nécessaire à la construction d’une maison. Il peut également se faire une idée de ce qu’est la fumure d’un champ, la culture, avoir une idée de l’apparence du seigle, du blé et ainsi de suite. Bref, sans aucun artifice, [in freier Weise], on met l’enfant en contact avec ce qu’il peut comprendre de son environnement immédiat.

01025 - Toujours sans artifice, en quatrième année, on passera de l’enseignement donné en troisième à l’enseignement de l’histoire proche. Dans une région de vignoble par exemple, on évoquera les circonstances de l’apparition de la culture de la vigne, dans une région arboricole celle de l’arboriculture, dans une région industrielle celle de l’industrie et ainsi de suite.


01026 - Ensuite on évoquera la géographie proche. Comme je vous l’ai montré, on partira toujours de l’environnement immédiat.

01027 - La cinquième année sera celle où l’on commencera à donner à l’enfant de véritables concepts de l’histoire. Aux enfants de cet âge-là il ne faudra pas [202] hésiter à parler de la culture des peuples d’Orient et des Grecs. Les réticences qui se font jour aujourd’hui quant à l’enseignement, dans nos écoles, des civilisations anciennes ne proviennent que de l’incapacité à se former des concepts appropriés aux périodes révolues. Un élève de dix ou onze ans, notamment lorsqu’on fait sans arrêt appel à son sentiment, peut parfaitement comprendre les peuples orientaux et le peuple grec.

 


01028 - À côté de cela, on traitera la géographie en commençant par la configuration du sol des régions proches, mais également en y incluant les considérations économiques qui y sont liées. Ainsi, on éveillera chez les enfants une compréhension pour le lien existant entre l’économie et la géographie.

 

01029 - En sixième on introduit l’histoire de la Grèce et de Rome ainsi que leur influence jusqu’au 15e siècle.

01030 - En géographie on continuera ce qui a été abordé en cinquième, mais étendu à d’autres régions de la terre. On introduira maintenant des considérations climatiques et météorologiques, comme nous en avons parlé un peu hier après-midi.

01031 - En septième il s’agit de montrer l’importance du 15e siècle pour le renouveau [Renaissance] dans l’humanité. On évoquera également l’histoire de l’Europe jusqu’au début du 17e siècle. Il s’agit là d’un enseignement à propos d’une période extrêmement importante à laquelle il faut porter beaucoup de soin. C’est même plus important que la période suivante.


01032 - On poursuit l’enseignement de la géographie en y incluant des éléments de météorologie et des considérations sur les conditions culturelles spirituelles des habitants de la terre, des peuples, et ce, toujours en lien avec les circonstances culturelles matérielles, [203] mais notamment économiques, que les élèves ont apprises lors des deux années précédentes.

01033 - En huitième il faudrait pousser l’étude de l’histoire jusqu’à atteindre l’époque actuelle, mais en portant l’accent sur l’aspect véritablement culturel. D’ailleurs, la plus grande partie des contenus de l’histoire telle qu’elle est enseignée actuellement ne devrait être évoquée qu’en passant. Il est plus important pour l’enfant de comprendre comment la machine à vapeur ou le métier à tisser mécanique, etc., ont changé la face du monde que de lui faire étudier les amendements de la Dépêche d’Ems ou autres curiosités de ce genre. Ce qui se trouve dans nos livres d’histoire est véritablement dénué de toute signification pour l’éducation de nos enfants. Charlemagne et d’autres « grands » de l’histoire ne devraient être évoqués qu’occasionnellement. Je vous ai expliqué hier comment transformer les représentations abstraites de notre époque en des images concrètes : il faut faire cela le plus possible. Il est très important que l’on fasse énormément d’effort en cela.

 

01034 - Je n’ai pas besoin de vous dire qu’avec toutes les matières d’enseignement dont nous venons de parler, l’enfant prendra conscience, en bien des aspects, de la présence de l’esprit derrière les événements de la terre. Il découvrira que l’esprit vit dans la langue, dans ce que décrit la géographie, etc. L’esprit vit dans le déroulement de l’histoire. Si nous essayons de ressentir l’esprit vivant en tout, nous parviendrons à trouver l’enthousiasme par lequel nous pouvons transmettre à l’enfant la présence de l’esprit vivant.
[204]
01035 - Nous pourrons en particulier réparer auprès des élèves de l’avenir ce que les confessions religieuses ont abîmé dès le commencement de l’époque moderne. Les confessions religieuses qui veulent ignorer le libre développement de l’être humain ont, de diverses manières, promu le matérialisme. Si nous ne nous permettons pas d’utiliser toutes les matières du monde pour montrer à l’humanité que l’esprit y est à l’œuvre, nous ne ferons, comme l’enseignement religieux, que le lit du matérialisme. L’enseignement religieux s’est donné littéralement comme tâche d’interdire à tout autre enseignement de parler de l’esprit et de l’âme, car il veut en garder le privilège. Or, ces confessions religieuses ont perdu tout lien vivant avec la réalité des choses, leur enseignement n’est plus rien qu’une substance sentimentale et de la phraséologie. Ce qui fleurit si affreusement de par cette phraséologie générale est davantage une culture des chaires qu’une culture véritable du monde. Les phrases creuses qui retentissent du haut des chaires confessionnelles entrent dans les instincts humains et se traduisent dans les faits extérieurs. La vie extérieure engendre certes également une phraséologie, mais la phraséologie qui émane des confessions est assurément la plus coupable de toutes.



Nun lasse man die Briefe übergehen in leichte, anschauliche Geschäftsaufsätze, worin wirklich solche Dinge behandelt werden, die das Kind von anderswoher schon kennengelernt hat. Man kann ja im dritten Schuljahr das, was man über Wiese, Wald und so weiter sagt, schon ausdehnen auf geschäftliche Beziehungen, so daß später Stoff da ist für das Ableisten einfacher Geschäftsaufsätze.

 

[...](Im siebten Schuljahr) wird das, was in der Naturgeschichte heraufgebracht worden ist, es dem Kinde schon ermöglichen, im Aufsatze leichte Charakteristiken zu geben, sagen wir von dem Wolfe, von dem Löwen, von der Biene und so weiter. Neben diesem mehr auf das allgemein Menschliche in der Bildung Hingehenden pflege man in dieser Zeit besonders die Abfassung von geschäftlich-praktischen Dingen. Der Lehrer muß sich darum kümmern, was es für geschäftlich-praktische Dinge gibt, und [159] muß sie dann in dieser Zeit in einer vernünftigen Form in die Köpfe seiner Schulkinder hineinbringen.

Im achten Schuljahr wird es sich darum handeln, daß man dem Kinde ein zusammenhängendes Verständnis beibringt für länger ausgedehnte prosaische oder poetische Darstellungen, so daß man in dieser Zeit etwas Dramatisches, etwas Episches mit den Kindern liest. Dabei muß man immer berücksichtigen, was ich gesagt habe: Alle Erklärungen, alle Interpretationen vorausgehen lassen, so daß, wenn es ans Lesen kommt, dieses Lesen immer der letzte Abschluß desjenigen ist, was man mit einem gelesenen Stoff tut.

Insbesondere aber darf in diesem achten Schuljahr das Geschäftlich-Praktische gerade im Bereiche des Sprachunterrichts nicht außer acht gelassen werden.

[...]160[...]

Nun, Sie haben gesehen, wir verwenden in freier Weise dasjenige, was aus der nächsten Umgebung bekannt ist, um eben einen freien Sachunterricht zu treiben. Das Kind kann ganz gut, indem es mit dem dritten Schuljahr gegen das neunte Jahr zugeht, durch diesen Sachunterricht eine Anschauung davon haben, wie man - nun, ich kann nur Beispiele herausheben - Mörtel zubereitet, wie man ihn verwendet beim Hausbau. Es kann auch eine Vorstellung davon haben, wie man düngt, wie man ackert, wie der Roggen, der Weizen aussieht. Kurz, in freier Weise läßt man das Kind eindringen in dasjenige seiner nächsten Umgebung, was es verstehen kann.

Dann wird man im vierten Schuljahr von diesem Unterricht aus den Übergang finden, um - noch immer in freier Weise - über das zu sprechen, was der nächstliegenden Geschichte angehört. Man kann zum Beispiel dem Kinde erzählen, wie, sagen wir, wenn es gerade der Tatsache nach sich ergibt, der Weinbau in seine (des Kindes) eigene Heimatgegend gekommen ist, wie der Obstbau gekommen ist, wie diese oder jene Industrie aufgetreten ist und ähnliches.

Dann auch aus der nächstliegenden Geographie. Also man beginnt zunächst, so wie ich es Ihnen dargestellt habe, mit der nächstliegenden Geographie.

Im fünften Schuljahr wird man alle Anstrengungen machen, um mit wirklich geschichtlichen Begriffen für das Kind beginnen zu können. [161] Und man soll durchaus nicht davor zurückschrecken, gerade in dieser Zeit, in der das Kind im fünften Schuljahr ist, dem Kind Begriffe beizubringen über die Kultur der morgenländischen Völker und der Griechen. Die Scheu, in alte Zeiten zurückzugehen, ist nur erzeugt worden durch die Menschen unseres Zeitalters, die keine Fähigkeit haben, entsprechende Begriffe hervorzurufen, wenn man in diese alten Zeiten zurückgeht. Ein zehn- bis elfjähriges Kind kann ganz gut, namentlich wenn man fortwährend an sein Gefühl appelliert, auf alles das aufmerksam gemacht werden, was ihm ein Verständnis beibringen kann für die morgenländischen Völker und für die Griechen.

Daneben beginnt man eben in der Geographie damit, so wie ich es gezeigt habe. Bodenkonfigurationen, und was in wirtschaftlicher Beziehung damit zusammenhängt, für einen gewissen Teil der Erde, den mehr naheliegenden, dem Kinde beizubringen.


In das sechste Schuljahr gehören hinein geschichtliche Betrachtungen über die Griechen und Römer und über die Nachwirkungen der griechischen und römischen Geschichte bis zum Beginn des 15. Jahrhunderts.

In der Geographie setze man dasjenige fort, was man im fünften Schuljahr gepflegt hat, indem man andere Teile der Erde berücksichtigt, und versuche dann, den Übergang zu finden von den klimatischen Verhältnissen zu den Himmelsverhältnissen, wovon wir gestern Nachmittag einige Proben hier vorgeführt haben.

Im siebenten Schuljahr wird es sich darum handeln, daß man dem Kinde recht begreiflich macht, welches Leben der neueren Menschheit mit dem 15. Jahrhundert heraufzieht, und daß man dann die europäischen und so weiter Verhältnisse etwa bis zum Beginn des 17. Jahrhunderts schildert. Es ist dies der allerwichtigste Zeitraum, auf den man viel Sorgfalt verwenden muß. Es ist wichtiger sogar als das Nächstfolgende.

Dann versuche man in der Geographie die Dinge über die Himmelsverhältnisse fortzusetzen und mit der Betrachtung der geistigen Kulturverhältnisse der Erdbewohner, der Erdenvölker, zu beginnen; immer im Zusammenhang mit dem, was man über die materiellen Kulturverhältnisse, namentlich die wirtschaftlichen Verhältnisse, in den [162] zwei ersten Jahren, in denen Geographie getrieben wurde, für die Kinder gewonnen hat.

Im achten Schuljahr versuche man, mit den Kindern die Geschichte bis herauf zur Gegenwart fortzuführen, wobei man aber wirklich das Kulturgeschichtliche durch und durch berücksichtigt. Das meiste von dem, was den Inhalt der heute noch gebräuchlichen Geschichte ausmacht, erwähne man überhaupt nur nebenbei. Es ist viel wichtiger, daß das Kind erfahre, wie die Dampfmaschine, der mechanische Webstuhl und so weiter die Erde umgestaltet haben, als daß es allzu früh solche Kuriositäten erfahre wie die Korrektur der Emser Depesche oder dergleichen. Diejenigen Dinge, die in unseren Geschichtsbüchern stehen, sind die allerunwichtigsten für die Erziehung des Kindes. Und selbst Karl der Große und ähnliche geschichtliche Größen sollten im Grunde genommen recht vorübergehend behandelt werden. Was ich Ihnen gestern gesagt habe mit Bezug auf die Art, wie man sich hilft, die abstrakte Zeitvorstellung immer in Konkretes überzuführen, darin tue man recht, recht viel. Denn das ist notwendig, daß man darin recht, recht viel tue.

Nun brauche ich Ihnen wohl nicht zu sagen, daß schon an diesen Lehrgegenständen, von denen wir bis jetzt gesprochen haben, beim Kinde sich mancherlei entwickeln lassen wird von einem Bewußtsein, daß Geist alles durchdringt, was in der Welt vorhanden ist. Daß Geist in unserer Sprache lebt. Daß Geist in dem lebt, was als Geographisches die Erde bedeckt. Daß Geist lebt in dem Leben der Geschichte. Wenn wir versuchen, den lebendigen Geist in allem zu fühlen, dann werden wir auch die richtige Begeisterung finden, diesen lebendigen Geist auf unsere Schüler zu übertragen.

Und dann werden wir an unseren Schülern für die Zukunft wieder gutmachen lernen, was namentlich die religiösen Bekenntnisse seit dem Beginn der neueren Zeit an der Menschheit verschuldet haben. Diese religiösen Bekenntnisse, die nirgends darauf gesehen haben, daß der Mensch sich möglichst frei entwickele, sie haben von den verschiedensten Richtungen her den Materialismus großgezogen. Darf man nicht das gesamte Weltmaterial dazu verwenden, dem Menschen beizubringen, daß Geist wirke, dann wird der religiöse Unterricht zu einer 163 Pflegestätte für den Materialismus. Die religiösen Bekenntnisse haben es sich geradezu zur Aufgabe gemacht, dem übrigen Unterricht zu verbieten, vom Geist und von der Seele zu sprechen, weil die sich dieses als ein Privilegium nehmen wollten. Dabei ist diesen religiösen Bekenntnissen immer mehr die Wirklichkeit über diese Dinge ausgetrocknet, und so ist das, was im Religionsunterricht vorgebracht wird, nur eine Substanz von sentimentalen Redensarten und Phrasen. Und das, was uns heute so furchtbar aufgeht in der Phrase, die in aller Welt herrscht, das ist eigentlich mehr noch ein Ergebnis der Kanzelkultur, als es ein Ergebnis der Weltkultur überhaupt ist. Denn die leersten Phrasen werden in den religiösen Bekenntnissen zutage gefördert und dann durch den Instinkt der Menschheit übertragen in das äußere Leben. Gewiß erzeugt das äußere Leben auch sehr viel von Phrasenhaftem, aber am meisten sündigen in dieser Beziehung doch die religiösen Bekenntnisse.