triarticulation

Institut pour une triarticulation sociale
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Collection: 10 -Anarchistes, anarchisme,
et individualisme éthique.
Syndicalistes quand mêmes inaccessibles pour l'idée de tri-articulation. Syndikalisten für Dreigliederungsidee doch unempfänglich.

 

 
Les références Rudolf Steiner Oeuvres complètes : 337a 189-190 (1999) 09/06/1920
Traducteur: FG v. 01/20161116 Editeur: SITE

Rudolf Steiner : mes très chers présents ! Dans cette discussion a malheureusement beaucoup trop peu été parlé sur l'idée particulière de tri-articulation, mais sur maint autre. J'aimerais quand même un peut reconduire sur l'idée de tri-articulation et sur cela, qui est pendant, en ce que je saisisse des questions particulières qui ont été traitées et par cela reviendrais à nouveau sur la conférence.


Ainsi a été posée la question, comment je me situe au syndicalisme ou comment la triarticulation se situe.

Voyez-vous, nous avons tenté – véritablement – de nous situer aux plus différents courants. Moi-même devrait dire encore aujourd'hui à ce que j'ai souvent dit sur le syndicalisme, que donc en certains cercles syndicalistes vit une conscience de combien le regroupement des états professionnels particuliers, des branches de métiers et ainsi de suite, donc le concept syndical, peut être un certain chemin, de venir à du fructueux au moins dans la vie de l'économie.
Je veux absolument reconnaître tout cela, par exemple aussi que le syndicalisme se tient dans un rapport moins esclave au concept d’État que par exemple le socialisme marxiste ordinaire. Je veux aussi remarquer cela absolument et l'ai souvent reconnu. Seul j'aimerais dire : toutes ces directions – je ne dis pas du présent – toutes ces directions n'appartiennent donc pas au présent, mais au passé, et s'élèvent seulement encore dans le présent parce que les gens qui se sont jadis nommés ainsi [d'après une quelque telle direction], ne pouvaient absolument pas transformer leur penser. On peut dire, en fait les entiers clichés de parti ont déjà perdu leur signification vis-à-vis des conditions du présent. Seulement les humains qui appartenaient jadis à ces choses, qui seront caractérisés par ces modèles de parti, ils ne se sont pas encore accommodés à se décrire avec quelque chose d'autre qu'avec [le nom des] vieux clichés de parti. Voyez-vous, cela avait un certain sens jusqu'en 1914 que les gens se désignaient avec l'un de tels noms, comme, par exemple, se nomme encore aujourd'hui monsieur de Heydebrand « et de Lasa » et ainsi de suite. Mais aujourd'hui cela n'a plus de sens. Ainsi le se tenir à de telles choses passées, comme l'est le syndicalisme,n'a plus de signification correcte.

 

Et aussi longtemps que la tentative pouvait être faite, d'approcher les humains, dont on pouvait croire, que leur cerveau est encore assez « souple », pour pouvoir surmonter ces vieux modèles de parti, aussi longtemps elle a été faite. Mais on doit là apprendre quelque chose des conditions. Et aujourd'hui il est vraiment pressement nécessaire qu'on apprenne quelque chose des conditions. Et ainsi, je dois dire, je ne ressens plus du tout aujourd'hui le pouvoir de la question : « comment est-ce que je me situe au syndicalisme ? », mais je vous explique : j'ai tenté de me situer au syndicalisme, cela signifie de trouver à l'intérieur du syndicalisme des gens qui seraient capables, encore par un cerveau « souple » de comprendre la triarticulation – mais cela aussi fut vain. De cela doit aujourd'hui être parler ainsi – comme je l'ai fais ce soir -, qu'il s'agit de cela, de se tenir sur le sol ferme de la triarticulation et pas de s'occuper de l'autre. Car il s'agit aujourd'hui de ce que nous devons trouver un nombre suffisamment grand d'humains qui comprennent la triarticulation ; qu'ils viennent ou non de ce camp ou cet autre, du syndical ou d'un autre, cela nous est entièrement indifférent. Nous ne nous soucions plus aujourd'hui de comment la triarticulation se situe aux syndicalistes, mais attendons comment les syndicalistes veulent se placer à la triarticulation. Au cours de la dernière année, nous avons appris que tout le reste est vain, et aujourd'hui peut seulement œuvrer celui-là, qui peut apprendre quelque chose.

Rudolf Steiner: Meine sehr verehrten Anwesenden! Es ist in dieser Diskussion leider allzuwenig gesprochen worden über die eigentliche Dreigliederungsidee, sondern nur über manches andere. Ich möchte doch ein wenig zurückführen auf die Dreigliederungsidee und auf das, was damit zusammenhängt, indem ich einzelne Fragen, die behandelt worden sind, herausgreife und dadurch wiederum auf den Vortrag zurückkommen werde.

So ist die Frage gestellt worden, wie ich mich zum Syndikalismus stelle oder wie die Dreigliederung sich dazu stellt.

Sehen Sie, wir haben versucht - wahrhaftig - uns zu den verschiedensten Strömungen zu stellen. Ich selbst würde auch heute noch dasjenige sagen müssen, was ich oftmals über den Syndikalismus gesagt habe, daß ja in gewissen syndikalistischen Kreisen ein Bewußtsein davon lebt, wie sehr der Zusammenschluß der einzelnen Berufsstände, der einzelnen Berufszweige und so weiter, also der syndikalistische Gedanke, ein gewisser Weg sein kann, wenigstens im Wirtschaftsleben zu einem Fruchtbaren zu kommen. Alles das will ich durchaus anerkennen, zum Beispiel auch, daß der Syndikalismus in einem weniger sklavischen Verhältnis zum Staatsgedanken steht als zum Beispiel der gewöhnliche marxistische Sozialismus. Auch das will ich durchaus anerkennen und habe es oftmals anerkannt. Allein ich möchte sagen: All diese Richtungen - ich sage nicht der Gegenwart - all diese Richtungen gehören ja nicht der Gegenwart, sondern der Vergangenheit an und ragen nur deshalb noch in die Gegenwart hinein, weil die Leute, die sich früher so [nach irgendeiner solchen Richtung] genannt haben, durchaus nicht umlernen können. Man kann sagen, eigentlich haben schon die ganzen Parteischablonen ihre Bedeutung gegenüber den Verhältnissen der Gegenwart verloren. Nur die Menschen, die früher zu diesen Dingen gehörten, die durch diese Parteischablone charakterisiert werden, sie haben sich noch nicht dazu bequemt, sich mit etwas anderem zu bezeichnen als mit [den Namen der] alten Parteischablonen. Sehen Sie, es hatte einen gewissen Sinn bis zum Jahre 1914, daß sich die Leute mit einem solchen Namen benennen, wie sich zum Beispiel heute noch Herr von Heydebrand «und der Lasa» nennt und so weiter. Aber heute hat es keinen Sinn mehr. So hat auch heute das Festhalten an solchen vergangenen Dingen, wie der Syndikalismus ist, keine rechte Bedeutung mehr.

Und solange der Versuch gemacht werden konnte, an die Menschen heranzukommen, von denen man glauben konnte, daß ihr Gehirn noch «weich» genug ist, um über diese alten Parteischablonen hinwegzukommen, solange ist er gemacht worden. Aber man muß da von den Verhältnissen etwas lernen. Und heute ist es wirklich dringend notwendig, daß man von den Verhältnissen etwas lernt. Und so muß ich sagen, ich empfinde heute gar nicht mehr die Gewalt der Frage «Wie stelle ich mich zum Syndikalismus?», sondern ich erkläre Ihnen: Ich habe versucht, mich auch zum Syndikalismus zu stellen, das heißt innerhalb des Syndikalismus Leute zu finden, die fähig wären, durch ein noch «weiches» Gehirn die Dreigliederung zu begreifen - aber auch das war vergeblich. Daher muß heute so geredet werden - wie ich es heute Abend getan habe -, daß es sich darum handelt, auf dem festen Boden der Dreigliederung zu stehen und sich nicht zu kümmern um das andere. Denn es handelt sich heute darum, daß wir eine genügend große Anzahl von Menschen finden müssen, die die Dreigliederung verstehen; ob sie nun aus diesem oder jenem Lager kommen, aus dem syndikalistischen oder aus einem anderen, das ist uns ganz gleichgültig. Wir kümmern uns heute nicht mehr darum, wie die Dreigliederung zu den Syndikalisten steht, sondern wir warten es ab, wie sich die Syndikalisten zur Dreigliederung stellen wollen. Im Verlauf des letzten Jahres haben wir gelernt, daß alles andere etwas Vergebliches ist, und heute kann nur derjenige wirken, der etwas lernen kann.