C'est précisément à l'époque où le matérialisme s'est
considérablement répandu, dans le dernier tiers du XIXe
siècle, qu'il a pénétré si intensément la didactique, et
qu'on a attaché une grande valeur à la spécialisation. Ne
croyez pas pourtant qu'on oriente l'enfant vers
l'idéalisme lorsqu'on omet de lui montrer les rapports de
ce qu'il apprend avec la vie pratique dans les dernières
classes primaires, dans les premières classes secondaires.
Ne croyez pas que l'enfant sera davantage un idéaliste
parce que vous lui aurez fait faire des rédactions sur des
sujets sentimentaux, sur la douceur de l'agneau, la
férocité du lion, l'omniprésence de Dieu dans la nature.
Vous ne l'inclinerez pas ainsi vers l'idéalisme. Vous
travaillerez beaucoup plus à cultiver l'idéalisme en lui
si vous le visez moins directement, moins brusquement. Car
en réalité, pourquoi les hommes modernes sont-ils devenus
si irréligieux ? Tout simplement parce qu'on a prêché la
religion avec beaucoup trop de sentimentalité et beaucoup
trop d'abstraction. Ils sont devenus irréligieux parce que
l'Église observe trop peu les commandements de Dieu. L'un
de [145] ces commandements dit par exemple : « Tu ne
prononceras pas le nom du Seigneur ton Dieu en vain. »
Lorsqu'on l'observe, qu'on ne prononce pas le nom de
Jésus-Christ toutes les cinq phrases, qu'on ne parle pas
de la « divine ordonnance de l'univers », on se l'entend
aussitôt reprocher par les gens dont on dit qu'ils sont
pieux, par ceux qui voudraient entendre à chaque phrase
parler de Jésus-Christ et de Dieu. Cette pudeur qui
consiste à se sentir pénétré intérieurement de la présence
divine, mais qui évite d'avoir constamment à la bouche «
Seigneur, Seigneur ! », est considérée dans les milieux
cléricaux comme une attitude sans piété. Et lorsqu'on
propose à l'humanité un enseignement imprégné de ce
sentiment pudique du divin, mais qui n'en a pas
constamment le nom à la bouche, on s'entend dire de tous
côtés par des gens qui sont sous l'influence d'une
fâcheuse éducation : « Oui, il devrait parler beaucoup
plus du christianisme et de ces questions ! ». Ce que
j'évoque ici, il faudrait aussi en tenir compte dans
l'enseignement ; donner à ce qu'apprend l'enfant de 13,
14, 15 ans, une tournure beaucoup moins sentimentale, et
l'orienter bien davantage vers la vie pratique. Au fond,
aucun enfant ne devrait arriver à l'âge de 15 ans sans
qu'avec le calcul on lui ait enseigné au moins les règles
de comptabilité les plus simples. Les principes de la
grammaire et de la syntaxe, on devrait bien moins les
introduire par cette forme de rédaction où s'étale une vie
intérieure à l'eau de rose — car telles sont la plupart du
temps les rédactions que l'on fait faire aux enfants de 13
à 16 ans, à titre d'échantillon amélioré de ce qui circule
dans les cafés et les salons ; il faudrait plutôt veiller
à ce que la grammaire soit pratiquée dans des rapports
commerciaux, des lettres d'affaires. Aucun enfant ne
devrait dépasser la 15e année sans être passé par ce stade
qui comporte la rédaction d'une lettre d'affaires type. Ne
dites pas : cela, l'enfant l'apprendra plus tard. Bien
sûr, en surmontant de grands obstacles, on peut aussi
l'apprendre plus tard — mais justement : en surmontant de
terribles obstacles. Vous causez à l'enfant un grand
bienfait quand vous lui enseignez à mettre en pratique ses
connaissances de la grammaire et de la langue dans des
rapports et des lettres d'affaires. Lorsqu'on a saturé
l'enfant d'idéalisme sentimental vers la 13e, 15e année,
il aura plus tard le dégoût de tout idéalisme et deviendra
un matérialiste. Si dans ces [146] années on initie déjà
l'enfant au côté pratique de l'existence, il gardera un
lien sain avec les besoins idéalistes de l'âme, qui ne
sont étouffés que si on les alimente inconsidérément
pendant la jeunesse.
[...]
Si par exemple le professeur d'instruction religieuse
daignait parler de temps à autre de sujets empruntés aux
autres disciplines, s'il en parsemait son enseignement —
disons par exemple en expliquant aux enfants la machine à
vapeur ou quelque chose qui touche à l'astronomie, ou qui
soit tout à fait d'ordre profane, ce fait aurait pour la
conscience des adolescents une signification considérable.
Je vous mentionne ce cas extrême parce qu'il faudra, dans
le reste de l'enseignement, tenir compte de ce qui sera
peu mis en pratique dans le domaine dont nous parlons.
Nous n'aurons pas le droit de penser systématiquement :
maintenant tu vas faire de la géographie, maintenant de
l'histoire, et tu ne te soucieras de rien d'autre. — Non,
nous veillerons, quand nous expliquerons à l'enfant que le
mot « sofa » est venu d'Orient à l'époque des Croisades,
nous veillerons à insérer dans le cours d'histoire un
petit exposé de la manière dont on fabrique un sofa. Nous
passerons à d'autres meubles plus occidentaux, nous
étendrons donc à bien autre chose ce qu'on appelle « le
sujet du cours ». Du point de vue de la méthode, cela sera
infiniment bénéfique pour l'enfant grandissant, parce que
cette façon de passer d'une chose à une autre, les deux
ayant naturellement un lien entre elles, est la chose la
plus importante qui soit pour le développement de l'esprit
et de l'âme, et même pour celui du corps. Car on peut dire
ceci : un enfant pour la joie duquel, au cours d'histoire,
on raconte comment se fabrique un sofa, [147] puis,
partant de là, ce que sont les motifs des tapis orientaux,
et tout cela de façon à ce qu'il ait une vue d'ensemble
réelle — cet enfant digérera mieux qu'un autre qui, après
une heure de français, aura eu une heure de géométrie. Ce
sera plus sain pour sa physiologie. Et nous pouvons ainsi
donner à l'enseignement une forme qui le rende
intérieurement assainissant. Les gens ont aujourd'hui, de
toute façon, toutes sortes de troubles de la digestion,
qui proviennent souvent de notre manière d'enseigner peu
conforme à la nature ; cette manière d'enseigner ne peut
pas être adaptée à ce que la vie demande.
[...]
Si vous voulez rassembler autour de vous des enfants et
éveiller leur intérêt en leur parlant sur un ton pénétré
de la splendeur des forces divines dans le monde, ce que
vous direz à ces enfants qui viennent au hasard
d'établissements différents entrera par une oreille et
sortira par l'autre, et ne touchera pas leur sentiment. Si
vous reprenez l'après-midi des enfants à qui vous aurez
fait écrire le matin une lettre d'affaires, et que vous
vouliez leur inculquer des notions religieuses, vous aurez
du succès, parce que grâce à ce que la lettre d'affaires
aura produit dans leur subconscient, vous aurez créé
l'atmosphère dans laquelle ils aspirent à ce qui en est le
pôle opposé. Vraiment, ce n'est pas d'un quelconque point
de vue didactique et dans l'abstrait que je vous expose
ces choses, mais parce qu'elles sont d'une extrême
importance pour la vie. Je voudrais bien savoir qui, de
nos jours, n'a pas constaté combien, dans la vie pratique,
on fait de travail inutile. Les hommes d'affaires nous
donneront toujours raison quand nous dirons : voilà
quelqu'un qu'on engage dans un commerce ; on le charge
d'écrire une lettre d'affaires à une entreprise de nature
analogue ou à des gens qui doivent s'occuper de la chose.
Il écrit sa lettre, il arrive une réponse ; il faut à
nouveau [148] écrire, et l'on reçoit encore une réponse,
et ainsi de suite. Cette manière de gaspiller le temps
s'est beaucoup installée de nos jours dans la vie
commerciale. C'est un fait que par là, on se comporte de
façon très peu « économique » dans la vie publique, et on
peut bien le sentir. Car lorsque, muni de son simple bon
sens, on prend dans une maison de commerce les copies des
lettres, on est soumis à une véritable torture. Non pas
parce qu'on incline à trouver antipathiques les tournures
et les intérêts en cause, mais parce que les choses sont
rédigées de la façon la moins pratique qui soit, et parce
que ce copie-lettres pourrait être réduit au quart de son
volume. Cela vient uniquement de ce que durant la dernière
classe primaire, l'enseignement n'a pas été ce qu'il faut.
Et cela ne peut être compensé plus tard qu'avec des
difficultés quasiment insurmontables. Même dans les
établissements de formation professionnelle on ne peut
plus rattraper ce qui a été négligé précédemment, parce
que les forces qui se seraient développées là se perdent
dans le sable et ne sont plus disponibles de la même
façon. C'est avec ces forces qu'il faut compter lorsqu'on
veut s'appuyer sur quelqu'un qui écrive une lettre
autrement qu'au petit bonheur, et la rédige en étant bien
à ce qu'il fait, avec soin et esprit de synthèse.
|
Es ist ja gerade in der Zeit, in welcher der
Materialismus sich ganz ausgebreitet hat, im letzten
Drittel des 19. Jahrhunderts, dieser Materialismus auch in
die Didaktik in so hohem Grade eingedrungen, daß man die
Spezialisierung für sehr wichtig hielt. Glauben Sie nicht,
daß es idealistisch auf das Kind wirkt, wenn Sie es
vermeiden, ihm den Unterrichtsstoff in seiner Beziehung
auf das praktische Leben zu zeigen in den letzten Jahren
seines Volksschullebens, in den ersten Jahren seines
Mittelschullebens. Glauben Sie nicht, daß das Kind für das
spätere Leben idealistischer wird, wenn Sie es in diesen
Jahren Aufsätze machen lassen über allerlei
sentimentalisches Weltempfinden, über die Gutmütigkeit des
Lammes, über die Wildheit des Löwen und dergleichen, über
die gottdurchwirkte Natur. Sie wirken nicht dadurch
idealistisch auf das Kind. Sie wirken tatsächlich viel
besser für die Pflege auch des Idealismus in dem Kinde,
wenn Sie nicht so direkt, so brutal direkt auf diesen
Idealismus losgehen. Wodurch sind denn eigentlich die
Menschen in der neueren Zeit so irreligiös geworden?
Einfach aus dem Grunde, weil viel zu sentimental und
abstrakt gepredigt wird. Deshalb sind die Menschen so
irreligiös geworden, weil die Kirche so wenig die
göttlichen Gebote beachtet. Zum Beispiel gibt es doch ein
Gebot: «Du sollst den Namen des Herrn, deines Gottes,
nicht eitel aussprechen.» Wenn man das beobachtet und
nicht nach jedem fünften Satz den Namen Jesus Christus
nennt, oder von göttlicher Weltordnung spricht, dann
bekommt man gleich Vorwürfe von Seiten der sogenannten
kirchlich gesinnten Menschen, von denen, die am liebsten
hören möchten, daß man in jedem Satz Jesus Christus und
Gott sagt. Jenes scheue Durch-setztseinlassen von
göttlichem Innesein, das sogar vermeidet Herr, Herr! immer
auf den Lippen zu führen, das wird heute gerade in
kirchlich gesinnten Kreisen nicht als religiöse Gesinnung
angesehen. Und wenn dann das, was an die Menschheit
herangebracht wird, von diesem scheuwirksamen Göttlichen
durchsetzt wird, das man nicht sentimental auf den Lippen
trägt, dann hört man heute, durch eine falsche Erziehung
bewirkt, von allen Seiten: Ja, der sollte viel mehr vom
Christentum [166] und dergleichen sprechen. - Das, was ich
hier andeute, muß auch schon durchaus im Unterricht
berücksichtigt werden, indem man dasjenige weniger ins
Sentimentale zerrt, was vom Kinde gerade im 13., 14., 15.
Lebensjahre gelernt wird, sondern indem man das, was vom
Kinde gelernt wird, mehr in die Linie des praktischen
Lebens hineinführt. So sollte im Grunde genommen kein Kind
das 15. Jahr erreichen, ohne daß ihm der Rechenunterricht
in die Kenntnisse der Regeln wenigstens der einfachsten
Buchführungsformen übergeführt worden ist. Und so sollten
die Grundsätze der Grammatik und der Sprachlehre in diesen
Jahren weniger in jene Aufsatzform eingeführt werden, die
gewissermaßen das menschliche Innenleben überall wie
durchspült von Gerstenschleimsaft darstellt - denn das
sind meistens die Aufsätze, die man die Kinder pflegen
läßt in diesem 13. bis 16. Jahre, so als besseren Aufguß
von dem, was beim Dämmerschoppen und in den
Kaffeeklatschgesellschaften als Geist herrscht -, es
sollte vielmehr darauf gesehen werden, daß die Sprachlehre
einläuft in den geschäftlichen Aufsatz, in den
Geschäftsbrief. Und kein Kind sollte das 15. Jahr
überschritten haben, ohne durchgegangen zu sein durch das
Stadium, Musterbeispiele von praktischen Geschäftsbriefen
geschrieben zu haben. Sagen Sie nicht, das kann das Kind
ja auch später noch lernen. Gewiß, unter Überwindung von
furchtbaren Hindernissen kann man es auch später lernen,
aber eben nur unter dieser Überwindung von Hindernissen.
Sie erweisen dem Kinde eine große Wohltat, wenn Sie es
lehren, seine grammatischen Kenntnisse, seine
Sprachkenntnisse in geschäftliche Aufsätze, in
Geschäftsbriefe einfließen zu lassen. In unserer Zeit
sollte es eigentlich keinen Menschen geben, der nicht
einen ordentlichen Geschäftsbrief einmal schreiben gelernt
hat. Gewiß, er wird es vielleicht im späteren Leben nicht
anzuwenden brauchen, aber es sollte doch keinen Menschen
geben, der nicht einmal dazu angehalten worden ist, einen
ordentlichen Geschäftsbrief zu schreiben. Hat man das Kind
vorzugsweise mit sentimentalem Idealismus übersättigt im
13. bis 15. Jahr, so wird ihm später der Idealismus zum
Ekel, und es wird ein materialistischer Mensch. Führt man
das Kind in diesen Jahren schon in die Praxis des Lebens
ein, dann behält das Kind auch ein gesundes Verhältnis zu
den idealistischen Bedürfnissen der Seele, die nur dann
[167] ausgelöscht werden können, wenn man ihnen in früher
Jugend auf eine unsinnige Weise frönt. […]
Wenn zum Beispiel der Religionslehrer sich herbeiließe,
ab und zu etwas herauszugreifen aus dem Gebiete des andern
Unterrichts, wenn er zum Beispiel, eingestreut in den
Religionsunterricht, dem Kinde die Dampfmaschine erklären
würde, indem er an irgend etwas anknüpfte, etwas
Astronomisches oder irgend etwas ganz Weltliches und
dergleichen, so würde einfach die Tatsache, daß das der
Religionslehrer tut, eine ungeheure Bedeutung für das
Bewußtsein der heranwachsenden Kinder haben. Ich sage
Ihnen diesen extremen Fall aus dem Grunde, weil im übrigen
Unterricht dasjenige wird beachtet werden müssen, was ja
auf dem eben gekennzeichneten Gebiete wenig beachtet
werden kann. Wir werden nicht pedantisch daran denken
dürfen: Jetzt lehrst du Geographie, jetzt Geschichte und
kümmerst dich gar nicht um alles andere. Ü Nein, wir
werden schauen, wenn wir dem Kinde erklären, daß das Wort
Sofa während der Kreuzzüge aus dem Orient gekommen ist,
daß wir dann etwas über den Fabrikationsprozeß des Sofas
überhaupt im geschichtlichen Unterricht einfügen. Wir
werden dann zu andern Möbeln übergehen, die
abendländischer sind, werden also aus dem sogenannten
Lehrgegenstand etwas ganz anderes herausgreifen. Das wird
namentlich methodisch-didaktisch von ungeheurer Wohltat
für das heranwachsende Kind sein aus dem Grunde, weil das
Übergehen von einem zum andern, so daß das eine aber mit
dem [168] andern zusammenhängt, das Allerwohltätigste für
die Entwickelung des Geistes und der Seele und sogar des
Leibes ist. Denn man kann sagen: Ein Kind, dem im
Geschichtsunterricht zu seiner Freude plötzlich von der
Fabrikation des Sofas erzählt wird und von da ausgehend
vielleicht gesprochen wird von orientalischen
Teppichmustern, aber alles das so, daß das Kind wirklich
einen Überblick hat, das verdaut besser als ein Kind, das
einfach nach der französischen Stunde eine Geometriestunde
bekommt. Es wird auch leiblich gesünder sein. Wir können
so den Unterricht innerlich hygienisch gut gestalten.
Jetzt haben ja ohnehin die meisten Menschen allerlei
Verdauungsstörungen, Störungen des Leibes, die vielfach
von unserem unnatürlichen Unterrichten herrühren, weil wir
uns mit unserem Unterrichten nicht anpassen können dem,
was das Leben fordert. [...]
Wollen Sie Kinder mit Interesse um sich scharen, um
ihnen, religiös durchdrungen, von der Herrlichkeit der
göttlichen Kräfte in der Welt zu sprechen, dann werden
Sie, wenn Sie dies einfach zu Kindern tun, die von da oder
dort ungewählt herkommen, so sprechen, daß es bei einem
Ohr herein-, beim andern herausgeht und gar nicht ans
Gefühl dringt. Wenn Sie Kinder, nachdem sie vormittags
einen Geschäftsbrief geschrieben haben, nachmittags mit
dem, was durch den Geschäftsbrief in dem Unterbewußtsein
entstanden ist, wieder bekommen und ihnen religiöse
Begriffe beibringen wollen, dann werden Sie Glück dabei
haben, denn Sie haben dann selbst diejenige Stimmung
erzeugt, die ihren Gegenpol haben will. Wahrhaftig nicht
aus irgendeinem abstrakten didaktischen Gesichtspunkte
werden solche Dinge vor Sie hinge- [169] tragen, sondern
weil sie von ungeheurer Wichtigkeit sind für das Leben.
Ich möchte wissen, wer heute im Leben draußen es nicht
erfahren hat, wie viele unnötige Arbeit geleistet wird.
Geschäftsleute werden einem heute immer wieder recht
geben, wenn man sagt: Da ist einer in irgendeinem Geschäft
angestellt; man beauftragt ihn, einen Geschäftsbrief zu
schreiben zu irgendeiner verwandten Branche oder zu
Leuten, die die Sache vertreiben sollen. Er schreibt einen
Brief, es kommt ein Brief zurück; dann muß man wieder
einen andern Brief schreiben, es kommt wieder einer zurück
und so fort. Das ist gerade im Geschäftsleben heute sehr
eingerissen, daß auf diese Weise Zeit vergeudet wird. Es
ist durchaus so, daß auf diese Weise ungeheuer
unökonomisch in unserem öffentlichen Leben verfahren wird.
Das kann man auch fühlen. Denn wenn man heute einfach mit
gewöhnlichem gesundem Menschenverstand in einem Geschäft
ein Kopierbuch in die Hand nimmt, so steht man wirklich
Qualen aus. Nicht etwa deshalb, weil man abgeneigt ist,
die Redeformen und Interessen, die darinnen spielen, etwa
sympathisch zu finden, sondern man empfindet Qualen, weil
die Dinge so unpraktisch wie möglich niedergeschrieben
sind, weil eigentlich dieses Kopierbuch mindestens auf ein
Viertel reduziert werden könnte. Und das rührt lediglich
davon her, daß der Unterricht im letzten Volksschuljahr
nicht in der entsprechenden Weise eingerichtet ist. Denn
das kann einfach nicht ohne fast unüberwindliche
Schwierigkeiten für die späteren Lebensalter nachgeholt
werden. Sie können nicht einmal in der Fortbildungsschule
nachholen, was in dieser Zeit versäumt worden ist, weil
eben die Kräfte, die sich da entwickeln, versanden und
später nicht mehr so vorhanden sind. Mit diesen Kräften
hat man zu rechnen, wenn man bei jemand darauf zählen
will, daß er nicht nur äußerlich mit halben Gedanken einen
Brief zusammenschustert, sondern daß er bei der Sache ist
und mit Umsicht und Übersicht einen solchen Brief
formuliert. [,,,] 170
|